actu
#901
Posté 24 December 2005 - 00:19
La vente de carburant au détail a été interdite pendant la période des fêtes de fin d'année dans plusieurs départements français afin de prévenir d'éventuelles répliques des émeutes de l'automne.
Des mesures semblables avaient alors été employées pour lutter contre les violences qui embrasaient les banlieues.
Déjà en vigueur dans certains départements, ou sur le point de l'être, ces mesures de restriction prises par arrêtés préfectoraux resteront dans leur majorité en application jusqu'au lendemain du réveillon du 31 décembre.
Elles concernent la vente et le transport de carburant - utilisé pendant les émeutes dans la fabrication de cocktails Molotov ou pour incendier des véhicules - dans tout récipient, tels que bidons ou jerricans.
Ces mesures interviennent alors que le calme est revenu dans les banlieues. Mais les fêtes de fin d'années, notamment la nuit de la Saint-Sylvestre, traditionnellement marquée par de nombreux incendies de voitures, sont pour les préfets propices à une recrudescence des violences.
"Considérant la survenance répétée de troubles graves à l'ordre public à la fin du mois d'octobre et dans le courant du mois de novembre (...) il s'agit de réglementer à nouveau la vente au détail lors des fêtes de fin d'année", dispose ainsi l'arrêté pris par la préfecture de Seine-et-Marne.
Les autres départements de la région parisienne sont, hormis Paris et les Yvelines, également concernés. En Seine-Saint-Denis, point de départ de la crise, l'interdiction avait été décidée pendant les émeutes et n'a pas été levée depuis.
En province, des arrêtés ont été pris dernièrement par les préfets des Bouches-du-Rhône, de la Seine-Maritime et de la Sarthe tandis que le dispositif était déjà en place depuis les émeutes dans l'Eure, depuis le 9 novembre, et la Gironde, depuis le 18 novembre sur les 27 communes de la Communauté urbaine de Bordeaux.
Sans avoir pris de mesures de restrictions, plusieurs préfectures n'ont pas exclu d'y avoir recours, comme dans le Loiret, "si la situation le demande", ou dans la région Midi-Pyrénées, qui avait été particulièrement touchée par les émeutes, à Toulouse.
Dans le Rhône et la Loire, un tel dispositif n'est "pas d'actualité".
Dans le Haut-Rhin et le Bas-Rhin, l'interdiction de la vente d'essence au détail aux mineurs est interdite toute l'année depuis plusieurs années.
La série de 21 nuits de violences urbaines avait été provoquée par la mort le 27 octobre de deux adolescents de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), électrocutés dans un transformateur EDF où ils s'étaient réfugiés par peur de la police. Les troubles s'étaient ensuite étendus dans la région parisienne, avant de gagner la province et l'état d'urgence avait été décrété, puis prolongé jusqu'au 21 février.
Selon le ministère de l'Intérieur, le bilan des émeutes est de "10.000 véhicules détruits et plus de 200 bâtiments publics incendiés", quelque 120 policiers et gendarmes blessés, plus de 3.200 personnes interpellées. La
Source : AFP
#902
Posté 24 December 2005 - 00:20
[23/12 - 20h41]
Six joueurs et un membre de l'encadrement d'un club de football amateur de la Loire ont été mis en examen, vendredi à Saint-Etienne, après l'agression d'un jeune arbitre par des joueurs et des supporteurs, mardi à La Ricamarie, a-t-on appris de source judiciaire.
Les six joueurs, dont cinq mineurs, du club de La Ricamarie-Montrambert ont été mis en examen pour "violences volontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à huit jours, commises en réunion à l'occasion d'une manifestation sportive".
Deux d'entre eux, des mineurs, ont été écroués vendredi soir, a-t-on indiqué de même source. Ils avaient déjà été condamnés pour des violences en réunion, en dehors du milieu du football, a précisé le parquet de Saint-Etienne. Les quatre autres joueurs ont eux été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
Un jeune homme de 20 ans, qui exerce les fonctions d'entraîneur-adjoint au sein de ce club de l'agglomération stéphanoise, suspecté d'avoir incité les spectateurs et les joueurs à agresser l'arbitre, a pour sa part été mis en examen pour "complicité" puis remis en liberté sous contrôle judiciaire.
Selon le parquet de Saint-Etienne, ces divers délits sont "réprimés par des peines pouvant aller jusqu'à sept ans d'emprisonnement".
Mardi, le jeune arbitre, âgé de 20 ans, avait arrêté prématurément un match entre La Ricamarie-Montrambert et l'US Feurs, comptant pour les 8e de finale de la Coupe de la Loire des moins de 18 ans, après des échanges d'insultes qui l'avaient conduit à délivrer trois cartons rouges. Des supporteurs avaient ensuite envahi le terrain, et l'arbitre avait été roué de coups par une dizaine de joueurs et supporteurs.
Le président de La Ricamarie-Montrambert, chez qui se déroulait la rencontre, a affirmé pour sa part que les dirigeants et joueurs de son club n'avaient pris part à aucun tabassage.
La section Loire de l'Union nationale des arbitres de football (Unaf) appelle depuis un mois ses membres à faire grève pour protester contre les violences dont sont victimes ses membres cette saison. Dans ce département, une dizaine d'arbitres auraient été victimes de violences depuis septembre.
