actu
#261
Posté 04 August 2005 - 08:34
Les personnes qui boivent de l'alcool modérément ont une plus grande vivacité d'esprit que celles qui ne boivent pas du tout ou qui boivent trop, selon une enquête universitaire australienne publiée mercredi.
L'aisance orale, la mémoire, la compréhension des choses sont meilleures et plus rapides chez les gens qui boivent avec modération qu'au sein des personnes totalement sobres et de celles qui abusent de l'alcool, selon cette étude qui a porté sur 7.000 Australiens de différents groupes d'âge.
Les hommes qui consomment entre 14 et 28 verres de boissons alcoolisées par semaine et les femmes qui en absorbent entre 7 et 14 ont été condidérés comme des consommateurs modérés.
Cette étude, réalisée par des chercheurs de l'Université nationale australienne, a mis en évidence des résultats similaires, quel que soit le groupe d'âge des personnes interrogées.
Il a également été découvert que les gens qui boivent modérément sont en meilleure santé, a indiqué le Dr Bryan Rodgers.
"Nous avons découvert que les gens qui ne boivent pas avaient plus tendance à avoir une santé mentale et physique plus mauvaise, un niveau d'éducation et un cadre de vie inférieurs", ont indiqué les chercheurs, soulignant que ces résultats devaient faire l'objet de travaux plus approfondis.
Source : AFP
#262
Posté 04 August 2005 - 08:36
Jean-Marie Vianney (1786 - 1859)
D'une humble famille paysanne, Jean-Marie Vianney se distingue très tôt par son sens développé de la charité et ses propensions à la prière. Admis à la prêtrise à l'âge de 30 ans, il devient le curé d'Ars, ville particulièrement déchristianisée par la Révolution. Là, il s'occupe des plus pauvres et fonde un orphelinat. Sa bonté, sa vie ascétique des plus rigoureuses et la simplicité de ses prédications suscitent peu à peu le respect de ses paroissiens. Mais c'est au confessionnal, où il passe plus de 15 heures par jour, qu'il se révèle aux yeux de tous comme un éminent canal de la miséricorde divine et comme un guide spirituel.
Manque de confiance, excès d'humilité ? Toujours est-il que celui qui procure la paix de l'âme se sent parfois indigne de sa mission sacerdotale et tente à plusieurs reprises de fuir sa paroisse. Mais le poids de sa mission et de sa fatigue physique largement alimentée par le harcèlement démoniaque dont il est inlassablement l'objet, ne font qu'attiser son désir profond de sauver les âmes. « Quand j'ai pris un peu de nourriture et dormi deux heures, je peux recommencer mon ouvrage tout de nouveau », dira-t-il courageusement durant 41 ans, avant de mettre un terme à sa mission terrestre, littéralement exténué…
Ainsi, des heures durant, le saint homme écoute, conseille, apaise ou au contraire, bouscule les consciences. Doué de clairvoyance, il adapte son langage et le ton de sa voix selon la demande profonde de l'âme qui le sollicite. Lorsque la souffrance d'une personne provient de la négativité qu'elle a « choisi » de détourner sur elle par Amour d'autrui ou pour sa propre élévation, il l'encourage de tout son Amour. « On ne doit pas enlever la croix à des épaules qui savent si bien la porter » dira-t-il simplement, démontrant ainsi que l'Amour divin est indissociable du respect du libre arbitre. En revanche, si la souffrance résulte de la négativité de la personne, il l'exhorte avec vigueur à s'ouvrir à la miséricorde divine toute puissante et libératrice. « J'ai vu Dieu dans un homme » dira un des milliers de pèlerins de France et d'ailleurs qui viennent désormais chercher le soulagement de l'âme et la guérison du corps. On ne compte plus les prodiges et conversions spirituelles ainsi accomplis par le saint ! Hommes d'église, politiciens… tous font appel aux prières, aux conseils et aux prophéties du saint curé.
Un maître spirituel dont le portrait serait incomplet si nous omettions de mentionner ses deux âmes sœurs qui vivaient en lui. Celle de Saint Jean-le-Baptiste qui l'avait inondé de sa présence dès sa petite enfance et avec lequel il n'a cessé de converser, et celle de Sainte Philomène, martyre des premiers siècles de l'Église avec laquelle il vécut un mariage mystique.
Canonisé et proclamé protecteur de tous les prêtres, Saint Jean-Marie-Baptiste Vianney est le témoin vivant de l'Amour divin, celui qui s'adapte et se donne sans limite pour l'accomplissement et la gloire de ses créatures.
#263
Posté 05 August 2005 - 08:55
Le moteur de recherche sur internet Google est en train de réussir un brillant coup de publicité avec son nouveau logiciel offrant un tour du monde virtuel en un clic de souris, tout en explorant à basse altitude la géographie des grandes villes.
Pour insister sur le côté divertissant de "Google Earth", téléchargeable gratuitement depuis un mois à l'adresse "earth.google.com", la firme californienne a présenté sa dernière grande nouveauté comme "digne d'un jeu vidéo", avec visualisation sans passer par le disque dur et graphisme en 3D.
Quand la Terre s'affiche à l'écran, il suffit de choisir une destination, en mentionnant ville et pays, pour y voler en quelques secondes. A la verticale du lieu, la résolution des photos (prises par satellite et avion) s'affine à tel point que se dessinent bientôt les contours de places ou monuments connus.
