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Saint Seyia


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#1 Draco

Draco

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Posté 05 September 2004 - 21:53

Ca vous dit quelque chose ce titre? :blink:

Qui ne connais pas ce manga? <_<

Voilà, un petit topic où je vais vous parler d'un de mes mangas préférés. Ne me demandez pas pourquoi ça me plaît tant que ça, c'est comme ça. ;)

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#2 Draco

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Posté 05 September 2004 - 21:53

L'homme à l'origine de cette merveilleuse saga se nomme Masami Kurumada. Né à Tokyo le 6 décembre 1953, il participe dès le lycée à des concours de mangas et débute, dès l'âge de 21 ans, pour l'hebdomadaire Shonen Jump. Créateur de Ring ni kakero, une série qui se déroule dans le monde de la boxe, ainsi que de Fuuma no Kojiro, qui conte la quête d'un garçon autour d'une épée sacrée, il signe aussi Otoko zaka, où il est question de la vie d'un homme confronté à de rudes épreuves. Récompensé par le succès de ces premières oeuvres, il connait cependant sa plus grande réussite avec Saint Seiya, publié dès 1986. Le succès est très rapidement au rendez-vous et le manga continuera pendant 28 volumes, donnant naissance au passage à une flopée de produits dérivés et, bien sûr, à l'inoubliable série que l'on connait.

#3 Draco

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Posté 05 September 2004 - 21:54

Le Sanctuaire.


Saint Seiya relate les aventures d'un groupe de Chevaliers des temps modernes, menés par Seiya, le personnage principal, d'où le nom de la série. Successeurs d'un ordre guerrier ancestral ayant pour vocation la protection de la déesse Athéna, ces Chevaliers ( Saints dans la version originale ), sont dotés de pouvoirs extraordinaires et portent de légendaires armures ( Cloths ), chacune représentant une constellation. Il existe 88 Chevaliers répartis en trois castes : les Chevaliers d'Or, d'Argent et de Bronze, ces derniers étant les moins puissants. L'histoire prend place dans une sorte de réalité alternative, où les continents ne sont plus dirigés que par des Fondations omnipotentes et où les conflits sont monnaie courante. L'une de ces Fondations, la Fondation Graad, la plus puissante de toute l'Asie et établie au Japon, se prépare à accueillir les orphelins envoyés six ans plus tôt à travers le monde pour conquérir les armures de bronze ; ils devront participer à un tournoi au terme duquel sera désigné le meilleur d'entre eux, qui se verra alors remettre l'armure d'or du Sagittaire. Le tournoi intergalactique n'est qu'un prétexte pour resserrer les Chevaliers autour de Saori Kido, la petite-fille de Mitsumasa Kido, le maître de la Fondation, et qui est en fait la réincarnation de la déesse Athéna qui revient sur Terre tous les 200 ans pour la défendre contre un grand danger. Très vite, quatre des dix Chevaliers de Bronze présents se voient lancés dans une quête de l'armure d'or, volée par de mystérieux inconnus, jusqu'à découvrir la véritable identité de Saori et la placer sous leur protection, pour finalement se lancer dans une croisade contre le Sanctuaire, en Grèce, la mère patrie de l'ordre de la Chevalerie. Gouverné par un Pope avide de pouvoir, le Sanctuaire fait passer Athéna pour une ennemie avant de lui déclarer la guerre, et envoie les Chevaliers d'Argent, puis les Chevaliers d'Or, affronter les Chevaliers de Bronze engagés pour la survie de leur déesse et l'avenir du monde.
Les aventures de Seiya, Chevalier de Pégase, Shiryu, Chevalier du Dragon, Hyoga, Chevalier du Cygne, Shun, Chevalier d'Andromède et Ikki, Chevalier du Phoenix, se déclinent tout au long de 28 volumes et les amènent à affronter Poséidon, puis Hadès en personne. Mais parrallèlement au manga, publié à partir de septembre 1986, la Toei Animation produit une série animée dès le mois suivant qui, par ses nettes différences, notamment au niveau du dessin, rassemble ceux que le manga avait laissés froids. En dépit de son talent, Masami Kurumada possède un style particulier : son coup de crayon est en effet jugé assez moyen, notamment en ce qui concerne les visages de ses personnages, sensiblement identiques, et auxquels il ne parvient que très difficilement à donner du relief. Si la qualité graphique du manga n'est pas parfaite, cette relative faiblesse est cependant compensée par une mise en page explosive où ne subsiste par le moindre temps mort.
L'anime, lui, s'oppose radicalement à la version papier et donne vie à la saga d'une extraordinaire manière. Le character-design, confié à Shingo Araki et Michi Himeno, responsables entre autres de la somptuosité de séries telles que Lady Oscar, Goldorak ou Ulysse 31, fait des merveilles et confère aux héros de Saint Seiya une dimension toute nouvelle. Les musiques ne sont pas en reste en s'avèrent littéralement envoûtantes, capables de tirer des larmes. Leur compositeur, Seiji Yokoyama, l'un des plus grands de l'archipel nippon, se surpasse pendant l'Asgard Chapter qu'il gratifie de mélodies absolument inoubliables. Rien dans l'anime ne semble avoir été laissé au hasard, et même si l'on peut regretter certains épisodes au rendu déplorable, notamment le combat Hyoga-Milo au Sanctuaire, ou la première partie de l'affrontement entre Shun et Aphrodite, l'impression d'ensemble laissée par cette série fantastique est en tous points positive.
Toutefois, les différences entre les deux versions ne se bornent pas au seul rendu visuel ou à l'incorporation des musiques. La trame de l'histoire a elle aussi été remaniée, offrant un scénario relativement différent, que l'on lise le manga ou qu'on regarde la série animée. La raison principale à ces différences parfois importantes, réside dans le fait que le manga et l'anime ont été lancés quasiment en même temps ; la version papier prenant beaucoup plus de temps à progresser, il a fallu étoffer l'histoire de base dans la série télé pour éviter que celle-ci ne rattrape trop vite le manga.
Ce sont ainsi 114 épisodes qui ont été créés, en intégrant une quantité de nouveaux personnages étrangers au manga ( Docrates, Crystal, les chevaliers des abysses, les chevaliers d'acier... ), et surtout les formidables Guerriers Divins, qui apparaissent juste après la bataille du Sanctuaire en offrant à la série une histoire complètement inédite. Bien que parfois discuté car jugé un peu trop éloigné de l'esprit initial de l'oeuvre, l'Asgard Chapter se révèle pourtant incroyablement émouvant et met en scène des personnages à la personnalité extrêmement fouillée, les sept Guerriers Divins disposant tous d'un riche passé parsemé de douleurs et d'épreuves. La lutte opposant le bien et le mal n'a soudain plus grand sens ; les Chevaliers d'Athéna nous apparaissent presque comme des ennemis, et la mort de personnages tels que Fenrir d'Alioth, Mime de Benetnasch ou Syd de Mizar, inspire encore le regret à tous les fans.
Quatre films tirés de la série sont produits, connus en France sous les titres de La Légende de la Pomme d'or, La Guerre des Dieux, Les Guerriers d'Abel, censé se dérouler entre le Sanctuaire et Asgard, et Le Dieu des Enfers, qui prend place après Poséidon mais qui met en scène Lucifer et non Hadès. Un nombre incalculable de produits dérivés est mis sur le marché, notamment les armures qui sont aujourd'hui de véritables pièces de collection. De nombreux CD sont également édités, et reprennent les musiques de la série ainsi que des morceaux inédits.

Au final, Saint Seiya est un hymne au courage, au don de soi et au dépassement de soi-même. La plus belle représentation de la lutte sempiternelle que se livrent les forces du Bien et du Mal. Si elle brille déja telle une étoile par sa propre valeur, cette série devenue culte nous a aussi permis d'en découvrir d'autres qui, sans elle, n'auraient peut-être jamais franchi nos portes. A jamais, Saint Seiya restera dans les coeurs de ceux qui l'ont connue, et qui continuent de l'aimer 15 ans après sa première diffusion, malgré la scandaleuse censure et le doublage parfois indigne de ce véritable mythe. Le subtil mélange de combats, de sentiments et de mythologie qui constitue son essence, en a fait une oeuvre magistrale, inoubliable et, à mon sens, unique à ce jour.

