
actu
#961
Posté 09 January 2006 - 00:57
[08/01 - 19h46]
Moins d'une semaine après les violences commises le 1er janvier dans le train Nice-Lyon, une bande de jeunes a détroussé samedi après-midi des voyageurs d'un RER en région parisienne avant que la police n'interpelle treize d'entre eux.
Des agents de la SNCF ont fait bloquer pendant 15 minutes les portes d'une rame du RER D Melun-Paris en gare de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), en attendant que des renforts de police interpellent 13 jeunes qui venaient de commettre des vols, selon la SNCF.
Des agents de la Suge (surveillance générale de la SNCF) avaient d'abord fait sortir quelques uns des jeunes qui avaient volé des affaires à des passagers d'une rame en gare de Brunoy (Essonne), puis ils ont demandé au conducteur de s'arrêter plus loin, en gare de Villeneuve-Saint-Georges, et de prévenir la police.
A Villeneuve-Saint-Georges, à 15H43 d'après la SNCF, trois agents de la Suge accompagnés de cinq policiers ont demandé au conducteur du RER 126-436 de bloquer les portes en attendant que des renforts de police arrivent.
Un quart d'heure plus tard, à 15H59 d'après la même source, une trentaine de policiers sont arrivés sur place, selon la police, et ont interpellé 13 jeunes, parmi une vingtaine, qui avaient volé des téléphones portables et des lecteurs MP3 à des passagers du RER.
La "bande d'une vingtaine de jeunes de type africain", selon la police, était montée dans la rame à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne).
Les 13 jeunes ont été entendus par la police sous procès-verbal et deux d'entre eux ont été placés en garde à vue samedi soir au commissariat de Villeneuve-Saint-Georges. Ils l'étaient toujours dimanche en début de soirée.
"Les autres jeunes n'auraient pas directement participé au vol", a précisé la police.
Trois passagers ont déposé plainte pour vol. Aucune agression physique n'a été signalée, selon la police et la préfecture du Val-de-Marne.
"Le réseau ferroviaire français a-t-il vocation à devenir un terrain de chasse pour délinquants, resquilleurs et autres détrousseurs?", s'est indigné dimanche, dans un communiqué, Bernard Aubin, secrétaire général adjoint de la CFTC-cheminots.
Estimant que "la sûreté des voyageurs" à bord des trains "n'a pas de prix", le syndicat a réclamé "des mesures draconiennes", soulignant qu'il fallait "rassurer les voyageurs par la présence ostensible d'agents de la surveillance générale, aidés s'il le faut pas des agents de la force publique".
L'incident du Melun-Paris intervient six jours après que les passagers d'un train Nice-Lyon ont vécu un trajet d'enfer le dimanche 1er janvier, des dizaines de jeunes gens les ayant agressés, menacés et rançonnés.
Le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, avait annoncé mercredi que 1.000 à 1.500 policiers seraient affectés dès 2006 à "un service national de la police ferroviaire", généralisant ainsi un service créé en Ile-de-France en 2003 et étendu en septembre à Marseille, Lyon et Lille. Les syndicats de police se sont interrogés sur les moyens humains affectés à cette future police ferroviaire.
Source AFP

#962
Posté 09 January 2006 - 00:58
Fourrée ou non de frangipane, sucrée ou salée, feuilletée ou briochée : des millions de Français sacrifient à la tradition de la galette des Rois, dessert dégusté au moment de la fête chrétienne de l'Epiphanie où l'on peut "tirer les Rois".
L'an dernier, l'enseigne Paul (300 points de vente en France) a ainsi vendu "entre décembre 2004 et janvier 2005, 550.000 galettes, tous formats confondus, indique Fabrice Derouet, directeur marketing de l'enseigne.
Les ventes de galettes des Rois augmentent chaque année grâce à l'allongement de la période de vente. Il n'est en effet pas rare qu'elles garnissent les comptoirs des grandes surfaces dès la fin novembre et jusqu'à fin janvier.
Un phénomène déploré par de nombreuses enseignes de boulangerie et pâtisserie. "Cela galvaude l'esprit de la fête de l'Epiphanie, on ne tire pas les Rois à la fin du mois de novembre", estime M. Derouet dont l'enseigne a reculé volontairement la date de mise à disposition des galettes, "soit juste avant Noël".
Les galettes fabriquées artisanalement représentent une grosse part du marché. Mais les ventes bénéficient de plus en plus aux fabricants industriels de galettes surgelées qui peuvent être facilement préparées, stockées à l'avance, et vendues à la demande.
Fête chrétienne tombant le 6 janvier, mais célébrée aujourd'hui le premier dimanche de janvier, l'Epiphanie ou fête des Rois, commémore la visite de trois Rois Mages à l'enfant Jésus.
La tradition veut que ce jour-là on partage une galette à base de pâte feuilletée, sèche ou fourrée de frangipane. Au fil du temps et selon les régions françaises, on peut également opter pour une couronne en brioche nature ou fourrée de fruits confits.
Et la galette se décline maintenant sous toutes les formes. "Tous les ans, nous innovons. Cette année, nous allons proposer des galettes à la frangipane agrémentées en fruits du mendiant (noisettes, figues, raisins secs)", a expliqué M. Derouet.
Les industriels s'en emparent: le groupe Saveurs de France-Brossard propose pour la première fois cette année un produit pour l'Epiphanie, un "Savane des Rois" avec figurines en porcelaine à collectionner, et Brioche Dorée (groupe Le Duff) affirme que sa galette pomme-amande a "doublé ses commandes" par rapport à l'an passé.
La galette des Rois est une vraie manne pour les boulangeries et pâtisseries. "Sur les deux premières semaines de janvier l'an dernier, près de 50% de notre chiffre d'affaires pâtisserie a été réalisé avec les galettes des Rois", a souligné M. Derouet.
Le chiffre d'affaires généré par les galettes des Rois de Brioche Dorée s'est établi l'an passé à 1,8 million d'euros (+24,4%). "Les ventes de galettes représentent près de 8% du chiffre d'affaires sur les périodes de janvier et décembre dans nos restaurants Brioche Dorée", précise-t-il.
La galette est un moment très attendu, particulièrement par les enfants qui espèrent recevoir la fève dissimulée à l'intérieur. La coutume veut que le cadet de la famille passe sous la table et désigne le destinataire de chaque part. Celui qui reçoit celle contenant la fève est couronné "roi" et choisit alors sa reine ou vice-versa.
En plastique ou en porcelaine, la fève fait le bonheur des collectionneurs. "Nous constatons un véritable engouement, voire une certaine frénésie des clients autour des fèves", relève M. Derouet.
Source : AFP