La Cité interdite de Pékin apparaît avec une précision étonnante. On peut s'approcher, sans que l'image soit floue, à moins de 300 mètres du sol et repérer des grappes humaines. Pour retourner vers Rome et son Colisée, l'internaute survole le blanc des neiges éternelles de l'Himalaya, la Mer Caspienne, puis Ankara et Istanbul.
Seul hic, même pour les villes francophones, il faut donner l'orthographe en anglais. Ainsi Marseille écrit sans "s" à la fin emmène vers un village de Picardie, tandis que pour Bordeaux et Rennes le logiciel ne reconnaît que des communes rurales du centre-ouest de la France.
Google, qui promettait il y a un mois à chacun d'"explorer son propre quartier", reconnaît avoir davantage travaillé sur l'Amérique. Mais l'Europe continentale est "une très grande priorité", a assuré à l'AFP John Hanke, pilote de "Earth" depuis le rachat en 2004 de sa société Keyhole, à l'origine de la technologie.
Pour l'instant seuls l'Amérique du Nord et le Royaume-Uni sont couverts par la technique dite de "géocodage", qui transforme la moindre adresse en chiffres de latitude et longitude. Elle permet un atterrissage encore plus précis dans le lieu cherché, avec dans certains cas le nom des institutions ou bureaux installés dans la rue.
Aux Etats-Unis, "les immeubles de 38 métropoles peuvent être vus en 3D", poursuit John Hanke, ce qui a déjà séduit des agents immobiliers souhaitant afficher, avant même le descriptif des logements, leur localisation en ville.
Même si une version "Google Earth Pro" pour usage commercial est déjà vendue 400 dollars par an, le logiciel ne sera pas une importante source de revenus avant que Google en ait fait un nouveau moyen de drainer de la publicité, sa manne vitale.
"Nous incorporerons la publicité à un moment ou un autre dans l'avenir", déclare M. Hanke.
La nouvelle application est d'abord un outil de marketing "vraiment bien ###çu", souligne Scott Kessler, qui suit Google pour l'agence financière Standard and Poor's. En offrant de survoler le globe, "le groupe montre que sa marque est internationale", ajoute-t-il. "A terme il réalisera le plus gros de sa croissance hors des Etats-Unis".
Selon Gary Price, du site spécialisé SearchEngineWatch, "c'est une application +cool+ qui entretient l'idée que Google fait des choses +cool+".
Rarement une telle somme de vues aériennes avait été compilée, poursuit-il, mais "je ne suis pas sûr que cela soit une percée technologique, Microsoft propose depuis des années des images satellite (des Etats-Unis) sur le site TerraServer".
Le numéro un mondial du logiciel vient juste de répliquer à Google avec un produit similaire associant des vues par satellite et plans de ville à la recherche d'un lieu. MSN Virtual Earth existe pour l'instant sous une version expérimentale.
Source : AFP
#264
Posté 05 August 2005 - 08:56
[05/08 - 07h19]
Le trafic SNCF a été interrompu pendant plus de cinq heures jeudi soir entre Marseille et Nice et 15.000 foyers de La Ciotat (Bouches-du-Rhône) sont toujours privés d'électricité, à la suite de deux incendies qui ont parcouru plus de 150 hectares de végétation à Aubagne, blessant cinq pompiers.
Un autre incendie qui s'est déclaré en fin de soirée a détruit une centaine d'hectares de pinède et a entraîné l'évacuation d'une vingtaine de maisons, sur la commune d'Aurons, au sud de Salon-de-Provence, a-t-on appris auprès de la préfecture des Bouches-du-Rhône, où une cellule de crise a été installée. En tout selon les pompiers, une centaine de personnes ont été évacuées.
Aucun de ces sinistres n'était maitrisé vendredi à 01H00, selon les secours.
A Aubagne, où 650 hommes sont à pied d'oeuvre, cinq pompiers ont été blessés légèrement, dont trois ont été transportés à l'hôpital local. Les secours s'emploient à "maîtriser la situation" en attendant la reprise des rotations aériennes au lever du jour, vers 8H00.
Compte tenu de la configuration du terrain, le double incendie a continué à "tourner sur lui-même" dans la nuit. Les secours sont néanmoins optimistes car "les pompiers tiennent bien le front du feu".
L'incendie d'Aurons, qualifié de "feu dangereux et violent par les secours" devrait mobiliser les pompiers une bonne partie de la journée de vendredi, ont-ils précisé.
750 pompiers et 200 véhicules y sont mobilisés, dans une zone d'habitat dispersé sur un incendie qui s'est déclaré vers 20H00 sur un terrain d'accès difficile, et s'est propagé jusqu'à trois kilomètres de l'agglomération de Pélissanne.
La trafic SNCF a pu reprendre "à vitesse réduite" et sur une voie à minuit sur la ligne Marseille-Nice, après une interruption de plusieurs heures, à la suite d'une "demande des pompiers d'interrompre l'alimentation électrique des caténaires" dans la zone incendiée d'Aubagne.
Quelque 3.000 personnes s'étaient retrouvées bloquées dans les différentes gares, notamment Marseille, Toulon et Nice, où la SNCF avait mis à leur disposition un hébergement de fortune dans un train couchette et deux TGV.
En revanche, 15.000 foyers de l'agglomération de la Ciotat sont toujours privés d'électricité à la suite de la coupure de deux lignes à très haute tension (THT), depuis 18H00 jeudi, à la demande des pompiers.