Période faste de la série, la saga du Sanctuaire est la première guerre conduite par les Saints de Bronze et aussi la plus longue. Se déclinant tout au long des 72 premiers épisodes de l'anime et des 13 premiers tomes du manga, elle oppose les Chevaliers d'Athéna à leurs propres alliés, menés par un imposteur ayant usurpé le trône du véritable grand Pope.
Incontestablement la partie la plus reconnue de l'oeuvre, tout du moins de la version télé, "le Sanctuaire" a constitué l'apogée de la série en terme d'audience, notamment dans sa partie finale avec la bataille contre les Chevaliers d'Or.

Elle commence au Sanctuaire, un domaine sacré à Athènes, en Grèce, patrie de la Chevalerie. Une nuit, un jeune homme du nom d'Ayoros s'enfuit du coeur du Sanctuaire en emportant avec lui un étrange caisson d'or pur, ainsi qu'un bébé. Arrivé juste à temps pour empêcher le maître du domaine, le grand Pope, représentant terrestre d'Athéna, de tuer l'enfant qui n'est autre que la réincarnation de la déesse elle-même, il est pris en chasse par un frère d'armes qui parvient à le blesser mortellement. Laissé pour mort, Ayoros parvient néanmoins à récupérer le bébé et à sortir de l'enceinte du Sanctuaire avant d'être retrouvé au matin, mourant, par un riche touriste Japonais du nom de Mitsumasa Kido.
Ce dernier recueille l'ultime confession du jeune homme, qui l'implore de veiller sur la jeune Athéna et de former des garçons courageux capables d'assurer la protection de la déesse. Il confie pour cela à Kido l'armure d'or du Sagittaire, une cuirasse sacrée réservée à l'élite des Chevaliers, puis succombe à ses blessures.

Kido, à la tête de la Fondation Graad, l'une des plus puissantes institutions d'Asie, crée un orphelinat et y choisit des garçons qu'il envoie plus tard dans diverses régions du monde afin qu'ils en rapportent les armures de bronze qui s'y trouvent. Il mourra avant leur retour. Envoyés dans leurs camps d'entraînement respectifs, dix adolescents reviennent au Japon au terme de six ans d'épreuves, pour participer au tournoi intergalactique organisé par Saori, la petite-fille de Kido, afin de désigner le plus vaillant d'entre eux. Parmi eux se trouve Seiya, qui s'est entraîné au Sanctuaire sous la coupe de Marine et qui après avoir vaincu le colosse Cassios pour l'obtention de l'armure de Pégase, doit, avant de partir, rendre des compte à Shina, le mentor de Cassios. Au cours de ce tournoi, dont l'enjeu est la possession de l'armure d'or, quatre Chevaliers se distinguent parmi les autres : Seiya, Shiryu du Dragon, Hyoga du Cygne et Shun d'Andromède.
Au beau milieu des combats, réapparaît alors Ikki, le Chevalier Phoenix, le dernier des dix garçons envoyés à la conquête des armures de bronze. Mais, traumatisé par six années d'épreuves particulièrement pénibles, il se retourne contre la Fondation qu'il juge responsable de ses souffrances, et dérobe l'armure d'or sous les yeux de ses anciens compagnons ainsi que de Shun, son frère cadet. Les quatre Saints de Bronze se lancent à sa poursuite et affrontent en chemin les Chevaliers noirs, des guerriers félons reniés par Athéna depuis la nuit des temps et dévoués à Ikki. Au terme d'un affrontement contre Seiya, Ikki parvient à s'enfuir avec certaines parties de l'armure d'or, et défie les autres Chevaliers de Bronze de venir les lui reprendre.
Conformément aux instructions d'Ikki, Seiya, Shiryu, Hyoga et Shun se rendent au rendez-vous en apportant les pièces de l'armure d'or dont ils disposent, et se voient opposés à leurs doubles maléfiques, les lieutenants du Chevalier Phoenix. Après de violents combats, les Saints de Bronze se retrouvent face à leur ancien camarade qui leur raconte l'enfer qu'il a enduré pour obtenir son armure, puis, ramené à la raison, il finit par se repentir de ses crimes. A cet instant, Docrates, envoyé par le Sanctuaire, tout comme Ikki avant lui, fait son apparition et s'empare de la cuirasse sacrée qui, selon le Pope, doit impérativement réintégrer la Grèce. Seul reste le casque à Seiya et ses compagnons. Ikki disparaît, enseveli sous un éboulement qui emporte du même coup Docrates et ses hommes.

Ce dernier survit néanmoins et attaque la Fondation Graad. Il enlève Saori pour obliger les Chevaliers de Bronze à lui remettre le casque de l'armure d'or, mais ils parviennent à délivrer Saori et à tuer Docrates sans perdre le heaume. Interviennent ensuite Gyste et ses chevaliers des abysses, un groupe de combattants dissidents autrefois exilés par le Sanctuaire. Eux aussi sont vaincus. Hyoga est contraint d'affronter et de tuer son maître Crystal qui, sous l'emprise du grand Pope, a réduit en esclavage les habitants de la ville sibérienne où le Chevalier du Cygne a acquis son armure. Un autre chevalier du Sanctuaire tente encore de récupérer le masque de l'armure d'or mais il est terrassé par Ikki, ramené à la vie tel le Phoenix par la chaleur des flammes de son adversaire. Il se rallie alors à la cause de ses compagnons et rejoint leurs rangs.

Le Pope décide alors d'envoyer les Chevaliers d'Argent se débarrasser des Chevaliers de Bronze. Prétextant que ceux-ci ont déshonnoré les principes de la Chevalerie en combattant pour leur propre compte au cours du tournoi intergalactique, il ordonne à ces nouveaux guerriers, logiquement plus puissants que les Saints de Bronze, de les éliminer. Tous sont pourtant vaincus. Au cours des affrontements, de nombreux événements ont toutefois lieu : Seiya apprend que son maître Marine serait en réalité sa soeur disparue, Shiryu perd la vue contre le Chevalier Persus Argol, et Ikki décide de faire cavalier seul. Trois mystérieux Chevaliers, les Chevaliers d'acier, formés par la Fondation, font également leur apparition, et Saori découvre qu'elle est la réincarnation d'Athéna. Les échecs répétés des Saints d'Argent conduisent le Pope a recourir aux services des Chevaliers d'Or, les guerriers d'Athéna les plus puissants. C'est Ayor, le Chevalier du Lion et frère cadet d'Ayoros, qui est désigné. Il affronte Seiya, alors que celui-ci est poursuivi par Shina qui a juré sa perte depuis qu'il est parti du Sanctuaire. Au cours du combat qui oppose Ayor au Chevalier Pégase, elle décide subitement de protéger ce dernier et s'interpose entre les deux adversaires, expliquant qu'elle n'a d'autre choix que de tuer Seiya ou de tomber amoureuse de lui depuis qu'il l'a vue sans le masque qu'elle porte. Bientôt aidé par l'armure d'or du Sagittaire, qui s'est reformée loin de ceux qui la convoitent, Seiya s'oppose efficacement à Ayor jusqu'à l'arrivée de Saori qui parvient à le convaincre de la traîtrise du Pope, l'imposteur qui a réussi à la faire passer pour une ennemie afin de précipiter sa chute et de se débarrasser des opposants à ses rêves de puissance. Elle lui conte l'histoire de son sauvetage par Ayoros, lui aussi accusé de trahison par le Sanctuaire, et prenant conscience de son erreur, Ayor quitte le Japon en emportant Shina, après avoir prêté serment d'allégeance à Athéna, et pris la ferme décision de demander des comptes au grand Pope.

