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Sur l'A84, une nuit de galère pour quelques centaines d'automobilistes
[28/12 - 13h12]

"Ils dorment dans la salle de restaurant, sur les chaises, allongés par terre, où ils peuvent": sur une aire de l'autoroute A84, dans la Manche, plusieurs dizaine de personnes ont vécu une nuit de galère, bloquées par les chutes de neige et le verglas.
"Au début de la nuit il y avait une cinquantaine de personnes, ce matin ils sont une centaine", témoigne le gérant de la station-service Shell de Gouvets, entre Caen et Avranches.
A quelques kilomètres au nord, l'hôtel-restaurant Le Guilberville a fait le plein, avec 300 personnes recueillies dans la grande salle. "On est resté ouvert toute la nuit. La Croix-Rouge a fourni des lits de camps et des couvertures, et nous on les nourrit", raconte Christophe, le patron.
Ces "naufragés" d'une nuit ont été victimes du blocage de l'A84, qui relie Caen à Rennes, par la neige et le verglas, à l'origine de la perte de contrôle de plusieurs poids-lourds qui se sont mis en travers de la chaussée, stoppant toute circulation.
Mercredi à la mi-journée, l'autoroute restait fermée dans les deux sens entre les échangeurs de Guilberville et Villedieu-les-Poêles. "On tente de résorber le blocage mais les camions n'arrivent pas à monter une côte" verglacée au sud de Guilberville, a expliqué Denis Wahl, chef de cabinet de la préfecture de la Manche. De nouvelles averses de neige sont attendues dans l'après-midi sur la Basse-Normandie, selon Météo France.
Au total, de 300 à 400 poids-lourds se sont retrouvés bloqués. Certains chauffeurs-routiers ont joué la prudence, à l'instar de Franck, qui s'est arrêté dès qu'il a senti que sa remorque commençait à "partir en vrille".
Serge, un automobiliste, se félicite d'avoir quitté l'autoroute à temps. En début de soirée mardi, "ça ne roulait plus, mais on avait aucune information, alors on a préféré prendre la première sortie, et trouver un hébergement à Villedieu-les-Poêles. On n'a pas eu de mal à trouver un hôtel parce qu'on s'y est pris tôt, mais d'autres automobilistes ont dormi dans la voiture", explique-t-il.
Louis a été l'un d'eux, calfeutré dans son véhicule avec ses trois enfants. "Il fait -2°. On attend, on a faim, on a soif. On sort un petit peu de la voiture pour s'aérer. On voit une file indéfinie de voitures", a-t-il témoigné en milieu de nuit.
Mercredi matin, il n'y avait "plus aucune voiture bloquée sur l'autoroute", selon M. Wahl.
Certains automobilistes regrettent le manque de préparation des pouvoirs publics. "Ce qui est déplorable c'est qu'on n'ait pas pris de mesures pour interdire hier l'autoroute aux camions", lance l'un d'eux.
Mercredi, l'accès à l'A 84 était interdit aux poids-lourds dans la Manche et le Calvados.


Source : AFP

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Rétrospective 2005: Série d'ouragans destructeurs et crainte d'une répétition en 2006
[28/12 - 14h47]

Les ouragans ont battu cette année tous les records et fait plonger La Nouvelle-Orléans dans le cauchemar, mais les météorologues redoutent pour 2006 des cyclones tout aussi destructeurs.L'événement
En cette fin d'année, le sud des Etats-Unis tente encore de se remettre de la violence des cyclones qui se sont succédé pendant l'été.
Personne ne connaît précisément le nombre des morts, certaines victimes de Katrina à La Nouvelle-Orléans ayant vraisemblablement disparu, charriées dans les eaux infestées de crocodiles ou ensevelies sous les gravats.
Mais le bilan, entre le sud des Etats-Unis et l'Amérique Centrale, s'élève à plusieurs milliers de morts et disparus, et La Nouvelle-Orléans reste une ville désolée et largement abandonnée de ses habitants.
Les six mois de la saison des ouragans atlantiques ont été les plus chers de l'histoire des Etats-Unis, avec des dégâts estimés à 80 milliards de dollars.
Le coût politique a également été élevé. Les autorités locales et gouvernementales ont été sévèrement prises à partie en raison de la lenteur de leur réaction face à l'urgence de la situation, quand ils n'ont pas été accusés de racisme pour avoir laissé à eux-mêmes les plus pauvres, presque tous noirs.
Des milliers de personnes ont erré plusieurs jours dans les rues inondées de La Nouvelle-Orléans, quand les digues protégeant la ville du lac Pontchartrain ont cédé sous la violence de Katrina fin août.
L'année 2005 a vu se déchaîner 14 cyclones, parmi les 26 tempêtes tropicales - un nombre inédit - qui se sont formées dans l'Atlantique.
Et depuis l'enregistrement des statistiques, en 1851, c'est la première année comptant trois cyclones ayant atteint la catégorie 5, soit la plus élevée, sur l'échelle de Saffir-Simpson. Katrina, puis Rita et Wilma, ont ainsi porté des vents de 280 km/h.
Wilma, qui a frappé la Floride en octobre, a été le cyclone le plus intense jamais enregistré dans l'Atlantique, sa pression centrale descendant jusqu'à 882 millibars.
Et les autorités préviennent déjà qu'il faut se préparer pour les cyclones de la saison 2006, qui ne commencera que dans cinq mois.
"Tout le monde doit se préparer", explique Max Mayfield qui dirige le Centre national des ouragans à Miami. C'est le moment de renforcer les maisons pour les étoffer face aux ouragans, alors que beaucoup d'entrepreneures refont les toits et les travaux occasionnés par celles de la saison passée.
"Il faut savoir qu'en période de forte activité, un plus grand nombre de cyclones risque de frapper terre", souligne le directeur des services météo américains, David Johnson.
Selon les experts, la dernière saison de cyclones appartient à un cycle, les période de forte intensité alternant avec des périodes d'accalmie.
"J'aimerais pouvoir prévoir une année plus calme, mais je ne le peux pas", dit Conrad Lautenbacher, directeur de l'administration fédérale océanique et atmosphérique (NOAA).
Le météorologue William Gray pense que le cycle actif ne fait que commencer. "Une grosse activité cyclonique devrait perdurer pendant les prochaines 15 à 20 années", dit-il, même s'il s'attend à une saison 2006 moins intense qu'en 2005.
Selon lui, il est relativement improbable, d'un point de vue statistique, qu'au moins quatre cyclones importants frappent le sud des Etats-Unis comme cela a été le cas ces deux dernières années.
Kerry Emmanuel, professeur au MIT de Boston, abonde en son sens. "Quand un record vient d'être établi, on peut parier qu'il ne sera pas battu de si tôt".