#963
Posté 10 January 2006 - 06:29
[09/01 - 22h58]
Marie-Christine Atouillant, condamnée lundi soir à 12 ans de réclusion pour avoir provoqué la mort d'un bébé dont elle était la nourrice, a été hospitalisée après le verdict, a-t-on appris auprès d'un de ses avocats Me Alex Ursulet.
Mme Atouillant, 35 ans, jugée depuis mercredi par la cour d'assises d'appel des Hauts-de-Seine, s'était évanouie à l'énoncé du verdict qui a en outre prononcé une interdiction définitive d'exercer la fonction de nourrice.
Avant que le jury ne se retire pour délibérer, elle avait demandé "pardon d'avoir donné tant de versions" différentes du drame, plaidant "un malheureux accident".
Elle avait été condamnée en première instance à 10 ans de réclusion pour avoir provoqué la mort de Jean-Antoine, 11 mois, dont elle était la nourrice, le 14 octobre 1997 à Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines).
L'avocat général Jean-Frédéric Lamouroux avait requis "15 années de réclusion criminelle et l'interdiction définitive d'exercer des fonctions en contact avec les enfants".
Poursuivie pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur mineur de moins de 15 ans par personne ayant autorité", elle a été déclarée coupable de tous les faits qui lui étaient reprochés.
L'accusée, qui ne présente "pas de maladie mentale caractérisée", selon les experts, n'avait jamais reconnu les faits, plaidant l'accident sans fournir d'explication cohérente sur les événements. Mme Atouillant a donné au total huit versions différentes des événements qui ont entraîné la mort de Jean-Antoine.
Selon elle, le bébé était tombé de son lit et pleurait. Elle l'aurait alors "secoué" pour "le calmer". "Je me suis énervée et je l'ai secoué de plus en plus fort", ajoutera-t-elle.
La tête du bébé aurait "heurté" la table basse du salon à deux reprises.
Dans son réquisitoire, l'avocat général, fustigeant "un crime abominable", avait démonté ces explications, en "décalage énorme" avec "ce que constatent les médecins" sur le corps de la petite victime, décédée de blessures "provoquées par une projection violente sur un sol ou sur un mur" qui ont entraîné un "fracas crânien" de "36 centimètres".
Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense avaient souligné "l'absence de preuves matérielles" et violemment attaqué l'avocat général, qui avait livré un "réquisitoire inhumain" selon Me François Gibault, "une incantation" selon Me Ursulet.
Me Ursulet avait terminé sa plaidoirie par une prière commençant par la phrase: "je suis la voix de Jean-Antoine". Les parents, outrés comme la majorité de l'assistance, avaient quitté la salle.
Source : AFP

#964
Posté 10 January 2006 - 06:30
L'ex-otage en Irak Bernard Planche s'est déclaré lundi "très heureux de revenir à la civilisation et de retrouver le sol français", en expliquant, à son arrivée à Orléans, être "un peu affaibli" par 35 jours de captivité.
Un avion militaire le ramenant s'est posé lundi peu avant 21H30 sur la base aérienne militaire d'Orléans-Bricy.
"M. Bernard Planche a été accueilli par le ministre des Affaires étrangères M. Philippe Douste-Blazy.
Libéré samedi, l'ingénieur français, âgé de 52 ans, a été "recueilli en début d'après-midi" dimanche, à Bagdad, par les services de l'ambassade de France.
Le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a indiqué que Bernard Planche avait été "retrouvé à l'occasion d'une opération de contrôle par des forces de la coalition".
Bernard Planche avait été enlevé le 5 décembre par des inconnus armés, à son domicile, dans un quartier résidentiel de l'ouest de Bagdad. Originaire de Lyon, il représentait dans la capitale irakienne une ONG peu connue, AACCESS, spécialisée dans la distribution d'eau et pour laquelle il travaillait comme ingénieur.
L'ingénieur français s'est échappé samedi de la ferme où ses ravisseurs le retenaient prisonnier, après que ceux-ci eurent précipitamment abandonné les lieux, alors que les troupes américaines et irakiennes avaient bouclé la région, a expliqué dimanche le commandant américain Jim Crawford. "Quand il a compris qu'il était seul et qu'il a vu les forces américaines s'approcher, il s'est échappé par une fenêtre", a raconté l'officier américain de la 10e division de montagne. "Il s'est approché d'un poste de contrôle américain, les mains levées, et il a enlevé sa chemise pour montrer qu'il ne portait pas d'explosifs", a-t-il ajouté.
Cette version des faits diffère de celle avancée dimanche matin par une source de sécurité irakienne, qui avait été la première à faire mention de la libération de Bernard Planche. Cette source avait indiqué que l'otage français avait été abandonné au bord de la route par ses ravisseurs, qui avaient pris la fuite en voyant un poste de contrôle imprévu alors qu'ils tentaient de le transférer. "M. Planche a insisté pour rester sur les lieux pendant six heures pour tenter de retrouver les ravisseurs", a précisé le commandant Crawford, qui a refusé d'indiquer si des suspects avaient été arrêtés.
L'otage français a ensuite été débriefé par les soldats américains, avant d'être transféré à l'ambassade de France à Bagdad. Bernard Planche, dont le nez a apparemment été cassé lors de son enlèvement, ne semblait pas avoir trop souffert de sa captivité, selon l'armée américaine. Il était détenu dans le sous-sol d'une ferme entourée de murs. La fenêtre de la pièce était barrée d'une planche de bois, mais il avait été autorisé à conserver un journal intime et à écouter la radio.
A Paris, le président de la République, qui s'est réjoui "de cet heureux dénouement", a déclaré en avoir "informé personnellement" la fille et le frère de M. Planche. Jacques Chirac a également remercié "les forces de la coalition qui ont permis cette libération et exprimé sa reconnaissance à tous ceux qui se sont mobilisés", à Bagdad comme en France. Remerciant lui aussi les "autorités américaines" pour leur aide, le Premier ministre Dominique de Villepin a rappelé "le caractère extrêmement dangereux d'un séjour en Irak" et renouvelé les consignes du Quai d'Orsay de "ne pas se rendre" dans ce pays.
Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'est également réjoui de la libération de Bernard Planche et a félicité "tous les services de l'Etat qui ont concouru à sa libération". La compagne de Bernard Planche, qui réside à Rillieux-la-Pape (Rhône), n'a pas souhaité s'exprimer dimanche, pas plus que les autres membres de sa famille. Bernard Planche avait été enlevé le 5 décembre par des inconnus armés, à son domicile, dans un quartier résidentiel de l'ouest de Bagdad.
Source : AFP