Saori décide bientôt de partir pour le Sanctuaire afin de mettre un terme aux agissements du Pope. Mais une fois sur place, elle reçoit une flèche dans le coeur et est condamnée à mourir dans les douze heures sauf si le Pope lui-même vient lui retirer le projectile de la poitrine. Seiya, Shiryu, Hyoga et Shun, rejoints plus tard par Ikki, se voient alors contraints d'aller chercher le grand Pope dans son palais, mais avant cela ils doivent traverser les douze maisons du zodiaque, chacune étant gardée par le Chevalier d'Or correspondant. Au final, les combats donnent lieu à une effroyable hécatombe, et la saga du Sanctuaire s'achève par la mort du Pope, en réalité le Chevalier d'Or des Gémeaux, un être déchiré entre le Bien et Mal, condamné à souffrir, sans plus la moindre maîtrise de son propre destin. Les Chevaliers de Bronze sont ressuscités par Athéna, et les Saints d'Or survivants assurent la déesse de leur fidélité.
La période du Sanctuaire est la plus populaire de la série. Si le début de celle-ci présente souvent les ennemis d'Athéna comme de simples serviteurs du Mal voués à disparaître, à quelques exceptions près, les choses changent radicalement avec la bataille contre les Chevaliers d'Or, gratifiés d'une psychologie complexe. Si dès le début de l'oeuvre transparaissait déja une certaine émotion, lorsque les serviteurs du Pope avaient juste le temps de comprendre avant de mourir qu'ils avaient combattu leur déesse, la chose est surtout vraie au cours de la bataille finale où la mort des combattants devient aussi tragique que révoltante. Les souffrances et la détermination des Chevaliers de Bronze, engagés dans leur course contre la montre, font peu à peu vaciller les certitudes de leurs aînés qui réalisent qu'ils ne sont en fait que des pions, et que leur foi envers Athéna n'a servi en réalité qu'à lui nuire. La disparition des uns et des autres, à l'instant où la vérité éclate, est d'autant plus émouvante qu'elle découle d'un formidable gâchis ; la cause que l'on croyait juste n'était que duperie, mais il est déja trop tard.
L'intensité dramatique est perceptible dès le début et ne cesse de monter en puissance tout au long de la traversée des douze maisons du zodiaque, les protecteurs d'Athéna tombant les uns après les autres sans que leurs compagnons aient le droit de regarder en arrière. Ici, seule compte la vie de la déesse, au détriment de celle des autres qui ne sont finalement que de la chair à canon. Les marches du Sanctuaire sont parsemées de morts inutiles, voulues par une guerre fratricide dénuée du moindre sens. La fidélité aveugle des Chevaliers d'Or envers celui qu'ils croient être le Pope, lequel parvient durant treize ans à leur faire croire que la véritable Athéna réside dans son propre palais et que les Chevaliers de Bronze sont des traîtres, personnifie toute la noblesse de ces guerriers tout en étant à l'origine d'un véritable massacre.

De nombreuses différences existent entre le manga et l'anime dans cette première période. La plus importante de toute est certainement le lien de parenté entre les Chevaliers de Bronze dont la version papier fait mention. Kurumada a en effet voulu que tous les Saints deBronze soient frères de sang, nés d'un même père, Mitsumasa Kido en personne, le réincarnation de Zeus. Détail très controversé, certains fans en ont éprouvé une grande émotion tandis que d'autres, une certaine gêne. Cette parenté n'existe pas dans la série télé, les liens fraternels entre les Chevaliers n'étant que la conséquence de leur grande amitié. L'anime se distingue aussi par l'apparition de nombreux personnages étrangers au manga, et parmi eux le Chevalier Crystal, maître de Hyoga et disciple de Camus, le Chevalier du Verseau. Dans le manga, Hyoga est l'élève direct de Camus. Pour un grand nombre de fans, l'interposition de Crystal ( personnage sans grand charisme ), a littéralement cassé les liens filiaux qui existaient à la base entre les Chevaliers du Cygne et du Verseau, et rendu quelque peu incohérente l'affection réciproque que l'on peut observer entre eux durant les épisodes qui leur sont consacrés. D'autres personnages, tels que Oko du tigre, ancien condisciple de Shiryu, ont en revanche permis d'inclure quelques épisodes retrospectifs mettant en scène les Chevaliers de Bronze dans leur enfance, même si l'intérêt en est limité. Enfin, certains détails scénaristiques tombent plutôt comme un cheveu sur la soupe : par exemple, la mort du maître de Shun, d'abord imputée au Chevalier du Scorpion puis à celui des Poissons, sonne un peu trop comme le prétexte idéal à la colère du Chevalier Andromède face à Aphrodite, comme si le sort d'Athéna n'était pas une raison suffisante.

La bataille des douze maisons aurait pourtant pu ne jamais exister, Masami Kurumada ne décidant que très tardivement d'inclure dans son oeuvre les douze Chevaliers d'Or, même si leur existence tombait sous le sens. Pourquoi le Chevalier du Sagittaire aurait-il existé et pas ceux des autres signes ? C'est devant l'engouement du public pour la "Gold Cloth" du Sagittaire que le mangaka change son fusil d'épaule en donnant vie aux onze autres Saints d'Or, ce qui a donné à la série l'un de ses passages les plus mythiques. Du même coup, Kurumada a été obligé de redessiner l'armure du Sagittaire qui d'un point de vue esthétique, ne faisait plus le poids face aux autres armures. Dans le manga, ce changement est expliqué par l'existence d'une vraie et d'une fausse armure, mais dans l'anime, le mystère reste entier. On s'étonnera toujours d'avoir vu la première version de l'armure du Sagittaire disparaître dans un lac, avant de la voir venir revêtir Seiya trois épisodes plus tard dans sa nouvelle forme, sans que lui ni personne ne s'en étonne le moins du monde !

#4 Draco

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Posté 05 September 2004 - 22:00

ASGARD

Asgard, l'épopée nordique, fait directement suite à la bataille du Sanctuaire et s'annonce comme une véritable révolution qui fait souffler sur Saint Seiya un vent de renouveau. Mini-série de 26 épisodes, qui s'étalent du 74ème au 99ème, ce que l'on appelle communément Asgard Chapter, ou chapitre Asgard, transpose la série dans un univers radicalement différent de celui du Sanctuaire, puisque la chaleur de la Grèce fait place à la rigueur de l'hiver éternel qui balaie les contrées du Grand Nord. Alors qu'en France, on découvre à peine la série, fraîchement achetée par TF1 pour le Club Dorothée, les Japonais font la connaissance du royaume d'Asgard, de sa prêtresse et surtout de ses magnifiques Guerriers Divins, qui constituent le pivot essentiel de cette saga épique dotée d'une extraordinaire profondeur.