Source : AFP
#903
Posté 24 December 2005 - 00:21
[23/12 - 18h39]
Le Parlement vient de réduire le champ d'application du crédit d'impôt pour les voitures qui roulent au GPL (gaz pétrole liquide), au grand dam des professionnels, selon lesquels les ventes de ces véhicules étaient depuis deux ans en train de redémarrer.
En cantonnant l'avantage fiscal aux véhicules émettant au maximum 140 grammes de dioxyde de carbone par kilomètre, le Parlement a restreint à quatre types de véhicules seulement le nombre de bénéficiaires de cette aide alors que 66 modèles étaient éligibles en 2004.
"Nous sommes déçus", a déclaré vendredi Joël Pedessac, directeur général du Comité français du butane et du propane (CFBP), qui met en avant le GPL comme un carburant "intéressant" en période d'énergie chère.
D'autant que l'amendement adopté dans le cadre de la loi de Finances rectificative 2005 n'était pas prévu au programme. "Tout s'est écroulé en deux semaines", a souligné M. Pedessac.
Initialement, le gouvernement ne comptait pas réduire l'avantage fiscal pour les voitures qui roulent au GPL, mis en place en 2001. Il a fait passer le crédit d'impôt de 1.525 à 2.000 euros pour l'ensemble des voitures dites "propres".
Mais au cours de la discussion parlementaire, a été ajoutée la barre des 140 grammes, dans un premier temps pour les voitures hybrides (essence/électricité), indique-t-on au ministère de l'Industrie. "On n'avait pas particulièrement envie de soutenir les 4X4 hybrides, qui sont certes moins émetteurs qu'un 4X4 tout court mais qui sont tout de même des 4X4", a-t-on indiqué de même source.
Puis les parlementaires, via un amendement du sénateur UMP Philippe Marini, ont sans doute voulu mettre "une équité entre les différentes filières", "une égalité de traitement entre les différentes technologies". Ils ont donc voté ce seuil de 140 grammes pour "tout le monde", y compris le GPL, selon cette source.
En France, 180.000 véhicules roulent au GPL. Ils peuvent se fournir dans 2.000 stations services. Selon le CFBP, 6.700 voitures GPL ont été vendues en 2004 et 4.300 voitures essence ont été transformées.
"Les ventes ont augmenté de 40% cette année et de 26% l'année dernière", explique M. Pedessac.
Pour autant, ce marché reste microscopique, selon un récent rapport parlementaire. Il évoque un chiffre inférieur, avec des ventes tournant autour de 2.000 voitures GPL par an, et souligne "un déclin" depuis l'an 2000.
Chez Renault, un des constructeurs les plus impliqués dans cette filière, on précise que la Kangoo, la Mégane et le modèle Scenic au GPL seront désormais exclus du bénéfice de l'aide fiscale. En revanche, la Twingo et la Clio Campus, qui sont les plus vendues de la gamme au GPL de Renault, pourront continuer à bénéficier de ce crédit d'impôt.
"Cette mesure ne va pas aller dans le sens du GPL alors que nous comptions relancer la Scénic GPL en 2006", a déclaré un porte-parole du constructeur français, qui vend un peu plus de 1.000 véhicules GPL par an.
Source : AFP
#904
Posté 24 December 2005 - 00:22
ADÈLE (Sainte), Adelaïs (noble, en langue germanique), née au septième siècle, honorée le 24 décembre.
Fille de Dagobert II, roi d'Austrasie, elle fonda l'abbaye de Pfazel, près de Trèves, et en fut la première abbesse. Grand-mère de saint Grégoire d'Utrecht, que saint Boniface, de passage, emmena avec lui, elle mourut vers 735.
#906
Posté 26 December 2005 - 02:51
[25/12 - 18h16]
Le transporteur de fonds qui a tué vendredi un malfaiteur qui s'était caché dans le faux plafond d'une salle de distributeurs automatiques de billets aux Ulis (Essonne), a été mis en examen pour homicide volontaire.
Le convoyeur a été présenté à un juge d'instruction en début d'après-midi. Malgré une demande de placement en détention du parquet, le juge des libertés et de la détention (JLD) a décidé de le remettre en liberté sous contrôle judiciaire, avec interdiction de porter une arme et de travailler dans le secteur de la sécurité des biens ou des personnes.
Le transporteur de fonds avait tiré à deux reprises sur le malfaiteur alors qu'il remplissait un sac de billets, dans l'agence de la BICS aux Ulis.
L'homme, assez corpulent, était tombé sur le convoyeur, l'avait maintenu au sol d'une main pendant qu'il remplissait le sac de l'autre.
Le convoyeur a réussi à se dégager, puis a fait feu sur le malfaiteur, a-t-on indiqué de source judiciaire.
Ce dernier était équipé d'un système lui permettant de rester en liaison avec un ou des complices.
"Il y a plusieurs équipes qui utilisent cette méthode", a indiqué une source proche de l'enquête. "Ils s'introduisent dans les pièces où se trouvent plusieurs distributeurs attenant à une agence bancaire et se cachent sous les dalles des faux plafonds afin de tomber sur l'équipe qui vient les alimenter", a-t-elle expliqué.
A la suite de ces affaires, le convoyeur, qui a dix ans d'ancienneté, s'était vu remettre une arme "depuis une semaine", a précisé une source judiciaire.
Les enquêteurs ont pris les empreintes de la victime, un homme d'origine maghrébine d'une trentaine d'années, et des photos pour tenter de l'identifier.
