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Aujourd'hui, nous fêtons...

THÉOPHILE (Saint), Theophilus (aimé de Dieu ou qui aime Dieu, en grec), évêque d'Antioche au deuxième siècle, honoré le 20 décembre. Ce saint évêque a écrit une Apologie de la religion chrétienne.

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Obsèques de la fillette tuée par une ambulance volée à Thionville[20/12 - 16h10]

Environ 1.200 personnes, parents, amis, habitants mais aussi pompiers et officiels, ont assisté mardi à Thionville (Moselle) aux obsèques de Lola, 11 ans, décédée après avoir été fauchée vendredi par une ambulance volée aux pompiers.
Après une émouvante cérémonie d'une heure et demie autour du cercueil blanc ceint de roses et de lys blancs en l'église Saint Pierre, la foule a effectué une marche silencieuse jusque sur les lieux de l'accident situés à quelques centaines de mètres de là, a constaté une journaliste de l'AFP.
Au pied d'un pylône, des dizaines de fleurs, des oursons en peluche, et des petits mots avaient été déposés en hommage à Lola Collignon et à ses trois camarades, Julie, 11 ans, Laure, 9 ans et Clémentine, 4 ans, trois soeurs toujours hospitalisées au CHU de Nancy. Admise en neurochirurgie, l'aînée est dans un état très grave.
Dans l'église pleine à craquer, le préfet de région, Bernard Hagelsteen, le maire de Thionville, Jean-Marie Demange (UMP) et la brigade de pompiers de Thionville étaient présents.
Le proviseur du collège de Lola, entouré des amies de classe de la petite fille, a cité Saint Exupéry pour "chercher les mots pour comprendre l'impossible, pour vous dire combien nous étions à vos côtés".
Deux professeurs de musique du collège ont joué au violon et à l'orgue "un air de musique que Lola aimait bien".
Vendredi soir, alors qu'elles rentraient chez elles sur un passage protégé, les quatre fillettes ont été fauchées par un chauffard ivre qui avait volé une ambulance des pompiers en intervention à proximité.
"Suspect principal", un jeune homme de 18 ans a été arrêté samedi lorsqu'il descendait d'un train à Arlon, en Belgique où il est toujours détenu en attendant son extradition demandée par la France.
Un ami qui était avec lui vendredi, âgé de 17 ans, a été interpellé à Thionville et mis en examen pour non-assistance à personne en danger.
En attendant les confrontations, l'hypothèse privilégiée reste celle d'un scénario stupide où le suspect principal --un jeune en voie de désocialisation, selon les services municipaux-- aurait voulu, alors qu'il était ivre, épater son ami en le ramenant chez lui à bord de l'ambulance des pompiers volée.
Une minute de silence a été observée lors de la marche silencieuse organisée par la mairie et une association fondée par la mère d'un garçon de 13 ans tué par un chauffard ivre en mai 2004 à Nilvange (Moselle) avec un autre adolescent de 17 ans.
Les illuminations de Noël de la municipalité ont été éteintes pour la journée alors que les commerçants ont éteint leurs vitrines et enseignes lors de la cérémonie.


Source : AFP

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Signature d'un accord sur l'offre légale de film sur internet[20/12 - 20h43]

Le ministre de la Culture et de la Communication Renaud Donnedieu de Vabres a signé mardi avec les organisations professionnelles du cinéma, les fournisseurs d'accès internet et les groupes audiovisuels Canal+ et France Télévisions un protocole d'accord interprofessionnel sur le cinéma à la demande.
Ce protocole autorise la diffusion à la demande des oeuvres cinématographiques sur internet sous différentes formes (location, vente à l'acte ou abonnement), une activité connue sous le nom de VOD (video on demand, vidéo à la demande).
Les oeuvres seront proposées dans un délai de 33 semaines à compter de leur sortie en salles. D'autre part, les oeuvres cinématographiques commercialisées sous forme d'abonnement à un service de cinéma à la demande ne concerneront que les oeuvres de catalogue (c'est-à-dire sorties depuis plus de 36 mois et ne constituant plus des nouveautés).
Les fournisseurs d'accès signataires s'engagent à contribuer au développement de la production d'oeuvres cinématographiques européennes et d'expression originale française.
En sus de Canal+ et de France Télévisions, l'accord a été signé par l'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (ALPA), le Bureau de liaison des Industries cinématographiques (BLIC), la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques (SACD), la société civile des Auteurs-Réalisateurs-Producteurs (ARP), France Télécom, le Bureau de liaison des organisations du cinéma (BLOC) et l'Association des fournisseurs d'accès à internet (AFA).
En revanche, le groupe TF1, qui dispose d'un service de VOD, ainsi que le bouquet satellitaire TPS qu'elle contrôle, ne figure pas parmi les signataires de l'accord. "TF1 n'a pas souhaité s'associer à cet accord, a indiqué le ministre à l'AFP, mais cela ne change rien à sa portée".
"Cette signature est la démonstration parfaite que notre objectif politique est de faire en sorte qu'il y ait une offre la plus large possible, la plus vivante, la plus diversifiée", a déclaré Renaud Donnedieu de Vabres.
"Cette offre légale des oeuvres, et en particulier des oeuvres cinématographiques, est, pour le consommateur, pour l'internaute, la véritable alternative à la piraterie", a encore indiqué le ministre.
Evoquant la chronologie des médias (c'est-à-dire les intervalles fixés entre le moment où un film sort en salle, devient disponible sous forme de cassette ou de DVD, puis devient visible à la télévision ou par VOD), le ministre a souligné qu'il n'était "pas question de déstabiliser la filière cinématographique".
Selon l'ARP et la SACD, cet accord "démontre qu'internet peut constituer à terme, s'il est régulé, un extraordinaire outil de circulation des oeuvres et de la diversité en Europe". De son côté, le ministre a souligné que l'accord "peut préfigurer" ce que sera la directive européenne "Télévision sans frontière", qui s'appliquera en principe aux services non-linéaires, c'est-à-dire à la VOD.
La signature de cet accord constituait un préalable au soutien par le gouvernement d'un amendement au projet de loi sur les droits d'auteurs dont l'Assemblée nationale s'apprêtait à entamer la discussion. Cet amendement prévoit une "riposte graduée" au piratage.