Caractérisée par une histoire complètement inédite, dont les fondements sont puisés dans la courte histoire des Blue Warriors à la fin du tome 13 du manga et surtout dans le superbe film Kamigami no Atsuki Takakai (La chaude bataille des Dieux), Asgard contraste beaucoup avec la croisade contre le domaine sacré et constitue la partie favorite d'un grand nombre de fans européens, alors qu'elle rencontre un succès moindre au Japon. Une transition ingénieuse et plébiscitée qui offre la plus belle des parenthèses à Saint Seiya.
Asgard. Un royaume situé aux confins de l'Europe du Nord, soumis à l'influence du dieu scandinave de la Guerre et maître des autres divinités, Odin. Face à la mer gelée, la princesse Hilda de Polaris, la grande prêtresse du royame d'Asgard, représentante terrestre d'Odin, prie comme chaque jour son seigneur d'accorder sa bienveillance afin que soient maintenues gelées les glaces des deux pôles. Depuis toujours, les habitants du royaume d'Asgard sont soumis à des conditions de vie terribles, privés de soleil et accablés par un hiver quasi permanent, mais ils assument dignement leur destin car d'eux dépend la sauvegarde du reste du monde, épargné grâce à leurs prières d'un effroyable raz-de-marée qui engloutirait les continents si les banquises pôlaires venaient à fondre. Mais soudain, tandis qu'Hilda et son peuple se livrent à leurs éternelles supplications, une voix semblant venir d'outre-tombe, accompagnée par un cosmos d'une puissance effrayante, surgit de la mer et s'adresse à la grande prêtresse. La voix tente de persuader Hilda que son peuple ne doit plus accepter de se sacrifier, qu'il mérite une vie meilleure sous des cieux plus cléments, et lui ordonne de conquérir le Sanctuaire, déstabilisé par la guerre fratricide qui s'y est récemment déroulée, afin de prendre le contrôle de la Terre à la place d'Athéna. Cependant, la jeune femme refuse de trahir sa mission et déclare que les habitants d'Asgard ont depuis longtemps accepté leur destin, et que leur fierté de se savoir garants de l'équilibre du monde suffit à leur bonheur. Rendu furieux par le réaction d'Hilda de Polaris, le cosmos inconnu l'oblige alors à passer à son doigt l'anneau maudit des Niebelungen, qui fait d'elle l'escalve de son agresseur. Victime à partir de là d'un changement radical de sa personnalité, la prêtresse réveille les armures divines des Conquérants, et rassemble autour d'elle les sept Guerriers Divins, héritiers des cuirasses légendaires, afin de préparer l'invasion du Sanctuaire au nom du peuple d'Asgard, qu'elle entend conduire loin des contrées gelées où il a toujours vécu.
A Athènes, Aldébaran, le Chevalier d'Or du Taureau, est bientôt attaqué par le Guerrier Divin de Dzeta, Syd de Mizar, et est instantanément mis hors d'état de nuire. L'envoyé d'Hilda, qui souhaitait ainsi s'assurer de la puissance réelle de ses adversaires, se rend ensuite au Japon et se présente respectueusement à Athéna dont il doit ramener la tête. Jabu, Geki, Ichi, Nachi et Ban tentent de défendre la déesse contre lui, mais sont immédiatement neutralisés. Athéna ne doit la vie sauve qu'à l'intervention de Shun et de Seiya, arrivés juste à temps, vêtus d'armures flambant neuves.
Les deux Chevaliers de Bronze s'opposent à Syd de Mizar mais le combat est rude. Alors que le Guerrier Divin semble prendre l'avantage sur le Chevalier Andromède, l'arrivée des autres Saints de Bronze met un terme à l'affrontement, Athéna promettant au messager d'Hilda de Polaris qu'elle répondra à sa provocation. Hyoga part immédiatement pour le royaume d'Asgard, où il se laisse volontairement capturer afin de tenter d'en savoir plus sur ce qui s'y passe. Effroyablement malmené par le Guerrier Divin Thor de Phecda afin de l'obliger à parler, le Chevalier du Cygne est bientôt libéré par la princesse Freya (Flamme), jeune soeur d'Hilda, désemparée par le comportement incompréhensible de cette dernière. Freya, qui a réalisé mieux que personne que sa soeur n'était plus dans son état normal, supplie Hyoga de la conduire à Athéna, où elle espère pouvoir trouver de l'aide afin de rendre à la prêtresse d'Odin toute sa raison. Les deux jeunes gens parviennent bientôt devant Saori, fraîchement arrivée à Asgard, mais Hilda et les Guerriers Divins se manifestent et tentent à nouveau de détruire leurs ennemis, sans plus de succès qu'au Japon. Puis Athéna remarque l'anneau maudit que porte la princesse de Polaris et comprend tout. Depuis sa métamorphose, Hilda a cessé ses prières à Odin et les glaces des pôles ont commencé à fondre. Pour endiguer le raz-de-marée qui s'est amorcé, Athéna décide de remplacer la prêtresse et d'user de son cosmos afin de tenter de ralentir la fonte des glaces, jusqu'à ce que les Chevaliers de Bronze puissent ôter la bague maléfique du doigt de la souveraine du royaume d'Asgard. Celle-ci sonne elle-même le retrait de ses forces quand elle réalise qu'Athéna s'est condamnée à mort et clame sa joie d'assister au supplice de la déesse, qui selon elle ne pourra survivre plus de douze heures face à la mer gelée. Les Saints de Bronze sont alors engagés dans une nouvelle course contre la montre avec pour objectif de parvenir au palais d'Hilda avant le coucher du soleil, afin de détruire l'anneau des Niebelungen et délivrer la prêtresse d'Odin du maléfice qui la possède.
Seiya, Shun et Hyoga ne tardent pas à être confrontés à Thor de Phecda, le Guerrier Divin de Gamma. Le combat s'avère terrible et resté seul en lice, le Chevalier Pégase réalise sans délai l'étendue du pouvoir de leurs nouveaux adversaires. Il est sauvé d'un coup mortel par l'arrivée de Shiryu, qui n'amène pas que de bonnes nouvelles : tout juste rentré des Cinq Pics, où il était allé demander conseil à son vieux Maître, le Chevalier du Dragon apprend à son ami que parvenir au palais d'Hilda ne servira à rien s'ils n'ont pas vaincu auparavant tous les Guerriers Divins, porteurs des sept saphirs d'Odin indispensables pour faire apparaître la légendaire épée de Balmung, seule capable de briser l'anneau maléfique que la princesse de Polaris porte au doigt. Seiya reprend le combat et finit par l'emporter : le premier saphir d'Odin est alors en possession des protecteurs d'Athéna, qui décident de se séparer.
Shiryu doit affronter Fenrir d'Alioth, Guerrier Divin d'Epsilon, et termine le combat au fond d'un précipice, emporté dans sa chute par les loups fidèles de son adversaires. Hyoga affronte et tue Hagen de Merak, Guerrier Divin de Béta, grâce à l'intervention de Freya qui met sa vie en péril pour faire cesser le combat entre son ami d'enfance et le Chevalier du Cygne. De son côté, Shun est opposé au Guerrier Divin d'Eta, Mime de Benetnasch, qui manque de tuer le Saint d'Andromède grâce à l'apparition d'Ikki, qui termine le combat avant de s'écrouler. Vient ensuite le tour d'Alberich de Megrez d'entrer en scène, Guerrier Divin de Delta, qui bat successivement Marine, Seiya et Hyoga, avant d'être anéanti par Shiryu, à peine remis de son précédent combat. Le Chevalier d'Argent de l'Aigle, très affaibli, venu prévenir son disciple du danger qu'il court en affrontant Syd de Mizar, ne peut complètement le mettre en garde. En recueillant les confidences d'Aldébaran au Sanctuaire, puis celles de Freya, soignée dans un chalet par Kiki après avoir été blessée par les coups d'Hagen de Merak, Marine a finalement découvert que le Guerrier Divin de Dzeta, tout comme l'étoile qui le représente, possède une ombre protectrice chargée de veiller sur lui, et prie Shaina, opportunément arrivée, d'aller en avertir Seiya et les autres. Pendant ce temps, Shun est le premier à atteindre le palais où il rencontre Syd, qu'il combat et vainc grâce à la Tempête Nébulaire. Le Chevalier Andromède ne s'aperçoit même pas que Shaina est intervenue in extremis pour le protéger au moment où il terrassait son adversaire, et ne remarque que trop tard la présence de l'ange gardien du Guerrier Divin de Dzeta. Doté d'une très grande puissance, le dénommé Bud d'Alcor, jumeau de Syd, est finalement vaincu par Ikki, à peu près remis de ses blessures. Les Chevaliers de Bronze se retrouvent alors face au Guerrier Divin d'Alpha, Siegfried de Dubhe, mais aucun d'entre eux ne parvient à prendre le dessus sur le plus puissant combattant d'Hilda. Apparaît alors Sorento de Sirène, un des Généraux de Poséidon, mandaté par son dieu pour prendre la relève de la prêtresse d'Odin qui s'est montrée incapable de supprimer Athéna. Le nouveau venu annonce que c'est l'empereur des Mers qui a passé l'anneau des Niebelungen au doigt de la princesse de Polaris, et, comprenant que sa souveraine n'est plus maîtresse de ses actes, Siegfried lui désobéit pour se retourner contre le Général, après avoir offert son saphir à Seiya en le priant de sauver Hilda. Le Guerrier Divin se sacrifie pour emporter l'émissaire de Poséidon dans la mort, et les défenseurs d'Athéna sont ainsi confrontés à la prêtresse d'Odin qui les attaque sans pitié. Le Chevalier Pégase, protégé par ses amis, réussit tant que bien que mal à placer les sept saphirs sur la statue du seigneur d'Asgard, ce qui libère l'armure antique de ce dernier, laquelle vient recouvrir Seiya. Exhorté par Odin lui-même à tuer Hilda, Seiya utilise l'épée de Balmung et terrasse la jeune femme, brisant du même coup l'anneau maudit, tandis qu'Athéna s'effondre, épuisée.
Néanmoins, la soeur de Freya ressuscite et tente de réparer les dégâts qu'elle a causés en reprenant son rôle de prêtresse. A force d'implorer son dieu, elle finit par mettre fin à la fonte des glaces et retrouve sa soeur, les Saints de Bronze et Athéna au bord de la mer, où elle supplie la déesse de lui pardonner ses faiblesses. Mais alors que tout semble se terminer de façon heureuse, une énorme vague s'abat, et emporte Athéna jusqu'au fond de l'océan, où elle réapparaît dans les bras de Poséidon lui-même.