Source : AFP
#907
Posté 26 December 2005 - 02:52
[25/12 - 17h54]
"Regardez, on fait même chauffer un biberon!", s'exclame Daniel Cuny, restaurateur à Bordeaux, qui offre depuis 12 ans aux plus démunis de la région "une paella du coeur" le 25 décembre et qui note un rajeunissement des personnes touchées par la pauvreté.
Sous les tentes dressées pour l'occasion dans le centre de Bordeaux devant le restaurant à l'enseigne Bodega-Bodega, des dizaines de convives se réchauffent les doigts frigorifiés au contact d'un verre de sangria, "légère, pas plus de 2 degrés", précise le patron, en attendant de se faire servir une assiette de paella bien chaude.
Mobilisant une soixantaine de bénévoles, "des voisins ou des clients du restaurant", l'opération permet de distribuer "mille repas dans une ambiance festive, avec un orchestre de jazz", explique M. Cuny.
Dans l'assistance, majoritairement masculine, "les femmes aiment moins se montrer", estime Jean-Luc, assureur et bénévole depuis cinq ans, on croise pourtant Naima, venue avec ses quatre enfants.
Elégante et réservée, cette mère de famille fait des ménages et habite "dans un petit appartement près de la gare". Elle est venue avec Zinoun, Myriam, Zinab et Dalila, qui mangent de bon coeur leur paella fumante, et tient à souligner "qu'ici, il n'y a que des gens gentils".
Audrey, 22 ans, frêle maman d'une petite Océane de 12 mois, est venue en famille, pour la deuxième fois. "Il y a mon père, mon compagnon, la marraine de ma fille", explique-t-elle. "J'ai un appartement mais pas de travail. Mon ami non plus. C'est très dur de s'en sortir", confie-t-elle. "C'est bon, un repas chaud et puis ça fait du bien de sortir un peu, de voir du monde", assure Audrey, par ailleurs bénévole à la Banque alimentaire.
Jérémy, peu disert, sac en bandoulière, survêtement, baskets et bonnet enfoncé jusqu'aux yeux, estime "que d'autres (restaurateurs) pourraient faire la même chose". Il est venu "avec des copains", et sans travail ni domicile, à 25 ans, il est logé "avec le 115" (le numéro d'urgence du Samu social), dans un gymnase mis à disposition par une école d'infirmières de la ville.
Un de ses compagnons se montre plus prolixe: "Les gens qui travaillent et qui ne peuvent pas se loger, il faut en parler !", s'exclame Karim, 33 ans. "Je travaille huit à dix heures par jour dans le nettoyage mais ça n'est pas régulier", indique-t-il. Comme Jérémy il est hébergé dans un centre d'accueil d'urgence.
Un peu en retrait, trois jeunes gens transis bavardent. A leurs pieds, duvets et sac à dos. Ils sont Tchèques. Deux d'entre eux forment un jeune couple timide, vivant dans la rue, le troisième parcourt l'Europe à pied.
La présence de personnes de divers horizons, M. Cuny l'a également observée: "Auparavant, venaient beaucoup de Roumains", se souvient-il. "Aujourd'hui, on accueille de plus en plus de musulmans". D'ailleurs, souligne-t-il: "On fait attention à ne pas mettre de porc dans notre plat".
Source : AFP
#908
Posté 26 December 2005 - 02:54
[25/12 - 14h53]
Quelque 1.500 foyers étaient privés d'électricité dans plusieurs communes de Gironde dimanche, en raison d'une surcharge du réseau survenue samedi soir.
"Le froid persistant et l'humidité ont incité les habitants à brancher des chauffages d'appoint, ce qui a provoqué une surcharge" et une rupture d'approvisionnement, a indiqué à l'AFP une porte-parole d'Electricité de France.
"EDF met tout en oeuvre pour rétablir la situation au plus vite", mais "le brouillard sur la région ralentit les interventions de nos agents", a-t-elle ajouté.
Une soixantaine de techniciens sont mobilisés sur les communes de Langon et Libourne, ainsi que dans la région des Graves et du bassin d'Arcachon, a-t-on précisé de même source.
Source : AFP
#909
Posté 26 December 2005 - 02:55
ÉTIENNE (Saint), Stephanus (couronné, en grec), diacre, premier martyr à Jérusalem, honoré le 26 décembre.
Saint Étienne fut le premier de ces hommes remplis de foi et de sagesse qui furent nommés diacres, et que les apôtres avaient choisis pour les aider dans leur divine mission, et principalement pour distribuer les aumônes aux pauvres. Tout en remplissant ces nouvelles fonctions, saint Étienne prêchait l'Évangile avec un zèle intrépide ; des miracles confirmèrent la doctrine qu'il annonçait, et les conversions se multipliaient parmi le peuple. Le succès des prédications de saint Étienne anima contre lui la haine des juifs, qui résolurent de le perdre. Ils le forcèrent à comparaître devant le conseil de leur nation et produisirent de faux témoins qui attestèrent qu'ils l'avaient entendu proférer des paroles de blasphème contre Moïse et contre Dieu. Interrogé par le grand prêtre, saint Étienne rappela les bienfaits que le Seigneur avait répandus sur son peuple, et comment ce peuple ingrat avait trahi et mis à mort le Juste, le Sauveur annoncé par les prophètes. Mais il parlait à des gens qui l'avaient condamné d'avance et ne voulaient point entendre sa justification. Les juifs, poussant de grands cris et se bouchant les oreilles, se jetèrent sur saint Étienne, et l'entraînant hors de la ville, le lapidèrent. Saint Étienne, à genoux, pria pour ses bourreaux au moment de recevoir le coup de la mort, s'écriant à haute voix : « Seigneur, ne leur imputez point ce péché ! » Après ces paroles, il s'endormit dans le Seigneur. Saint Étienne souffrit le martyre neuf mois après la mort de Jésus-Christ. On croit qu'il est le premier saint à qui l'Église ait consacré une fête.
