actu
#241
Posté 02 August 2005 - 08:42
[02/08 - 08h07]
Un député alsacien, Yves Bur (UMP), a indiqué envisager de déposer devant l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à interdire le tabac dans les lieux publics, un projet immédiatement dénoncé par la Confédération des débitants de tabac de France (CDTF).
"La proposition n'est pas encore formalisée. Nous en sommes au stade de la réflexion avec les acteurs de la lutte contre le tabagisme et j'engagerai en septembre une concertation avec les organisations professionnelles, les restaurateurs et cafetiers", a indiqué lundi Yves Bur.
"Un colloque a lieu le 3 novembre à l'Assemblée nationale sur la lutte contre le tabagisme et c'est à cette occasion que je vais déposer ma proposition de loi", a-t-il ajouté, précisant qu'il ignorait pour l'instant quelle sera l'issue de sa proposition sur ce "sujet sensible".
Le député-maire de Lingolsheim (Bas-Rhin) a indiqué qu'il se rendrait en octobre en Irlande pour y rencontrer les professionnels et les autorités sanitaires. L'Irlande a adopté en 2004 une loi anti-tabac imposant une interdiction totale de fumer dans le lieux de travail. Elle sanctionne d'une amende pouvant aller jusqu'à 3.000 euros toute personne y contrevenant et vise aussi les patrons de pubs qui risquent de perdre leur licence s'ils ne l'appliquent pas.
"Le tabac est reconnu de plus en plus comme un véritable fléau sanitaire. La loi Evin, qui en son temps a été une loi pionnière en Europe et dans le monde, est inappliquée parce que inapplicable. Dans les restaurants il n'y a pas de salles cloisonnées et tout cela est virtuel", a-t-il souligné.
La Confédération des débitants de tabac de France (CDTF) s'est opposée lundi à la proposition de loi que le député UMP s'apprête à déposer. La CDTF "tient à marquer sa vive surprise devant l'information selon laquelle Yves Bur s'apprête à déposer une proposition de loi visant à imposer une interdiction totale de fumer dans tous les lieux publics", indique-t-elle dans un communiqué.
"En agissant ainsi, sans concertation préalable avec les professionnels concernés, M. Bur s'adonne une nouvelle fois à un coup médiatique. Il est bien placé pour savoir que ce n'est pas la bonne méthode", affirme René Le Pape, président de la CDTF.
Pour les débitants de tabac, "en tant qu'élu d'un département où les ventes transfrontalières de tabac font rage, obligeant de nombreux buralistes, commerçants de proximité, à fermer, M. Bur ne peut ignorer, pourtant, que toute politique visant à lutter contre le tabagisme a moins besoin pour être crédible d'effets médiatiques que d'applications concrètes".
"Le problème numéro un, aujourd'hui, c'est l'émergence d'un vaste marché parallèle alimenté par les achats frontaliers qui perdurent et le développement actuel de la contrebande. Tous les Français le savent et le constatent sur la route de leurs vacances. Notamment en Espagne, où les prix du tabac viennent encore de baisser", affirme M. Le Pape.
"Mieux vaut se donner les moyens d'appliquer la loi Evin que d'alimenter l'inflation de nos textes législatifs", conclut René Le Pape.
La loi Evin, en vigueur depuis 1991, oblige les lieux publics à créer des espaces non fumeurs, mais dans les bars et restaurants, la loi n'a pas ou peu été appliquée jusqu'à présent.
Source : AFP
#242
Posté 02 August 2005 - 08:43
[01/08 - 18h07]
Les personnes très déprimées ont du mal à se concentrer et à mémoriser, des troubles intellectuels qui seraient dus au fait que leur cerveau travaille trop, selon une étude française conduite grâce aux techniques d'imagerie cérébrale.
Les sujets déprimés activent davantage leur cerveau et fournissent un effort plus soutenu que les non déprimés lors de tâches de mémorisation, selon les chercheurs de l'Inserm et du CNRS dont les travaux sont publiés dans la revue NeuroImage de juillet.
Tout se passe comme si la dépression recouvrait un défaut d'épargne cérébrale : lors d'un effort cognitif (intellectuel) important, les patients déprimés s'engagent comme dans un marathon mais en démarrant au rythme d'un 100 mètres, au lieu d'économiser leur énergie. Comme s'ils souffraient d'un excès de volonté dans l'effort.
Ils utiliseraient ainsi plus de ressources cérébrales que les autres pour atteindre un niveau de performance égal face à des épreuves complexes de la vie quotidienne.
Cette mobilisation excessive des ressources cérébrales expliquerait leur épuisement précoce à l'effort, selon Philippe Fossati, Bruno Dubois et leurs collègues.
Cette observation va à l'encontre des données suggérant que les troubles intellectuels des déprimés seraient uniquement causés par une activité cérébrale ralentie au repos.
La dépression aiguë est une maladie fréquente marquée par une tristesse et un désespoir soutenus. Aux troubles de l'humeur, s'ajoutent des problèmes de mémoire et de concentration ainsi qu'une fatigue importante, physique et mentale.
Plusieurs études, grâce aux techniques d'imagerie, ont cherché à comprendre pourquoi les déprimés ne parvenaient pas à atteindre un niveau normal de concentration et de mémorisation. Ces recherches ont montré que ces troubles intellectuels étaient habituellement associés à une activité cérébrale réduite (au repos) de certaines régions cérébrales ("cortex préfrontal").
Les chercheurs de l'Inserm et du CNRS viennent nuancer cette interprétation. Ils ont comparé le fonctionnement du cerveau de personnes saines à celui de déprimés au cours d'exercices de mémorisation (comparaison de suites de lettres de l'alphabet) et ainsi démontré que les patients déprimés, à performances égales, activaient de manière plus forte leur cerveau (régions préfrontales).
Les troubles de la fonction cérébrale des déprimés ne se limiteraient donc pas à une réduction de l'activité cérébrale (au repos) mais davantage à un problème de mobilisation excessive des ressources cérébrales lors de l'exécution de tâches intellectuelles plus difficiles.
L'épuisement précoce à la concentration et la fatigabilité auxquels sont sujets les grands déprimés pourraient ainsi être dus à la "sur-activation cérébrale", notent-ils. Mais les raisons du phénomène restent à élucider.