Asgard n'existe pas dans le manga et a été créé de toutes pièces pour le support télé afin de permettre à la version papier, publiée en parallèle, de prendre de l'avance sur la série animée, laquelle devait logiquement adapter le manga. S'inspirant très largement du film connu chez nous sous le titre de La chaude bataille des Dieux ainsi que de la petite histoire ponctuant le manga 13, les scénaristes de la série, qui avaient déja imaginé quantité de personnages et de situations destinés à rallonger la saga du Sanctuaire, se sont appliqués à donner vie à un univers très riche où la fureur des combats passe carrément au second plan. Pour couper avec la violence de la bataille du Sanctuaire, et pour ne pas donner à l'ensemble une impression de déja-vu, les auteurs ont en effet mis l'accent sur la psychologie des personnages qui, déja recherchée chez les Chevaliers d'Or notamment, devient ici archi-complexe. Tout le chapitre Asgard est placé sous le signe de l'émotion ; ses principaux protagonistes, les sublimes Guerriers Divins, bénéficient tous d'une personnalité stupéfiante, et chacun d'eux se bat autant pour obéir à leur souveraine que pour des raisons propres. Si dans le Sanctuaire, la fidélité à Athéna par l'intermédiaire du Pope était le leitmotiv des Saints d'Or, les Guerriers Divins combattent pour le bien des gens d'Asgard torturés par la cruauté de leur pays, mais avant tout pour des motifs étroitement liés à leur passé, qui refait progressivement surface au fil des combats pour serrer le coeur du spectateur qui s'emplit alors autant de tristesse que de sympathie pour ces soldats au destin tragique. Qui n'a pas versé une larme sur l'enfance brisée de Fenrir d'Alioth, recueilli par des loups après la mort de ses parents, lâchement abandonnés par leurs semblables ? Qui ne s'est pas apitoyé sur l'esprit torturé de Mime de Benetnesch, plein de haine envers lui-même pour avoir commis un crime jamais pardonné ? Qui n'a pas été écoeuré par l'histoire tragique des jumeaux Syd et Bud, séparés dès l'enfance par la haine et réunis dans l'amour à l'instant de la mort ? Les souffrances et la disparition des Guerriers Divins sont révoltantes. Leur foi en leur pays, en leur souveraine, et cette force qui les anime au-delà de toute raison dans le simple espoir de connaître enfin un sort meilleur, établissent un bouleversant parallèle avec les Chevaliers de Bronze eux-mêmes, qu'on en vient presque à détester de décimer de si valeureux adversaires.

Outre son histoire caractérisée par une dimension sentimentale qui n'existait pas dans le Sanctuaire, en tout cas pas à un tel niveau, Asgard se démarque de la précédente épopée des Chevaliers de Bronze de bien des façons. Ce qui frappe avant tout, c'est l'indiscutable évolution graphique des personnages principaux, qui n'a pas soulevé un enthousiasme général. Les silhouettes des Saints de Bronze, athlétiques au début de la série, apparaissent très amincies, quant à leurs armures elles accusent un changement radical de style et de forme, offrant une protection beaucoup moins complète que les premières, se rapprochant ainsi davantage de leur représentation dans le manga. L'histoire explique ces franches modifications par le fait que les armures de Bronze, complètement détruites lors de la bataille du Sanctuaire, ont repris vie sous cette nouvelle apparence, mais pour Bandaï, qui commercialise les produits dérivés les plus recherchés, c'est là une aubaine car elle permet à la firme de relancer le commerce des figurines. Asgard se caractérise aussi par l'absence de Shingo Araki et Michi Himeno, les meilleurs character-design de Saint Seiya, alors accaparés par le film Abel. Côté musiques, c'est toujours Seiji Yokoyama qui joue les chefs d'orchestre, lequel se surpasse en composant pour Asgard les mélopées les plus inoubliables de la série. A noter que la qualité graphique s'harmonise dans cette saga, et que le fossé qui existait parfois entre deux épisodes consécutifs du Sanctuaire, est considérablement moins flagrant. L'Asgard chapter nous épargne heureusement les massacres infligés à des passages tels que le combat tristement célèbre entre Hyoga et Milo, en laissant au contraire une excellente impression visuelle qui contribue au plaisir que l'on ne cesse de prendre en revisionnant la mini-série.

Les Guerriers Divins, véritables héros de cette histoire, ont quant à eux bénéficié d'un traitement de faveur. En plus d'être tous incroyablement charismatiques, leurs armures offrent un rendu sublime et leur confèrent une allure princière. De l'aveu même de Shingo Araki, c'est lui et Michi Himeno qui ont créé les armures des Conquérants, et franchement, ils n'ont pas perdu leur temps. Dans un tout autre registre, la profondeur des combats qui font rage entre les défenseurs respectifs d'Athéna et d'Hilda est à couper le souffle et parvient à tenir le spectacteur en haleine du début à la fin. Mieux, les duels féroces que se livrent Chevaliers de Bronze et Guerriers Divins prennent un peu plus d'ampleur à chaque rencontre, jusqu'à l'apothéose finale où l'affrontement avec la prêtresse d'Odin, paradoxalement, est jubilatoire, grâce soit rendue aux thèmes somptueux qui l'accompagnent. Enfin, dernier atout et non des moindres de cette saga de très haut niveau : le doublage français qui, à part quelques changements de voix en début de course, nous fait grâce des fantaisies invraisemblables qui avaient auparavant collé à la peau des Saints d'Athéna jusqu'aux portes du palais du Pope.

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Posté 05 September 2004 - 22:01

POSEIDON

Poséidon constitue la dernière partie de l'anime, et également la moins appréciée par une large majorité de fans. Bref chapitre de 15 épisodes seulement, il fait directement suite à Asgard, et renoue complètement avec le manga de Masami Kurumada. Opposant pour la première fois à Athéna un dieu mythologique, l'empereur des Mers en personne, l'histoire quitte la surface de la terre pour rejoindre les profondeurs de l'océan, domaine de Poséidon.

Diffusé pour la première fois au Japon en novembre 1988, l'épisode 100, qui marque la transition entre Asgard et le chapitre qui lui fait suite, signe aussi le retour tant attendu de Shingo Araki et Michi Himeno, qui ne suffit pourtant pas à sauver "Poseidon" du naufrage. Jugé comme un passage décevant, dépourvu d'innovations et bien fade en comparaison de l'épopée du Sanctuaire, ce .chapitre est .aujourd'hui .surtout décrié par les
fans parce que sa faible audience a signé prématurément la fin de la série, empêchant l'adaptation de l'inénarrable croisade contre Hadès, qui seule clôt véritablement la saga en lui donnant tout son sens.
La résurrection d'Hilda et ses prières à Odin pour finalement stopper la fonte des glaces des deux pôles, n'ont pas suffi à contrarier les plans de Poséidon qui substitue à la fonte des banquises, des pluies diluviennes qu'il fait s'abattre sur toute la surface de la Terre. L'échec des forces d'Asgard, royaume particulièrement soumis à l'influence du dieu des Océans en raison de sa position face à la mer, n'a pas arrêté ce dernier qui, après avoir enlevé Athéna, attend patiemment son réveil au fin fond de son propre domaine, situé sous le fond des eaux. Étonnamment, le jeune homme présent à son chevet, réincarnation de Poséidon, ne fait preuve d'aucune agressivité et déploie au contraire des trésors de galanterie pour raviver les souvenirs de la déesse, qui connaît effectivement son ravisseur : Julian Solo, héritier d'une puissante famille dont les entreprises dominent les océans, et qui dans un passé récent, avait invité Saori pour célébrer avec lui son seizième anniversaire, afin de la demander en mariage.