#965
Posté 10 January 2006 - 06:31
[09/01 - 22h24]
La mort du motard australien Andy Caldecott, qui a chuté au km 250 de la 9e étape du rallye-raid Dakar-2006 longue de 599 km entre Nouakchott et Kiffa, en Mauritanie, a éclipsé lundi les victoires de Stéphane Peterhansel (Mitsubishi) en auto et de Cyril Despres (KTM) en moto.
La chute est survenue au km 250 dans une partie rapide. "Il devait aller à 150 km/h, a témoigné Eric Croquelois (Yamaha), deuxième motard arrivé sur les lieux après Thierry Bethys (Honda). "C'était du hors piste. Il a sans doute pris une grosse bosse et est passé par dessus sa moto. Il était démantibulé."
"Quand j'ai vu son corps sur la piste, j'ai pensé au pire et j'y ai songé tout le reste de la spéciale", a déclaré Peterhansel, sextuple vainqueur de la course motos avant de passer sur quatre roues.
L'Australien, âgé de 41 ans, est sans doute mort sur le coup, a estimé le directeur de l'épreuve Etienne Lavigne. Il a été victime d'un traumatisme aux cervicales, comme l'Italien Fabrizio Meoni, dont la mort avait été annoncée au même endroit il y a presque un an jour pour jour.
"C'est une étape maudite", a regretté Peterhansel. "C'est inexplicable car à l'endroit où je l'ai vu allongé par terre, il n'y avait aucune difficulté, mais en moto la moindre erreur peut être fatale. C'est une triste journée."
Caldecott, qui était marié et avait une fille, est le 23e concurrent ou membre de la caravane du Dakar à trouver la mort depuis sa création fin 1978. Il avait été recruté à la dernière minute pour remplacer l'Espagnol Jordi Duran, blessé à l'entraînement le mois dernier.
Les concurrents devaient se réunir avec la direction de course lundi soir pour déterminer la forme de l'hommage à lui rendre.
Le 2e du général motos, l'Espagnol Isidre Esteve Pujol (KTM), a lui aussi chuté lourdement, mais ses jours ne sont pas en danger.
"Il a pris de l'herbe à chameaux et est tombé par l'avant", a témoigné son porteur d'eau David Casteu (KTM). "Je suis arrivé juste après sa chute. Il a perdu connaissance. Je l'ai aidé 60 km dans les dunes mais il n'y arrivait plus. Il avait pris un gros choc au ventre donc j'avais peur d'une hémorragie et j'ai décidé de l'arrêter. J'espère qu'il ne m'en voudra pas."
La lutte pour la victoire devrait donc se résumer désormais à un duel entre le leader espagnol Marc Coma (KTM) et le tenant du titre Cyril Despres, qui a moins souffert de ses blessures à l'épaule gauche et au poignet droit. Avantage pour l'instant au Barcelonais, qui compte 22 min 47 d'avance.
En autos, Peterhansel a porté à 9 min 16 sec son avance sur son équipier Luc Alphand (Mitsubishi). Le Sud-Africain Giniel De Villiers (Volkswagen), 3e à 54 min 16 sec du double tenant du titre, semble hors course pour la victoire.
Source : AFP

#966
Posté 13 January 2006 - 07:34
[12/01 - 20h19]
Le procureur général de Pau Jean-François Lorans a annoncé jeudi la mise en place d'un numéro vert pour signaler "tout comportement suspect" après plusieurs tentatives d'enlèvement d'enfants, ayant toutes échoué, dans les Pyrénées-Atlantiques et les Landes.
Dans un communiqué, le procureur général "appelle les parents et les enseignants à être plus vigilants que d'habitude, à surveiller leurs propres enfants et ceux des autres et à ne pas hésiter à signaler tout comportement suspect, à décrire les individus ou relever les numéros d'immatriculation".
Une quinzaine d'enquêteurs de la gendarmerie travaille à temps plein sur cinq tentatives d'enlèvement d'enfants, garçons ou filles âgés de 8 à 15 ans, et ont "déjà procédé à quelques milliers de vérifications", selon le procureur.
Toutefois, "à ce jour rien ne permet d'affirmer ni d'exclure que ces tentatives sont le fait d'un même individu", selon M. Lorans, qui ajoute qu'il "n'est pas non plus interdit de penser qu'elles pourraient se reproduire".
Les recherches concernent a priori un homme âgé de 20 à 40 ans et disposant d'une voiture, a indiqué à la presse le lieutenant-colonel Ronan Le Floc'h.
Les témoignages des enfants n'ont pas permis d'établir de portrait robot du ou des agresseurs ni d'orienter les recherches vers un type précis de voiture.
Une première tentative d'enlèvement a été enregistrée à Bidache (Pyrénées-Atlantiques) le 8 octobre avec une fillette de 11 ans.
Une deuxième s'est déroulée le 29 novembre à Salies-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques), cette fois avec une collégienne de 14 ans qui rentrait chez elle.
Deux autres tentatives ont eu lieu en décembre à Hasparren (Pyrénées-Atlantiques) et Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques) et enfin une autre tentative a été enregistrée à Biscarrosse (Landes) début janvier.
"A chaque fois la résistance des enfants, garçons et filles, a suffi à décourager ces tentatives", a souligné le procureur général de Pau.
Une cellule d'enquête mise sur pied à Orthez (Pyrénées-Atlantiques) en décembre a été récemment renforcée et transférée à Pau. Elle porte le nom de "cellule enlèvements 64/40".
Les chefs d'établissements de la région ont parallèlement été "sensibilisés" à ce sujet, selon le lieutenant-colonel Le Floc'h.
Le numéro vert est le 0800 11 18 91.
Source : AFP