Dans le Var, un feu a parcouru une vingtaine d'hectares dans une zone boisée du Pradet. La police a fait évacuer, à titre préventif, une centaine d'occupants d'un lotissement et les 350 vacanciers présents dans un camping, ont indiqué les secours.
L'incendie s'est déclaré dans un secteur pollué par des obus de la Seconde Guerre mondiale, gênant l'intervention des secours, et s'est propagé en direction de Carqueiranne.
Dans l'Hérault, un autre incendie, fixé jeudi après-midi, a détruit près de 60 hectares de végétation, jeudi à Caux, entre Béziers et Montpellier.
Les Canadairs sont cloués au sol dans l'attente des résultats de l'enquête sur l'accident lundi d'un de ces bombardiers d'eau à Calvi (Haute-Corse). Les obsèques des deux pilotes qui ont péri dans l'accident seront célébrées vendredi à Marignane (Bouches-du-Rhône).
Source : AFP
#265
Posté 05 August 2005 - 08:57
[04/08 - 12h52]
L'équipage de la Boudeuse, navire d'exploration français, est arrivé jeudi à Nouméa, après la traversée du Pacifique de son tour du monde à la rencontre des peuples de l'eau.
"La traversée depuis Fidji a été formidable. On a mis quatre jours au lieu de six avec une bonne météo contrairement aux précédents mois", a déclaré à son arrivée, le capitaine de la Boudeuse, Patrice Franceschi, au terme de manoeuvres délicates pour accoster ce trois mâts goélette de 46 métres.
Le navire d'exploration et ses 24 membres d'équipage ont appareillé il y a un peu plus d'un an de Corse pour un tour du monde consacré à la découverte de 12 peuples de l'eau caractérisés par leur isolement, et "en voie d'extinction, au moins culturellement".
La Boudeuse va effectuer une escale technique à Nouméa jusqu'au 25 août, aprés 9.000 km sur les flots du Pacifique depuis le Panama, quitté en décembre.
L'expédition, qui doit durer en tout trois ans, a déja conduit les navigateurs à la rencontre de trois des douze peuples de l'eau, qui ponctuent ce périple.
"Nous avons déja rencontré les Yuhup d'Amazonie colombienne, les Rapa Nui de l'île de Pâques et les populations du Pacifique aux Marquises, aux Tuamotus, à Cook ou encore à Pitcairn", a indiqué Patrice Franceschi, explorateur et grand navigateur.
La dernière rencontre s'est faite avec les habitants de Futuna, au nord-est de la Nouvelle-Calédonie, dans le territoire français de Wallis et Futuna.
"On a rencontré les deux rois de Futuna. Ce qui nous a marqué, c'est l'extraordinaire angoisse de la modernité, les Futuniens ont peur de perdre leurs traditions, y compris les jeunes", a déclaré l'aventurier quinquagénaire.
Philosophe de formation, Patrice Franceschi a rappelé que l'objectif de ce tour du monde ethnographique était "de voir nos ressemblances avec ces populations, au travers de nos différences".
Le 25 août, La Boudeuse, un gréement extrêmement complexe de 13 voiles pesant 217 tonnes, mettra le cap sur l'archipel de Vanuatu et "ses endroits les plus isolés", avant la Papouasie Nouvelle-Guinée.
Datant de 1916, La Boudeuse, ancien navire de commerce puis bateau-école de la marine suédoise, a été restauré pour être transformé en navire d'exploration scientifique.
Son expédition autour du monde est parrainée par l'Unesco et la Société des explorateurs français, et donnera lieu à une série de livres et une douzaine de films. Plusieurs écrivains, dont Jean-Marie Le Clézio, Edwy Plénel ou Patrick Chamoiseau, rejoignent le navire au fil de ses escales.
Source : AFP
Le navire d'exploration français la Boudeuse, arrive à Nouméa, le 04 août 2005
#266
Posté 05 August 2005 - 08:58
La cuisine française a perdu un de ses pionniers au Japon, avec le décès du chef Nobuo Murakami, considéré comme un "Bocuse" nippon pour avoir contribué à la faire connaître depuis les années 1940.
Murakami, ancien chef du plus prestigieux hôtel de Tokyo, l'Impérial, est mort d'une crise cardiaque mardi à l'âge de 84 ans, ont indiqué jeudi ses proches.
"Nous perdons un des grands piliers de la cuisine française au Japon", déclare à l'AFP Dominique Corby, un chef-cuisinier parisien installé au Japon.
"Il participait à tous les grands évènements gastronomiques. Il avait une espèce d'aura. Je pense que pour tous les jeunes Japonais qui faisaient de la cuisine française, c'était comme un Dieu vivant", affirme M. Corby, le décrivant comme l'équivalent d'un Paul Bocuse.
Avec son collègue Masakichi Ono, chef également décédé d'un autre palace de Tokyo, l'Okura, Murakami fut un des premiers cuisiniers japonais à concocter des plats français pour ses compatriotes aisés, dès le début des années 1940.
"On peut dire qu'avant eux, la gastronomie française n'existait pas au Japon", assure Dominique Corby.
Avant la Seconde Guerre mondiale, l'hôtel Impérial était "considéré comme la vitrine de la cuisine française au Japon", explique Yoshiki Tsuji, président de l'école hôtelière Tsuji, une des plus importantes institutions culinaires de l'Archipel.