Source : AFP

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Salomon va supprimer 378 emplois dans ses usines de Haute-Savoie[20/12 - 19h32]

La direction de l'équipementier sportif Salomon a annoncé mardi la suppression de 378 emplois dans ses usines de Haute-Savoie, un nouveau coup dur pour l'industrie du ski en France après l'annonce en novembre de la suppression de 104 postes chez son concurrent Rossignol.
Salomon, racheté par Adidas en 1997, a été vendu en mai 2005 au groupe finlandais Amer Sports. Le plan de réduction d'effectifs est annoncé en décembre "car on doit passer une provision sur un exercice fiscal qui s'achève à la fin de l'année", a déclaré le directeur général de la firme, Jean-Luc Diard, au cours d'un point presse.
Ces suppressions d'emplois s'étaleront entre avril 2006 et la mi-2007. La fabrication de skis, installée à Rumilly (Haute-Savoie) avec 584 salariés, sera durement touchée avec 180 postes d'opérateurs supprimés.
"Il y aura des incitations aux départs volontaires, des accompagnements pour des projets personnels mais aussi des licenciements", a expliqué M. Diard qui espère pouvoir placer du personnel en excédent dans une entreprise de panneaux solaires.
Salomon emploie 1.500 salariés sur deux sites en Haute-Savoie: Rumilly et Metz-Tessy, près d'Annecy.
L'entreprise fondée par un ingénieur de génie, Georges Salomon, avait révolutionné le matériel de ski, notamment les fixations et les chaussures de ski. Mais ces productions ont été progressivement délocalisées à partir de 1994, notamment en Roumanie. Il ne reste en France que la production de cycles (marque Mavic) et de skis, dont la production annuelle hexagonale de 250.000 paires (sur un total de 600.000 paires) tombera en 2007 à 50.000 paires, a précisé M. Diard.
Salomon a réalisé un chiffre d'affaires de 650 M d'euros en 2004 et dégagé un résultat de 9 M EUR, "mais le ski est clairement en perte", selon M. Diard. "Si nous ne prenons pas des mesures, nous nous retrouverons en situation difficile l'année prochaine", a-t-il dit en rappelant que les concurrents K2, Volk ou Burton avaient déjà délocalisé en Asie la quasi-totalité de leur production.
Les réductions d'effectifs annoncées mardi devraient permettre "de réaliser plus de 40 millions d'euros d'économies par an d'ici 2008", a indiqué dans un communiqué le groupe Amer Sports.
Un délégué CGT de Salomon, Sylvain Chalumeau, a exprimé sa colère et son écoeurement après cette annonce: "Cela va faire 800 emplois supprimés en 2 ans, ils venaient tout juste de supprimer 250 emplois d'intérimaires et 150 emplois en CDI".
Un délégué CFDT, Alain Bellier, souligne qu'un plan de départ à la retraite anticipée concernant 130 personnes "n'est pas encore achevé, qu'on nous en annonce un autre". "Il faut que le gouvernement réagisse, cette casse de l'industrie française, ce n'est plus possible", estime-t-il.
Le marché mondial du matériel de sport est très volatil. Il se vendait 6,5 millions de paires de ski en 1996 alors que ce chiffre est tombé à 4,5 millions en 2004. 14 millions de paires de patins en ligne ont été vendues en 2001 mais seulement 2 millions en 2004.


Source : AFP

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Une étudiante piquée par un scorpion dans un train italien
[20/12 - 15h57]