Source : AFP
#243
Posté 02 August 2005 - 08:44
Randy, un dauphin solitaire connu pour importuner nageurs et plongeurs sur les côtes du Finistère, a récidivé ce week-end en empêchant un plaisancier de manoeuvrer pendant une heure et demie près de Douarnenez, a-t-on appris auprès du centre maritime Océanopolis de Brest.
"Dès que le voilier voulait faire demi-tour, le dauphin le bloquait" en tapant contre le bateau, a expliqué à l'AFP Sami Hassani, chef du service "mammifères marins" à Océanopolis, qui suit Randy depuis plusieurs années.
Le plaisancier, bloqué pendant une heure et demie, a appelé les secours mais le dauphin s'est finalement lassé et le voilier a pu reprendre sa route vers le port de Douarnenez.
"C'est un dauphin dit +solitaire+, parce qu'il a vraisemblablement été exclu d'un groupe, alors il a un comportement atypique et peut se montrer agressif", a-t-il indiqué, racontant que, ces dernières années, des baigneurs et des plongeurs avaient parfois dû être secourus après avoir été importunés par le dauphin.
Randy et un autre dauphin solitaire, Jean-Floch, se sont installés sur la côte nord de la Bretagne depuis trois ans, après avoir été repérés au large d'autres pays européens, comme le Royaume-Uni, la Belgique ou les Pays-Bas.
Plusieurs centaines de dauphins, la plupart en groupes, sont recensés le long des côtes bretonnes, selon Océanopolis.
Source : AFP
#244
Posté 02 August 2005 - 08:48
Un dauphin récidiviste importune un plaisancier dans le Finistère[01/08 - 11h57]
Randy, un dauphin solitaire connu pour importuner nageurs et plongeurs sur les côtes du Finistère, a récidivé ce week-end en empêchant un plaisancier de manoeuvrer pendant une heure et demie près de Douarnenez, a-t-on appris auprès du centre maritime Océanopolis de Brest.
"Dès que le voilier voulait faire demi-tour, le dauphin le bloquait" en tapant contre le bateau, a expliqué à l'AFP Sami Hassani, chef du service "mammifères marins" à Océanopolis, qui suit Randy depuis plusieurs années.
Le plaisancier, bloqué pendant une heure et demie, a appelé les secours mais le dauphin s'est finalement lassé et le voilier a pu reprendre sa route vers le port de Douarnenez.
"C'est un dauphin dit +solitaire+, parce qu'il a vraisemblablement été exclu d'un groupe, alors il a un comportement atypique et peut se montrer agressif", a-t-il indiqué, racontant que, ces dernières années, des baigneurs et des plongeurs avaient parfois dû être secourus après avoir été importunés par le dauphin.
Randy et un autre dauphin solitaire, Jean-Floch, se sont installés sur la côte nord de la Bretagne depuis trois ans, après avoir été repérés au large d'autres pays européens, comme le Royaume-Uni, la Belgique ou les Pays-Bas.
Plusieurs centaines de dauphins, la plupart en groupes, sont recensés le long des côtes bretonnes, selon Océanopolis.
Source : AFP
Oui ma tata de bretagne l'a déjà vu plusieurs fois dans la baie de Douarnenez. Et la dernière fois (c'est à dire en juillet dernier) on a même vu un...phoque... si si j'vous jure!
#245
Posté 02 August 2005 - 08:56
[01/08 - 12h19]
Arnac la Poste, Beze, Bouzillé, Monteton ... autant de villages aux noms amusants dont les habitants se sont retrouvés en fin de semaine à Cocumont (Lot-et-Garonne) à l'occasion des troisièmes rencontres des communes aux "noms burlesques et chantants".
Cette année, plus d'une vingtaine de communes et hameaux dont le nom évocateur prête à sourire, à rire ou dont la musicalité est porteuse de pittoresque et de folklore ont participé à cette manifestation.
Chacune des communes participante compte en moyenne 745 habitants et la plus petite, Trecon (Marne) seulement 73.
"Une chose singulière les caractérise: plus le nom est chantant et burlesque moins elle compte d'habitants", remarque avec sa gouaille du sud-ouest, Patrick Lasseube, maire de Saint-Lys (Haute-Garonne).
"Cette manifestation est l'occasion pour ces communes de se faire un nom à travers leurs produits de terroir", raconte M. Lasseube, dont Mengesèbes ("Mange-oignons" en occitan), un des quartiers de sa ville de 7.300 habitants, est à l'origine de ces rencontres.
Au cours de ce week-end festif, placé sous le signe des "rencontres conviviales", chaque participant peut déguster les spécialités culinaires des autres villages à travers notamment des stands de produits régionaux.
Pour les participants, l'objectif est en effet d'exploiter leur singularité toponymique pour se faire connaître et pour promouvoir ainsi leur patrimoine architectural, historique ou gastronomique.
La manifestation connaît un succès grandissant. "On a démarré en 2003 avec neuf communes, l'an dernier il y en avait 14 et 22 cette année", note amusé M. Lasseube qui souligne, trés sérieusement, qu'"il y a déjà des communes en liste d'attente qui vont passer la sélection".
Car pour accéder à ce club très fermé, il faut d'abord être "accepté" par les communes déjà adhérentes. "On essaie d'être dans le burlesque et pas dans le grossier", tient à souligner le maire de Saint-Lys.
Des multitudes d'anecdotes, ou de légendes, entourent chacun des noms de ces communes et au cours de ces rencontres, chacun y va de sa petite histoire.
"Tous les habitants d'Angers et de Nantes se disputaient pour savoir où se situait exactement le milieu entre les deux villes", raconte le maire de Bouzillé (Maine-et-Loire), Gilles Collin. "Gargantua a voulu les départager, il a mis un pied sur la cathédrale Saint-Pierre de Nantes et un sur celle de Saint-Maurice d'Angers, il a levé son pantalon et a dit +la bouse y est+ et voilà le milieu", explique M. Collin, ne manquant pas de citer l'auteur de cette légende: Rabelais.
Les prochaines rencontres se tiendront à Arnac la Poste (Haute-Vienne) dont les habitants "les Arnacois" -et "non les arnaqueurs"- ont fièrement arboré à Cocumont des tee-shirts "Les timbrés de la Poste".
Source AFP
#246
Posté 02 August 2005 - 08:58
D'Arnac à Trecon, les communes au nom cocasse en rient à Cocumont
[01/08 - 12h19]
Arnac la Poste, Beze, Bouzillé, Monteton ... autant de villages aux noms amusants dont les habitants se sont retrouvés en fin de semaine à Cocumont (Lot-et-Garonne) à l'occasion des troisièmes rencontres des communes aux "noms burlesques et chantants".