#967
Posté 13 January 2006 - 07:35
L'Egypte a refusé jeudi le passage par le canal de Suez du Clemenceau, en route vers l'Inde pour son désamiantage, quelques heures après une spectaculaire opération coup de poing de Greenpeace, dont deux militants sont montés à bord du porte-avions français.
Le directeur de l'agence égyptienne pour l'environnement, Mohammed Sayyed Khalil, a indiqué que l'Egypte avait pris cette décision mercredi soir, avant même l'opération de l'organisation écologiste jeudi matin.
"Nous avons décidé d'interdire au Clemenceau de pénétrer dans les eaux territoriales égyptiennes", a-t-il déclaré, "dans l'attente d'un document attestant qu'il ne transporte pas des déchets dangereux", aux termes de la convention de Bâle.
Il a indiqué qu'il avait rencontré jeudi le porte-parole au Caire de Greenpeace, Martin Besieux, peu après que deux militants de cette organisation, un Danois et un Français, furent montés à 08H30 (06H30 GMT) par surprise à bord du Clemenceau dans les eaux internationales.
Greenpeace avait indiqué vouloir "faire pression" sur l'Egypte pour qu'elle interdise l'accès au canal de Suez et amener les autorités françaises à "renoncer" à envoyer le porte-avions en Inde, un transport jugé "illégal" par l'organisation.
"Le remorquage n'est pas du tout compromis. C'est une péripétie qui ne changera pas le cours des choses", a assuré le porte-parole du ministère français de la Défense, Jean-François Bureau.
"Aucune décision de refus ne nous a été notifiée à cette heure, selon nos informations", a-t-il ensuite précisé jeudi peu avant 16H00 GMT (17H00 locales).
"On nous demande des compléments d'information techniques, nous sommes en train d'apporter les précisions requises", a-t-il ajouté.
Mais on indique dans les milieux maritimes à Port-Saïd, à l'embouchure du canal de Suez, que les documents demandés à la France comme à l'Inde portaient bien sur la conformité avec la convention de Bâle
"Il s'agissait d'un convoi exceptionnel, et il aurait fallu prévenir début janvier les autorités égyptiennes, avec les documents adéquats, et non pas seulement en fin de semaine dernière", a expliqué à l'AFP un transitaire.
Un document présenté mercredi par les autorités françaises de la défense a été récusé par le ministère égyptien de l'Environnement. La société en charge des formalités est World Marine, dont le siège est au Pirée, en Grèce.
Selon le récit du porte-parole du ministère français de la Défense, deux militants de Greenpeace arrivés dans un petit remorqueur ont mis un Zodiac à l'eau et "sont montés à bord du Clemenceau. On les a laissés monter".
"Si on veut faire croire à l'Egypte que la coque est un objet dangereux pour le transit dans le canal de Suez, on ment", a déclaré le préfet maritime de la Méditerranée, le vice-amiral d'escadre Jean-Marie Van Huffel.
Le Clemenceau avait quitté le 31 décembre la rade de Toulon (sud de la France) et avait été pris en charge par des remorqueurs affrétés par la société SDI (Ship Decommissioning industries), une filiale du groupe allemand Thyssen-Krup.
Il doit arriver dans deux mois en Inde pour être désamianté et démantelé sur le chantier Shree Ram Scrap Vessel à Alang dans le Gujarat (ouest).
Le navire avait poursuivi sa route dans l'attente d'une décision finale de la Cour suprême indienne, dont un groupe d'experts a rendu un premier avis défavorable le 6 janvier.
Greenpeace et l'organisation Ban Asbestos (Eliminer l'amiante) réclament son retour immédiat en France. Elles dénoncent le coût humain des travaux réalisés dans des chantiers mal préparés, selon elles, aux risques pour la santé du désamiantage.
Selon le ministère de la Défense, il reste 45 tonnes de matériaux amiantés, soit moins de 0,2% de son poids total après retrait de 115 tonnes sur 160, chiffres contestés par les organisations écologistes.
Le canal de Suez, nationalisé en 1956 relie Port-Saïd, sur la Méditerranée, à Suez, qui donne sur la mer Rouge. Il permet aux navires d'aller d'Europe en Asie sans devoir contourner l'Afrique.
Source : AFP

#968
Posté 14 January 2006 - 06:23
[11/01 - 07h59]
L'état d'engourdissement passager ressenti au réveil après une nuit normale handicape davantage les capacités mentales qu'un manque de sommeil de plus de 24 heures ou qu'un état d'ivresse, selon une étude publiée mardi aux Etats-Unis.
Une équipe de chercheurs conduite par Kenneth Wright du département de physiologie de l'Université de Boulder (Colorado, ouest) a procédé à des tests d'agilité mentale et de mémoire à court terme sur un groupe de personnes pendant une semaine.
Ils ont constaté que les sujets testés juste après leur réveil, à l'issue d'un nuit normale de huit heures ou d'une période plus courte de sommeil profond, avaient des performances encore plus médiocres que ceux n'ayant pas dormi 24 heures d'affilée.
"Pendant une courte période, les effets de cet engourdissement au réveil semblent parfois aussi sévères voire pires que chez des personnes ivres", a indiqué Kenneth Wright dont les travaux paraissent dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) daté du 11 janvier.
Les sujets testés se sont montrés les plus inaptes à effectuer des calculs mentaux simples ou d'autres tests élémentaires pendant les trois premières minutes suivant leur réveil. Les effets de l'engourdissement se dissipent généralement en dix minutes tout en étant sensibles durant une période de deux heures, selon ce chercheur.
Kenneth Wright a cité une étude du Dr. Thomas Balkin de Walter Reed Army Research Institute, qui montre que la région frontale du cortex cérébral, siège du raisonnement et des émotions, était plus lente à redémarrer après une période de sommeil que les autres parties du cerveau.
Il a souligné que ses travaux pourraient avoir des conséquences sur certaines professions comme les routiers ou le personnel médical, parfois sortis brutalement de leur sommeil pour prendre rapidement des décisions dont dépendent la vie de quelqu'un.
Source : AFP

#969
Posté 14 January 2006 - 06:24
[13/01 - 10h53]
Quatre personnes, deux adultes et deux enfants, sont mortes dans la nuit de jeudi à vendredi, vraisemblablement des suites d'une intoxication au monoxyde de carbone dans un immeuble HLM à Avignon (Vaucluse).
Trois personnes ont été également placées en caisson hyperbare à la clinique Urbain V et deux autres en réanimation au centre hospitalier d'Avignon.
Un chauffage défectueux est a priori à l'origine de l'accident, ont indiqué les secours, mais une enquête, confiée à la sûreté départementale, devra déterminer les raisons précises du drame.
L'accident s'est produit au dernier des neuf étages d'un petit immeuble situé dans une cité à la périphérie sud-est d'Avignon. Les corps des quatre victimes ont été retrouvés à 9H00 vendredi. Il s'agit de deux enfants de 3 et 6 ans, d'un homme de 40 ans et d'une femme de 30 ans.
Le logement, appartenant à la société Vaucluse Logement, était occupé par neuf personnes.
Source : AFP

#970
Posté 14 January 2006 - 06:24
Aucun corps n'a été retrouvé dans l'épave du ligneur Klein Familie, qui a fait naufrage le 5 janvier, faisant cinq disparus au large de la pointe du Cotentin, a annoncé vendredi le parquet de Cherbourg.
"Il est établi avec certitude que l'épave du Klein Familie ne recèle aucun corps", a déclaré le procureur Michel Garrandaux lors d'une conférence de presse.
Cette "certitude" fait suite aux plongées humaines effectuées jeudi sur l'épave qui gît par 73 m de fond à 45 km au large de la Hague.
Quatre plongeurs de la marine nationale "ont pu descendre au niveau de l'épave jeudi en fin de matinée avec une bonne visibilité", a ajouté le magistrat.
"Les deux premiers plongeurs qui sont descendus l'un après l'autre", a expliqué le procureur, "ont pu investiguer l'épave de façon complète et ont constaté l'absence de corps".
La seconde équipe est descendue pour effectuer une vidéo. "Ces plongeurs ont également fait un tour complet de l'épave et n'ont observé aucune présence de corps humains", a précisé M. Garrandaux.
"Les corps malheureusement sont partis. Le mer rendra ou ne rendra pas. Il est inutile d'approfondir les recherches autour de l'épave" dans l'espoir de retrouver les dépouilles des cinq disparus, a-t-il estimé.
Les images tournées par la marine "témoignent d'un choc extrêmement violent. Les choses ont dû être particulièrement brutales et rapides. Tout le flanc droit du bateau s'est effondré", a relevé le magistrat.
"Le bateau a été complètement désarticulé. Le pont a disparu. Il n'y a plus de passerelle et la cloison machine du poste d'équipage est totalement affaissée sur tribord", a-t-il dit, soulignant que "le choc s'est produit de babord (gauche) vers tribord (droite)".
"Le bateau a été pris par le navire (ndrl: vraisemblablement le chimiquier Sichem Pandora, actuellement immobilisé à Dunkerque)" et "l'épave s'est complètement effondrée et disloquée en tombant", a ajouté M. Garrandaux.
Sur les six membres d'équipage du Klein Familie, le seul rescapé est un jeune homme de 18 ans.
Il "appartiendra au autorités maltaises de déterminer les responsabilités", a souligné le procureur de Cherbourg.
Le chimiquier présumé être à l'origine de la collision, le Sichem Pandora, bat pavillon maltais et quatre enquêteurs de ce pays sont arrivés mercredi en France pour participer à l'énquête.
Le naufrage s'étant produit dans les eaux internationales, l'affaire est soumise à la convention internationale de droit maritime de Montego Bay qui interdit à toute autorité autre que celle du pavillon de mener des poursuites.
Source : AFP