"Nobuo Murakami a réussi flatter le palais des Japonais. Il insistait également sur la simplicité de la gastronomie française en expliquant souvent que la ménagère japonaise pouvait cuisiner français chez elle", souligne M. Tsuji.
Profitant du rayonnement des grands hôtels de la capitale, la restauration française s'est peu à peu développée au Japon, selon M. Corby qui relève également le rôle de chefs français tels qu'André Pachon dans les années 1960-70.
Murakami, célébrité de l'Archipel, où il participait aussi à des émissions de TV culinaires, avait été embauché dès l'âge de 18 ans à l'Impérial. Jusqu'à sa retraite, en 1996, on l'y voyait arpenter les couloirs coiffé de sa toque et ne quittant jamais sa veste blanche.
"Il avait une conception très classique de la cuisine française: celle des plats accompagnés de sauces très consistantes", témoigne M. Corby, chef cuisinier à l'hôtel New Otani d'Osaka (ouest).
"Mais, avec Ono, il a su inciter des générations de Japonais à aller en France apprendre à cuisiner", dit-il.
Depuis une dizaine d'années, la cuisine française proposée dans les restaurants japonais a considérablement évolué, vers des plats plus raffinés, légers, présentés de façon plus "sophistiquée", et plus adaptée au goût des Japonais, selon M. Corby.
Murakami, un Tokyoïte de stature replète, décrit comme "humble", "discret" et "bon vivant", avait effectué un stage de trois ans à l'hôtel Ritz à Paris de 1955 à 1958.
Il fut notamment chargé de concocter les menus des athlètes lors des Jeux olympiques de Tokyo en 1964, et organisa de nombreux banquets officiels, en l'honneur d'invités de marque comme la Reine Elizabeth en 1975.
Il était également vice-président de la Fondation Auguste Escoffier (du nom du chef français) au Japon, chargée de perpétuer les traditions de la cuisine française. La Fondation compte une centaine de chefs.
Source : AFP
Le chef Nobuo Murakami
#267
Posté 05 August 2005 - 08:59
Incendies à Aubagne: trafic SNCF interrompu, coupures d'électricité
[05/08 - 07h19]
Ouais on a chaud au fesse par là-bas C'est déprimant!
#268
Posté 05 August 2005 - 08:59
Le glacier du point culminant de l'Allemagne (2.962 mètres d'altitude), dans les Alpes bavaroises, aura complètement disparu dans vingt ans au plus tard, a estimé jeudi Werner Schnappauf, ministre de l'environnement de l'Etat régional de Bavière (sud), lors de sa visite au glacier du Zugspitz.
"Dans l'ensemble des Alpes, la température a augmenté jusqu'à deux degrés en 70 ans en moyenne", a expliqué le ministre membre de l'Union Chrétienne-Sociale (CSU). Il y a 150 ans, les cinq glaciers bavarois couvraient encore une superficie de 329 hectares. Aujourd'hui, ils n'en font plus que 98.
Werner Schnappauf a mis en garde les stations de ski, qui recourent aux canons à neige artificielle, en les appelant à élargir leur offre d'activités en prévision de l'avenir: "Les stations de sports d'hiver doivent diversifier leurs domaines d'activités et s'adapter aux nouvelles conditions climatiques."
D'après une récente étude climatique, il y aura dans vingt ans 25 jours de moins par an où la température descendra en-dessous de zéro sur les glaciers. Il ne fera donc même pas assez froid pour que la neige artificielle puisse tenir.
Les efforts locaux et régionaux pour la protection du climat et de l'environnement s'avérant insuffisants, le ministre de l'environnement bavarois appelle à une intensification des efforts à l'échelle mondiale.
Source : AFP
Sommet du point culminant de l'Allemagne, le Zugspitz (2.962 mètres d'altitude), dans les Alpes bavaroises, en 2001
#269
Posté 05 August 2005 - 09:00
Un Argentin affirme avoir tenu pendant 20 minutes dans un four à 284 degrés, dans une boulangerie de la ville de Rosario, au nord de Buenos Aires, réclamant le droit de figurer dans le livre Guinness des records.
"Je suis resté durant 20 minutes dans le four tournant de la boulangerie San Cayetano II de Rosario, avec une température de 284 degrés", a-t-il déclaré jeudi à l'agence argentine DIN.
Antonio Acosta, 58 ans, qui fabrique et répare des fours à pain, estime avoir réalisé "un rêve longtemps caressé".
Selon lui, le seul antécédent de ce genre existant dans le Guinness des records a été le fait d'un groupe de soldats, durant la Seconde guerre mondiale, qui ont supporté une température de 260 degrés, avec des vêtements spéciaux.
Acosta affirme être resté mercredi dans le four "en vêtement très simple", "en chemise, sweat-shirt et pantalon de jogging", le tout sous la supervision d'un notaire.
Il a également expliqué être entré il y a quelques années dans un four en compagnie d'un poulet congelé qui "a été cuit en quelque 35 minutes, avec une température de 270 degrés", mais cette fois, sans la présence d'un notaire.
Source : AFP
#270
Posté 05 August 2005 - 09:01
Sommet du point culminant de l'Allemagne, le Zugspitz (2.962 mètres d'altitude), dans les Alpes bavaroises, en 2001
Ouais ça aussi c'est pas cool...