Vexé par le refus de la belle, Solo est bientôt attiré par une lueur proche, et découvre le trident de Poséidon planté face à la mer, avant de faire la rencontre de la sirène Thétys, messagère du royaume sous-marin, où elle entraîne son souverain malgré lui. Mis face à la réalité, Julian réalise qui il est et accepte sans hésiter d'assumer sa nouvelle identité, tout en préparant sa prochaine offensive. Dans son sanctuaire sous-marin, il invite Athéna à le suivre et lui révèle qu'il est à l'origine de la bataille d'Asgard en ayant forcé Hilda à passer à son doigt l'anneau maudit des Niebelungen. Il lui apprend également que ses plans d'anéantissement de la race humaine par le Déluge sont en cours, et qu'il ambitionne de rebâtir un monde neuf et purifié après cela, où il espère bien régner aux côtés de Saori. Révoltée par la cruauté de Solo, elle n'hésite pas à l'éconduire une nouvelle fois, et réclame une chance de sauver la planète de l'engloutissement, convaincue que ses Chevaliers sauront arrêter l'empereur. C'est ainsi qu'elle est conduite vers le Main Bread Winner, pilier central du royaume abyssal qui, avec sept autres piliers, assure l'intégrité des lieux, et est condamnée à y être enfermée pour y recevoir toute l'eau initialement destinée à la Terre, jusqu'à ce que mort s'ensuive, ce qui permettra tant à Poséidon de se débarrasser de son ennemie ancestrale, que de consolider son empire.

A la surface, Seiya et les autres n'ont de cesse de rechercher leur souveraine, mais leurs efforts restent vains jusqu'à ce que Hilda et Freya, soucieuses d'aider leurs anciens adversaires, réussissent à découvrir dans un antique grimoire l'existence d'un passage interdit qui relie Asgard au sanctuaire sous-marin. Convaincue que la réapparition de l'armure d'Odin met défintivement un terme à la soumission du royaume envers Poséidon, Hilda conduit Seiya et Shun au passage indiqué, qui se révèle être un gigantesque tourbillon où les deux Saints de Bronze n'ont d'autre choix que de se précipiter. Assommés par la violence des courants, tous les deux se réveillent dans un lieu étrange, et prennent bientôt conscience que la mer stagne au-dessus de leur tête, avant de faire la rencontre de Thétys qui tente de les piéger. Sortis victorieux du bref affrontement avec la sirène, les deux Chevaliers sont toutefois bientôt confrontés à l'élite des forces du dieu des Océans, en la personne du Marina Dragon des Mers, l'un des sept Généraux de Poséidon, tous gardiens d'un des piliers complémentaires assurant la stabilité de l'empire. Après avoir fait la démonstration de sa puissance, et convaincu de la supériorité de son camp, il autorise Thétys à révéler le sort réservé à Athéna et l'unique moyen de la sauver, qui consiste à détruire chacun des sept piliers soutenant les océans du globe après avoir vaincu leur gardien. Bientôt rejoints par Shaina, qui se charge de Thétys, puis par Hyoga et Shiryu, les Bronze Saints se mettent en chemin et se retrouvent progressivement opposés aux sept Généraux des Mers. Dès le premier combat, qui voit la victoire de Seiya contre Bian de l'Hippocampe devant le pilier du Pacifique Nord, se pose le problème de la destruction de la colonne, si solide qu'aucun coup ne parvient à en entamer la surface. Seule l'arrivée de Kiki, l'apprenti de Mü du Bélier, chargé de convoyer l'armure de la Balance, permet finalement par les diverses armes qu'elle comporte de briser le premier pilier soutenant le royaume de Poséidon. Les combats se poursuivent avec plus ou moins de facilité, jusqu'à ce qu'Ikki se retrouve confronté à Dragon des Mers, dont l'identité crée la surprise, puisque le Général n'est autre que le frère jumeau de Saga des Gémeaux, Kanon. Ce dernier s'avère être en réalité le véritable instigateur du conflit en cours, car il est parvenu à son arrivée dans le sanctuaire sous-marin, treize ans auparavant, à persuader l'esprit de Poséidon qu'Athéna s'était réincarnée pour le combattre. Kanon révèle au Chevalier Phoenix qu'il profite que l'esprit du dieu de la Mer soit encore endormi pour abuser Julian Solo dans l'espoir de prendre le pouvoir à sa place, mais à force de l'attaquer, les autres Chevaliers de Bronze, rendus face à ce dernier, finissent par réussir à réveiller l'âme du véritable Poséidon, alors que tous les efforts de ses protecteurs restent vains à délivrer Athéna, en dépit du secours providentiel des armures d'Or du Sagittaire, de la Balance et du Verseau dont sont bientôt pourvus Seiya, Shiryu et Hyoga. Le Chevalier Pégase parvient finalement à secourir la déesse en se propulsant luii-même sur le pilier central de l'empire, et encaisse le trident de Poséidon à la place d'Athéna lorsque le dieu essaie de la tuer. Finalement, l'âme de l'empereur des Mers est de nouveau emprisonnée dans l'urne sacrée d'où Kanon l'avait fait sortir, l'empire sous-marin est noyé, le déluge prend fin et les Chevaliers de Bronze regagnent la surface grâce au cosmos d'Athéna, alors que le corps de Julian repose sur une plage sous la surveillance bienveillante de Thétys, changée en sirène.

A noter que dans le manga, il nous est donné de revoir Julian Solo, délivré de l'emprise de Poséidon et tout souvenir de la guerre effacée, acompagné du Général Sorento de la Sirène avec lequel il parcourt le monde pour y dispenser le bien.




Le chapitre Poséidon est sans doute la partie de l'oeuvre la plus fidèlement adaptée à l'écran, même si le début diffère inévitablement de la version papier. En effet, dans le manga, Poséidon succède directement au Sanctuaire, sans la transition d'Asgard, et l'apparition du dieu des Océans survient donc logiquement d'une autre manière. Ainsi, c'est Sorento qui le premier se manifeste, lorsque, chargé d'enlever Athéna et de tuer ses chevaliers convalescents, il est opposé à Aldébaran qu'il désintègre. Des éléments qui ne sont pas sans rappeler la défaite du Saint du Taureau au tout début de l'Asgard Chapter, ou encore la visite du Général de la Sirène au crépuscule de cette même partie. Si dans la série télé, Athéna est ramenée jusqu'à Poséidon par une vague déferlante, dans le manga elle se rend jusqu'à lui de son plein gré afin de lui faire face. De même, l'entrée du sanctuaire sous-marin située au fin fond du royaume d'Asgard n'existe que dans l'anime; à l'origine, c'est Thétys qui, d'abord chargée du kidnapping de la déesse, débarque aux cinq pics porteuse d'un message de son souverain, et qui révèle aux Chevaliers de Bronze dans sa fuite par la cascade de Rozan, le chemin à suivre pour rejoindre Athéna. Pour le reste, tout le cheminement de l'histoire est à peu près respecté en dépit de quelques variantes mineures; hélas, les quelques tomes du manga couvrant cette période ne font eux-mêmes pas partie des meilleures qu'ait comptés l'oeuvre, et le résultat s'en ressent aussi à l'écran. Excepté en ce qui concerne l'environnement des combats, qui prend corps dans un royaume fabuleux placé sous le fond des océans, on revient pourtant vers l'esprit initial de la série, renouant avec la mythologie grècque uniquement et oubliant un peu la psychologie des personnages pour essayer de renouer avec l'efficacité des combats du Sanctuaire. Le résultat est encore une fois mitigé, les Généraux des Mers n'opposant le plus souvent qu'une résistance de principe et n'offrant que des combats presque bâclés, pâles reflets de l'époque dorée du Sanctuaire. L'élite des forces de Poséidon, Kanon et Sorento exceptés, évolue en effet sans grand relief, et apparaissent d'autant plus fades que les éblouissants Guerriers Divins sont passés par-là.