Une étudiante italienne a été piquée par un scorpion dans un train circulant dans le nord de l'Italie, avant que les passagers ne tuent l'animal et ne le prennent en photo pour s'assurer qu'ils n'avaient pas rêvé.
L'information, relayée par des médias italiens, a été confirmée par un porte-parole de la société italienne des chemins de fer (FS), Marco Mancini.
"C'est un épisode vraiment étrange, nous essayons de comprendre comment un scorpion, habitué à vivre dans des régions chaudes, a pu se trouver dans un train du nord de l'Italie", a-t-il expliqué.
Selon le récit fait par plusieurs médias, l'étudiante était assise dans un train pour se rendre à Milan lundi soir quand elle a senti une morsure douloureuse à la main et s'est aperçue qu'un scorpion venait de la piquer. Effrayée, la jeune fille a fait un léger malaise, mais elle a été secourue à la station suivante et hospitalisée pour des premiers soins qui l'ont mise hors de danger.
Pendant ce temps, les passagers se sont lancés à la chasse de l'animal pour le tuer et le photographier, avant de prévenir des médias locaux, preuve à l'appui.
Plusieurs cas d'infection aux tiques, puces et punaises avaient déjà été relevés dans des trains italiens cet automne.
"Il est vrai que l'échantillon d'animaux s'enrichit", a reconnu le porte-parole de FS, "mais il n'y a aucun rapport entre la présence de parasites, peut-être liée au manque d'hygiène de certains voyageurs, et l'épisode de lundi". "Si un scorpion a été mis dans un train, c'est que quelqu'un l'y a apporté volontairement".


Source : AFP

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L'année 2005 jouera les prolongations, d'une seconde[20/12 - 14h58]

L'année 2005 sera plus longue que les autres d'une seconde, en raison d'une mise à niveau du Temps Universel Coordonné (UTC), a annoncé mardi l'Observatoire de Paris.
L'ajout de cette seconde supplémentaire, dite "intercalaire", dans l'échelle de temps internationale UTC, permettra de supprimer le décalage entre le Temps Universel Coordonné, calculé grâce à 250 horloges atomiques dans le monde, et le temps des jours et des nuits déterminé par la rotation de la Terre sur elle-même.
Cette rotation de la Terre, explique l'Observatoire, "ralentit sur le long terme, à cause principalement des effets d'attraction luni-solaire" et des perturbations induites par "ses constituants internes (noyau, manteau) et externes (atmosphère, océans)". Lorsque le décalage entre ce temps et UTC atteint une seconde, on en ajoute une en fin d'année.
Cette manoeuvre aura lieu le 31 décembre 2005 juste avant minuit UTC, soit, en France, à 01H00 le 1er janvier 2006 puisque nous avons actuellement un décalage d'une heure par rapport à UTC, précise l'Observatoire de Paris dont le département Systèmes de Référence Temps-Espace (SYRTE) est chargé des mesures de la rotation de la Terre et de la métrologie du temps.
Jusqu'en 1960, l’unité de seconde était définie comme la 86.400e partie d’un jour solaire moyen de l’année 1900. Aujourd’hui, précise encore l'Observatoire, elle se définit comme "9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre deux niveaux hyperfins de l’état fondamental de l’atome de césium 133".


Source : AFP

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Aujourdh'ui, nous fêtons...

Le premier jour de l'Hiver!!!

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Médecins du Monde réclame "un toit pour tous" en distribuant des tentes aux SDF
[21/12 - 20h54]

L'organisation humanitaire Médecins du Monde (MDM) a lancé mercredi une "opération coup de poing" de distribution de tentes à des SDF destinée à réclamer des "solutions d'hébergement durable" pour les sans-logis.
Le ministre délégué à la Cohésion sociale, Mme Catherine Vautrin, a estimé mercredi soir que cette initiative était "totalement contre-productive" et tendait à "pérenniser" la situation de personnes vivant dans la rue.
La responsable de la mission SDF de MDM, Graciela Robert, a indiqué qu'une soixantaine de tentes avaient été distribuées depuis les premières heures du matin dans le cadre de cette opération de 24 heures.
"C'est d'abord une démarche de protection vis-à-vis de personnes qui sont en danger de mort", a expliqué Mme Robert. "Vivre dans la rue ruine la santé, ce n'est plus acceptable. Dix sans-abri sont déjà morts de froid, nous ne pouvons plus continuer comme cela".
Dans le quartier de la Bastille, Georges, 50 ans, qui dort dans la rue depuis plusieurs années, s'est vu remettre un kit permettant de monter une tente igloo kaki.
"Ca protège un peu du froid", dit l'homme au visage marqué. Bien sûr, ce n'est pas un toit mais enfin on est plus tranquille que dans un foyer où on est fliqué", reconnaît-il. "Et puis ici, je peux garder ça", dit-il en brandissant une bouteille de vin rouge. Mais Georges s'inquiète déjà: "Dans la rue, on se fait tout voler, on va sûrement me la prendre".
Robert, un compagnon d'infortune, renchérit: "Une tente, c'est bien joli, mais ça serait mieux de ne pas foutre les gens dehors quand ils sont au bout du rouleau. Le gouvernement et ceux qui ont de l'argent, ils n'en ont rien à faire de nous, on est invisibles".
Selon MDM, il faut "attirer l'attention sur le nombre de personnes qui vivent dans la rue et remettre complètement à plat le système d'hébergement pour les SDF car le système actuel ne marche pas".
Mais pour Mme Vautrin, au niveau des centres d'hébergement, "nous ne sommes pas en situation de crise". Le ministre a par exemple expliqué que 40 places étaient restés libres mardi soir à Paris.
Mme Robert considère pourtant qu'il faut "sortir de l'urgence" et que les centres d'hébergement temporaire dans lesquels les personnes à la rue ne peuvent même pas rester la journée sont "inadaptés". Avec ce système, les SDF "n'ont pas de repères, ils doivent trimbaler leurs affaires, je ne vois pas comment ils sont supposés faire des démarches à l'ANPE et ailleurs dans ces conditions", ajoute-t-elle.
Graciela Robert insiste également sur la nécessité d'un "accompagnement social", notamment pour les "personnes alcoolisées". "Il est inutile de leur interdire d'apporter de l'alcool dans les centres d'hébergement, il faut traiter le problème par un véritable accompagnement adapté à cette forme de dépendance".
Les tentes représentent selon elle, "le toit que l'on devrait offrir à toutes les personnes qui le souhaitent".