En tout cas magnifique photo
#271
Posté 05 August 2005 - 09:02
ABEL (Saint), archevêque de Reims, au huitième siècle. D'origine écossaise, il fut évincé et exilé à l'abbaye de Lobbes, dans le Hainaut, où il mourut en 750. Il est honoré le 5 août.
#273
Posté 06 August 2005 - 09:48
[06/08 - 09h16]
L'équipage de Discovery a fermé samedi l'écoutille de l'orbiteur qui la sépare de la Station spatiale internationale (ISS), signalant le début de la procédure menant au retour sur Terre lundi de la première navette depuis la tragédie de Columbia en 2003.
L'équipage a achevé la fermeture de l'écoutille à 01H14 (05H14 GMT), mettant un terme à huit jours de cohabitation entre les sept astronautes de Discovery et les deux résidents du laboratoire orbital.
Le désarrimage entre la navette et l'ISS est prévue à 03H24 (07H24 GMT).
Une fois Discovery séparée du laboratoire orbital, elle fera un tour complet de l'ISS, pilotée par l'astronaute Jim Kelly, pour permettre à l'équipage de Discovery de prendre des photos du laboratoire orbital sous des angles qui n'ont pas été vus depuis la dernière visite d'une navette en 2002
La manoeuvre devrait prendre plus d'une heure. Puis, vers 05H00 (09H00 GMT), Discovery allumera ses deux petits moteurs de manoeuvre orbitale pour aller prendre la trajectoire lui permettant de préparer son retour, deux jours plus tard, au centre spatial Kennedy près de Cap Canaveral (Floride, sud-est).
La navette doit se poser lundi à 04H46 (08H46 GMT), si la météorologie le permet. La Nasa peut laisser la navette en orbite deux jours supplémentaires en cas de mauvais temps. Elle peut aussi opter pour un atterrissage sur la base d'Edwards en Californie (ouest).
La phase de rentrée dans l'atmosphère, qui débute un peu plus d'une heure avant l'atterrissage, sera un moment de grande anxiété pour la Nasa, deux ans et demi après la désintégration de Columbia et la perte de ses sept astronautes, le 1er février 2003.
Pour prévenir une répétition du drame, la Nasa a consacré une large partie de la mission de 13 jours de Discovery aux inspections pour s'assurer que des débris arrachés du réservoir durant le lancement le 26 juillet n'ont pas endommagé la navette, permettant un retour sur Terre en toute sécurité.
"Discovery à l'air d'un oiseau en parfaite santé", s'est félicité vendredi le patron de la Nasa, Michael Griffin. Il a aussi estimé que "tous les objectifs de la mission ont été réalisés".
Le module de fabrication italienne Raffaelo qui a servi à apporter des provisions et pièces de rechange à l'ISS a été rangé dans la soute de Discovery, rempli de déchets et équipements qui encombraient le laboratoire orbital.
Avant de quitter les résidents de l'ISS, la commandante de Discovery, Eileen Coleen, s'est félicitée de "l'esprit d'amitié et de camaraderie" qui avait prévalu pendant tout le séjour.
"C'est un fabuleux voyage, nous sommes heureux de mettre finalement la cerise sur le gâteau, à la semaine prochaine", avait lancé, la veille, la commandante Collins aux responsables du vol de la Nasa.
"La navette est dans un état parfait, tous les tests sont bons, nous sommes prêts à partir", a commenté vendredi Paul Hill, l'un des directeurs du vol de Discovery.
Grâce à cette mission, "nous avons davantage de données que nous n'en n'avons jamais eu", a dit le patron de la Nasa en souhaitant régler rapidement le problème de l'isolant qui s'est détaché du réservoir de Discovery durant son lancement. Des débris de même nature avaient causé la destruction de Columbia.
La Nasa espère avoir une solution permettant un lancement de la navette Atlantis le 22 septembre. "Nous essayerons de préserver la fenêtre (de lancement) de septembre et si nous n'y arrivons pas, nous reprogrammerons (le tir) pour novembre", a dit M. Griffin.
Source : AFP
#274
Posté 06 August 2005 - 09:48
[06/08 - 07h49]
L'Airbus accidenté mardi à Toronto a touché le sol plus loin qu'il n'aurait dû sur la piste, ont indiqué les enquêteurs vendredi, ce qui pourrait contribuer à expliquer qu'il n'ait pu s'arrêter à temps et ait fini sa course dans un fossé avant de prendre feu.
Les données des boîtes noires de l'avion d'Air France, qui ont pu être téléchargées en France, sont en excellent état, a par ailleurs déclaré le chef des enquêteurs Real Levasseur, ce qui devrait permettre d'éclaircir de nombreuses zones d'ombre.
L'avion "aurait atterri un peu plus loin que la normale pour ce type d'appareil", a indiqué le Québécois, confirmant ainsi en partie une information donnée vendredi par le Globe and Mail. Selon le journal, le vol 358 a touché le sol un peu avant le milieu de la piste, longue de quelque 2.740 mètres.
Les enquêteurs s'efforcent désormais de savoir précisément où l'appareil a touché la piste. "Nous examinerons toutes les informations pour essayer de déterminer si cela a eu un effet important ou négatif" sur l'accident, a dit M. Levasseur.
Il a démenti en revanche que le co-pilote, aux commandes au moment de l'atterrissage, ait pu remettre les gaz pour essayer même brièvement de redécoller, comme l'avait avancé le quotidien. Il a expliqué que cette hypothèse ne cadrait pas avec les traces continues de pneus retrouvées sur la piste.