Le scénario de cette partie, quant à lui, tient la route sans briller par une inventivité particulière. Peu de surprises sont ménagées, et la lutte claire entre camps rivaux ne s'écarte par vraiment de sa ligne directive. Quelques passages qui cassent avec le schéma habituel des duels, sont cependant bienvenus, comme les allées et venues des Généraux qui ne s'achèvent pas forcément tout de suite en mise à mort, ou l'arrivée progressive des Bronze Saints. Nonobstant, la quête des sept piliers ressemble parfois à un jeu de cache-cache; il n'en reste pas moins des combats souvent intéressants à plus d'un titre, lesquels permettent même d'introduire des éléments du passé des principaux protagonistes. Côté réalisation, on notera surtout le retour fracassant de l'équipe de choc Shingo Araki-Michi Himeno, jusque-là occupé devant les planches du film Abel. Comme toujours, les épisodes qu'ils signent sont somptueux, bien que la qualité graphique du chapitre soit là aussi d'aussi bonne facture qu'Asgard. Les musiques de Seiji Yokoyama qui accompagnent l'action se mettent naturellement en phase avec le contexte et les longues complaintes tristes de la série précédente cèdent leur place à des mélodies aux couleurs méditerranéennes, où se mêlent parfois des thèmes du film Abel. L'ensemble est plutôt cohérent mais la "mayonnaise" ne prend pas vraiment, bien que les derniers épisodes présentent un bien plus grand interêt grâce à l'introduction du jumeau de Saga et du somptueux Sorento de la Sirène. Divergence d'importance entre le manga et l'anime : le sauveur d'Athéna face au trident de Poséidon. Pour ne pas casser avec son image de héros éternel, c'est Seiya qui encaisse le coup dans l'anime, mais dans la version papier, celui qui arrête l'arme divine n'est autre que Kanon, lequel cherche à payer sa dette envers la déesse à qui il doit la vie sauve. D'aucuns auraient nettement préféré que ce point de scénario soit conservé, afin d'ajouter une touche d'émotion à cette partie de l'histoire, qui globalement, en est relativement dépourvue. L'affrontement final entre les deux divinités est toutefois excellent, notamment grâce aux musiques envoutantes qui accompagnent la destruction apocalyptique du royaume de l'empereur des Mers.

Au final, le chapitre Poséidon ( dont le doublage français est souvent un désastre ), est plutôt satisfaisant, même s'il est loin d'égaler l'Asgard Chapter et que ses qualités intrinsèques sont trop rares pour compenser une certaine lassitude. Aventure finalement pas si indispensable que cela, cette dernière partie animée cristallise surtout la déception unanime de ne jamais avoir eu le bonheur immense de contempler la suite pourtant prévue, la saga Hadès, qui n'a pu voir le jour faute d'audience suffisante pour que la série se poursuive. C'est finalement sans doute là le principal défaut de ce chapitre et la plus grosse critique qui lui soit faite, puisque son semi-échec n'est pas étranger à la cruelle absence de la plus magistrale épopée des Chevaliers d'Athéna, même si Hadès a fini par arriver alors que l'on n'y croyait plus.

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Posté 05 September 2004 - 22:02

HADES


La guerre contre Hadès, dieu des Morts, intervient juste après la croisade contre Poséidon et permet de clôturer le manga. Terrassé par la déception qui fait suite à la lutte contre l'empereur des Mers, laquelle période a précipité la fin de la série, ca glorieux chapitre a été le cruel oublié de l'adaptation télévisée pendant plus de 10 ans, jusqu'en novembre 2002 où, de façon inespérée, le mythe reprend finalement sur les écrans pour le plus grand bonheur des fans déçus de la première heure. Cette partie de l'histoire, parue à ce jour en France uniquement par le biais de la version papier, constitue assurément la plus belle et la plus intense aventure des Saints de Bronze. Doté d'un scénario complexe et passionnant, et mettant en scène les fascinants Spectres d'Hadès, "l'Hadès Chapter" ménage son lot de coups de théatre et répond aux nombreuses questions laissées en suspens dans les séries précédentes, tout en donnant enfin tout son sens à la ferveur et aux combats des Chevaliers de Bronze.

Pour le moment, la saga Hadès n'est pas complètement assurée de se poursuivre jusqu'à son terme : adaptée après plus de 10 ans de retard sous forme d'OAV, ceux-ci ne sont actuellement programmés que jusqu'au treizième volume, ce qui reprend l'histoire des tomes 19, 20, 21 et 22 seulement, alors que l'oeuvre s'achève au numéro 28 du manga ; mais l'excellent accueil reservé au Japon à cette ultime partie de Saint Seiya, permet tous les espoirs. Cette aventure finale, désespérément attendue et réclamée, se pose d'ores et déja comme la meilleure partie de l'oeuvre, se disputant la première marche du podium à la guerre contre le Sanctuaire.

Une nuit, au Sanctuaire, peu après la fin de la bataille contre Poséidon. Alors que le domaine sacré se prépare à une nouvelle attaque, des individus encapuchonnés se présentent aux portes de la maison du Bélier. Mü, en tant que gardien des lieux, est le premier à être confronté à eux et ne tarde pas à reconnaître Aphrodite et Masque de Mort, tous deux ressuscités par Hadès, afin de tuer Athéna. Alors qu'un troisième individu, qui n'est autre que Sion, maître de Mü et ancien grand Pope, somme son disciple de les laisser passer, le Gold Saint s'oppose à ses deux anciens frères d'armes et remporte la victoire. Mais ce sont bientôt Saga, Shura et Camus, également ramenés à la vie par Hadès, qui apparaissent. Alors que Mü, immobilisé par son maître, reçoit l'aide de Dohko qui retrouve sa jeunesse afin de combattre Sion, les trois anciens Gold Saints ont commencé la lente traversée des douze maisons avec un seul but : ramener la tête d'Athéna, qui se trouve dans la chambre du Pope. Mais ils ne sont pas seuls, certains guerriers d'Hadès, les Spectres, ayant eux aussi investi le Sanctuaire. Aldébaran meurt face à l'un d'eux, alors que dans la maison des Gémeaux, Saga est confronté à son propre frère, Kanon, qui a rejoint Athéna et qui manipule l'armure des Gémeaux à distance. Shaka retient les trois traîtres dans la maison du Cancer, l'affrontement s'achevant par une formidable explosion où tous semblent laisser la vie, mais Saga et les autres profitent de la confusion pour se substituer à certains des Spectres qui attaquent Ayor, et continuent leur chemin alors que le Chevalier du Lion se débarrasse de son adversaire. Tandis que les Chevaliers de Bronze arrivent lentement, les combats fratricides entre les Chevaliers d'Or, ou contre les Spectres, font rage. Shaka perd tragiquement la vie après une résistance héroïque mais parvient à transmettre un message à Athéna dans lequel il lui indique le moyen d'atteindre Hadès aux Enfers. Mü, Ayor et Milo unissent leurs forces pour contrer l'attaque interdite utilisée par Saga, Shura et Camus, mais Saori réclame bientôt la présence de ses anciens protecteurs auprès d'elle. Une fois devant elle, Saga se voit remettre par son frère, à la demande de la déesse, le poignard avec lequel il avait tenté de la tuer treize ans plus tôt, et Athéna se suicide, consciente qu'elle n'a pas d'autre moyen pour aller défier Hadès dans son royaume.
Lorsque les Bronze Saints atteignent l'autel d'Athéna, ils ne peuvent que constater la mort de la déesse, dont il ne reste qu'une mare de sang. A ce moment, Sion les rejoint et leur révèle toute la vérité : lui et les Gold Saints ressuscités n'ont jamais trahi Athéna et n'ont accepté de se faire passer pour des traîtres que pour tromper Hadès et pouvoir arriver jusqu'à leur souveraine, non pas pour la tuer mais pour l'informer de l'existence d'une armure divine qui lui permettrait de terrasser son ennemi. Grâce au sang d'Athéna, l'ancien grand Pope renforce les armures de Bronze et confie celle de la déesse, cachée dans la statue de l'autel, à Seiya et aux autres à qui il fait jurer de défendre Saori et de tuer le dieu des Enfers. Alors que les Chevaliers de Bronze suivent les Gold Saints juqu'au château terrestre d'Hadès, Saga, Shura et Camus se rebellent contre Pandora, l'alliée du dieu des Morts, mais parviennent au terme des douze heures de survie qui leur avaient été accordées et disparaissent en ayant à peine le temps de faire leurs adieux aux Saints de Bronze. Ceux-ci doivent alors affronter plusieurs Spectres et le Titan Rhadamanthe, meurtrier des derniers Chevaliers d'or survivants, tous précipités dans le gouffre des Morts. Alors que le château d'Hadès s'effondre, conformément aux souhaits du maître des Enfers, Seiya suit les Spectres jusque dans l'au-delà tandis que Dohko, ultime Gold Saint encore en vie, informe Shiryu, Hyoga et Shun qu'ils doivent s'éveiller au Huitième Sens s'ils souhaitent parvenir aux Enfers sans y laisser la vie. Tous plongent alors dans le puits béant, et se retrouvent au royaume d'Hadès.