Source : AFP

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Double évasion à la prison de Carcassonne, les deux hommes auraient fui vers l'Hérault
[21/12 - 20h39]

Les deux détenus qui se sont évadés mercredi matin de la prison de Carcassonne auraient fui l'Aude par l'autoroute en direction de l'Hérault, département dont ils sont originaires, a-t-on appris de source judiciaire.
Selon le procureur de la République de Carcassonne, Jean-Paul Dupont, l'un des deux hommes a été récemment condamné par la cour d'assises de l'Aude à une peine de 9 ans de prison pour "braquage" et le second a été condamné par le tribunal correctionnel de Béziers pour "vols en réunion".
Le procureur, qui n'a pas divulgué l'identité des évadés, tous deux âgés de moins de 30 ans, s'est rendu mercredi à la maison d'arrêt avec le directeur régional des services pénitentiaires, Patrice Katz.
Mercredi matin, la direction régionale des services pénitentiaires de Toulouse, qui couvre les régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, a indiqué que l'évasion s'était produite alors que "les détenus étaient en activité sportive". "Deux d'entre eux ont pu s'évader vers 9h30, très probablement à l'aide d'une complicité extérieure".
De son côté, le procureur a précisé que les deux détenus étaient en train de faire du sport dans la cour de la prison et qu'ils avaient escaladé le chemin de ronde.
Selon des témoignages d'habitants proches de la prison, un complice les aurait attendus à l'arrière de la maison d'arrêt, qui donne sur un espace vert. L'homme portait une tenue de jardinier et était à bord d'un véhicule ressemblant à une camionnette d'entretien des espaces verts.
Il aurait dressé une échelle contre le mur d'enceinte de la prison pour permettre aux deux détenus de s'évader, selon les mêmes témoignages.


Source : AFP

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Fusillade mortelle dans l'Indre: 4 morts dans un drame inexpliqué[21/12 - 20h16]

Un agriculteur à la retraite a tué trois personnes, dont sa femme, avec une arme de chasse avant de se suicider mercredi matin dans un petit hameau proche de Pruniers (Indre), au coeur de la campagne berrichonne, un coup de folie qui restait incompréhensible mercredi soir.
Le procureur de Châteauroux, Pierre Valleix, a évoqué lors d'une conférence de presse un "acte inexpliqué" à propos de Gérard Thiais, 65 ans, qui a tué deux de ses voisins, M. et Mme Guy Cotillon, âgés de 48 et 46 ans, puis sa propre épouse avant de retourner son arme contre lui.
Le forcené a également blessé grièvement aux jambes et à l'aine le fils de ses voisins, Frédéric, âgé de 19 ans. Le jeune homme, actuellement hospitalisé à Châteauroux, est le seul témoin oculaire de la tuerie. Le procureur a indiqué qu'il serait entendu "dans 48 heures".
Selon le procureur, mercredi entre 09H00 et 10H00, Gérard Thiais a pris sa voiture pour aller jusqu'à la maison de ses voisins, distante de trois cents mètres, où il a tiré à bout portant avec un fusil de chasse sur M. et Mme Cotillon qui sont morts sur le coup, ainsi que sur leur fils.
Mr Thiais est ensuite revenu chez lui où il tué son épouse, âgée elle aussi d'une soixantaine d'années, avant de retourner l'arme contre lui, selon la même source.
La mère de M. Thiais et celle Mme Cotillon, qui se trouvaient dans les deux maisons au moment du drame et ont donné l'alerte, ont été hospitalisées à Châteauroux en état de choc.
Les deux familles, qui vivaient dans un petit hameau d'une demi-douzaine de fermes, isolé au bout d'un chemin sur la commune de Pruniers, en plein coeur du Berry, à une trentaine de kilomètres à l'est de Châteauroux, n'étaient "pas connues des services de police", selon le procureur de Châteauroux. "On ne leur connaissait aucune querelle grave", a-t-il précisé.
Interrogés, les gendarmes ont également indiqué ne pas posséder d'informations sur d'éventuels problèmes familiaux ou de voisinage pouvant expliquer le geste du forcené.
"C'était deux familles habitant la commune depuis plusieurs générations et avec lesquelles il n'y avait jamais eu de problèmes auparavant. C'était des gens sans histoire", selon une employée de la mairie interrogée.
Selon Françoise, tenancière d'un café à Pruniers, M. Thiais et sa femme, employée dans une maison de retraite d'Issoudun, étaient "des gens charmants, dynamiques, sans histoire", tout comme leurs voisins qui ont été tués. Ils possédaient des étangs où ils organisaient régulièrement des parties de pêche, a-t-elle indiqué. "Tout le village est sous le choc", a-t-elle ajouté.
Un collègue de Mme Thiais, qui venait de fêter cette semaine son départ à la retraite, a confirmé qu'il s'agissait d'une personne "très appréciée de toute l'équipe médicale". "Nous sommes tous choqués", a-t-il ajouté.
L'autopsie des corps des victimes aura lieu jeudi, à Limoges.