Source : AFP

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Eruption du Volcan de la Fournaise[27/12 - 16h44]

Le volcan du Piton de la Fournaise, au sud de l'île de la Réunion, dans l'Océan Indien, est entré en éruption lundi, une deuxième fissure éruptive étant apparue dans la nuit, a-t-on appris mardi à Saint-Denis-de-la-Réunion.
C'est la quatrième fois que ce volcan de type hawaïen se manifeste ainsi depuis le début de 2005.
La coulée avançait lentement et était distante, mardi après-midi, de 3 à 5 km de la route nationale qui ceinture l'île.
Cette route est régulièrement coupée par la lave qui la franchit et va se jeter dans la mer. Ce qui s'est produit pour la dernière fois en février 2005.
L'éruption ne présentait aucune menace pour la population, puisqu'elle se situe au sein de l'Enclos, dans une zone désertique et inhabitée.
Le Piton de la Fournaise est l'un des volcans les plus actifs du monde.


Source : AFP

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Aujourd'hui, nous fêtons...

DAVID (Saint), fils de Jessé, berger originaire de Bethléem, choisi par Dieu pour être roi d'Israël. ce poète et musicien choisit Jérusalem comme capitale. Il épouse Bethsabée, dont il a un fils, Salomon, et meurt en 973 avant J.-C. il est honoré le 29 décembre.

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Le froid persiste et fait une nouvelle victime
[29/12 - 13h42]

Le froid qui persistait jeudi sur la France rendait la circulation difficile en Bretagne et dans le Nord-Pas-de-Calais, et il a fait une nouvelle victime, une Rmiste vivant dans un cabanon au Mans.
Une RMIste de 52 ans qui vivait dans un cabanon en bois d'un jardin ouvrier du Mans, dépourvu d'eau et d'électricité, est morte mercredi. "Le froid est à l'origine du décès de cette personne" qui "était très malade (et) avait des problèmes d'alcoolisme", a-t-on indiqué de source policière.
Mardi après-midi, un SDF d'une quarantaine d'années avait été trouvé mort dans sa voiture à Lyon, vraisemblablement à cause du froid.
Malgré les températures basses, la circulation ne restait cependant difficile que dans l'ouest de la Bretagne et le Nord-Pas-de-Calais, où Météo France a déclenché l'alerte orange, annonçant de nouvelles averses de neige.
L'alerte orange, troisième sur une échelle de quatre allant du vert au rouge, décrétée jusqu'à vendredi 3h00, concerne les départements du Finistère, des Côtes d'Armor et du Morbihan en Bretagne, et ceux du Nord et du Pas-de-Calais.
Dans le Nord-Pas-de-Calais, la circulation automobile était rendue délicate par une couche de neige d'une dizaine de centimètres dans le secteur de Dunkerque (Nord). L'autoroute littorale A16 était interdite aux poids-lourds dans le Nord et sur une partie du Pas-de-Calais jusqu'à 18h00. Les camions étaient aussi interdits entre Bergues et Dunkerque.
Des ralentissements étaient également constatés sur l'A26 entre Calais et Rely (Pas-de-Calais). Les zones touchées par la neige sont "très localisées", a relevé le Centre régional d'information et de coordination routière (CRICR).
En Bretagne, le périphérique de Nantes (N844), coupé dans les deux sens en raison d'un poids lourd qui s'était mis en travers, a été rouvert dans la matinée.
Hormis ces deux régions, le CNIR ne signale "pas de difficulté majeure". On circule relativement mieux qu'hier, indique-t-il, même si la prudence est toujours recommandée car des chutes de neige sont annoncées pour la journée.
En raison des températures toujours basses, seuls neuf départements métropolitains ne sont pas passés aux niveaux 2 et 3 du plan hiver, a précisé jeudi midi le ministère de la cohésion sociale à l'AFP.
Quatre-vingt un départements sont placés en niveau 2 et cinq au niveau 3: Ille-et-Vilaine, Ardennes, Aveyron, Haute-Loire et Haute-Marne.
Mercredi soir, la ministre déléguée à la Cohésion sociale Catherine Vautrin a répété que le nombre de places sur Paris dans les centres d'hébergement était suffisant puisqu'il restait "85" places dans la nuit de mardi à mercredi.
Il reste de même une dizaine de places dans les centres d'hébergements de Moselle et une quinzaine dans la Meuse. En Meurthe-et-Moselle, une centaine de personnes ont été hébergées dans la nuit de mercredi à jeudi.
La SNCF, qui, en raison de la neige, avait fortement ralenti les TGV entre Paris, Lyon, Marseille et Montpellier mercredi, ce qui a entraîné des retards importants allant jusqu'à 3 heures, a indiqué jeudi que "le programme de circulation est normal". Elle prévient cependant que celui-ci pourrait être allégé car 25 rames ont été endommagées mercredi par la neige glacée.
Pour la même raison, la circulation des trains TGV Paris-Lille, Lille-province, Thalys et Eurostar était ralentie dans les deux sens passant de 300 à 200 km/h par endroits. Une vingtaine de trains connaissaient des retards allant jusqu'à 40 minutes, selon la SNCF.
Autres victimes du froid, deux randonneuses d'une trentaine d'années sont tombées dans un ravin près de Montmaur (Hautes-Alpes), où elles ont passé la nuit par une température de -15°.