Cette année, plus d'une vingtaine de communes et hameaux dont le nom évocateur prête à sourire, à rire ou dont la musicalité est porteuse de pittoresque et de folklore ont participé à cette manifestation.
Chacune des communes participante compte en moyenne 745 habitants et la plus petite, Trecon (Marne) seulement 73.
"Une chose singulière les caractérise: plus le nom est chantant et burlesque moins elle compte d'habitants", remarque avec sa gouaille du sud-ouest, Patrick Lasseube, maire de Saint-Lys (Haute-Garonne).
"Cette manifestation est l'occasion pour ces communes de se faire un nom à travers leurs produits de terroir", raconte M. Lasseube, dont Mengesèbes ("Mange-oignons" en occitan), un des quartiers de sa ville de 7.300 habitants, est à l'origine de ces rencontres.
Au cours de ce week-end festif, placé sous le signe des "rencontres conviviales", chaque participant peut déguster les spécialités culinaires des autres villages à travers notamment des stands de produits régionaux.
Pour les participants, l'objectif est en effet d'exploiter leur singularité toponymique pour se faire connaître et pour promouvoir ainsi leur patrimoine architectural, historique ou gastronomique.
La manifestation connaît un succès grandissant. "On a démarré en 2003 avec neuf communes, l'an dernier il y en avait 14 et 22 cette année", note amusé M. Lasseube qui souligne, trés sérieusement, qu'"il y a déjà des communes en liste d'attente qui vont passer la sélection".
Car pour accéder à ce club très fermé, il faut d'abord être "accepté" par les communes déjà adhérentes. "On essaie d'être dans le burlesque et pas dans le grossier", tient à souligner le maire de Saint-Lys.
Des multitudes d'anecdotes, ou de légendes, entourent chacun des noms de ces communes et au cours de ces rencontres, chacun y va de sa petite histoire.
"Tous les habitants d'Angers et de Nantes se disputaient pour savoir où se situait exactement le milieu entre les deux villes", raconte le maire de Bouzillé (Maine-et-Loire), Gilles Collin. "Gargantua a voulu les départager, il a mis un pied sur la cathédrale Saint-Pierre de Nantes et un sur celle de Saint-Maurice d'Angers, il a levé son pantalon et a dit +la bouse y est+ et voilà le milieu", explique M. Collin, ne manquant pas de citer l'auteur de cette légende: Rabelais.
Les prochaines rencontres se tiendront à Arnac la Poste (Haute-Vienne) dont les habitants "les Arnacois" -et "non les arnaqueurs"- ont fièrement arboré à Cocumont des tee-shirts "Les timbrés de la Poste".
Source AFP
PS : Euh...il marche pas le téléchargement...
Edit : Ah...tu l'as viré à ce que je vois. Et j'ai l'air de quoi moi à rouspéter?
#247
Posté 02 August 2005 - 08:59
St Pierre-Julien Eymard
Il est né à La Mure, près de Grenoble, en 1811. Ordonné prêtre en 1834, il entame un ministère intense, puis entre en 1839 dans la congrégation naissante des Pères Maristes, à Lyon.
Mais sa recherche de la volonté de Dieu le porte à s'orienter davantage vers l'Eucharistie pour laquelle il voudrait bien faire quelque chose de particulier. Un jour, alors qu’il prie au sanctuaire de Fourvière, en janvier 1851, il devient « fortement impressionné » par la pensée de l'état d'abandon spirituel dans lequel se trouvaient les prêtres séculiers, du manque de formation des laïcs, de la pitoyable dévotion envers le Saint-Sacrement et des sacrilèges commis contre la sainte Eucharistie. De là lui vint l’idée d'un Tiers-Ordre masculin dévoué à l'adoration réparatrice ; projet qui, dans les années suivantes, deviendra celui de créer une congrégation religieuse entièrement consacrée au culte et à l'apostolat de l'Eucharistie.
A Paris, le 13 mai 1856, il fonde la Congrégation du Saint-Sacrement. L'Oeuvre commence très pauvrement, et est inaugurée officiellement par une Exposition solennelle du Saint-Sacrement. Un an plus tard est fondée également une branche féminine, les Servantes du St-Sacrement. En 1859, il ouvre une seconde communauté, à Marseille. Une troisième maison ouvrira à Angers, ensuite deux autres à Bruxelles, et une maison de formation dans le diocèse de Versailles.
Épuisé par les responsabilités de fondateur et premier supérieur général, marqué par les épreuves de tous genres, Pierre-Julien Eymard meurt dans son pays natal, âgé seulement de 57 ans, le premier août 1868. Béatifié par Pie XI, en 1925, il est canonisé par Jean XXIII, le 9 décembre 1962. Exactement 33 ans plus tard, le 9 décembre 1995, il est inscrit au calendrier romain et présenté à toute l'Église comme l'apôtre de l'Eucharistie.
#248
Posté 02 August 2005 - 09:01
D'Arnac à Trecon, les communes au nom cocasse en rient à Cocumont
[01/08 - 12h19]
Arnac la Poste, Beze, Bouzillé, Monteton ... autant de villages aux noms amusants dont les habitants se sont retrouvés en fin de semaine à Cocumont (Lot-et-Garonne) à l'occasion des troisièmes rencontres des communes aux "noms burlesques et chantants".
Cette année, plus d'une vingtaine de communes et hameaux dont le nom évocateur prête à sourire, à rire ou dont la musicalité est porteuse de pittoresque et de folklore ont participé à cette manifestation.
Chacune des communes participante compte en moyenne 745 habitants et la plus petite, Trecon (Marne) seulement 73.
"Une chose singulière les caractérise: plus le nom est chantant et burlesque moins elle compte d'habitants", remarque avec sa gouaille du sud-ouest, Patrick Lasseube, maire de Saint-Lys (Haute-Garonne).
"Cette manifestation est l'occasion pour ces communes de se faire un nom à travers leurs produits de terroir", raconte M. Lasseube, dont Mengesèbes ("Mange-oignons" en occitan), un des quartiers de sa ville de 7.300 habitants, est à l'origine de ces rencontres.
Au cours de ce week-end festif, placé sous le signe des "rencontres conviviales", chaque participant peut déguster les spécialités culinaires des autres villages à travers notamment des stands de produits régionaux.