Parmi les premières informations que les enquêteurs chercheront à extraire des boîtes noires figurent le fonctionnement des moteurs et des commandes principales, notamment des freins. Ils chercheront aussi à déterminer rapidement si l'avion a fait de l'aquaplaning lors de son atterrissage sous une pluie violente.
Concernant l'épave, M. Levasseur a indiqué que les informations initiales retirées des enregistreurs lui permettraient d'avoir une meilleure idée, dans les prochains jours, des morceaux qu'il veut conserver pour l'enquête.
"Ca va nous permettre d'enlever l'avion du site beaucoup plus rapidement, de redonner la piste à l'aéroport", a-t-il expliqué.
Les entretiens des enquêteurs avec la plupart des membres d'équipage sont terminés, permettant leur retour en France dès samedi, a-t-il indiqué.
Le chef des enquêteurs s'est montré très satisfait des entretiens avec le co-pilote. "Il a été très franc lors de nos entretiens", a-t-il déclaré, se contentant d'afficher un large sourire.
En revanche, l'état de santé du commandant de bord ne permet toujours pas d'aller l'interroger, a-t-il ajouté, sans autres précisions.
Jeudi, il avait indiqué que ce dernier avait été blessé au dos. Le Pdg d'Air France, Jean-Cyril Spinetta, s'était pour sa part montré rassurant en affirmant que sa santé était "excellente du point de vue physique".
A Washington, l'Association des pilotes de ligne (ALPA) a jugé que la piste de l'aéroport de Toronto n'était pas "conforme aux normes internationales", en raison de la ravine située à l'une de ses extrémités et dans laquelle le vol 358 a fini sa course.
Un avion d'Air Canada avait connu le même sort en 1978. Deux personnes avaient perdu la vie dans l'accident, alors que celui d'Air France n'a pas fait de mort.
"L'Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) recommande que les pistes aient une +zone de sécurité+ dégagée de tout obstacle s'étendant bien au-delà de la piste", fait valoir l'ALPA.
Source : AFP
#275
Posté 06 August 2005 - 09:50
L'abbé Pierre a déclaré vendredi avoir "l'emploi" pour principale préoccupation, lors de sa fête d'anniversaire chez lui à Alfortville, et avoir reçu un "message encourageant" du président Jacques Chirac, qui lui a "longuement" téléphoné jeudi soir.
A 93 ans, le fondateur d'Emmaüs qui a également reçu vendredi un appel du Premier ministre, Dominique de Villepin, a précisé être particulièrement attentif au sort des PME de moins de 50 salariés.
"Le plus grand nombre de ceux qui viennent dans nos communautés sont les victimes des faillites de ces entreprises", a-t-il argumenté lors d'une conférence de presse dans les locaux d'Emmaüs, où il habite.
Après avoir soufflé ses bougies, l'abbé entouré notamment de compagnons, a regretté que "toutes les familles (soient) touchées" par des problèmes d'emploi.
A propos des prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse, organisées à Cologne du 15 au 21 août, il a déclaré être "curieux de voir le Pape Benoît XVI au milieu de cette foule où Jean Paul II se trouvait à l'aise".
"Petit à petit, on s'aperçoit que Benoît XVI n'était pas le personnage caricaturé" au moment de son élection, a-t-il dit. "Dans sa fonction antérieure, il devait veiller sur l'authenticité de la foi et cela lui donnait des allures de croquemitaine", a analysé l'abbé Pierre, avec malice.
Pour célébrer son anniversaire, le fondateur d'Emmaüs a notamment reçu un photocopieur et des clichés de sa remise par Jacques Chirac, le 3 juin, de la Grand Croix de l'Ordre national de la Légion d'honneur, la plus haute distinction française.
Il a également insisté sur le travail à effectuer dans les Pays de l'Est, "où les gens ont été habitués pendant 60 ans à exécuter des plans qui venaient d'en haut", et a tenu à faire partager son émerveillement pour des photos du viaduc de Millau, offertes jeudi par une membre d'une communauté.
Il s'est ensuite retiré dans sa chambre pour se reposer.
Source : AFP
L'abbé Pierre , le 5 août 2005 dans les locaux d'Emmaüs International à l'occasion de son 93e anniversaire
#277
Posté 07 August 2005 - 07:42
GAÉTAN (Saint), Gaetanus (habitant de Gaète, en latin), fondateur de l'ordre des Théatins au seizième siècle, honoré le 7 août.
Gaétan, dont le père était seigneur de Thienne, naquit à Vicence, en 1480. Les vertus chrétiennes étaient héréditaires dans son illustre famille. Élévé dans la crainte de Dieu, il fit de grands progrès dans la piété et aussi dans les connaissances humaines. Il reçut les ordres sacrés, et partagea son temps entre l'étude et les bonnes œuvres ; il allait tous les jours porter des secours aux indigents et visiter les malades, qu'il soignait souvent lui-même. Le désir de croître dans la perfection lui inspira le dessein d'aller à Rome pour entrer dans une association de personnes pieuses, célèbre alors sous le nom de Confrérie de l'Amour divin. Ce fut à cette époque qu'il institua un nouvel ordre de religieux, qui dans leur manière de vivre, devaient se proposer les apôtres pour modèles. Cet ordre, approuvé par le pape Clément VII, en 1524, fut d'abord connu sous le nom de Théatins, parce qu'il eut pour premier supérieur l'archevêque de Chieti (Theate en latin). Peu après, Gaétan fut lui-même élu supérieur général, et fit admirer son éminente sainteté, son zèle pour la gloire de Dieu et son application à ranimer partout l'esprit de ferveur. Il mourut en 1547 et fut canonisé par Clément X en 1675. On garde ses reliques dans l'église de Saint-Paul de Naples, ville qui l'honore comme un de ses patrons.