Source : AFP

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La future carte d'identité biométrique pas avant 2008[28/12 - 19h22]

La future carte nationale d'identité (CNI) biométrique devrait être mise en circulation "courant 2008" et elle pourrait ne pas être obligatoire.
Confirmant une information du Monde daté de jeudi, le ministère del'Intérieur a par ailleurs assuré qu'il "poursuivait" l'étude du projet en tenant "compte de certaines remarques", notamment de la Commission nationale informatique et libertés (CNIL).
La future carte, dont l'introduction était jusqu'alors envisagée en 2007, a été présentée dans un premier temps comme devant être obligatoire. Mais le ministère de l'Intérieur indiquait mercredi qu'une "proposition" de la place Beauvau allant en sens contraire était "à l'étude".
S'il paraît acquis que cette CNI contiendra une puce électronique dans laquelle seront insérés l'état-civil, la photo numérisée et "de six à huit" des empreintes digitales de son titulaire, en revanche, le fait que cette puce puisse être lue à distance, même avec un système de verrouillage, reste "une hypothèse de travail non encore arrêtée", a-t-on relevé à l'Intérieur.
"On poursuit ce projet, et on tient compte de certaines des remarques formulées par la CNIL ou par la commission du Sénat", affirmait-on de même source.
L'une de ces remarques, qui porte sur la mise en place d'une base de données centrale, pourrait en revanche ne pas être suivie pour des raisons d'efficacité. Il s'agit en effet de "permettre des vérifications faciles et rapides", note-t-on place Beauvau.
Enfin, si la puce contenue dans la future CNI pourrait permettre de sécuriser certaines démarches administratives ou commerciales par internet, il s'agit seulement d'"accentuer le service rendu aux usagers, mais chacun pourra choisir d'activer ou non cette fonction", selon cette source.


Source : AFP

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Entrée en vigueur d'une loi antitabac draconienne le 1er janvier en Espagne[29/12 - 12h47]