Pour les participants, l'objectif est en effet d'exploiter leur singularité toponymique pour se faire connaître et pour promouvoir ainsi leur patrimoine architectural, historique ou gastronomique.
La manifestation connaît un succès grandissant. "On a démarré en 2003 avec neuf communes, l'an dernier il y en avait 14 et 22 cette année", note amusé M. Lasseube qui souligne, trés sérieusement, qu'"il y a déjà des communes en liste d'attente qui vont passer la sélection".
Car pour accéder à ce club très fermé, il faut d'abord être "accepté" par les communes déjà adhérentes. "On essaie d'être dans le burlesque et pas dans le grossier", tient à souligner le maire de Saint-Lys.
Des multitudes d'anecdotes, ou de légendes, entourent chacun des noms de ces communes et au cours de ces rencontres, chacun y va de sa petite histoire.
"Tous les habitants d'Angers et de Nantes se disputaient pour savoir où se situait exactement le milieu entre les deux villes", raconte le maire de Bouzillé (Maine-et-Loire), Gilles Collin. "Gargantua a voulu les départager, il a mis un pied sur la cathédrale Saint-Pierre de Nantes et un sur celle de Saint-Maurice d'Angers, il a levé son pantalon et a dit +la bouse y est+ et voilà le milieu", explique M. Collin, ne manquant pas de citer l'auteur de cette légende: Rabelais.
Les prochaines rencontres se tiendront à Arnac la Poste (Haute-Vienne) dont les habitants "les Arnacois" -et "non les arnaqueurs"- ont fièrement arboré à Cocumont des tee-shirts "Les timbrés de la Poste".
Source AFP
PS : Euh...il marche pas le téléchargement...
oui, je vais essayer autre chose
#249
Posté 02 August 2005 - 09:08
D'Arnac à Trecon, les communes au nom cocasse en rient à Cocumont
[01/08 - 12h19]
Arnac la Poste, Beze, Bouzillé, Monteton ... autant de villages aux noms amusants dont les habitants se sont retrouvés en fin de semaine à Cocumont (Lot-et-Garonne) à l'occasion des troisièmes rencontres des communes aux "noms burlesques et chantants".
Cette année, plus d'une vingtaine de communes et hameaux dont le nom évocateur prête à sourire, à rire ou dont la musicalité est porteuse de pittoresque et de folklore ont participé à cette manifestation.
Chacune des communes participante compte en moyenne 745 habitants et la plus petite, Trecon (Marne) seulement 73.
"Une chose singulière les caractérise: plus le nom est chantant et burlesque moins elle compte d'habitants", remarque avec sa gouaille du sud-ouest, Patrick Lasseube, maire de Saint-Lys (Haute-Garonne).
"Cette manifestation est l'occasion pour ces communes de se faire un nom à travers leurs produits de terroir", raconte M. Lasseube, dont Mengesèbes ("Mange-oignons" en occitan), un des quartiers de sa ville de 7.300 habitants, est à l'origine de ces rencontres.
Au cours de ce week-end festif, placé sous le signe des "rencontres conviviales", chaque participant peut déguster les spécialités culinaires des autres villages à travers notamment des stands de produits régionaux.
Pour les participants, l'objectif est en effet d'exploiter leur singularité toponymique pour se faire connaître et pour promouvoir ainsi leur patrimoine architectural, historique ou gastronomique.
La manifestation connaît un succès grandissant. "On a démarré en 2003 avec neuf communes, l'an dernier il y en avait 14 et 22 cette année", note amusé M. Lasseube qui souligne, trés sérieusement, qu'"il y a déjà des communes en liste d'attente qui vont passer la sélection".
Car pour accéder à ce club très fermé, il faut d'abord être "accepté" par les communes déjà adhérentes. "On essaie d'être dans le burlesque et pas dans le grossier", tient à souligner le maire de Saint-Lys.
Des multitudes d'anecdotes, ou de légendes, entourent chacun des noms de ces communes et au cours de ces rencontres, chacun y va de sa petite histoire.
"Tous les habitants d'Angers et de Nantes se disputaient pour savoir où se situait exactement le milieu entre les deux villes", raconte le maire de Bouzillé (Maine-et-Loire), Gilles Collin. "Gargantua a voulu les départager, il a mis un pied sur la cathédrale Saint-Pierre de Nantes et un sur celle de Saint-Maurice d'Angers, il a levé son pantalon et a dit +la bouse y est+ et voilà le milieu", explique M. Collin, ne manquant pas de citer l'auteur de cette légende: Rabelais.
Les prochaines rencontres se tiendront à Arnac la Poste (Haute-Vienne) dont les habitants "les Arnacois" -et "non les arnaqueurs"- ont fièrement arboré à Cocumont des tee-shirts "Les timbrés de la Poste".
Source AFP
PS : Euh...il marche pas le téléchargement...
oui, je vais essayer autre chose
voilà!! Désolée ma ptite carole
Fichier(s) joint(s)
#250
Posté 02 August 2005 - 09:09
voilà!! Désolée ma ptite carole
T'as pas à être désolée ma p'tite zhornette
En plus ça valait le coup!
#251
Posté 03 August 2005 - 08:26
[03/08 - 07h40]
Un Airbus 340 d'Air France venant de Paris a pris feu mardi après avoir quitté la piste lors de son atterrissage dans un orage à Toronto, mais les 309 passagers et membres d'équipage ont miraculeusement tous survécu, 43 d'entre eux ont toutefois été légèrement blessés.
L'accident, qui aurait pu être catastrophique, a fait 43 blessés légers, a indiqué dans la soirée un responsable de l'aéroport, Steve Shaw. Il avait parlé un peu plus tôt de 24 blessés.
Le ministre canadien des Transports, Jean Lapierre, a qualifié de "miracle" le fait que tous les passagers aient pu quitter l'avion avant qu'il ne s'enflamme.
Après de long moments d'angoisse, Air France et les responsables de l'aéroport de Toronto annonçaient qu'à leur connaissance personne n'avait perdu la vie dans l'accident, une information qu'ils ont confirmée par la suite.
Vingt-deux blessés légers ont été accueillis dans cinq hôpitaux de la ville, a déclaré de son côté à l'aéroport parisien de Roissy le directeur général d'Air France, Jean-François Colin.