#971
Posté 17 January 2006 - 06:59
[16/01 - 20h39]
Le trafic sur la ligne E du RER était "très perturbé" lundi après-midi, avec environ un train sur deux en circulation, des conducteurs faisant valoir leur droit de retrait après des incidents survenus dimanche soir en gare du Chénay-Gagny, a indiqué la SNCF à l'AFP.
"Il y a environ un train sur deux en circulation actuellement (à 15H45), nous ne savons pas ce qu'il en sera pour la période de pointe", a indiqué un responsable de la communication de la SNCF.
"Il ne s'agit pas d'un mouvement de grève, c'est un droit de retrait des conducteurs après les incidents d'hier soir", a-t-il ajouté.
"En raison de violences survenues hier en fin de soirée en gare du Chénay-Gagny, le trafic est très perturbé sur l'ensemble du RER E", indiquait le site internet du Transilien vers 17H00, précisant que "de nombreuses suppressions sont à prévoir, avec environ un train sur deux en circulation".
Selon la SNCF, des jeunes "en nombre assez important" ont bloqué dimanche soir une rame du RER E en gare du Chénay-Gagny (Seine-Saint-Denis) en tirant le signal d'alarme à plusieurs reprises. Des caillassages ont également eu lieu et une vitre a été brisée, selon la même source.
Alors que le train était immobilisé à quai, entre 18H00 et 21H00, des forces de police sont intervenues pour déloger le groupe en usant de gaz lacrymogènes et huit personnes ont été interpellées, a précisé la SNCF.
"C'est la deuxième fois que nous avons ce type d'événement dans la même gare, à chaque fois après l'organisation d'un concert à Gagny", a indiqué à l'AFP Sébastien Lassau (Sud-Rail), membre du Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) du dépôt de la Villette du RER E.
"Hier soir (dimanche), le conducteur a été agressé verbalement et incommodé par les gaz lacrymogènes. Le 20 novembre, un conducteur avait été menacé avec un fusil à pompe. La direction nous reçoit vers 17H00. Nous espérons des réponses", a-t-il ajouté, estimant que le mouvement des conducteurs "va aller crescendo".
Les conducteurs demandent notamment une meilleure sécurisation des cabines de conduite ainsi qu'une révision des procédures d'arrêt en gare, qui leur permettrait par exemple de ne pas marquer un arrêt dans une gare s'ils estiment que leur sécurité n'y est pas assurée.
Le trafic sur la ligne E du RER sera à nouveau perturbé mardi matin, a indiqué à l'AFP la SNCF qui n'était pas en mesure d'évaluer le nombre de trains qui circuleront.
"Le trafic sera perturbé mardi en matinée", a indiqué un responsable de la communication de la zone Paris Est, dont dépend le RER E.
Source : AFP

#972
Posté 17 January 2006 - 07:00
[16/01 - 19h32]
"Deux ans, c'est beaucoup trop long": de jeunes chercheurs d'emplois, rencontrés lundi à Paris, accueillaient avec réserve le projet du Premier ministre de lancer un contrat première embauche (CPE) assorti d'une période d'essai de deux ans, même s'ils s'y résignent faute de mieux.
Hermès, 20 ans, écarquille les yeux en découvrant les grandes lignes du CPE: "Ce n'est pas assez sûr comme situation. On peut nous renvoyer comme on veut. Deux ans, c'est beaucoup trop long", juge le jeune homme, qui recopie des petites annonces de l'antenne ANPE du Centre d'information et de documentation de la jeunesse (CIDJ).
L'allocation de 460 euros pendant deux mois, en cas de rupture du CPE au quatrième mois, "a l'air intéressante", ajoute Hermès, sans diplôme, inscrit à l'ANPE depuis deux semaines.
Mais il en faudrait plus pour le convaincre: "Si le poste m'intéresse, c'est oui. Sinon, je préfère aller ailleurs et avoir une période d'essai d'un mois ou deux et passer du CDD au CDI", conclut le jeune homme, qui a fait une mission d'intérim d'un mois et demi dans le télémarketing fin 2005.
Chez beaucoup, le CPE rappelle le Contrat nouvelles embauches (CNE): "C'est intéressant pour l'entreprise, pour se rendre compte de la motivation de l'employé", assure Sarah, 22 ans, qui envisage de suivre un BTS Action commerciale en septembre, après une expérience de vendeuse chez Zara. "J'accepterais (un CPE) si je n'ai rien d'autre et s'il n'y a que ça".
"Je ne vois pas de différence" entre le CPE et CNE, confirme Perrine, 25 ans, diplômée en négociation internationale, après des études qui l'ont conduite au Pays de Galles et à Beyrouth.
"Comme première expérience, je ne cracherais pas sur le CPE. Je fais déjà de l'intérim, je suis ouverte à toutes propositions", ajoute la jeune fille, qui parle anglais, allemand et un peu l'arabe.
"Je le prends à contre-coeur. C'est ça ou rien...", ajoute-t-elle, même si la flexibilité du CPE ne lui déplairait pas: "Je ressens l'envie d'entrer dans des structures flexibles, où je me sentirais libre de tester et de partir".
"Ce qui me gêne, ce sont les garanties pour le logement ou les banques", ajoute la jeune fille, originaire d'Orthez et qui doit, faute d'emploi stable, loger à Paris "chez des amis, de la famille", avec son sac à dos.
Social-gouvernement-Villepin-emploi-jeunes
Depuis 2002, des mesures tous azimuts pour l'emploi des jeunes
Source : AFP