#278
Posté 08 August 2005 - 08:18
La navette spatiale Discovery, désarrimée samedi de la Station spatiale internationale, (ISS) effectuera lundi un plongeon à haut risque vers la Terre, tentant d'effacer le souvenir de la désintégration de Columbia durant cette descente vertigineuse il y a deux ans et demi.
"Faire une rentrée dans l'atmosphère n'est pas ce que des gens normaux et sains d'esprit appelleraient sûr, ce n'est jamais à 100% sûr", convenait récemment Wayne Hale, directeur-adjoint du programme de la navette à la Nasa.
Le signal du grand plongeon est donné une heure avant l'atterrissage par un petit coup de frein résultant de l'allumage pendant trois minutes des deux petites fusées de manoeuvre en orbite. La navette se trouve alors au-dessus de l'océan Indien, aux antipodes du Centre spatial Kennedy, près de Cap Canaveral.
La décélération d'environ 300 km/h, alors que la navette est encore lancée à près de 29.000 km/h, est suffisante pour la faire décrocher de l'orbite et débuter le plongeon.
Les couches supérieures de l'atmosphère commencent à se faire sentir 25 minutes plus tard, à 129 km d'altitude et plus de 8.000 km de la Floride. La navette perd alors de l'altitude au rythme de 9 km par minute. Sa transition est en cours, elle n'est plus un vaisseau spatial.
"On a pas le droit à l'erreur, avec ce qui n'est plus qu'un gros planeur", a commenté vendredi Paul Hill, l'un des directeurs du vol de Discovery.
Ventre face à la Terre, cabrée à 40 degrés, la navette poursuit son plongeon. Son angle d'attaque lui permet de pénétrer dans les couches les plus denses de l'atmosphère. Un angle plus faible la ferait ricocher telle une pierre sur un plan d'eau. Un angle plus élevé lui ferait prendre trop de vitesse et surchauffer. La moindre erreur de calcul serait fatale.
A une trentaine de minutes de l'atterrissage, Mach 25 et à 85 km d'altitude, les quatre "élevons" à commande hydraulique commencent à devenir efficaces.
Situés sur le bord arrière des ailes, ces surfaces remplissant le rôle des ailerons sur les avions permettent à la navette de débuter une série de grands virages allant jusqu'à 80 degrés d'inclinaison, pour ralentir la navette tout en augmentant son taux de descente.
A 26 minutes de l'arrivée, la navette est encore en vol hypersonique, à Mach 19. Les tuiles thermo-protectrices de son ventre et les plaques de carbone sur le bord des ailes et le nez la protègent des frictions de l'air qui atteignent leur température maximum de 1.650 degrés.
Une brèche dans ce bouclier avait causé la désintégration de Columbia en 2003, à 16 minutes de l'atterrissage, alors qu'elle se trouvait à 61 km d'altitude à 2.254 km de la Floride. Sa vitesse était de 21.252 km/h (environ Mach 19). Elle était en train d'effectuer un virage, inclinée à 57 degrés.
A 10 minutes de l'arrivée, la navette file encore à Mach 7,3 (environ 10.000 km/h) à 43 km d'altitude. Deux minutes plus tard, à Mach 5, la navette devient contrôlable par le pilote, à 36 km d'altitude.
Quatre minutes avant l'arrivée, à 40 km de Cap Canaveral, la navette passe sous le mur du son (Mach 0.9). Le pilote aligne la navette sur la trajectoire finale, par un long virage à 360 degrés.
A une minute et 30 secondes de l'atterrissage et 4.500 m d'altitude, la navette file vers la piste située à 10 km, à 518 km/h. En phase d'approche finale, la navette descend vers la piste environ 20 fois plus vite qu'un avion de ligne.
A 33 secondes et 600 m d'altitude, la navette cabre le nez pour la dernière manoeuvre de freinage aérodynamique.
A 20 secondes et 100 m d'altitude, le train d'atterrissage est sorti.
A 10 secondes, la navette franchit le seuil de la piste d'atterrissage.
Au contact du train arrière avec la piste, à 354 km/h, les freins aérodynamiques sont déployés au maximum. Le parachute est ouvert. Le pilote abaisse le nez de la navette pour poser le train avant. Les freins sont appliqués. Le parachute, devenu inutile, est largué. La navette s'immobilise.
Source : AFP
#279
Posté 08 August 2005 - 08:19
[07/08 - 18h30]
Deux accidents tragiques, ayant fait un mort et un blessé grave, ont marqué dimanche les Fêtes de Bayonne, qui doivent s'achever dans les premières heures de lundi.
Un jeune homme, originaire de la région bordelaise, mais dont l'identité n'a pas été communiquée, est mort dimanche vers 06H00 en tombant du pont d'Arritzagues, qui surplombe la RN10 à Bayonne, a-t-on appris auprès des pompiers.