"Interdiction de fumer", diront à partir du 1er janvier des millions d'affichettes en Espagne où 30% des habitants devront arrêter la cigarette sur leur lieu travail, sans même la possibilité d'utiliser des zones spéciales, et à l'intérieur de certains établissements de loisirs.
Les lieux de travail, mais aussi des bars et des restaurants, devront appliquer une loi adoptée le 15 décembre par une large majorité de députés et qui régule de façon draconienne la consommation, la vente, l'approvisionnement et la publicité sur le tabac.
L'Espagne, qui a découvert le tabac à Cuba au cours du premier voyage de Christophe Colomb en Amérique et l'a ramené en Europe, laissait jusqu'à présent fumer avec une grande permissivité. Il n'était pas rare de voir des gens avec une cigarette allumée dans une boucherie, à la banque et même dans une pharmacie. Le fabricant de cigarettes hispano-français Altadis sera obligé de renoncer d'offrir des cigarettes à ses employés.
L'objectif de la loi lancée par le gouvernement socialiste, une des plus exigentes en Europe avec celles de l'Irlande, de la Norvège ou de la France, est de réduire de 5% en deux ans le taux de fumeurs en Espagne, où chaque année le tabac provoque la mort de 50.000 fumeurs et 700 fumeurs passifs.
L'entrée en vigueur de la loi a été précédée d'une vaste campagne publicitaire à la radio, dans les journaux et à la télévision d'un montant de quatre millions d'euros.
Dès dimanche, les fumeurs devront s'abstenir totalement sur leur lieu de travail, mais aussi dans des bars, restaurants et lieux de loisirs de plus de 100 m2 qui n'auraient pas de "zones fumeurs". Ces zones ne pourront pas excéder 30% de la surface du local.
Les infractions à la loi seront sanctionnées par des amendes de 30 à 600.000 euros.
Les établissements de moins de 100 m2 pourront choisir entre être fumeur ou non, mais ils devront en informer le client sur la porte.
"Nous réfléchissons à ce que nous allons faire. Nous n'avons pas encore pris de décision", explique à l'AFP Goyo Escabilla, responsable du Café Gijon à Madrid, un établissement créé en 1888 qui fut un lieu de rencontre privilégié d'intellectuels comme Federico Garcia Lorca ou Antonio Machado.
Les bars et restaurants de plus de 100m2 disposeront d'un délai de huit mois pour se mettre en accord avec la loi.
L'Espagne, second pays touristique au monde, compte 300.000 établissements hôteliers, dont 120.000 de petite taille.
Beaucoup de commerçants craignent de ne pas recevoir d'autorisations des mairies pour faire les travaux. Pour d'autres, comme le Gijon, il s'agit plutôt d'une question d'esthétique.
"Il faudrait diviser la salle avec une cloison, cela ne serait pas beau", estime Nicolas Martinez, qui travaille depuis 1962 au Gijon, célèbre également pour son minikiosque qui vend des cigarettes dans le salon principal. Le vendeur, Alfonso Gonzalez, 74 ans, officie depuis 30 ans et ne pense pas prendre sa retraite.
Les aéroports, hôtels, théâtres et cinémas, mais aussi les établissements psychiatriques, devront être pourvus de zones spéciales pour fumeurs.
La loi a toutefois suscité des résistances.
L'écrivain Antonio Gala allumait il y a quelques jours une cigarette au milieu d'une conférence de presse en signe de protestation et affirmait: "Ceux qui fument sont les survivants du CO2 des voitures, de la pollution et des exhalations des politiques".
En outre, plusieurs marques à bas prix sont sorties depuis un an, certaines atteignant un euro, et ont conquis 10 à 15% de parts de marché, selon la presse espagnole.
Pour la ministre de la Santé, "nous nous trouvons face à une puissante industrie qui désire inoculer l'habitude de fumer au cours des jours qui restent avant l'entrée en vigueur de la loi à un plus grand nombre de jeunes".


Source : AFP

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Aujourdh'ui nous fêtons...

ROGER ou RUDIGER (Saint), Rogerius, évêque et patron de Cannes, en Italie, au dixième siècle, honoré le 30 décembre.

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Une mère et sa fille disparues depuis la veille de Noël en Seine-Maritime
[30/12 - 19h26]

Des recherches ont été lancées pour tenter de retrouver une femme de 37 ans et sa fille de 5 ans qui ont disparu depuis la veille de Noël à Saint-Aubin-sur-Mer, près de Dieppe (Seine-Maritime).
Cette femme et la fillette ont rendu visite à un ami le 24 dans l'après-midi et n'ont pas été revues depuis alors qu'elles devaient passer le réveillon en famille. Leurs proches se sont inquiétés et les gendarmes de la compagnie de Fécamp ont entamé des recherches le jour de Noël.
Un hélicoptère a survolé à plusieurs reprises les routes de cette région pour tenter de localiser la voiture de cette femme, une Renault 19 bleue immatriculée en Seine-Maritime. La vedette de la compagnie a patrouillé le long des côtes à la recherche d'indices.
Les gendarmes qui ont diffusé des photos des deux disparues disent ne privilégier aucune piste. Ils ont recueilli des témoignages indiquant que cette jeune femme était dépressive et éprouvait de grandes difficultés à supporter un divorce prononcé il y a trois ans.


Source : AFP

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Neige et verglas dans 81 départements, le redoux arrive par l'ouest[30/12 - 21h52]

Météo France avait placé 81 départements en vigilance "orange" pour la journée de vendredi en raison de chutes de neige et de pluies verglaçantes, et les difficultés se sont propagées dans la journée de l'ouest, où le redoux attendu s'est produit, à l'est.
110.000 foyers étaient privés d'électricité vendredi soir dans le secteur d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) en raison de l'interruption de l'alimentation sur des lignes à haute tension, provoquée selon EDF par la neige et les pluies verglaçantes.
Plus tôt dans la journée, une coupure d'alimentation électrique avait touché durant quelques heures environ 10.000 foyers dans l'Orne. Vers 16H00, il restait 2.000 foyers sans électricité.
En raison du risque important de verglas, le Centre national d'information routière (Cnir) a recommandé aux automobilistes de n'entreprendre que les déplacements "indispensables". La période de vigilance ne durera que quelques heures et, se décalant de l'ouest vers l'est, elle n'aura jamais concerné les 81 départements en même temps.
Le verglas et la vitesse sont vraisemblablement à l'origine de la mort de deux Britanniques, qui ont perdu le contrôle de leur véhicule sur l'A26 dans le Pas-de-Calais alors qu'ils roulaient à plus de 200 km/h, selon les premiers éléments de l'enquête.
Le ministère de la Cohésion sociale a annoncé de son côté que cinq départements (Ardennes, Aveyron, Haute-Loire, Ille-et-Vilaine, Haute-Marne) avaient été placés au niveau 3 du plan hiver et 83 autres au niveau 2 de ce plan, qui prévoit un renforcement des lieux d'hébergement.
Météo France a émis son bulletin "orange" pour les régions Alsace, Auvergne, Basse-Normandie, Bourgogne, Centre, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Haute-Normandie, Ile-de-France, Limousin, Lorraine, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais, Pays de la Loire, Picardie, Poitou-Charentes et Rhône-Alpes.
Les départements des Côtes-d'Armor, Dordogne, Gironde, Ille-et-Vilaine, des Landes, de Lot-et-Garonne et du Morbihan sont également visés.
Les chutes de neige ont commencé en fin de matinée sur la façade littorale du Nord et dans le Pas-de-Calais. Le réseau de transport urbain lillois a été "très perturbé" par d'importantes chutes de neige qui ont débuté tôt dans l'après-midi.
De la neige ou des pluies verglaçant ont également affecté vendredi matin l'intérieur de la Bretagne, la Normandie, les Pays de la Loire, le Poitou-Charentes et jusqu'au sud-ouest. Elles ont conduit à des interdictions temporaires de circulation de poids lourds.
Au fil de la journée, les interdictions, suivant la zone de perturbation, se sont décalées vers le centre, le sud, le sud-est et l'est. Le Nord-Pas-de-Calais était pour sa part toujours sous la neige dans l'après-midi.
Les pluies verglaçantes et la neige ont provoqué plusieurs accrochages qui n'ont pas fait de blessé grave. Une quarantaine d'accidents matériels ont été dénombrés dans la matinée en Ille-et-Vilaine. Peu avant midi, sur le viaduc de la Dordogne, ce sont une vingtaine de voitures qui se sont percutées, de même que dans le nord du Lot.
La circulation des trains a aussi pâti des conditions climatiques difficiles. Plusieurs TGV ont été bloqués vendredi matin entre Paris et la Bretagne, avec près de 2.000 passagers à bord. Ils sont repartis en milieu d'après-midi, avec pour certains, jusqu'à 7h30 de retard.
Du côté des avions, les vols au départ et à l'arrivée de Roissy et d'Orly ont subi vendredi pendant quelques heures des retards d'une heure en moyenne.