#910
Posté 27 December 2005 - 13:19
[26/12 - 18h07]
Le niveau 2 du plan grand froid permettant un renforcement des capacités d'accueil et des équipes d'urgence sociale concerne depuis lundi la capitale.
"Météo-France annonce une chute des températures particulièrement basse à partir de la nuit prochaine ainsi que des chutes de neige", a indiqué la préfecture de police de Paris.
Le préfet de police Pierre Mutz a "décidé de déclencher le niveau 2 du plan d'urgence hivernale à Paris", a-t-elle ajouté.
Une "vigilance renforcée a été demandée aux services de police", a poursuivi la PP, "en particulier la brigade d'assistance aux personnes sans abri (Bapsa)" ainsi qu'à celle des sapeurs-pompiers de Paris (Bspp).
Pour sa part, selon la préfecture, la Direction des affaires sanitaires et sociales de Paris "procède dès ce soir (lundi) à l'ouverture des capacités d'hébergement supplémentaires dans la capitale", ainsi qu'au "renforcement du 115 et des maraudes des équipes mobiles du Samu social".
Le plan implique la mobilisation de places supplémentaires par rapport au dispositif permanent d'accueil des sans domicile fixe, le renforcement des équipes du 115 et des équipes mobiles, l'ouverture la nuit de lieux d'accueil, pour les personnes qui refuseraient un hébergement.
Le niveau 2 concernait dimanche soir 37 départements, auxquels se sont ajoutés lundi les trois départements de la Picardie, l'Aisne, la Somme et l'Oise.
"Quinze places supplémentaires, venant s'ajouter aux 1.473 places déjà disponibles, sont mises à disposition des personnes en difficulté, la permanence téléphonique des équipes du 115 est renforcée, et les rondes menées par les services de l'Etat et les associations sont intensifiées", selon la préfecture.
Source : AFP
#911
Posté 27 December 2005 - 13:20
La Française des Jeux a annoncé lundi peu avant 13H00 que "les prises de jeux étaient momentanément interrompues" partout en France en raison d'"un problème de réseau" dans son système informatique gérant les jeux de tirage et de pronostics sportifs.
Impossible donc de miser sur les jeux de tirage (Loto, Keno, Rapido) ni sur les jeux de pronostics sportifs (Cote&Match), puisque "les 17.000 terminaux informatiques installés chez les détaillants sont concernés par cette panne", a indiqué l'entreprise.
"Tout est mis en oeuvre afin de rétablir le système informatique le plus rapidement possible", a assuré la société dans un communiqué.
Sur son site internet, la société décrit l'itinéraire d'un bulletin de jeu de tirage: il est d'abord introduit dans le terminal du détaillant et lu par le scanner, puis les numéros cochés par le joueur sont transmis au système central.
"La prise de jeu est alors enregistrée et mémorisée sur trois systèmes différents, pour une sécurité optimale, et un numéro unique est attribué à la transaction, précise la société. Enfin, elle est renvoyée vers le terminal de prise de jeux et transmise au joueur sous la forme d’un reçu de jeu".
Avant que ne survienne cette panne, l'entreprise vantait, sur son site, l'efficacité de son outil informatique, "l'un des meilleurs au monde".
La Française des Jeux, dont le capital est détenu à 72% par l'État, jouit d'un monopole pour proposer au grand public des jeux autorisés par les pouvoirs publics.
Son chiffre d'affaires a dépassé en 2004 les 8,5 milliards d'euros et la société a contribué à hauteur de 2,33 milliards d'euros aux finances publiques, "à travers les prélèvements opérés sur les mises, au profit de l'État, du sport ou des finances sociales".
Source : AFP
#912
Posté 27 December 2005 - 13:20
Trois soeurs, séparées depuis la déportation de leurs parents à Auschwitz en 1942, ont reçu "un cadeau magnifique" en célébrant leurs retrouvailles pour Noël, plus de 60 ans après, à Granville (Manche).
"Ca a été un cadeau magnifique, on a fêté Noël en famille, simplement, dans mon appartement de Granville", a témoigné Annie 66 ans, la cadette, avant de raccompagner lundi ses deux soeurs à la gare. "On s'est promené sur la plage comme si on s'était toujours connu", a-t-elle ajouté.
Annie, qui avait 3 ans lors de la disparition de ses parents juifs, ignorait jusqu'en février dernier l'existence de Léa et Judic, âgées aujourd'hui de 72 et 74 ans. Cachées pendant la guerre dans un orphelinat à Paris, celles-ci croyaient que leur petite soeur avait été déportée à Auschwitz comme leurs parents et leurs deux frères.
C'est un document retrouvé sur internet par le mari d'Annie qui a permis de retrouver la trace de Léa à Paris et de Judic, qui habite Perpignan. Depuis leur première rencontre en mai, les soeurs s'appellent régulièrement au téléphone.