Le vol 358 Paris-Toronto d'Air France, qui tranportait 297 passagers et 12 membres d'équipage, a atterri vers 16h00 locales (21h00 GMT) en plein orage. Il a quitté la piste après l'atterrissage, finissant sa course dans une sorte de ravin boisé 200 mètres plus loin.
Selon des témoignages de passagers, l'appareil aurait été touché par la foudre après l'atterrissage et pendant la période de freinage. Des spécialistes cités par des médias canadiens évoquaient la possibilité d'un brutal mouvement d'air ou que l'avion n'ait pu freiner efficacement en raison de l'eau se trouvant sur la piste.
Dès que l'avion s'est finalement arrêté dans le ravin, le personnel de secours a ouvert toutes les issues et les passagers se sont précipités dehors.
"Tout a été très rapide. Dès que l'avion s'est arrêté, (le personnel de cabine) a immédiatement ouvert le côté de l'avion où ils ne pouvaient apercevoir de flammes. Ils nous ont dit de sauter et nous avons tous commencé à courir et sauter", a raconté à CNN Olivier Dubois, qui venait pour le mariage de sa soeur à Toronto.
"Comme vous pouvez vous l'imaginer, les gens criaient et paniquaient. (...) Tout le monde sautait aussi vite que possible et courait dans tous les sens parce qu'on avait peur que l'avion explose à tout moment", a-t-il ajouté
Le bilan apparaît d'autant plus miraculeux que l'appareil s'est brisé et a été très sérieusement endommagé. Les images de télévision prises peu après l'accident montraient des panaches de flammes orange et de fumée noire au dessus de la carcasse du 340.
L'avion s'est finalement immobilisé et a brûlé tout près d'un des plus importants axes autoroutiers de la banlieue de Toronto, la principale ville du pays.
Il s'agit du premier accident d'un avion d'Air France depuis celui du Concorde en juillet 2000 à son décollage de l'aéroport de Roissy.
C'est également le premier accident sérieux impliquant un A-340 depuis sa mise en service, il y a 14 ans. Un responsable de la compagnie aérienne française a indiqué devant la presse à l'aéroport de Roissy près de Paris que l'avion accidenté à Toronto avait eu une visite d'entretien le 5 juillet dernier.
Une enquête sera menée par le Canada en collaboration avec les autorités françaises, a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère français des Transports.
Elle devra déterminer les causes de l'accident et le rôle éventuel joué par le mauvais temps.
Source : AFP
L'Airbus A340 d'Air France, en feu après son atterrissage raté à l'aéroport de Toronto, le 2 août 2005
#252
Posté 03 August 2005 - 08:27
[02/08 - 23h42]
Une série d'enquêtes a été ouverte après la découverte de 351 foetus et corps d'enfants morts-nés, datant parfois d'une vingtaine d'années, à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris, ont annoncé mardi le ministère de la Santé et l'Assistance publique.
"L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) m'a informé hier (lundi) en fin de journée de la découverte d'un nombre important de foetus et de corps d'enfants morts-nés conservés, en dehors de tout cadre juridique, dans la chambre mortuaire de l'hôpital Saint-Vincent de Paul" à Paris (14e), a déclaré devant les journalistes convoqués à la hâte, Xavier Bertrand, visiblement éprouvé.
Au total, "351 foetus" ont été découverts, "dont certains étaient conservés depuis 1985", a précisé le secrétaire général de l'AP-HP, Jean-Marc Boulanger, qualifiant la situation d'"inacceptable".
"C'était de l'ordre d'une vingtaine par an", a-t-il indiqué.
C'est une cadre administrative récemment affectée à Saint-Vincent-de-Paul qui a découvert les corps après avoir été interrogée par une famille sur le sort d'un foetus. Ils étaient entreposés dans des sacs remplis de formol censés contenir des "éléments anatomiques" dans la chambre mortuaire, ainsi que dans deux annexes, selon l'AP-HP.
M. Boulanger a expliqué que l'AP-HP avait été informée le 28 juillet de cette découverte. Le ministère a été prévenu lundi, après un "inventaire mené ce week-end par le personnel de la chambre mortuaire", a souligné Jean-Marc Morin, directeur juridique de l'AP-HP, selon lequel les lieux ont été sécurisés.
Interrogé sur l'hypothèse d'un trafic, M. Boulanger a répondu: "les choses n'ont pas été clairement organisées, c'est plutôt de l'ordre de l'errement".
Le Premier ministre, Dominique de Villepin, a lui-même diligenté "sans délai une enquête administrative, confiée à l'Igas (Inspection générale des Affaires sociales) pour faire toute la lumière sur cette affaire et déterminer les responsabilités" ainsi que "les causes de tels dysfonctionnements", a indiqué M. Bertrand, qui s'est rendu sur place mardi à la mi-journée.
"Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris sur les faits portés à notre connaissance", a-t-il ajouté.
M. de Villepin a en outre demandé à son ministre de la Santé de "lancer une mission d'inspection dans l'ensemble des établissements hospitaliers de France disposant d'une chambre mortuaire en lien avec une maternité".
Enfin, le Premier ministre a saisi le Comité national consultatif d'éthique "pour évaluer la réglementation en vigueur et formuler toutes les recommandations nécessaires au plan éthique, législatif et scientifique", a ajouté le ministre.
Le président de ce Comité, le Pr Didier Sicard, a rappelé à l'AFP que le foetus ne disposait pas de statut juridique.
Selon le ministère, "lorsqu'un enfant est mort-né, si le corps n'est pas réclamé dans un délai de dix jours par ses parents, il doit être incinéré à la charge de l'hôpital, en vertu d'une circulaire de 2001".
M. Morin a estimé que l'enquête judiciaire dépendant du parquet pourrait être "longue". "La complexité sera de regrouper l'ensemble des données qui sont dans les registres avec les corps et les foetus qui sont présents dans les chambres mortuaires, et évaluer l'âge pour donner un statut à ces enfants", a-t-il expliqué.
Source : AFP
#253
Posté 03 August 2005 - 08:28
Un organisme HLM a refusé un logement à un jeune Noir au motif que l'immeuble, situé à Nanterre et pour lequel il avait présenté un dossier, accueille "déjà beaucoup de personnes d'origines africaine et antillaise", provoquant le dépôt d'une plainte de SOS Racisme mardi.
Salarié à la RATP, célibataire justifiant d'un salaire de 1.700 euros par mois, avec sa mère à charge, le jeune homme de 29 ans avait visité et réservé par l'intermédiaire de son employeur un logement dans la tour Ouessant de Nanterre.