Source AFP

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Elton John donne le coup d'envoi des mariages homosexuels en Angleterre[21/12 - 17h51]

Le mariage de l'icône de la pop anglaise Elton John à Windsor (ouest de Londres) a donné le coup d'envoi mercredi aux premières unions homosexuelles en Angleterre et au Pays de Galles.
Le chanteur excentrique a fait le choix d'une cérémonie civile on ne peut plus classique, dans la salle de mariage où s'étaient unis en avril le prince Charles et Camilla, pour officialiser sa liaison de douze ans avec David Furnish, un cinéaste canadien de 15 ans son cadet.
Vêtu d'une jaquette noire sobre et d'une cravate gris clair, boucle à l'oreille, Sir Elton et son compagnon, en costume et gilet sombres, sont sortis souriants de la mairie à 11H44 locales (et GMT), aspergés de riz par des amis.
Se tenant par la taille, les deux nouveaux "partenaires civils" ont salué longuement quelque 500 admirateurs, tenus à distance par un cordon policier, avant de s'engouffrer dans une Rolls Royce noire "Phantom".
La cérémonie civile, qui se voulait discrète et simple, était réservée aux intimes, notamment les parents des futurs époux.
Mais elle devait être suivie en soirée d'une réception somptueuse dans le manoir que possède le chanteur à Windsor, où se trouve également le château de la reine Elizabeth.
Près de 700 happy fews sont conviés à la fête, dont la facture devait atteindre un million de livres (1,5 million d'euros). Parmi eux de nombreuses célébrités comme le mannequin Liz Hurley, Donatella Versace, Sharon Osbourne, Victoria Beckham et George Michael.
Plutôt que de combler de cadeaux un chanteur déjà multimillionnaire, celui-ci a suggéré à ses invités de faire des donations à la lutte contre le sida.
Sir Elton a partagé ce "grand jour" avec près de 700 couples de même sexe qui ont eu le droit pour la première fois en Angleterre et au pays de Galles, de contracter un "partenariat civil", équivalent d'un mariage réservé aux homosexuels.
Tony Blair a adressé ses meilleurs voeux aux jeunes mariés, se disant "fier" d'avoir fait adopter cette loi qui marque une étape "moderne et progressiste" pour le Royaume-Uni.
"Ces relations ont été invisibles aux yeux de la loi pendant trop longtemps et je suis ravie que nous commençions à les reconnaître", a déclaré la vice-secrétaire d'Etat à l'égalité Meg Munn, assistant à un mariage à Brighton, "capitale rose" du pays avec 40.000 homosexuels pour 161.000 habitants.
Parmi les autres couples qui ont échangé leurs voeux, figuraient un curé d'une paroisse de Darlington (nord-est de l'Angleterre), Christopher Wardale, 59 ans, qui épousait Malcolm Macourt, un professeur d'université à la retraite âgé de 58 ans.
Il a bravé l'interdit de l'Eglise d'Angleterre en faisant bénir son union au cours d'un service religieux.
A Londres, Dave Cook et James Wright devaient échanger leurs voeux dans une capsule au sommet du London Eye, la grande roue de Londres, illuminée en rose pour l'occasion.
La loi accorde aux homosexuels "mariés" des droits comparables à ceux des couples hétérosexuels, en matière d'héritage, de droits à la retraite, d'assurance-vie, de nationalité. Un partenariat ne pourra être dissous que devant un tribunal, à la manière d'un divorce.
La Grande-Bretagne compte prochainement se doter d'une législation autorisant les couples homosexuels à avoir recours aux techniques de fécondation artificielle, avec notamment la reconnaissance automatique de la parentalité pour les deux pères ou les deux mères.
Le Royaume-Uni est le 5ème pays au monde à autoriser les unions homosexuelles, après les Pays-Bas, la Belgique, l'Espagne et le Canada.
La loi, adoptée sans controverse particulière, est entrée en vigueur le 5 décembre. La durée de publication des bans étant différente selon les provinces, les premiers "mariages" ont été célébrés lundi en Irlande du Nord et mardi en Ecosse.


Source : AFP

[zhornette]

Aujourd'hui, nous fêtons...

St Francois Xavière: Patron des émigrés

[Carole]

Fusillade mortelle dans l'Indre: 4 morts dans un drame inexpliqué[21/12 - 20h16]
 