"Déjà, avant de se revoir, on a commencé à s'appeler tous les jours", raconte Annie, qui dit avoir été frappée par leur ressemblance physique.
Source : AFP
#913
Posté 27 December 2005 - 13:22
JEAN l'Évangéliste (Saint), l'un des douze apôtres, honoré le 27 décembre.
Fils de Zébédée et frère de saint Jaques le Majeur, saint Jean avait environ vingt-cinq ans lorsque Jésus-Christ l'appela à lui. Il fut le témoin des principaux miracles du Sauveur, qui eut toujours pour lui une affection particulière ; aussi le saint évangéliste dit-il, en parlant de lui-même, qu'il était le disciple que Jésus aimait, et s'il se donne ce titre, ce n'est point par un sentiment d'orgueil, mais uniquement par amour pour son divin maître. Il fut le seul apôtres qui n'abandonna point jésus pendant sa passion, et il était au pied de la croix lorsque le Sauveur mourant lui recommanda sa mère. Après l'ascension de Jésus-Christ, il commença ) prêcher l'Évangile, assista, l'an 51, au concile de Jérusalem, et alla ensuite porter la foi dans l'Asie Mineure et jusque chez les Parthes ; il résidait habituellement à Éphèse, dont il est regardé comme le premier évêque. Arrêté par l'ordre du proconsul d'Asie durant la persécution de Domitien, et conduit à Rome, saint Jean fut condamné à subir, auprès de la porte Latine, un affreux supplice : on le plongea dans une chaudière d'huile bouillante, mais il en sortit sans avoir éprouvé aucun mal. Après avoir échappé à la mort d'une manière si miraculeuse, il fut relégué dans l'île de Patmos, et c'est là qu'il écrivit le livre de l'Apocalypse, dans lequel il prédit, sous des images sublimes, la ruine de l'idolâtrie et le triomphe de l'Église. Revenu à Éphèse quand la persécution eut cessé, il continua de gouverner avec un zèle infatigable toutes les églises d'Asie. Il était âgé de quatre-vingt-dix ans lorsqu'il écrivit son Évangile. Ses travaux et son grand âge l'avaient tellement affaibli, que ses disciples étaient obligés de le porter dans leurs bras aux assemblées des fidèles ; chaque fois il se bornait à leur dire ces belles paroles : « Mes chers enfants, aimez-vous les uns les autres. » « C'est là, ajoutait-il, le précepte du Seigneur, et si vous l'accomplissez, cela suffit. » Ce saint apôtre mourut à Éphèse, âgé de quatre-vingt-quatorze ans.
La mémoire du martyre et du glorieux triomphe de saint Jean près de la porte latin, est célébrée par l'Église le 6 mai. Saint Jean est le patron des imprimeurs, des libraires et des relieurs.
Bonne fête Jean!!
#914
Posté 28 December 2005 - 00:17
[27/12 - 10h17]
Le délégué interministériel à la Sécurité routière Rémy Heitz estime que "2% des conducteurs sont en permanence sous l'emprise de l'alcool" en France, dans une interview mardi au Figaro.
"La vitesse au volant a bien diminué en France, mais la consommation d'alcool chez les automobilistes reste un problème de masse, constate M. Heitz. On considère, en moyenne, que 2% des conducteurs sont en permanence sous l'emprise de l'alcool".
"Le phénomène est général et particulièrement prégnant dans le grand ouest et dans le nord", ajoute-t-il.
M. Heitz énumère les facteurs principaux d'accident qui restent, dans l'ordre: l'alcool, la vitesse, la non utilisation des équipements de sécurité (ceintures) et la consommation de drogue.
Le délégué, qui coordonne l'action entre les différents ministères concernés par la sécurité routière (Intérieur, Défense, Justice, Santé, Education nationale), estime que la baisse de la mortalité sur les routes, pour 2005, "devrait se situer autour de 4% à 5%".
Le comportement des jeunes conducteurs et celui des motards resteront, l'an prochain, deux priorités de la Sécurité routière, rappelle-t-il.
"Alors que la vitesse moyenne des automobilistes a baissé de 10%, celle des motards ne diminue pas, déclare M. Heitz. Il faut que nous parvenions à mieux faire respecter les règles par les motards, que leur sentiment d'impunité recule".
"Dans certains départements des régions Ile-de-France, Rhône-Alpes et Paca, le moitié des victimes de la route sont des motards", assure-t-il.
Source : AFP
#915
Posté 28 December 2005 - 00:17
Un couple a été mis en examen samedi à Brive-la-Gaillarde (Corrèze) pour "privation d'aliments ou de soins par ascendant ayant entraîné la mort", suite au décès de leur fillette de 16 mois, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
La femme, âgé d'une trentaine d'années, a été placée en détention provisoire à la maison d'arrêt de Limoges.
Le père, également âgé d'une trentaine d'années et qui ne vivait plus au domicile conjugal depuis quelques semaines suite à l'engagement d'une procédure de divorce, a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire.
Inquiète de ne pas voir sa fille se réveiller après la sieste, la mère de famille avait alerté les secours trois jours avant Noël.
A leur arrivée dans le pavillon HLM jonché de détritus et d'excréments, les pompiers n'avaient pu que constater le décès du bébé.
Décharnée, la fillette ne pesait que quatre kilos.