Seiya et Shun sont les premiers à se retrouver. Alors qu'ils passent la grande entrée des Enfers, ils atteignent un fleuve immense où ils rencontrent Charon, le passeur. Après avoir payé leur passage au moyen d'un médaillon qu'il possède depuis toujours, Shun permet à Seiya et à lui-même de monter dans la barque du nocher, qui les trahit en route. Amenés finalement à bon port grâce à la bonté du Saint d'Andromède, les deux Chevaliers atteignent un énorme temple appartenant à Minos, l'un des trois Titans et Juges des Enfers. Conduits par un Spectre inoffensif jusqu'à Rune, le procureur de Minos, les deux Bronze Saints sont confrontés à leurs pêchés passés, mais alors que Rune croit les affronter et les tuer, il comprend qu'il est en train d'être victime d'une illusion projetée par Kanon qui lui aussi est parvenu aux Enfers, l'armure d'Or des Gémeaux sur le dos. Seiya et Shun ne tardent pas à le rejoindre, mais continuent leur route sur son ordre, tandis qu'il élimine Rune et affronte Rhadamanthe, qui doit interrompre le combat, laissant d'autres Spectres affronter Kanon qui les tue. Seiya et Shun atteignent le Seconde des Huit Prisons des Enfers et sont confrontés à Cerbère puis à Pharao du Sphinx, avant d'être neutralisés par Orphée de la Lyre, légendaire Silver Saint censé être fidèle à Athéna. Laissés pour morts, il se réveillent devant une jeune fille prisonnière de la pierre, Eurydice, qui leur raconte que son bien-aimé Orphée sert Hadès en raison d'un pacte passé avec le dieu des Morts pour permettre à la jeune femme d'être ramenée à la vie. Orphée finit par comprendre qu'il a été trompé par Hadès et tue Pharao, puis aide les deux Bronze Saints à parvenir jusqu'au dieu des Morts. Le Chevalier de la Lyre endort les Titans et Pandora à l'aide de sa musique et découvre qu'Hadès est le sosie parfait de Shun, mais Rhadamanthe a flairé le piège et blesse mortellement Orphée. Seiya et Shun tentent d'aider leur ami mais le Saint de la Lyre, condamné, ne peut qu'offrir à Seiya une occasion de tuer Rhadamanthe avant de mourir. Le Chevalier Pégase frappe mais le Titan survit. Shun, sous l'emprise d'Hadès, ordonne alors que cesse le combat.
Shiryu et Hyoga, eux, retrouvent Kanon et progressent aussi vite que possible. Shun, lié à Hadès par son pendentif, est devenu la nouvelle incarnation du dieu des Morts. Rhadamanthe retrouve Kanon, Shiryu et Hyoga aux abords de la Cinquième Prison et le frère de Saga reste en arrière pour couvrir la fuite de ses deux compagnons. Apparaissent alors Minos et Eaque, les deux autres Titans, qui affrontent Kanon à leur tour, jusqu'au moment où Ikki intervient pour sauver son ancien ennemi. Le Chevalier Phoenix apprend ce qui est advenu de Shun et tue Eaque, mais il est alors transporté devant Hadès par le pouvoir de celui-ci. Ikki s'oppose à Pandora puis tente de réveiller son frère en extirpant l'âme d'Hadès de son corps, mais l'opération échoue. Le dieu des Enfers déclare alors qu'il projette de transformer la terre en monde gelé au moyen d'une eclipse éternelle qui a déja commencé. Mais alors qu'il reste seul, le dieu des Morts voit bientôt arriver Shaka. Seiya, lui, a échoué dans l'enfer du Cocyte après la possession de Shun par Hadès. Il est attaqué par un Spectre venu jeter Ikki dans la glace, et l'élimine, tandis que derrière Shaka, c'est Athéna qui se manifeste. Après avoir vainement supplié Hadès de stopper l'Ultime Eclipse, elle parvient à obliger l'âme de son ennemi à quitter son corps d'emprunt, puis les deux divinités disparaissent derrière le Mur des Lamentations. Seiya arrive et retrouve Shun, redevenu lui-même. Shaka leur explique que seuls les rayons du soleil sont capables de percer la muraille, lumière que les douze Chevaliers d'Or parviennent à reproduire en se réunissant tous autour de la Flèche du Sagittaire, alors que Kanon se sacrifie pour tuer Rhadamanthe. Mais ils périssent tous dans cette entreprise. Shiryu et Hyoga rejoignent Shun et Seiya, et tandis que le Saint du Dragon reste en arrière pour affronter trois Spectres, les autres passent à travers la brèche du Mur des Lamentations. Ils atteignent une dimension mortelle qui garde l'entrée des champs Elysées, où se trouve Hadès, mais tentent la traversée et parviennent à bon port grâce au sang d'Athéna dont sont imprégnées leurs armures, tandis que Minos, venu les arrêter, est détruit en essayant de les suivre. Seiya et Shun sont les premiers à franchir l'obstacle, suivis de près par Hyoga et Shiryu. Ikki, qui ne bénéficie pas de la protection du sang d'Athéna, est aidé par Pandora qui lui remet un collier magique. La jeune femme, repentante, a ouvert les yeux sur les noirs desseins de son maître et demande au Chevalier Phoenix de venger le massacre de sa famille, treize ans plus tôt, par le pouvoir maléfique d'Hadès. Ikki rejoint ses amis mais, Pandora est tuée par Thanatos, le dieu de la Mort et protecteur du dieu des Enfers.

Seiya, qui a atteint l'Elision, est accueilli par Thanatos qui l'attaque sans pitié. Hypnos, dieu du Sommeil et frère de Thanatos, désigne à Seiya l'endroit où se trouve Athéna, plongée dans un profond sommeil et prisonnière d'une jarre qui absorbe lentement son sang. Sur terre, Marine a retrouvé la véritable soeur de Seiya, Seika, dans un village proche du Sanctuaire. Seiya s'obstinant à attaquer Thanatos, celui-ci décide de le punir en tuant sa soeur, mais Shaina, Marine, Kiki, Jabu et les autres défendent la jeune fille au péril de leur vie. Shiryu, Hyoga, Shun et Ikki interviennent alors pour tenter de venir en aide à Seiya mais ils sont tous balayés par la puissance de leur adversaire. Ils reçoivent néanmoins le secours providentiel de Poséidon, qui leur envoie les armures d'Or pour les protéger du pouvoir de leur ennemi. Mais les Gold Cloths sont détruites. