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#1001 zhornette

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Posté 09 February 2006 - 10:52

Assassinat d'une passante: l'accusé voulait "sauver le monde"
[08/02 - 18h01]

Il se prétend investi d'une mission divine tout en plaidant la folie : Bouazza Benouahi, 31 ans, est jugé depuis mercredi par la cour d'assises du Tarn pour avoir assassiné en l'égorgeant une passante choisie au hasard en février 2003 dans une rue de Gaillac.
Benouahi se prend pour "le créateur", répète inlassablement qu'il est Dieu et qu'il a "sauvé tout le monde du feu de l'enfer", magistrats et jurés compris, en commettant "le crime". Mais il en a conscience, il en parle de façon distanciée et n'a pas perdu "le contact avec la réalité", une particularité signalée par de nombreux médecins.
De fait, Bouazza Benouahi, l'air poupon, vêtu d'un survêtement blanc et se balançant sans cesse d'avant en arrière, a mis dès le début de l'audience la cour d'assises face à un accusé au profil inhabituel.
Quand le président Jacques Richiardi l'interroge sur son parcours, il a de longs silences, se prend la tête dans les mains puis, comme s'il avait réfléchi, se met à parler, calmement mais rapidement.
"Quand j'étais petit, j'entendais des voix. Ca faisait tatata, tatatatata... ça me faisait peur. A la télé, à la radio, ils me parlent, me disent Bouazza, Bouazza. Je sais que je suis le centre du monde, ça, je l'ai découvert à 18 ans... Je suis Dieu", explique l'accusé, les yeux écarquillés. Puis il se lève brusquement, fait un tour sur lui-même et se prend la tête. "Quand je pense, vous m'entendez tous, les voix, elles sortent de mon cerveau".
Un accusé pour lequel se pose la question de la responsabilité pénale au moment des faits: les différents collèges d'experts psychiatres l'ayant examiné ont eu des conclusions divergentes. Deux des expertises avaient conclu que Benouahi, étant schizophrène paranoïde, n'était pas pénalement responsable, tandis qu'une troisième avait estimé que son discernement n'était pas aboli mais seulement altéré, notamment par la prise de produits stupéfiants.
Le 24 février 2003, après un parcours ponctué de périodes d'errances et de séjours réguliers dans des établissements psychiatriques, l'homme avait poignardé à la gorge et dans le dos à six reprises Francine Roques, 53 ans dans une rue de Gaillac, sans que rien ne laisse prévoir ce geste contre cette mère de famille qu'il ne connaissait pas.
Un peu plus tôt, il avait acheté un couteau de cuisine en vue du crime et l'enquête avait établi que, la nuit précédente, il avait pris la décision de "tuer quelqu'un pour délivrer l'humanité de l'enfer".
"Dieu m'avait transmis une mission, de me prendre pour lui (...) Il y avait une voix, on m'a dit +il faut que tu le fasses+. Point barre, je l'ai fait", a-t-il déclaré mercredi. "Je voyais les gens en feu, ils brûlaient. La voix me disait, il faut que tu prennes quelqu'un de faible. Un enfant, je ne pouvais pas, j'ai vu cette femme qui est passée, c'est tout".
Mais s'il est loquace quand il s'agit d'évoquer son délire mystique et les moments où il "psychotait" -un verbe de son invention-, l'accusé se montre retors face aux questions précises sur les faits et répond : "je ne me rappelle de rien". Une nouvelle fois, il martèle: "Je vous ai tous sortis du feu, je vous ai tous sortis de l'enfer".
"En tous cas, nous, nous y sommes en enfer", lance Michel Roques, le mari de la victime, assis au banc des parties civiles avec ses deux enfants, Stéphanie et Nicolas.
Verdict vendredi.


Source : AFP
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Posté 12 March 2006 - 18:55

La catastrophe minière de Courrières déjà 100 ans !!!!

Le bassin minier du Nord-pas-de-Calais a commémoré vendredi la catastrophe minière de Courrières


Les chefs de file du PS et du PC ont commémoré cette catastrophe qui fit 1.099 morts, il y a cent ans. A 6H34, le glas ou les sirènes des communes frappées par l'explosion meurtrière, ont retenti, marquant le début des cérémonies.

Vendredi soir le requiem de Mozart doit retentir dans le stade de Liévin en hommage aux disparus.

A Méricourt (Pas-de-Calais), qui perdit plus de 400 mineurs ce jour-là, d'anciens mineurs, casqués et vêtus d'un bleu de travail, ont partagé leur briquet, le repas du mineur fait de fromages et de pain, en compagnie de la secrétaire nationale du PCF Marie-Georges Buffet.

"Depuis cent ans, le monde a changé. Des luttes ont permis aux ouvriers d'arracher des droits", a-t-elle déclaré. Une grève de plusieurs semaines après la catastrophe a "fait reculer les tenants de l'ordre établi", a-t-elle rappelé. Mais, a-t-elle ajouté, "le temps de la mine, la droite et le patronat veulent aujourd'hui y revenir". "C'est aux droits de la fin du XIXe siècle qu'ils s'attaquent déjà". "Les mesures du gouvernement ces dernières semaines, c'est l'apprentissage à 14 ans, le travail de nuit dès 15 ans, le CNE, le CPE et ensuite le contrat senior embauche, c'est une vie précaire. On est en train de nous créer une zone de non droit", a-t-elle déclaré.

Mme Buffet va inaugurer le "chemin des rescapés", marquant le parcours des survivants de la catastrophe, rénové à l'occasion du centenaire.

A Fouquières-lès-Lens, plusieurs dirigeants socialistes, dont le Premier secrétaire François Hollande et les députés du Pas-de-Calais Jack Lang, Serge Janquin, Daniel Percheron et Jean-Pierre Kucheida, se sont recueillis devant la stèle gravée des noms des 51 morts de la commune. A l'instar de François Hollande, ils ont eux aussi mis en garde contre les remises en cause "de ce que nous pensions comme aujourd'hui irréversible", évoquant le mouvement social et étudiant contre le contrat première embauche.

"Par quelle aberration de l'histoire, par quelles ruses des forces réactionnaires faut-il que nous célébrions cette catastrophe au moment où le gouvernement Villepin rétablit l'apprentissage à 14 ans, le travail de nuit à 15 ans, installe la précarisation de l'emploi des jeunes et s'acharne à démanteler le code du travail", a dénoncé le premier secrétaire fédéral Serge Jancquin. "Si nous sommes ici, ce n'est pas simplement pour commémorer les morts mais pour pour améliorer le sort des vivants", a rappelé M. Hollande.

La catastrophe minière de Courrière, la plus meurtrière en Europe, avait donné lieu à l'époque à une médiatisation sans précédent, secouant la France de la Belle Epoque.

Image IPB
Chevalet de Liévin (Nord-Pas-de-Calais)

Source : France 2

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