Source : AFP

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L'objectif de moins de 5.000 morts sur les routes en 2005 à portée de main[30/12 - 18h49]

L'objectif du gouvernement de passer sous la barre des 5.000 morts sur les routes, manqué en 2004, semble à portée de main pour 2005 si les conducteurs redoublent de prudence lors du week-end de la Saint-Sylvestre.
Même si l'objectif n'est pas strictement rempli, l'année 2005 est de toute façon un très bon cru pour la sécurité routière, avec le meilleur chiffre depuis 1953, où il y avait environ six fois moins de trafic.
Les chiffres provisoires de décembre, et donc le bilan de toute l'année 2005, ne seront communiqués qu'aux environs du 8 janvier.
Mais la tendance s'annonce d'ores et déjà favorable pour remplir l'objectif affiché. De janvier à fin novembre, selon les chiffres provisoires, il y a eu 4.550 tués dans des accidents de la route, soit une baisse de 5,1% par rapport à la même période en 2004, qui s'était soldée par un nombre total de morts de 5.232 (chiffres définitifs publiés en mai). Et en décembre 2004, il y avait eu 440 décès.
Le week-end de Noël a certes été très meurtrier, avec 10 morts, mais les mauvaises conditions climatiques peuvent paradoxalement aider à faire baisser le chiffre entre les fêtes. Avec la neige et le verglas de ces derniers jours, certains automobilistes ont sans doute différé leurs déplacements et, de toute façon, les vitesses diminuent et les accidents sont plus rarement meurtriers dans ces conditions.
Le ministre des Transports chargé de la sécurité routière, Dominique Perben, a "renouvelé ses appels à la prudence".
Le gouvernement se refuse cependant à crier victoire car toute tendance au relâchement se répercute immédiatement sur l'accidentologie. "Il ne faut jamais baisser la garde et continuer la lutte quels que soient les résultats de l'année", a déclaré M. Perben à l'AFP.
La baisse annuelle moyenne de 2,3% observée de 1974 à 2001 s'est accélérée, passant à 12% en moyenne depuis 2002, année où le président Jacques Chirac a érigé la sécurité routière au rang des priorités nationales.
Dans ces bons résultats, les experts de la sécurité routière voient d'abord un "effet radar": la peur du gendarme a conduit les automobilistes à réduire leurs vitesses. Avec 1.000 radars installés en cette fin d'année 2005 (700 fixes et 300 mobiles) et les 500 prévus en 2006, la politique de répression ne se relâche pas. Les contrôles d'alcoolémie sont également en hausse.
La législation a aussi constamment évolué dans un sens plus contraignant: retraits de points accrus pour les délits de très grande vitesse, fin du permis blanc...
Il reste cependant trois gros points noirs, sur lesquels le gouvernement devrait axer sa politique au cours de l'année 2006: les trajets de proximité, les deux-roues motorisés et les 18-24 ans.
En 2006 par ailleurs, les chiffres pourraient augmenter mécaniquement: au 1er janvier, dans un souci d'harmonisation avec ses principaux voisins européens, la sécurité routière décomptera les personnes décédées dans les 30 jours qui suivent l'accident, au lieu de six jours actuellement.


Source : AFP

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Aujourdh'ui, nous fêtons...

SILVESTRE ou SYLVESTRE (Saint), Silvester, pape, au quatrième siècle, honoré le 31 décembre.
Silvestre, qui occupa le saint siège de l'année 314 à l'année 336, fut témoin du triomphe de la croix sur l'idolâtrie, et contribua puissamment, par son zèle et ses vertus apostoliques, à propager le christianisme que l'empereur Constantin le Grand venait d'embrasser. C'est sous son pontificat que se tint le célèbre concile de Nicée, qui condamna l'hérésie d'Arius et dans lequel fut dressée la profession de foi solennelle si connue sous le nom de Symbole de Nicée. Saint Sivestre, que son grand âge et ses infirmités retenaient à Rome, se fit représenter à ce concile par Osius, évêque de Cordoue, et deux prêtres romains, Viton et Vincent, ses légats.

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La rédaction du journal d'Autocadre vous souhaite de passer un exellent reveilllon !!!

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Deux morts dans un règlement de comptes à Marseille[02/01 - 12h32]

Deux personnes sont mortes et une troisième a été grièvement blessée dans le mitraillage de leur véhicule, vers minuit dans la nuit de dimanche à lundi à proximité de l'hôpital Edouard Toulouse, dans les quartiers nord de Marseille, a-t-on appris de source policière.
Le conducteur du véhicule qui a été tué est un homme de 23 ans, originaire de Marseille mais la deuxième personne décédée n'a pas encore été identifiée, a-t-on ajouté de même source. La personne blessée grièvement est un homme de 24 ans originaire de la région parisienne. Il était connu des services de police pour des affaires de trafic de stupéfiants comme le conducteur du véhicule, selon la police.
Les enquêteurs privilégient la thèse du règlement de compte entre bandes rivales. D'après les témoignages recueillis auprès de riverains qui ont donné l'alerte, au moins deux personnes se trouvaient à bord d'une deuxième véhicule d'où auraient été tirés des coups de feu, à l'aide d'un pistolet mitrailleur, sur la Clio des victimes.
Le véhicule des agresseurs a été retrouvé calciné entre Carry-le-Rouet et Sausset-les-Pins (Bouches-du-Rhône), à une trentaine de km à l'ouest de Marseille.
Une vingtaine de douilles de gros calibre ont été retrouvées sur le lieu de la fusillade. Les marins pompiers n'avaient dans un premier temps comptabilisé que deux victimes, dont un blessé qu'ils ont transporté à l'hôpital Nord. Mais les policiers ont retrouvé dans le périmètre un deuxième corps dans les fourrés.
Le parquet de Marseille a confié l'enquête à la brigade criminelle de la police judiciaire.


Source : AFP

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Euthanasie: le procureur requiert un non-lieu général dans l'affaire Humbert[02/01 - 14h22]

Le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer Gérald Lesigne a annoncé lundi avoir requis un non-lieu général à l'encontre de Marie Humbert et du Dr Frédéric Chaussoy dans l'enquête sur la mort de Vincent Humbert, jeune tétraplégique qu'ils avaient aidé à mourir en 2003 comme il le réclamait.
"Ces réquisitions se fondent sur l'élément moral de l'infraction et non pas sur l'élément matériel et légal", a déclaré M. Lesigne.
Le magistrat instructeur, la juge Anne Morvant, doit maintenant prendre son ordonnance de règlement, a ajouté M. Lesigne. Elle peut décider de suivre les réquisitions du procureur ou demander le renvoi de Mme Humbert et du Dr Chaussoy devant les tribunaux (assises ou correctionnel).
M. Lesigne a justifié ses réquisitions en estimant que "les gestes" commis par Marie Humbert et le Dr Chaussoy sont "prohibés" mais la notion de "contrainte" peut être retenue pour les expliquer.
"Il y a des conditions qui n'étaient pas celles de la sérénité. On peut considérer qu'une contrainte s'est exercée dans cette affaire", a expliqué le procureur.
Le Dr Chaussoy a été mis en examen en janvier 2004 pour "empoisonnement avec préméditation", un crime passible de la réclusion criminelle à perpétuité. Il avait administré une injection mortelle à Vincent Humbert, jeune tétraplégique de 22 ans, muet et presque aveugle après un accident de la route survenu en 2000.
Deux jours avant, Vincent avait été plongé dans un coma profond par sa mère qui lui avait elle-même injecté une dose de barbituriques pour mettre fin à ses jours comme il le réclamait, parce qu'il ne pouvait le faire lui-même.
Mme Humbert a été mise en examen pour "administration de substances toxiques", un délit passible de cinq ans d'emprisonnement.


Source : AFP

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Réveillon en France: 425 véhicules brûlés malgré l'état d'urgence en vigueur
[02/01 - 13h13]

La Saint Sylvestre, fêtée cette année en France sous le régime de l'état d'urgence décrété pendant les émeutes de novembre, a été marquée par une dispersion et une augmentation sensible du nombre de véhicules incendiés, surtout en province.
Avec 425 véhicules brûlés sur la totalité du territoire (333 l'année précédente), le bilan définitif montre une hausse (27,6 %) des violences et incendies par rapport à l'an passé, en dépit de la présence de 25.000 policiers et gendarmes (21.000 l'an passé) et l'appui de plusieurs hélicoptères.
Le directeur général de la police nationale (DGPN) Michel Gaudin a souligné dimanche "la très, très grande dispersion" de ces incendies qui ont touché 267 communes (132 l'année précédente) dans 53 départements (41) et ont abouti à 362 interpellations (dont 169 à Paris).
En province, c'est dans le Bas-Rhin qu'il y a eu le plus de véhicules incendiés (38), dont 19 à Strasbourg qui détient cette année le "record" pour une seule et même commune, suivie de près par Toulouse où 18 véhicules ont brûlé et où une école a fait l'objet d'une tentative d'incendie dans le quartier de la Reynerie.
Le Nord est le deuxième département de province le plus touché, avec 22 véhicules incendiés, soit quatre de plus que l'an dernier. "C'est quasiment identique à l'an passé, ce qui est très satisfaisant compte-tenu des événements de novembre", a déclaré le directeur départemental de la sécurité publique du Nord qui attribue ce résultat à "la présence renforcée" des forces de l'ordre.
Si en province les chiffres sont en légère augmentation, en Ile-de-France, au contraire, le réveillon a été marqué par une légère diminution du nombre de dégradations, avec 177 véhicules incendiés (190 il y a un an).
Le département le plus touché reste la Seine-Saint-Denis, berceau des trois semaines de violences urbaines au cours desquelles 10.300 véhicules avaient été incendiés dans toute la France.
La nuit a été relativement calme dans ce département, où soixante véhicules ont été été incendiés (contre 75 l'an dernier), dont deux à Clichy-sous-Bois, et où les affrontements entre jeunes et forces de l'ordre ont été quasiment inexistants.
D'ailleurs, dimanche soir, douze mineurs et jeunes adultes sur les treize interpellés durant la Saint-Sylvestre en Seine-Saint-Denis devaient être relâchés dans la soirée, a-t-on appris de source policière.
Huit des treize jeunes avaient été interpellés à Aulnay-sous-Bois et placés en garde à vue dans les locaux de la Sûreté départementale. Repérés par les policiers à proximité d'un véhicule en flammes, ils avaient pris la fuite à la vue des forces de l'ordre en abandonnant un sac contenant un bidon d'essence.
Leur culpabilité n'ayant pu être établie, les huit jeunes, dont six mineurs, devaient être libérés dimanche soir. Cinq autres jeunes interpellés à Sevran pour des dégradations sur un véhicule de pompiers devaient aussi être remis en liberté.
Dans les Yvelines, quatre jeunes de la communauté des gens du voyage étaient toujours en garde à vue dimanche soir. Ils ont été arrêtés samedi peu avant minuit à Triel-sur-Seine après une course-poursuite d'une quinzaine de minutes au cours de laquelle la police a dû tirer plusieurs fois sans faire de blessés.
Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a survolé dans un hélicoptère de la gendarmerie une partie de l'Essonne, où la nuit a été "calme" avec 15 feux de véhicules.
A Paris, les festivités à l'occasion du passage à l'an 2006 se sont déroulées sans incident notable, hors des heurts qui ont blessé 13 gendarmes mobiles près de la Tour Eiffel.
Comme l'an passé, une foule compacte de 500.000 personnes s'est réunie sur les Champs-Elysées pour se livrer au rituel des embrassades, explosions de pétards et photos-souvenirs.


Source : AFP

[zhornette]

Lancement officiel de La Banque Postale
[02/01 - 17h23]

La Banque Postale, agréée par les autorités françaises et européennes, est lancée officiellement le 2 janvier dans un climat tendu, les banques n'ayant pas dit leur dernier mot contre ce nouvel entrant selon elles "sous perfusion" de l'Etat.
Une partie du personnel des centres régionaux des services financiers (CRSF) de la Poste était par ailleurs en grève lundi pour dénoncer le lancement de cette filiale bancaire de la Poste, à l'appel du syndicat SUD-PTT, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon des chiffres fournis à l'AFP par la direction, en fin de matinée, 5,84% des employés des centres financiers devant travailler ce jour-là (soit 406 personnes sur près de 7.000) étaient en grève. Le syndicat SUD-PTT interrogé par l'AFP a de son côté fait état d'"un peu plus de 15% de grévistes", selon son responsable fédéral Régis Blanchot.
La Banque Postale a obtenu le 21 décembre le feu vert de la Commission européenne, trois semaines après celui de l'autorité française de tutelle des banques.
Sans attendre, La Poste avait écrit aux 28 millions de clients de ses Services Financiers pour les informer qu'ils changeaient de nom et de statut pour devenir "une banque à part entière": la Banque Postale. "Rien ne change pour vous", s'est-elle employée à rassurer ses clients. "Vos comptes et vos contrats seront transférés vers La Banque Postale sans que vous n'ayez aucune démarche à effectuer" et les tarifs seront "inchangés".
"La Banque Postale a pour objectif de rester la moins chère des grandes banques à réseau, pour les clients moyens et modestes", selon Patrick Werner, directeur général délégué de La Poste et futur président du directoire de la banque. De même, les clients actuels des Services Financiers garderont les mêmes interlocuteurs "en bureau de poste et en centre financier". Seul changement visible, ils recevront un nouveau chéquier estampillé "La Banque Postale", mais les chéquiers "La Poste" resteront valables pendant deux ans.
Dans le bureau de poste, rien ne changera non plus. La Poste n'a pas prévu de guichets spécifiques dans ses 17.000 points de vente pour ses activités bancaires. Mais consciente de l'effet dissuasif de la file d'attente, elle procède à une réorganisation de ses agences afin de désengorger l'accès aux guichets en incitant les clients à utiliser davantage les distributeurs automatiques.
Principale nouveauté: si la Banque Postale n'est pas encore autorisée à distribuer des crédits à la consommation, elle pourra désormais proposer un prêt immobilier sans épargne préalable. Un moyen de "fidéliser des clients qui aujourd'hui, bien que satisfaits, la quittent faute de trouver chez elle les produits dont ils ont besoin", selon Patrick Werner.
L'arrivée de la Banque Postale est une mauvaise nouvelle pour le Crédit Agricole, jusqu'alors première banque de détail française avec 22 millions de clients. Les deux réseaux, qui se partagent une clientèle à forte composante rurale et modeste, vont se retrouver en concurrence frontale.
La filiale bancaire le répète à l'envi, capitalisant sur l'image de sa maison mère: elle aura beau devenir "une banque +comme les autres+, professionnelle, efficace et rentable", elle affirme qu'elle "restera toujours une banque +pas comme les autres+, animée des valeurs postales de proximité et de service au plus grand nombre".
Sur le terrain, le Crédit Agricole est déjà passé à l'offensive en proposant une carte de crédit "low cost". En parallèle, la banque verte mène la fronde sur le terrain juridique. Début septembre, elle a déposé plainte à Bruxelles contre la Banque Postale, accusée de recevoir plusieurs centaines de millions d'aides d'Etat de nature à fausser le jeu de la concurrence. Puis elle a engagé avec BNP Paribas, la Société Générale et le groupe Banque Populaire une "action conjointe" auprès de la Commission européenne.
Principal grief: le monopole, partagé avec les Caisses d'Epargne, de la distribution du Livret A, une question laissée en suspens par Bruxelles lors de son agrément.