Un agriculteur à la retraite a tué trois personnes, dont sa femme, avec une arme de chasse avant de se suicider mercredi matin dans un petit hameau proche de Pruniers (Indre), au coeur de la campagne berrichonne, un coup de folie qui restait incompréhensible mercredi soir.
Le procureur de Châteauroux, Pierre Valleix, a évoqué lors d'une conférence de presse un "acte inexpliqué" à propos de Gérard Thiais, 65 ans, qui a tué deux de ses voisins, M. et Mme Guy Cotillon, âgés de 48 et 46 ans, puis sa propre épouse avant de retourner son arme contre lui.
Le forcené a également blessé grièvement aux jambes et à l'aine le fils de ses voisins, Frédéric, âgé de 19 ans. Le jeune homme, actuellement hospitalisé à Châteauroux, est le seul témoin oculaire de la tuerie. Le procureur a indiqué qu'il serait entendu "dans 48 heures".
Selon le procureur, mercredi entre 09H00 et 10H00, Gérard Thiais a pris sa voiture pour aller jusqu'à la maison de ses voisins, distante de trois cents mètres, où il a tiré à bout portant avec un fusil de chasse sur M. et Mme Cotillon qui sont morts sur le coup, ainsi que sur leur fils.
Mr Thiais est ensuite revenu chez lui où il tué son épouse, âgée elle aussi d'une soixantaine d'années, avant de retourner l'arme contre lui, selon la même source.
La mère de M. Thiais et celle Mme Cotillon, qui se trouvaient dans les deux maisons au moment du drame et ont donné l'alerte, ont été hospitalisées à Châteauroux en état de choc.
Les deux familles, qui vivaient dans un petit hameau d'une demi-douzaine de fermes, isolé au bout d'un chemin sur la commune de Pruniers, en plein coeur du Berry, à une trentaine de kilomètres à l'est de Châteauroux, n'étaient "pas connues des services de police", selon le procureur de Châteauroux. "On ne leur connaissait aucune querelle grave", a-t-il précisé.
Interrogés, les gendarmes ont également indiqué ne pas posséder d'informations sur d'éventuels problèmes familiaux ou de voisinage pouvant expliquer le geste du forcené.
"C'était deux familles habitant la commune depuis plusieurs générations et avec lesquelles il n'y avait jamais eu de problèmes auparavant. C'était des gens sans histoire", selon une employée de la mairie interrogée.
Selon Françoise, tenancière d'un café à Pruniers, M. Thiais et sa femme, employée dans une maison de retraite d'Issoudun, étaient "des gens charmants, dynamiques, sans histoire", tout comme leurs voisins qui ont été tués. Ils possédaient des étangs où ils organisaient régulièrement des parties de pêche, a-t-elle indiqué. "Tout le village est sous le choc", a-t-elle ajouté.
Un collègue de Mme Thiais, qui venait de fêter cette semaine son départ à la retraite, a confirmé qu'il s'agissait d'une personne "très appréciée de toute l'équipe médicale". "Nous sommes tous choqués", a-t-il ajouté.
L'autopsie des corps des victimes aura lieu jeudi, à Limoges.

Source AFP

Oh l'horreur!!!!!!!!

[Draco]

Horreur ! Je lis ce matin que la célèbre poupée en plastique est victime de mutilations et d'actes de torture entre les mains de certaines petites filles en Grande-Bretagne… Quel monstre faut il être pour abîmer une si jolie demoiselle…
Encore un coup du lobby des Ken en colère! Mais ça ne va pas se passer comme ça, je vais mener mon enquête…

Première certitude, Stallone n’y est pour rien. En effet il a été mis K-O lors du tournage de"Rocky VI". L'acteur, 59 ans, qui est remonté sur le ring pour tourner le sixième opus des aventures de Rocky, s'est fait une petite frayeur et a dû recevoir des soins médicaux en urgences ! Selon le "Mail on Sunday", Sly a reçu deux ou trois droites un peu dures… Bon déjà un premier suspect d’écarté.
Autre piste, Un septuagénaire japonais, qui avait réussi à se faire remettre 250 000 yens (2 000 dollars) en menaçant de faire sauter un bureau de poste, s'est effondré sous le poids de son butin. 10 kg ! C’est trop pour papy… Bon ben ça écarte un autre suspect.
Enfin les autorités allemandes annoncent qu’un pédophile s'est rendu à la police après avoir pris pour un avis officiel d'enquête sur lui un e-mail en fait généré par un ver informatique. Et voilà la dernière piste qui s’envole…

Allez faut que j’avance l’enquête. Un imper, un chapeau mou et je sors dans la grisaille…
9h50 ! Damned je peux pas sortir sans mon p’tit café…
Sale journée pour Draco...

[zhornette]

Tiens justement, en parlant de jouets...

17.000 jouets non conformes saisis: "message d'alerte" de Copé au père Noël
[22/12 - 14h27].

Le ministre délégué au budget Jean-François Copé a lancé jeudi dans un entrepôt douanier à Paris un "message d'alerte aux parents autant qu'au père Noël" sur les jouets non conformes, dont 17.000 ont été saisis à Paris le 8 décembre.
"Il faut vraiment faire attention en cette veille de Noël et je veux vraiment alerter les parents: quand on achète des jouets à la sauvette, on a l'impression de faire des économies, mais derrière il y a des risques pour la santé des enfants", a souligné Jean-François Copé, montrant, entre autres les dégats occasionnés par un pistolet à billes non conforme sur un bout de carton.
Le 8 décembre, les agents de la brigade de surveillance intérieure de Paris-Sud ont saisi, dans un entrepôt du nord de Paris, 17.169 jouets, parmi lesquels des soldats, des chats et des chiens mécaniques, des statuettes de personnages de bandes dessinées et de nombreuses voitures miniatures, qui contrefaisaient des marques comme Pokémon, Mercedes, Motorola et Warner Bros.
La "valeur réelle" de cette saisie est d'environ 1,2 million d'euros selon les douanes.
Au cours des contrôles effectués en 2005, 64% des jouets contrôlés par les douanes ont été "jugés non conformes et dangereux", selon la direction des douanes qui indique avoir saisi "près de 80.000 jouets contrefaits" sur les onze premiers mois de l'année 2005.