Jusqu'à ce que celui-ci lui soit refusé par la commission d'attribution de la société privée HLM Logirep, propriétaire de l'appartement.
Le 19 juillet, il a entendu l'exposé des motifs de ce refus, lors d'une conversation téléphonique qui a été enregistrée et dont l'AFP a obtenu copie.
"On est obligé d'appliquer cela dans des tours et notamment à Nanterre parce que c'est des tours qui vivent très mal, on a beaucoup de problèmes et on essaie de mixer un peu toutes les origines et tous les revenus, donc voilà", lui explique la conseillère Logirep.
"Donc moi, parce que je suis d'origine ivoirienne, ce qu'on appelle Français d'origine ivoirienne, je ne peux pas rentrer dans cette tour alors ?", interroge le jeune homme. "Dans cette tour non", s'entend-il répondre.
La conseillère a ensuite avancé une argumentation très précise, qui a été confirmée dans un courrier officiel de la Logirep signifiant le rejet du dossier: la décision de la commission s'appuie sur l'artice 56 de la loi contre l'exclusion.
"Comme tous les bailleurs, on est censés faire de la mixité sociale, (...) c'est une loi qui est sortie justement pour éviter de créer des ghettos, si vous aviez été sur une tour où il y avait trop de Maghrébins, ben, on ne vous aurait pas accepté si vous aviez été maghrébin", insiste la conseillère.
La loi promulguée en 1998 prévoit en effet que les organismes HLM puissent refuser un logement à des familles en très grande difficulté sociale dans un quartier, un immeuble considéré comme un ghetto. Dans la mesure où ils lui proposent un autre logement.
Mardi, Logirep a "contesté avec la plus grande fermeté" dans un communiqué la version présentée par le locataire refoulé. Selon l'organisme HLM qui gère 50.000 logements, "l'allégation selon laquelle Logirep se livrerait à des pratiques de discrimination est fausse".
"La mixité sociale est différente de la mixité ethnique !", s'est insurgé Samuel Thomas, vice-président de SOS Racisme, qui a déposé plainte pour discrimination raciale avec constitution de partie civile mardi au tribunal de grande instance de Nanterre.
"C'est un détournement de la loi contre l'exclusion pour mesurer le pourcentage d'immigrés et c'est aussi une transgression de la loi qui interdit le fichage sur critères ethniques", a-t-il assuré.
Selon lui, ces pratiques sont monnaie courante dans de nombreux organismes HLM qui ont déjà fait l'objet de plaintes "toujours classées sans suite".
Dans l'immédiat, le jeune homme n'a pas reçu de nouvelles propositions de logement malgré son préavis pour son appartement parisien, déposé avant la réunion de la commission d'attribution.
Source : AFP
#254
Posté 03 August 2005 - 08:28
Découverte de 351 corps d'enfants morts-nés dans un hôpital parisien
[02/08 - 23h42]
Une série d'enquêtes a été ouverte après la découverte de 351 foetus et corps d'enfants morts-nés, datant parfois d'une vingtaine d'années, à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris, ont annoncé mardi le ministère de la Santé et l'Assistance publique.
"L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) m'a informé hier (lundi) en fin de journée de la découverte d'un nombre important de foetus et de corps d'enfants morts-nés conservés, en dehors de tout cadre juridique, dans la chambre mortuaire de l'hôpital Saint-Vincent de Paul" à Paris (14e), a déclaré devant les journalistes convoqués à la hâte, Xavier Bertrand, visiblement éprouvé.
Au total, "351 foetus" ont été découverts, "dont certains étaient conservés depuis 1985", a précisé le secrétaire général de l'AP-HP, Jean-Marc Boulanger, qualifiant la situation d'"inacceptable".
"C'était de l'ordre d'une vingtaine par an", a-t-il indiqué.
C'est une cadre administrative récemment affectée à Saint-Vincent-de-Paul qui a découvert les corps après avoir été interrogée par une famille sur le sort d'un foetus. Ils étaient entreposés dans des sacs remplis de formol censés contenir des "éléments anatomiques" dans la chambre mortuaire, ainsi que dans deux annexes, selon l'AP-HP.
M. Boulanger a expliqué que l'AP-HP avait été informée le 28 juillet de cette découverte. Le ministère a été prévenu lundi, après un "inventaire mené ce week-end par le personnel de la chambre mortuaire", a souligné Jean-Marc Morin, directeur juridique de l'AP-HP, selon lequel les lieux ont été sécurisés.
Interrogé sur l'hypothèse d'un trafic, M. Boulanger a répondu: "les choses n'ont pas été clairement organisées, c'est plutôt de l'ordre de l'errement".
Le Premier ministre, Dominique de Villepin, a lui-même diligenté "sans délai une enquête administrative, confiée à l'Igas (Inspection générale des Affaires sociales) pour faire toute la lumière sur cette affaire et déterminer les responsabilités" ainsi que "les causes de tels dysfonctionnements", a indiqué M. Bertrand, qui s'est rendu sur place mardi à la mi-journée.
"Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris sur les faits portés à notre connaissance", a-t-il ajouté.
M. de Villepin a en outre demandé à son ministre de la Santé de "lancer une mission d'inspection dans l'ensemble des établissements hospitaliers de France disposant d'une chambre mortuaire en lien avec une maternité".
Enfin, le Premier ministre a saisi le Comité national consultatif d'éthique "pour évaluer la réglementation en vigueur et formuler toutes les recommandations nécessaires au plan éthique, législatif et scientifique", a ajouté le ministre.
Le président de ce Comité, le Pr Didier Sicard, a rappelé à l'AFP que le foetus ne disposait pas de statut juridique.
Selon le ministère, "lorsqu'un enfant est mort-né, si le corps n'est pas réclamé dans un délai de dix jours par ses parents, il doit être incinéré à la charge de l'hôpital, en vertu d'une circulaire de 2001".
M. Morin a estimé que l'enquête judiciaire dépendant du parquet pourrait être "longue". "La complexité sera de regrouper l'ensemble des données qui sont dans les registres avec les corps et les foetus qui sont présents dans les chambres mortuaires, et évaluer l'âge pour donner un statut à ces enfants", a-t-il expliqué.
Source : AFP
Ouais j'ai lu ça tout à l'heure sur Google...c'est carrément monstrueux!!!