Le parquet, qui avait requis la détention de ce couple, a interjeté appel de la remise en liberté du mari, a-t-on indiqué de source judiciaire.
En apparente bonne santé, leurs trois autres enfants ont fait l'objet d'une mesure de placement.
Source : AFP
#916
Posté 28 December 2005 - 00:18
[26/12 - 23h26]
Une équipe de paléontologues argentins a découvert les restes d'un jeune titanosaure de 10 mètres de long, presque complet, qui vécut il y a 71 millions d'années dans le nord-ouest de la Patagonie (sud), a annoncé la presse locale lundi.
"Ce qui est extraordinaire, c'est que les restes sont articulés, comme si l'animal était tombé ou s'était couché et était resté comme cela, sans aucun signe de déprédation", a expliqué le géologue et paléontologue Bernardo Gonzalez Riga.
Le scientifique a souligné que l'équipe a découvert "les restes d'un pied avec tous ses doigts et griffes dans un état de conservation exceptionnel (ainsi que) l'extrémité postérieure complète, la queue, les côtes et une partie de la ceinture pelvienne".
Selon le paléotonlogue, ce type de trouvaille n'est pas commun car "il y a seulement un ou deux titanosaures au monde avec un pied complet. Maintenant s'ajoute celui-ci, qui apporte une nouvelle information d'importance régionale, nationale et internationale".
M. Gonzalez Riga, professeur de l'Université d'Etat de Cuyo (ouest du pays) dirige l'une des deux équipes qui ont extrait et transporté les restes en collaboration avec l'Université de Comahue (sud).
Le jeune titanosaure a été découvert par une équipe technique de cette université lors de fouilles effectuées pendant une exploration sismique de la compagnie pétrolière allemande Wintershall Energy, dans la zone nord de la province de Neuquen. Les restes du titanosaure ont été rassemblés au Centre paléontologique de Lago Barreales pour y être analysé.
Selon les premiers éléments recueillis, les restes correspondent à un exemplaire de jeune dinosaure herbivore de la famille des titanosaures ou "sauriens titans" qui aurait mesuré 10 mètres de long et pesé 12 tonnes.
Le corps est presque complet depuis les côtes jusqu'à la queue qui mesure à elle seule 4 mètres de long et pèse 200 kg. Il n'y a pas de traces de la tête qui aurait été détruites par les eaux de pluie, selon M. Gonzalez Riga.
"Il pourrait s'agir d'une espèce encore inconnue" à l'intérieur de la catégorie des titanosaures, a précisé le scientifique.
Ces dinosaures qui furent les plus grands de tous les temps ont dominé les écosystèmes d'Amérique du sud pendant la période du Crétacé. Ils habitaient des zones fluviales et mesuraient entre 10 mètres de long et 35 mètres pour les plus grands d'entre eux.
Source : AFP
#917
Posté 28 December 2005 - 00:19
INNOCENT (Saint), Innocentius, pape et confesseur à Rome au cinquième siècle, honoré le 28 Décembre.
#918
Posté 29 December 2005 - 01:17
La nuit a été rude en France avec des milliers de personnes bloquées sur des autoroutes en Normandie et en Lorraine par une vague de neige et de froid qui devrait se poursuivre et qui a entraîné un temps, mercredi matin, la fermeture de la frontière italienne.
L'autoroute A8, fermée dans la matinée en raison des chutes de neige qui ont touché le littoral italien, a été rouverte mercredi midi à la hauteur de la frontière franco-italienne, a indiqué la société d'autoroutes (ESCOTA).
La circulation avait été interrompue peu avant 10h30 à partir de la sortie 58 Roquebrune Cap Martin, en direction de l'Italie. Les poids-lourds "stockés" dans les Alpes-Maritimes et dans le Var reprenaient progressivement la route.
Météo France prévoit encore, pour la mi-journée, des chutes de neige sur presque tout le pays, à l'exception de la Bretagne, des côtes méditerranéennes et de certaines parties de l'Aquitaine et de Midi-Pyrénées.
Douze départements ont été placés en vigilance orange par Météo-France. Le niveau orange est le troisième sur une échelle de quatre de l'échelle de dangerosité de la météo.
Le Calvados et la Manche, l'ensemble de la région Bourgogne, l'Allier, l'Aube, la Loire, et le Puy-de-Dôme, sont concernés par cette alerte, ainsi que la Seine-Maritime et l'Eure.
Les températures devraient varier entre -5°C (Lorraine, Limousin) et 6°C (Corse) et la vague de froid se poursuivra jeudi.
Cette nouvelle journée glaciale par endroits arrive après une nuit particulièrement rude pour des milliers d'automobilistes de l'est comme de l'ouest.
En Meurthe-et-Moselle, sur l'autoroute A31 entre Toul et Nancy, des milliers de personnes ont passé la nuit dans leurs voitures, en raison d'un bouchon entraîné par la neige et des poids-lourds en travers de la route, en "voie de résorption" dans la matinée de mercredi.
Les pompiers ont été appelés à la rescousse pour distribuer vivres et boissons chaudes, tandis que les communes voisines mettaient à disposition des salles municipales, permettant à certains sinistrés de passer la nuit au chaud.
Les frontières sur l'A31 (Luxembourg) et sur la RN 52 (Belgique), ont par ailleurs été fermées pendant plusieurs heures aux poids-lourds, dans le sens entrant en France, puis rouvertes.