Source : AFP

[zhornette]

Le suspect de l'accident de Thionville ne sera pas extradé avant le 30 janvier
[22/12 - 14h32]

Le responsable présumé de l'accident de Thionville (Moselle) où une fillette de 11 ans, Lola, a trouvé la mort, fauchée par une ambulance de pompiers volée, ne sera pas extradé de Belgique avant le 30 janvier, a-t-on appris auprès du tribunal d'Arlon jeudi.
Le jeune homme de 18 ans écroué en Belgique, où il a été arrêté alors qu'il descendait d'un train sans billet au lendemain de l'accident, a refusé la procédure simplifiée d'extradition devant le premier substitut du procureur d'Arlon jeudi qui aurait permis une extradition dans quelques jours.
La procédure d'extradition sur la base d'un mandat d'arrêt européen pour homicide involontaire, vol d'ambulance et blessures involontaires "va donc prendre un peu plus de temps", a indiqué à l'AFP la substitut du procureur Mme Elmire Hautier. "Nous ferons toutefois le plus vite possible", a-t-elle ajouté soulignant que la collaboration avec la justice française était "très bonne".
Dans le cadre de cette procédure, l'extradition ne se fera "pas avant le 30 janvier", a précisé la magistrate.
En attendant les confrontations, l'hypothèse privilégiée reste celle d'un scénario stupide où le suspect principal --un jeune de Thionville en voie de désocialisation, selon les services municipaux-- aurait voulu, alors qu'il était ivre, épater un ami en le ramenant chez lui à bord de l'ambulance des pompiers volée.
Vendredi 16 au soir, il a alors percuté violement quatre fillettes qui traversaient sur un passage protégée. Lola, 11 ans, est décédée tandis que les trois autres, trois soeurs, ont été grièvement blessées.
La plus jeune, Clémentine, 4 ans, est sortie de l'hôpital mercredi, a-t-on appris de source proche de la famille tandis que les deux autres, Laure 9 ans et Julie 11 ans, sont toujours à l'hôpital de Nancy. L'aînée a été admise dans un état grave au service de neurochirurgie du CHU de Nancy.


Source : AFP

[zhornette]

Vivre dans la rue à 16 ans: l'inexorable errance de Manu
[22/12 - 17h16]

Quatre "murs" de carton dressés sur un trottoir parisien pour se protéger des regards et du froid. Enfant de la Dass, Manu, 16 ans, vit depuis six mois dans la rue. Comme des milliers de jeunes en errance, il passera Noël dehors avec son "seul ami", son chien Hector.
L'adolescent émergeant des cartons sur un trottoir du 3ème arrondissement de Paris, a des yeux bleus d'enfant noyés dans un visage rougi, marqué par les épreuves et un mode de vie "qui fait vieillir très vite".
"Je zone depuis des mois", avoue-t-il en grelottant. "Je m'enfonce, j'ai de moins en moins la pêche chaque jour pour aller chercher à manger, trouver des couvertures, mendier mais je n'irai pas en foyer, plus jamais", dit-il avec force. "Je préfère crever sur place et puis en plus ils n'acceptent pas les chiens".
Manu montre tout ce qui lui reste: un sac de 10 kilos, une photo d'une "ex", des couvertures et son chien, un petit berger allemand, qui le "réchauffe la nuit".
Il raconte au fil des phrases une vie décousue dont les seuls fils conducteurs sont la souffrance et l'abandon. Victime de maltraitances chez sa mère, dont il ne se souvient pas, il a été placé à la Dass (devenue Aide sociale à l'enfance, ASE) dans le Nord à l'âge de 3 ans. Sa mère n'a jamais donné signe de vie. Ses deux frères ainés non plus. Il est né de père inconnu.
"Je suis passé de familles d'accueil en foyers. J'étais mal à chaque fois, je voulais me barrer, quitter ces bouffons", murmure-t-il. "J'ai atterri dans des squats mais là, on me forçait à dealer, donc je suis allé dans la rue, pour être tranquille".
Mauvais traitements, rupture familiale, échec scolaire, démêlés avec la justice pour de petits larcins : Manu a connu "le parcours classique de beaucoup de mineurs à la dérive qui deviennent SDF avant même d'être adultes", comme l'explique le sociologue Jacques Guillou.
Selon le ministère de la cohésion sociale, de 30.000 à 50.000 jeunes de 18 à 24 ans se trouvent en situation de très grande précarité ou d'errance. Certains chercheurs évoquent le chiffre de 100.000.
Un tiers des jeunes en errance serait des enfants de la Dass et la moitié n'aurait aucun diplôme, d'après plusieurs études.
"Quand ils approchent de la majorité, l'ASE évite de se mobiliser pour certains jeunes à la dérive, fugueurs récidivistes, en se contentant d'attendre qu'ils aient 18 ans, date à laquelle l'administration n'a plus à s'occuper de leur cas. De toutes façons, nous manquons de structures adaptées", relève une assistante sociale qui préfère garder l'anonymat.
En quelques mois, Manu a fait l'expérience de "l'univers impitoyable" de la rue: racket, menaces, coups. "On m'a volé mes chaussures la deuxième nuit", lâche-t-il.
Il passe ses journées dans des foyers de jour, où il peut se réchauffer, somnoler sur des chaises et demander de la nourriture pour lui et Hector. Il va aussi voir les médecins de ces centres pour ses crises d'épilepsie et de schizophrénie.
Le jeune homme mendie plusieurs heures par jour. La nuit, l'angoisse du lendemain le saisit tout autant que le froid. Et il frissonne parfois en croisant dans la rue de vieux clochards, incarnant pour lui "un avenir effrayant".