#255
Posté 03 August 2005 - 08:29
[02/08 - 20h42]
Un monumental rhinocéros en bronze de plus de 3 tonnes et 3,50 mètres de haut sculpté par Salvador Dali accueille depuis mardi les promeneurs sur la croisette de Cannes avant d'être mis aux enchères dimanche.
L'animal a trouvé sa place en face de l'hôtel Carlton, délicatement déposé par une grue au milieu de l'après-midi sous l'oeil étonné des touristes.
Pièce maîtresse d'une importante vente aux enchères qui se déroulera à partir de vendredi à Cannes, l'oeuvre devrait rester exposée tout le mois d'août sur la croisette, a indiqué à l'AFP Frédéric Sakal, spécialiste de Dali.
Ce bronze à patine vert coulé dans un moule créé par Dali est l'une des plus imposantes oeuvres réalisées par l'artiste espagnol, selon M. Sakal, mais également "l'une des plus complexes, des plus abouties, par la précision des ciselures qui ornent le corps de l'animal".
Figure essentielle dans l'oeuve de Dali, le rhinocéros représentait pour celui-ci le "coffre-fort du règne animal et de l'humanité", selon le spécialiste.
Un "coffre-fort" attendu pour partir aux enchères autour du million d'euros.
Source : AFP
#256
Posté 03 August 2005 - 08:30
LYDIE ou LYDIA ou LYDIANE (Sainte), Lydia, marchande de pourpre à Philippes, en Grèce, première européenne à s'être convertie en écoutant saint Paul, vers 50, honorée le 3 août
#257
Posté 04 August 2005 - 08:31
[04/08 - 08h13]
Le tunnel routier du Fréjus (Savoie), entre la France et l'Italie, rouvre jeudi au trafic, deux mois après un incendie qui a fait deux morts et entraîné une fermeture difficile pour les transporteurs routiers et les habitants de la vallée de Chamonix, en Haute-Savoie.
A partir de 08h00, les voitures, les motos et les petits camions pourront emprunter normalement le tunnel. Jusqu'au 23 août, les poids lourds de plus de 3,5 tonnes devront circuler en alternance, une heure dans un sens, une heure dans l'autre. La première vague partira de France.
Le principal axe de traversée des Alpes du nord entre la France et l'Italie restera fermé aux transports de matières dangereuses, jusqu'à ce que le nouveau système de détection automatique d'incident soit parfaitement opérationnel, probablement en septembre.
Lors d'une visite de presse mercredi, le président de la Société française du tunnel routier du Fréjus (SFTRF), Gilbert Santel, a assuré que l'ensemble des équipements de sécurité était à nouveau opérationnel. Le tunnel du Fréjus avait été équipé de nouveaux systèmes de sécurité, après l'incendie du tunnel du Mont-Blanc, qui avait fait 39 morts le 24 mars 1999.
Les travaux de rénovation ont coûté environ 10 millions d'euros. Il a fallu nettoyer le tunnel, refaire une partie de la chaussée, fortifier la voûte, remplacer les équipements de sécurité, totalement détruits sur les 400 mètres de la zone de l'incendie, qui a fait rage pendant plusieurs heures.
Il a aussi fallu trouver des solutions pour éviter que le drame ne se reproduise, a insisté M. Santel. Ainsi, des patrouilles de pompiers ont été mises en place dans le tunnel. Deux camions avec chacun deux pompiers à bord circuleront en permanence, jour et nuit, le long des 12,8 km du tunnel, afin d'intervenir au plus vite pour circonscrire un éventuel incendie.
Les travaux, qui ont impliqué une quarantaine d'entreprises, se poursuivront dans le cadre du programme d'équipement engagé en 2000. Le nombre de refuges, actuellement de 11, sera porté à 34 en 2012, a indiqué M. Santel. Les interventions de plus ou moins grande ampleur ont lieu la nuit ou le week-end, avec une circulation en alternance ou parfois interrompue. En 2004, il y a eu des travaux pendant 250 nuits.
Malgré ces améliorations, "le risque zéro n'existe pas", a rappelé M. Santel, en insistant notamment sur la responsabilité des usagers. "Il faut respecter le règlement de circulation, la limite des 70 km/h, la distance de 150 mètres entre les véhicules. Et en cas d'incident grave, les usagers doivent être conscients de l'attitude à adopter: s'arrêter et se mettre à l'abri", a-t-il déclaré.
La réouverture du tunnel du Fréjus constitue un enjeu de taille pour l'économie italienne, très dépendante du transport routier, et pour les transporteurs routiers.
Elle est également attendue avec impatience par les habitants de la vallée de Chamonix, qui qualifient de "catastrophe écologique" l'afflux de milliers de poids lourds qui se sont rabattus sur le tunnel du Mont-Blanc, où le trafic des camions a été multiplié par trois, obligeant certains jours les chauffeurs à de longues heures d'attente.
Plusieurs associations écologistes des vallées de Chamonix et de Maurienne ont cependant regretté mercredi dans un communiqué commun "qu'une nouvelle fois les pouvoirs publics n'aient pas saisi l'occasion de cette crise du transport routier pour prendre des décisions courageuses", afin de favoriser le transport ferroviaire et de limiter la circulation des poids lourds sans attendre l'ouverture de la ligne Lyon-Turin.
Source : AFP
#258
Posté 04 August 2005 - 08:31
[03/08 - 20h52]
Les pompiers des Bouches-du-Rhône ont dû combattre mercredi deux feux violents sans l'appui des dix Canadair, cloués au sol dans l'attente des résultats de l'enquête sur les causes de l'accident d'un de ces bombardiers d'eau lundi en Corse.
Mobilisés en masse pour faire face à des "risques exceptionnels" d'incendies annoncés pour la journée en raison d'un très fort vent (80 à 100 km/h) dans la vallée du Rhône et sur l'Etang de Berre, quelque 600 pompiers et plus de 150 engins sont parvenus mercredi soir à circonscrire deux incendies qui se sont déclarés au même moment à Carro, sur la commune de Martigues, et dans la commune voisine d'Istres.
Les deux incendies ont parcouru au total plus de 150 ha de pinède et de maquis et détruit trois cabanons inoccupés, sans endommager d'habitation ou faire de victime, selon les secours.
En l'absence des Canadair, les avions Tracker, chargés comme chaque été d'assurer un "guet aérien" tournant, et des hélicoptères bombardiers d'eau ont été dépêchés à Istres.