A l'autre bout de la France, en Basse-Normandie, des chutes de neige ont aussi bloqué des centaines de camions et de véhicules sur l'autoroute A84.
Louis était l'un de ces automobilistes, calfeutré dans son véhicule avec ses trois enfants. "Il fait - 2°. On attend, on a faim, on a soif. On sort un petit peu de la voiture pour s'aérer. On voit une file indéfinie de voitures", a-t-il témoigné.
Ici aussi, 300 à 400 personnes ont été hébergées dans cinq gymnases ou salles des fêtes.
La situation restait délicate mercredi matin dans cette région: l'A84, qui relie Caen à Rennes, a été un temps fermée dans les deux sens entre Guilberville et Villedieu-les-Poêles (Manche). Elle a été rouverte à la circulation mercredi midi en Basse-Normandie pour les véhicules particuliers, sur une voie. Toutefois, la circulation des poids-lourds est interdite.
Aucun accident mortel n'a été rapporté, selon le Centre d'information routière.
"Nous sommes maintenant dans une situation défavorable à l'activité économique et aux déplacements, mais favorable à la sécurité", indiquait son co-directeur Frédéric Péronny mercredi matin, expliquant que l'effet de surprise des premières intempéries est passé et que les usagers de la route, prévenus, font preuve de prudence.
Pour les sans abri, la situation aussi restait difficile, avec 75 départements placés en niveau deux (sur trois) du Plan hiver, qui a pour but d'organiser leur accueil, et cinq autres en niveau trois ("froid extrême).
Source : AFP
#919
Posté 29 December 2005 - 01:17
[28/12 - 11h53]
Le Revenu minimum d'insertion (RMI) sera revalorisé de 1,8% au 1er janvier, passant à 433,06 euros mensuels pour une personne seule contre 425,40 euros actuellement, a indiqué la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) mercredi dans un communiqué.
Pour une personne seule avec un enfant ou pour un couple sans enfant, son montant passera à 649,59 euros, tandis qu'il s'élèvera à 779,51 euros pour une personne seule avec deux enfants ou pour un couple avec enfant, précise la Cnaf.
Par ailleurs, la Cnaf a indiqué que la base mensuelle des allocations familiales (Bmaf), qui sert à calculer la plupart des prestations familiales, connaîtra également une revalorisation de 1,8% au 1er janvier.
Enfin, l'Allocation aux adultes handicapés (AAH), passera à 610,28 euros, soit une augmentation de 1,8% également.
Source : AFP
#920
Posté 29 December 2005 - 01:18
[28/12 - 14h38]
La série de 21 nuits de violences urbaines qui ont secoué la France à l'automne, soit la plus importante explosion qu'aient connue les banlieues, a contraint l'Etat à prendre en compte "un malaise profond" et "l'urgence" de mettre en oeuvre "l'égalité des chances".L'événement
Le 27 octobre, à 18 km au nord-est de Paris, deux adolescents de Clichy-sous-Bois meurent électrocutés dans un transformateur EDF où ils se sont réfugiés par peur de la police, bien qu'ils n'aient rien à se reprocher. Quelques heures plus tard, la ville est le théâtre d'une première émeute. Des jeunes incendient des véhicules et s'en prennent aux pompiers, aux policiers et à des bâtiments publics.
Le lendemain, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy puis le Premier ministre Dominique de Villepin évoquent, à tort, "une tentative de cambriolage" à laquelle auraient participé les deux adolescents.
Les affrontements avec la police gagnent une cité voisine de Montfermeil.
Le 30 au soir, les gaz d'une grenade lacrymogène tirée par la police pénètrent dans une mosquée de Clichy-sous-Bois, suscitant une émotion considérable dans d'autres quartiers d'Ile-de-France.
Les émeutes s'étendent dans la région parisienne et gagnent la province. Dans la nuit du 6 au 7 novembre, elles atteignent un pic touchant au total 274 communes. Le 9 novembre, l'état d'urgence est décrété.
Ce n'est que trois semaines après le début des violences que la police annonce "le retour au calme", le 17 novembre.
Selon le ministère de l'Intérieur, le bilan de ces 3 semaines est de "10.000 véhicules détruits et plus de 200 bâtiments publics incendiés", quelque 120 policiers et gendarmes blessés, plus de 3.200 personnes interpellées. La justice a prononcé plus de 400 condamnations à de la prison ferme.
Les émeutiers exigent les excuses ou la démission de Sarkozy à qui ils reprochent d'employer systématiquement des mots humiliants ("nettoyer au Kärcher" le 20 juin à La Courneuve ou "racailles" le 25 octobre à Argenteuil).
Se sentant mis à l'écart dans des "ghettos de pauvres", ils évoquent, pêle-mêle le "manque de respect" des policiers, leurs difficultés scolaires, le chômage qui les attend ou affecte leurs parents.
Beaucoup, nés aux Antilles ou issus de l'immigration, crient leur rage de ne pas être "considérés comme Français".
Le 14 novembre, le président Jacques Chirac, qui semblait jusqu'alors en retrait, évoque solennellement "un malaise profond". "Je veux dire aux enfants des quartiers difficiles, quelles que soient leurs origines, qu'ils sont tous les filles et les fils de la République", insiste le chef de l'Etat, appelant à combattre "le poison des discriminations".
Au gouvernement, les numéros 1 et 2 jouent chacun leur partition.