Source : AFP

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Le distributeur de billets faisait des cadeaux avant Noël[22/12 - 15h42]

Un distributeur de billets de la Caisse d'Epargne à Carvin (Pas-de-Calais) a fait des cadeaux peu avant Noël, en distribuant mardi soir des billets de 50 euros au lieu de billets de 20, a-t-on appris jeudi auprès de la banque.
La bévue provient d'une erreur dans le placement des deux caisses de billets au moment de recharger le distributeur. Les comptes des clients ont été débités de multiples de 20 euros, mais la somme délivrée était un multiple de 50, a indiqué la Caisse d'Epargne du Pas-de-Calais, confirmant une information publiée par la Voix du Nord.
Le gérant du bar-tabac le plus proche sur la Grand-Place, le Météor, a raconté à l'AFP que "c'était l'euphorie! Il y a un client qui est entré dans le bar, il a raconté ça, et tout le monde est allé au distributeur".
"A un moment, je ne vais pas vous dire de bêtises, mais il y a eu une queue de 50 personnes. C'était bien organisé", a-t-il précisé, ajoutant qu'il avait "fait un peu plus de chiffre que d'habitude".
Alertée par cette affluence, la police a mis fin à la distribution au bout de deux heures.
La Caisse d'Epargne a indiqué jeudi qu'elle avait déjà épluché l'ensemble des transactions réalisées.
"Avec la carte bancaire, il y a une traçabilité informatique qui nous a permis de retrouver l'ensemble des clients", a déclaré à l'AFP le chargé de communication de la Caisse du Pas-de-Calais, Gonzague Mannessiez.
La banque envoyait jeudi un courrier aux clients concernés, les siens et ceux d'autres banques, afin d'envisager les suites à donner à cette affaire. Elle n'a pas voulu préciser le montant du préjudice.
"Visiblement, c'était des montants qui étaient très petits", selon M. Mannessiez.


Source : AFP

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Aujourdh'ui, nous fêtons...

ARMAND (Saint), d'origine hollandaise, franciscain, évêque de Brixen, aujourd'hui Bressanone, en Italie du Nord, mort en 1165, honoré le 23 décembre.

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Un transporteur de fonds tue un homme caché dans un distributeur de billets
[23/12 - 20h51]

Un transporteur de fonds a tué vendredi vers midi un homme qui s'était caché dans le faux plafond d'une salle de distributeurs automatiques de billets d'une agence de la BICS des Ulis (Essonne).
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme, qui n'a pas été identifié, n'était pas armé, mais était porteur d'une bombe lacrymogène qu'il n'a pas eu le temps d'utiliser.
Le transporteur de fonds était venu réparer un distributeur de billets en panne depuis la veille et a soudain vu un homme tomber du plafond et commencer à se servir dans les billets de banque, selon une source judiciaire.
Le malfaiteur a tenté de neutraliser le transporteur de fonds, qui a tiré deux coups de feu à bout touchant, l'atteignant au thorax au cours de ce qui semble avoir été un corps à corps.
Le malfaiteur est décédé sur place et a été transporté au funérarium.
Très choqué, le transporteur de fonds est un homme "expérimenté d'une quarantaine d'années" selon la société TAS, une filiale du groupe Item's basée aux Lilas (Seine Saint-Denis) spécialisée dans le transport de fonds et la gestion de distributeurs automatiques de billets. "C'est la première fois qu'il utilise son arme, mais pas la première fois qu'il est agressé dans le cadre de son travail", a-t-on également indiqué.
Le malfaiteur était équipé d'un système lui permettant de rester en liaison avec un ou des complices restés à l'extérieur.
"Il y a plusieurs équipes qui utilisent cette méthode", a indiqué une source proche de l'enquête. "Ils s'introduisent dans les pièces où se trouvent plusieurs distributeurs attenant à une agence bancaire et se cachent sous les dalles des faux plafonds afin de tomber sur l'équipe qui vient les alimenter ou les réparer", a-t-on expliqué.
Selon la même source, ces équipes ne s'arment souvent pas, sinon d'une bombe lacrymogène, les réparateurs qui peuvent leur donner accès aux billets étant rarement armés eux-mêmes.
Les enquêteurs ont pris les empreintes de la victime, un homme d'origine maghrébine d'une trentaine d'années plutôt corpulent, et des photos pour tenter de l'identifier.
L'enquête a été confiée à l'antenne d'Evry de la police judiciaire de Versailles pour la partie vol et au SRPJ de Versailles pour la partie criminelle.


Source : AFP