Un officier commandant les opérations sur place a toutefois estimé que l'absence des Canadair n'avait pas pénalisé outre mesure les secours, ce type d'appareil n'intervenant pas selon lui "sur les feux naissants".
Outre les onze Tracker opérationnels et l'hélicoptère Air-Crane à grande capacité, que l'on a fait revenir de Corse où il était basé, le bombardier d'eau à grande capacité Dash 8 qui "tourne tous les jours, même s'il n'est pas encore validé", peut intervenir en cas de besoin, selon le préfet délégué à la sécurité et à la défense auprès du préfet de la zone sud, Bernard Squarcini.
A défaut de pouvoir mettre à disposition ses Canadair, l'Italie est disposée à prêter d'autres bombardiers d'eau, a-t-il ajouté.
Dans l'enquête sur le crash du Canadair à Calvi (Haute-Corse), qui a coûté la vie à ses deux pilotes, "des experts étudient le métal, les endroits où il y a eu rupture. De toutes façons, quoi qu'il arrive, on ne montera pas dans les avions tant qu'on n'aura pas un résultat net et précis de ce qui s'est passé", a déclaré à l'AFP le pilote de Canadair Alain Huet, représentant de l'intersyndicale des pilotes de bombardiers d'eau de la base de Marignane (Bouches-du-Rhône).
Les obsèques des deux pilotes auront lieu vendredi à 10h00 à la base aérienne de Marignane, en présence du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy. Une cérémonie est prévue au moment du rapatriement des corps, jeudi à 09h30 sur la base des Tracker de l'aéroport de Bastia. Une chapelle ardente a été dressée mercredi soir dans la chapelle de la Canonica, près de Bastia, où le préfet de Haute-Corse et trois pilotes de la Sécurité civile se sont notamment rendus pour se recueillir.
Plus de 300 pompiers venant du reste de la France, dépêchés en renfort à Draguignan (Var), Calvi (Haute-Corse), Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) et Montpellier, vont rester "sur zone", a expliqué Eric Soupra, porte-parole de la Sécurité civile.
En raison de la sécheresse et du violent mistral dans la région, la totalité des massifs forestiers des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse seront fermés au public jeudi.
Source : AFP
#259
Posté 04 August 2005 - 08:33
L'effondrement d'énormes pans de la plate-forme glaciaire de Larsen-B dans l'Antarctique au cours des dix dernières années, lié au réchauffement des océans, est le plus important depuis au moins 10.000 ans, selon une étude dans la revue britannique Nature à paraître jeudi.
En janvier 1995 et février 2002, cette plate-forme située le long de la péninsule Antarctique a connu deux effondrements majeurs dans sa partie nord qui s'est fragmentée en icebergs. Le second couvrait quelque 3.250 km2, soit une surface plus vaste que le Luxembourg.
De tels effondrements n'avaient jamais été enregistrés au cours de l'actuelle période interglaciaire, soit au cours des derniers 10.000 ans, souligne dans Nature l'équipe du Pr Eugene Domack, du Hamilton College de Clinton (Etat de New York).
Les chercheurs ont analysé six carottes de sédiments dans le voisinage de l'ancienne plate-forme glaciaire Larsen-B. Ils ont constaté qu'elle était restée longtemps intacte avant de perdre lentement de son épaisseur pendant cette période interglaciaire.
Puis de grandes parties se sont effondrées ces dernières années, en raison, selon eux, du réchauffement planétaire plus prononcé dans la péninsule Antarctique, sur la mer de Weddell, que partout ailleurs en Antarctique-même et sur le reste de la planète.
Ainsi, la plate-forme glaciaire Larsen-B a perdu ces dernières années une surface totalisant quelque 12.500 km2, notent encore les auteurs de l'étude.
Déjà, en 2003, une équipe de chercheurs menée par Andrew Shepherd de l'Université de Cambridge (Grande-Bretagne) avait rapporté qu'entre 1992 et 2001, l'épaisseur de la partie restante de la plate-forme avait diminué d'environ 30 cm par an. "Le réchauffement de l'océan a progressivement aminci les couches inférieures de la barrière de glace", estimaient-ils.
A l'opposé de la péninsule, le plus grand iceberg du monde - B15, 11.655 kilomètres carrés, soit la taille de la Jamaïque - s'est détaché en mars 2000 de la plate-forme glaciaire de Ross. Il s'était ensuite divisé en de multiples pans, le plus grand ayant été baptisé B-15A (160 km de long).
Source : AFP
Le mont Erebus, volcan de l'Antarctique, coiffé de son gigantesque nuage lenticulaire
#260
Posté 04 August 2005 - 08:33
[03/08 - 23h12]
Pour la première fois au monde, des biologistes sud-coréens ont réussi à réaliser par clonage la "copie conforme" d'un lévrier afghan au pelage noir et blanc, qui a été mis au monde par une mère labrador jaune, annonce jeudi la revue Nature.
Les scientifiques dirigés par Woo Suk Hwang, de l'Université nationale de Séoul, ont eu recours à la technique dite de transfert de noyaux de cellules somatiques. Ces noyaux ont été obtenus par prélèvement dans la peau d'une oreille du père pour être injectés dans les cellules sexuelles (ovocytes) de la mère-porteuse. Après développement en laboratoire, les embryons obtenus ont été transplantés dans l'utérus de la femelle.
Le résultat de cette opération, né par césarienne au bout d'une gestation normale de 60 jours, qui s'appelle "Snuppy" (pour Seoul National University puppy/chiot de l'Université nationale de Séoul). Les tests ont confirmé, assurent les chercheurs coréens, qu'il est génétiquement identique à son papa de trois ans.
Snuppy est le premier chien à rejoindre toute une galerie d'animaux déjà clonés avec succès, allant des moutons aux chevaux en passant par des souris, des vaches, des chèvres, des porcs et même un bovidé sauvage, le gaur. Les chiens sont parmi les plus difficiles des animaux à "copier", principalement en raison de la difficulté d'acquérir des ovocytes matures.
Mais le taux de réussite demeure toujours très bas. Pour obtenir ce résultat, les chercheurs ont transféré 1.095 embryons vers 123 chiennes, trois opérations ont donné lieu à un début de gestation et deux ont abouti.
Le second chiot, enregistré sobrement sous la dénomination Nt-2, est mort de pneumonie à l'âge de 22 jours. Son corps, tiennent à préciser les auteurs de l'étude, ne présentait aucune anomalie anatomique notable.
Source : AFP
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