#973
Posté 17 January 2006 - 07:00
[16/01 - 21h22]
Plusieurs milliers de dockers d'Europe ont manifesté violemment lundi, devant le Parlement européen de Strasbourg, leur refus d'un projet de directive libéralisant les services portuaires, tandis qu'une grève affectait de nombreux ports européens.
Douze policiers ont été blessés, dont un sérieusement, et treize manifestants ont été interpellés lors de la manifestation qui a réuni quelque 6.200 dockers européens, selon la préfecture du Bas-Rhin, 10.000 selon certains organisateurs.
Quelque 350 à 400 "casseurs" ont harcelé les forces de l'ordre, notamment avec des lance-pierres avec lesquels ils ont tiré des billes de fer, a précisé la préfecture.
Sur les 13 manifestants interpellés, une dizaine ont été placés en garde à vue lundi soir, essentiellement des Belges et des Hollandais, a-t-on appris au Parquet de Strasbourg qui leur reproche "des dégradations, des violences et des jets de projectiles". Plusieurs ont été placés en cellule de dégrisement.
Au moins une cabine téléphonique, une vitrine de pharmacie, de nombreux feux et panneaux de signalisation ont été arrachés le long du parcours, qui s'est achevé par des tirs de divers projectiles, bouteilles, pavés, boulons, barres de fer devant le siège du Parlement européen où les forces de l'ordre ont répondu avec un canon à eau et des gaz lacrymogènes.
Le Parlement européen a pour sa part subi "des dégâts assez considérables", avec près de 100 mètres carrés de vitres qui ont volé en éclat, selon un porte-parole.
Le projet de directive européenne, qui fera l'objet d'un débat mardi avant d'être soumis mercredi au vote des eurodéputés, a de fortes chances d'être rejeté.
Les dockers s'opposent notamment à une disposition du texte qui permettrait des chargements et des déchargements par les équipages eux-mêmes, employés parfois dans des conditions sociales bien moins favorables que celles pratiquées dans l'Union européenne.
Les syndicats, comme la Fédération française des ports et docks CGT, y voient une "nouvelle tentative de déréglementation sociale de l'ensemble des métiers portuaires".
Le texte "pourrait menacer les conditions de travail des dockers dans les ports et même les conduire à perdre leur emploi", a dénoncé la Fédération européenne des travailleurs des transports (ETF).
"C'est pour l'avenir qu'on est là. Il faut abroger cette loi", réclamait Thierry Recher, un docker français du Havre.
"Les ports industriels sont un des derniers bastions d'Europe où les syndicalistes se défendent encore. Les armateurs, eux, ne s'intéressent pas à l'emploi ni à la sécurité, ils veulent simplement amasser de l'argent", commentait Jörg Wessels, un docker allemand du port de Hambourg.
Les ports européens ont été affectés à des degrés divers par la grève, particulièrement bien suivie en Belgique, en France, en Espagne, au Portugal et en Grèce.
En Belgique, le mouvement a été puissant tant à Anvers, deuxième port européen après Rotterdam, qu'à Zeebrugge. Dans les douze ports de Grèce, le mouvement a également été fortement suivi.
En France aussi, le fonctionnement des principaux ports a été très perturbé. A Marseille, l'activité du port autonome (PAM) était paralysée et une dizaine de navires bloqués à quai.
Dans les ports de l'ouest de la France, l'activité était totalement ou en grande partie arrêtée comme au Havre, deuxième port français. Au nord, à Dunkerque, le blocage n'était que partiel.
Dans d'autres pays, la grève n'a duré que quelques heures.
En Europe du Nord, quelque 1.500 membres du syndicat des dockers suédois ont débrayé pendant quatre heures lundi. A Copenhague, principal port du Danemark, ils étaient 1.300.
Des débrayages ont également affecté aux Pays-Bas Rotterdam, premier port européen, Amsterdam et Flessingue (sud-ouest).
Source : AFP

#974
Posté 17 January 2006 - 07:34

#975
Posté 19 January 2006 - 06:46
Le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien a annoncé lundi soir qu'il allait prendre une circulaire "la plus claire possible" pour venir en aide aux professeurs et chefs d'établissements scolaires leur indiquant la démarche à suivre en cas d'agressions.
Il a plaidé mardi matin sur France 2 pour que la circulaire qu'il veut prendre soit une "réponse collective" à la violence en milieu scolaire afin de venir en aide aux professeurs et chefs d'établissements en cas d'agressions.
"Les collèges et lycées ont besoin de savoir quoi faire en cas de menaces. Certains gèrent cela à l'intérieur (des établissements), d'autres portent plainte, je vais faire une circulaire pour que les choses soient extrêmement claires et que ce soit plutôt une réponse collective et pas imaginée établissement par établissement" a dit Gilles de Robien.
Il a rappelé que cette circulaire, annoncée lundi soir après une rencontre avec l'enseignante d'Etampes agressée le 16 décembre de plusieurs coups de couteau, était une "circulaire de 1998 remise au goût du jour". Ce texte d'octobre 1998 paru au bulletin officiel de l'Education nationale rappelait que "le développement de la violence au sein des établissements scolaires et à leurs abords constitue, notamment dans certains quartiers, un phénomène particulièrement préoccupant, qui impose à l'ensemble des services ministériels concernés une mobilisation cohérente et renforcée".
"Je vais prendre une circulaire que je voudrais la plus claire possible afin d'établir les procédures pour que l'enseignant n'ait pas de doute sur ce qu'il doit faire si il est agressé verbalement ou physiquement", a déclaré le ministre qui s'exprimait à l'issue d'une rencontre lundi soir avec l'enseignante, Karen Montet-Toutain blessée de plusieurs coups de couteau le 16 décembre par un de ses élèves à Etampes (Essonne). Le ministre a ajouté que la circulaire allait également bénéficier aux chefs d'établissements scolaires "pour qu'ils sachent quoi faire si on leur rapporte des propos sur des agressions possibles". "Avec cette clarification, le doute ne subsistera pas, les éventuels agresseurs sauront que leurs actes ou leurs paroles ne resteront pas sans suite", a-t-il ajouté.
A propos de sa rencontre avec Mme Montet-Toutain, il a déclaré qu'il avait abordé la carrière de cette dernière et qu'il l'avait "rassurée pour lui permettre de regarder l'avenir sereinement et pour l'aider à se reconstruire sur le plan physique et psychologique". Le ministre a refusé de s'exprimer sur le rapport administratif diligenté après l'agression de l'enseignante et qui doit être révélé mardi. Il a néanmoins déclaré qu'il allait "prendre des dispositions derrière, quel que soit soit son contenu". "La question est de savoir s'il y a eu une faute caractérisée grave. A ma connaissance depuis plus de 15 jours, on me dit qu'il n'y a pas de faute grave caractérisée, je vais vérifier, et dans tous les cas de figure on ne peut pas faire comme avant (l'agression)", a-t-il ajouté.
Karen Montet-Toutain a de son côté toujours dit qu'elle avait alerté à plusieurs reprises sa hiérarchie à propos de menaces et qu'elle n'avait pas reçu de soutien.
Une enseignante d'un lycée professionnel de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) a été agressée lundi après-midi par un jeune homme extérieur à l'établissement, a-t-on appris de source policière. La victime, une professeur de lettres, souffre de quelques contusions. L'agression s'est produite vers 15h40 dans la salle du lycée professionnel Camille-Claudel où la professeur donnait un cours. Un jeune homme est entré dans la classe, a molesté l'enseignante avant de s'enfuir.
Source : AFP