Source : AFP

[Nirvana1381]

Je comprend pas l'interet de bruler des voitures...mais vraiment pas

Je vois pas l'utilité de la post dans ce projet...deja qu'il sont long et lent pour mettre de l'argent sur un compte...c'est pas en changeant de nom que ca va s'arranger

[zhornette]

Un receveur de la Poste tué dans l'enceinte d'un régiment du Vaucluse[03/01 - 14h28]

Un receveur de la Poste qui assurait la permanence de l'établissement public dans l'enceinte du 2e Régiment étranger de génie (REG) basé à Saint-Christol (Vaucluse), a été tué d'une balle dans la tête lundi, a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête.
L'employé de la Poste, âgé de près de 40 ans, marié et père de deux enfants, a été trouvé mort, avec une balle dans la tête, lundi soir tard, selon la même source.
Une autopsie est prévue mercredi, a indiqué une source judiciaire. La brigade de recherche de la gendarmerie de Carpentras et la section de recherche de gendarmerie de Marseille étaient mardi sur place pour mener l'enquête auprès des légionnaires.
Le maire du village de Saint-Christol, Henri Bonnefoy, s'est déclaré "choqué par cet acte inqualifiable et lamentable", au micro de France Bleu Vaucluse.
La direction départementale de la Poste à Avignon et la préfecture se sont refusé à tout commentaire.
Le 2e REG, implanté en Haute-Provence sur le plateau d'Albion, compte environ 900 hommes d'une centaine de nationalités différentes. Il est le régiment de génie d'assaut de la 27e brigade d'infanterie de montagne.


Source : AFP

[zhornette]

"Scène de pillage" dans un train Nice-Lyon: 2 jeunes en détention provisoire[03/01 - 16h03]

Deux jeunes gens de 19 ans, soupçonnés d'avoir terrorisé et dépouillé des passagers d'un train Nice-Lyon en gare des Arcs (Var) le 1er janvier, ont été placés en détention provisoire à l'issue de leur comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Draguignan, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Leur procès a été renvoyé au 6 mars par le tribunal devant lequel ils avaient été déférés lundi en comparution immédiate, a-t-on précisé de même source.
Nés au Maroc, les deux prévenus Aziz Ed Doubia, domicilié à Avignon, et Ashraf Bouzizoua, en récidive légale, devront répondre de vols en réunion et, en plus pour le premier, d'atteinte sexuelle en réunion, infraction pour laquelle le tribunal a ordonné une expertise psychiatrique.
L'un des deux serait en situation irrégulière sur le territoire, selon le parquet qui procédait à des vérifications.
Le 1er janvier, à 07H00, l'arrêt en gare des Arcs, prévu pour ne durer que quelques minutes, s'est transformé en un douloureux épisode d'une heure et demie pour les quelque 600 passagers du train Nice-Lyon, agressés par deux bandes d'une quinzaine de jeunes qui ont investi la rame.
Des passagers ont été dépouillés de leurs biens et une jeune fille de 20 ans a été victime de violences sexuelles.
"C'était une véritable scène de pillage du train", a souligné lundi à l'audience le procureur de Draguignan Dominique Luiggi, selon qui des "mouvements de panique" ont été observés parmi les voyageurs.
"T'es mort. Tu vas crever", ont dit certains des agresseurs à l'encontre de passagers qui ont donné l'alerte grâce à leur téléphone portable.
Il a finalement fallu l'intervention massive de renforts de diverses brigades de gendarmerie ainsi que de pelotons de surveillance et d'intervention de Draguignan et de Fréjus pour mettre fin à l'équipée des jeunes agresseurs.
Trois jeunes, dont un mineur, ont néanmoins pu être interpellés.
Le mineur sera jugé séparément.


Source : AFP