Les circonstances du drame, qui s'est déroulé après la fermeture quotidienne des fêtes à 05H00, ne sont pas encore connues, a indiqué la police de Bayonne qui a ouvert une enquête.
Deux personnes, qui se trouvaient sur les lieux au moment des faits, ont été placées en garde à vue au commissariat de la ville, a indiqué la préfecture des Pyrénées-Atlantiques.
Selon les premiers témoignages, il semblerait que le jeune homme marchait sur le parapet du pont, à une hauteur de sept mètres, quand il est tombé dans le vide, chutant directement sur la tête, selon la préfecture.
Le jeune Bordelais est mort sur le coup.
L'hypothèse que la victime soit tombée du pont en participant à un défi, comme il s'en déroule parfois pendant les Fêtes de Bayonne, semblait peu crédible pour les enquêteurs.
Cette chute mortelle est survenue quelques heures après un autre accident, dans une fête foraine organisée dans le cadre des Fêtes de Bayonne. Deux hommes, apparemment très éméchés, ont chuté d'un manège après minuit, dans la nuit de samedi à dimanche, l'un se blessant grièvement et l'autre légèrement, a indiqué sans plus de précisions la police.
Le premier, "très grièvement atteint" selon les pompiers, a été hospitalisé à Bayonne.
La municipalité observait dimanche matin la plus grande discrétion sur ces accidents survenus alors que les fêtes, ouvertes comme le veut la tradition mercredi soir devant l'Hôtel de Ville, se sont déroulées jusqu'à présent sans incident et que des milliers de "festayres", habillés en blanc avec un foulard rouge, continueront à danser et chanter jusque tard dans la nuit de dimanche à lundi.
"Plus grand rassemblement festif de France", selon le maire UMP de la ville, Jean Grenet, les Fêtes de Bayonne sont devenues depuis leur création en 1932 une véritable institution.
Chaque année, entre 1,3 et 1,5 million de personnes viennent sur les cinq jours que durent la manifestation, pour assister à des courses de vaches, corridas, défilés de chars, danses et concerts.
Pour l'édition 2005, les autorités avaient affiché leur volonté de réduire les débordements qui émaillent souvent ces fêtes.
La préfecture avait notamment décidé de limiter les horaires d'ouverture des débits de boissons, qui auparavant fonctionnaient presque sans interruption. Le camping sauvage sur les espaces verts de la ville avait aussi été proscrit et les contrôles renforcés pour les automobilistes.
Malgré un bilan "plutôt positif", selon la préfecture, des bagarres ont régulièrement éclaté à travers les rues de Bayonne, tandis que les pompiers sont intervenus à de nombreuses reprises pour des chutes ou des malaises.
"Cette année, ça se passe très bien avec beaucoup moins d'exactions de fin de nuit", a affirmé dimanche le président de la commission des Fêtes de Bayonne, Henri Lauqué, très affecté par le drame survenu dimanche matin.
"C'est une action individuelle qu'on ne peut pas imputer à un débordement festif", a-t-il souligné en rappelant que la chute du jeune homme s'est passée "hors du périmètre des fêtes, à deux kilomètres du centre-ville".
Source : AFP
#280
Posté 08 August 2005 - 08:21
DOMINIQUE (Saint), Dominicus (du maître ou du Seigneur, en latin), fondateur de l'ordre des Dominicains au treizième siècle, honoré le 8 août.
Dominique naquit, l'an 1170, à Calahorra, dans la Vieille-Castille, en Espagne. Dès sa jeunesse, il se sentit animé d'un grand désir de travailler au salut des âmes et surtout à la conversion des pécheurs égarés par l'erreur. Il trouva bientôt l'occasion d'exercer son zèle, en accompagnant en France l'évêque d'Osma, chargé par le Pape Innocent III du soin d'instruire et de ramener à la foi catholique les Albigeois, dont l'hérésie infectait alors le Languedoc. Saint Dominique opéra un grand nombre de conversions. Ce fut pendant son séjour dans le Languedoc qu'il institua à Toulouse un ordre religieux, dont la principale fonction devait être de prêcher l'Évangile, non seulement aux pécheurs, mais encore aux hérétiques et aux idolâtres. C'est de là que les membres de cet ordre furent connus d'abord sous le nom de Frères prêcheurs : ils prirent ensuite celui de Dominicains, du nom de leur fondateur. Le nouvel institut, approuvé par le pape Honorius III, en 1216, compta bientôt de nombreuses maisons en France, en Italie et en Espagne.
Dans les dernières années de sa vie, saint Dominique avait fixé sa résidence ordinaire à Bologne, mais ce n'était point pour y chercher le repos. Sans cesse occupé du soin de fortifier le courage de ses frères, de maintenir la règle dans les maisons de son ordre, il entreprit plusieurs voyages en France et en Espagne. Il voyageait toujours à pied, un bâton à la main, et, quand il était hors des lieux habités, il ôtait sa chaussure et marchait nu-pieds. Il pêchait à tout vent venant sur les routes, dans les villes, les villages et les châteaux avec une simple et touchante éloquence qui gagnait les cœurs les plus endurcis. Revenu en Italie, il convoqua un chapitre général de son ordre à Bologne, en 1220, et mourut l'année suivante, plein de mérites devant Dieu et devant les hommes. Il fut solennellement canonisé par le pape Grégoire IX, l'an 1234.
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