#976
Posté 19 January 2006 - 06:47
Les locataires d'un HLM de l'Ile-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) accusent la mairie de vouloir détruire leur immeuble, alors qu'il est en bon état, dans le seul but de percevoir des subventions de l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU).
"Merci maire Noël pour ce beau projet que vous apportez!", "Non au projet de destruction", "Subvention de l'ANRU = destruction de 28 logements"... Depuis le début d'année, les banderoles s'étalent sur quatre étages de la résidence de la cité Lénine. Elles s'adressent directement au maire, qui peut les lire depuis les fenêtres de la mairie, juste en face.
Les résidants du 7-9 rue Lénine ont lancé début janvier une pétition pour empêcher la destruction de cet immeuble de six étages sorti de terre en 1971, qui n'a rien d'une barre vétuste, "afin de percevoir des subventions de l'ANRU". "Notre résidence ne rentre pas dans le cadre de la loi Borloo, qui ne vise que les bâtiments insalubres", s'étonne Alice Smirani, au 3e étage.
"Le maire met 28 familles dehors. Comment allons-nous être relogés et à quel loyer?", s'inquiète Olivier Guillemot, un voisin du 4e, qui paie depuis 34 ans un loyer modéré, comme tous les résidents.
Le maire Verts de l'Ile-Saint-Denis, Michel Bourgain, a dit "comprendre la douleur" de ces familles mais il met en avant "l'intérêt général" pour sa commune de "prendre le train (de subventions) de l'ANRU pour dynamiser son centre". "La ville n'a pas les moyens de prendre à sa charge seule la rénovation du centre", estime M. Bourgain, précisant que le projet voté le 20 décembre 2005 pourrait coûter seulement 1 million d'euros à sa ville (sur un coût global de 20 millions d'euros), si l'ANRU donnait son aval.
La ville avait présenté un premier projet sans destruction, mais celui-ci n'a pas été retenu. "Ils nous ont reproché que le projet initial n'était pas assez ambitieux", justifie le maire, "les projets ANRU contiennent en général des destructions". Dans la perspective d'un prolongement du tranway depuis Saint-Denis, la mairie prévoit de "dynamiser" le centre en créant une place devant la future station, une médiathèque et un square.
Elle souhaite également construire, à la place de l'immeuble condamné, un nouvel immeuble de cinq étages, avec une grande surface en rez-de-chaussée. Quelque soixante logements sociaux verront aussi le jour, "60 pour 28 détruits, on en fait plus que ne le prévoit l'ANRU", se félicite M. Bourgain.
Source : AFP

#977
Posté 19 January 2006 - 06:48
Il n'y a aucun survivant parmi les quatre passagers d'un avion de tourisme disparu lundi soir dans le secteur de la Dent du chat, en Savoie, et dont la carcasse a été retrouvée mardi matin vers 1.000 m d'altitude, ont indiqué les gendarmes.
Deux corps ont été retrouvés mardi, peu avant 09H00, près de la carcasse de l'avion. Les restes des deux autres corps ont été découverts calcinés et éparpillés sur le site.
L'appareil, un monomoteur de quatre places de type "Trinidad", fabriqué par Aérospatiale et immatriculé aux Etats-Unis, est en morceaux, dispersés sur une centaine de mètres. Il a été retrouvé vers 08H30 dans une zone difficile d'accès, au-dessus de lac du Bourget, par une caravane terrestre.
Partie lundi soir, cette caravane, composée d'un vingtaine d'hommes -gendarmes, pompiers et médecin-, avait suspendu ses recherches entre minuit et 07H00.
Mardi matin, le temps permettant aux hélicoptères de voler, une équipe de six techniciens de l'identification criminelle de la gendarmerie s'est rendue sur place pour procéder à différents prélèvements. Selon la gendarmerie, il y aurait un Croate parmi les quatre passagers.
L'avion avait décollé lundi vers 19H15 de Chambéry alors qu'il neigeait et devait se rendre dans les Yvelines. On ignore les raisons de l'accident.
Des riverains du lac du Bourget avaient alerté les secours en expliquant avoir entendu un grand bruit et vu des flammes s'élever de la montagne.
Source : AFP

#978
Posté 20 January 2006 - 06:12

Premier jour du procès de la famille du petit Nicolas, mort de sévices[19/01 - 20h49]
Décrite par ses proches comme tyrannique, manipulatrice, dominatrice et violente, Marie-Thérèse Vieira, 55 ans, est restée impassible, jeudi devant les assises du Bas-Rhin, au premier jour du procès destiné à faire la lumière sur la mort de son petit-fils Nicolas, 9 ans, après un long martyre.
Dans le huis-clos familial d'un appartement sordide de Hautepierre, un quartier défavorisé de la périphérie strasbourgeoise, Nicolas est mort pendant les vacances de l'été 2003.
Il avait subi pendant six semaines, avec une violence croissante, des sévices qualifiés par la justice d'actes de torture et de barbarie, de la part des quatre adultes vivant dans ce foyer: les parents de l'enfant, Fernand et Isabel Holzmann, âgés respectivement de 48 et 33 ans, Bruno, 24 ans, frère d'Isabel et oncle du petit Nicolas, et Mme Vieira, mère d'Isabel et Bruno.
La première journée du procès a été consacrée à l'examen de la personnalité de la grand-mère de Nicolas, de Bruno et de sa soeur.
Mme Vieira, une Portugaise de petite taille, trapue, au visage ingrat, desserrait à peine les lèvres pour répondre aux questions du président Jérôme Bensussan, qui dirige les débats. Invitée à exprimer ses sentiments sur les évènements souvent violents ou pénibles qui ont marqué sa vie, Mme Vieira répondait invariablement: "Je ne sais pas", comme s'il lui était impossible de ressentir de la colère, du chagrin ou de l'amour.
"J'ai donné à mes enfants une bonne éducation, la même que j'ai reçue", a-t-elle ainsi assuré, avant de finir par lâcher que son père rentrait saoul presque tous les soirs, et qu'il battait sa mère et ses 10 enfants s'ils n'avaient pas disparu de sa vue avant son retour.
Bruno, décrit comme le "chouchou" de sa mère, mais ballotté entre la France et le Portugal au gré des impulsions de sa mère, a raconté à la cour qu'il avait également eu son lot de raclées de la part des femmes de sa famille --sa grand-mère, sa "tante aînée", sa mère-- lorsqu'il était petit. Mais les témoins interrogés lors de l'instruction n'ont pas confirmé ses déclarations.
Petit, brun, une calvitie naissante à l'âge de 24 ans, il était sans profession et sans domicile fixe à son retour en France en décembre 1992, et il s'est incrusté chez sa soeur à Strasbourg, dans un trois pièces sordide où s'entassaient quatre adultes, quatre enfants, sept chats et trois tortues.
"J'aime toujours ma mère, a-t-il assuré. Une mère est une mère, même si on est toujours partagé entre l'amour et la haine. Je pense qu'elle m'a bien élevé", a-t-il poursuivi, alimentant le sentiment que cette femme avait une emprise démesurée sur son plus jeune fils.
Quant à Isabel, accusée elle aussi d'avoir contribué activement au martyre de son fils, elle a raconté avoir été violée à l'âge de huit ans par un jeune frère de sa mère, et avoir subi des attouchements les années suivantes, au su et au vu de sa mère et de son frère Bruno, qui dormait dans la même chambre.
Sa mère lui avait imposé le silence à ce sujet.
"Je l'ai dit à l'infirmière scolaire, mais mes frères et ma mère ont dit que c'était faux", a-t-elle déclaré devant la cour, rappelant les humiliations et les coups que lui infligeait sa mère.
"Je lui ai dit une fois: +Je t'aime+, mais elle a répondu: +Tu ne le penses même pas!", a-t-elle déclaré en larmes.
Le père du petit Nicolas, Fernand Holzmann, était lui aussi maltraité par son père qui a fait de la prison pour cette raison.
Ainsi, après avoir mouillé son lit, Fernand avait vu son père lui brûler la main avec une cigarette et l'envoyer à l'école avec un écriteau le proclamant "plus grand pisseur du village". Au rappel de cet incident, cet homme grand et fort, mais décrit comme "limité" par certains témoins, a sangloté en s'enfouissant le visage dans les mains, tandis que son épouse manifestait aussi une émotion contrastant avec l'impassibilité affichée par Mme Vieira et Bruno.
L'examen des faits ne devait commencer que vendredi après-midi.
Source : AFP