Quand Nicolas Sarkozy explique que "la première cause de la misère dans les quartiers, c'est le fait que des délinquants puissent y prospérer en toute impunité", Dominique de Villepin s'élève, lui, contre la "recherche de boucs émissaires" ou met en garde contre "la peur de l'autre".
D'un côté, le gouvernement décide d'augmenter de 100 millions les subventions aux associations, annonce un renforcement des moyens pour les Zones d'éducation prioritaire (Zep) ou décrète "l'égalité des chances" grande cause nationale pour 2006.
De l'autre, il durcit le contrôle de l'immigration, menace de suspendre le versement des allocations familiales aux parents qui ne respecteraient pas leur "contrat de responsabilité" ou cherche à expulser des émeutiers étrangers.
L'état d'urgence, qui a été prolongé le 16 novembre pour trois mois, est toujours en vigueur.
An2005-Irak-USA-politique-violences,PREV
Rétrospective 2005: descente en enfer ou espoir en Irak?
BAGDAD (AFP) - L'ancien dictateur Saddam Hussein en procès, des attentats sanglants, des détenus torturés et trois élections, autant d'images fortes de l'Irak en 2005, un pays qui hésite entre le chaos et l'espoir.L'événement
L'armée américaine, qui a perdu plus de 2.140 soldats, va achever sa troisième année d'occupation du pays et le président George W. Bush, à la recherche d'une "victoire totale contre le terrorisme", refuse obstinément de lui de fixer un calendrier de retrait.
"Vive l'Irak, vive la nation arabe", s'est écrié l'ancien dictateur devant ses juges lors d'une comparution le 5 décembre devant le Haut tribunal pénal à Bagdad qui le juge pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Ce cri apparaissait comme un relent du passé, le pays ayant rompu depuis sa chute en avril 2003 avec le discours nationaliste et panarabe.
Le nouveau pouvoir, dominé par les chiites et les Kurdes, est en brouille avec la plupart de ses voisins arabes, gouvernés par des sunnites, auxquels il reproche de ne rien faire pour l'aider à contenir la rébellion qui ensanglante le pays. Loin de refluer, la violence a empiré en 2005, avec des attentats spectaculaires. Certains n'hésitent pas à parler d'une guerre civile non déclarée entre sunnites et chiites.
Parmi les attentats les plus sanglants, l'un a fait 118 morts fin février dans la ville chiite de Hilla. Fin août, près d'un millier de personnes ont péri dans une bousculade provoquée par des tirs à Bagdad lors d'un pèlerinage chiite. Le 14 septembre, 128 Irakiens sont tués dans des attentats antichiites dans la capitale. Deux mosquées chiites sont visées le 18 novembre par des attentats suicide ayant fait 78 morts. A Bagdad, 32 enfants ont été fauchés par un attentat suicide en juillet. Ils étaient rassemblés autour de soldats américains qui leur distribuaient des friandises et dont aucun ne trouvera la mort.
La plupart de ces attentats ont été revendiqués par le groupe Al-Qaïda en Irak du Jordanien Abou Moussab Al-Zarqaoui, qui a déclaré une "guerre totale" aux membres de la communauté chiite majoritaire. Cet homme, dont la tête est mise à prix par les Américains pour 25 millions de dollars, reste insaisissable. Certains parmi les Irakiens disent douter de son existence. La découverte d'au moins un centre secret de tortures du ministère de l'Intérieur et l'implication présumée de miliciens chiites dans les mauvais traitements de détenus sunnites ont ravivé la crainte d'une guerre civile.
Mais le pays ne s'est pas désintégré comme le prédisaient les pessimistes.
Il a progressé sur le chemin de la transition politique, avec des élections générales au début de l'année, un référendum sur une Constitution permanente en octobre et des législatives le 15 décembre.
Irakiens et Américains espèrent voir l'engager sur la voie de la stabilité, d'autant plus que les Arabes sunnites ont participé à la dernière consultation. "Il s'agit d'une transformation remarquable pour un pays qui n'avait virtuellement aucune expérience de la démocratie et qui se bat pour surmonter l'héritage laissé par l'une des pires tyrannies que le monde ait connues", a affirmé M. Bush à la veille des législatives.
L'espoir d'une stabilisation de l'Irak a ouvert la voie au débat sur le retrait des forces étrangères, principalement américaines, qui pourrait intervenir fin 2006. Pour le moment, Washington et Londres le subordonnent à la formation et à l'augmentation des forces de sécurité irakiennes, un thème majeur, au plan intérieur. Les Arabes sunnites l'appellent de leurs voeux, tandis que les autres craignent une catastrophe en cas de retrait précipité.
Source : AFP
Similar Topics
Sujet | Forum | Commencé par | Statistiques | Infos sur le dernier message | |
---|---|---|---|---|---|
Avis sur facture changement support moteur Renault Scénic |
Réparation mécanique, aide panne auto | dempsey |
|
||
Actualités intersidérales |
Délires, brèves de comptoir | Carole |
|
||
Facture de révision |
Délires, brèves de comptoir | Stepquest |
|
||
Erreur de carburant et facture (trop?) saléeessence, diesel, carburant |
Réparation mécanique, aide panne auto | EmelineB |
|
||
Logiciel de facturation atelier/magasin automobileLogiciel de facturation ateli |
Pièces et accessoires | mouhssine110 |
|
4 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet
0 membre(s), 4 invité(s), 0 utilisateur(s) anonyme(s)