#979
Posté 23 January 2006 - 18:41
Un père de famille a tué ses quatre enfants âgés de 2 à 9 ans avant de se donner la mort à Néant-sur-Yvel, près de Vannes (Morbihan), a-t-on appris lundi auprès des gendarmes.
Le drame a été découvert lundi matin par les gendarmes alertés par la mère de 28 ans qui, séparée du père et vivant près de Rennes, devait récupérer les enfants après un week-end au domicile paternel, en pleine campagne.
Les gendarmes ont d'abord découvert, dans un hangar adjacent à l'habitation, l'homme, un ferrailleur de 31 ans, pendu. A l'intérieur de la maison, à l'étage, ils ont ensuite trouvé les corps sans vie des quatre enfants, trois filles et un garçon.
Une lettre du père à l'attention de la mère a été trouvée sur place, ont précisé les gendarmes, selon lesquels le drame se serait produit tôt lundi ou dans la nuit. Les enfants auraient été égorgés selon les premiers éléments de l'enquête.
Les corps seront autopsiés lundi en fin de journée ou mardi.
Une enquête a été confiée à la brigade de gendarmerie de Mauron (Morbihan).
Le maire de Néant-sur-Yvel et le procureur de la République de Vannes se sont rendus sur les lieux du drame.
Des "précautions particulières vont être prises pour l'audition des grands- parents et de la mère des jeunes enfants", a-t-on précisé de source judiciaire.
Une vingtaine de gendarmes de la compagnie de Ploërmel ont été déployés pour mettre en place un périmètre de sécurité.
Source : AFP

#980
Posté 23 January 2006 - 18:43
[23/01 - 11h49]
Le porte-avions français Clemenceau s'est engagé dans le canal de Suez, dans la nuit de dimanche à lundi, après une controverse de dix jours, sans savoir s'il pourra conclure son odyssée en Inde pour y être désamianté et démantelé.
La décision des autorités égyptiennes de permettre ce passage a suscité l'indignation du mouvement écologiste Greenpeace, dont deux membres étaient montés à bord du Clemenceau le 12 janvier pour protester contre ce transit.
"C'est une décision politique basée sur une violation du droit international", a déclaré à l'AFP un porte-parole de Greenpeace, Martin Besieux, dénonçant "les interventions politiques" dans ce dossier.
Le bâtiment désarmé a commencé son transit dans le canal, qui doit durer au moins 15 heures, vers minuit, selon des sources officielles.
L'agence de presse gouvernementale Mena a indiqué que le transit par les 163 kilomètres du canal reliant l'Europe à l'Asie devrait s'effectuer sans arrêt, le porte-avions étant remorqué par quatre embarcations de l'autorité du canal.
Mais une source diplomatique française a affirmé que le bâtiment s'était arrêté pendant quelques heures dans le lac Amer, au sud d'Ismaïliya, pour attendre la fin du transit des navires venant en sens inverse, de la mer Rouge.
La controverse en Egypte a été lancée lorsque le Clemenceau, parti le 31 décembre de France, s'était présenté devant les côtes égyptiennes il y a dix jours.
Le gouvernement égyptien avait donné trois jours plus tard son feu vert à son transit, mais des obstacles bureaucratiques, ainsi qu'une bronca parlementaire, avaient encore retardé le périple du Clemenceau.
Finalement, les derniers obstacles ont été levés ce week-end par une commission d'inspection officielle égyptienne qui avait estimé que le porte-avions ne présentait pas de menace à l'environnement et pouvait donc transiter par le canal.
Mais la Cour suprême indienne a interdit au Clemenceau l'accès aux côtes indiennes jusqu'au 13 février, alors qu'il est censé finir ses jours désamianté dans le chantier Shree Ram Scrap Vessel, à Alang dans le Gujarat (ouest).
C'est à cette date, et après avoir entendu toutes les parties, y compris la France et Greenpeace, que cette juridiction rendra un arrêt autorisant ou non son accostage en Inde.
Le ministre français de la Défense, Michèle Alliot-Marie, a déclaré qu'elle attendait "sereinement et avec confiance" le jugement de la Cour suprême.
Dans l'opposition française, le parti socialiste a demandé le rappel du navire, estimant "absolument intolérable que l'Etat cherche à se débarrasser de ses déchets dangereux" au mépris de ses engagements sur l'environnement.
L'Egypte avait accepté l'argumentation de la France selon laquelle le Clemenceau, désarmé en 1997, restait un bâtiment militaire, ne relevant pas de la convention de Bâle sur le transport des déchets dangereux.
Plaidant le point de vue inverse, Greenpeace et d'autres ONG écologistes françaises ont réclamé le rapatriement du Clemenceau, dénonçant le coût humain du désamiantage dans des chantiers indiens.
Le Clemenceau, dont le nom officiel est désormais "Q 790", a dû acquitter des droits de transit considérables de 1,3 million de dollars, ainsi qu'une assurance remboursable de 100.000 dollars.
Son passage dans le canal s'effectue en convoi spécial comprenant ce bâtiment de 26.700 tonnes, long de 265 mètres et large de 51 mètres. Le convoi ne progresse qu'à cinq noeuds alors que la vitesse moyenne des 18.000 navires empruntant chaque année le canal est de 8 noeuds.
Selon le ministère français de la Défense, il reste 45 tonnes de matériaux amiantés, soit moins de 0,02% du poids du navire, après le retrait de 115 tonnes sur 160. Ces chiffres sont contestés par les écologistes.
Source : AFP

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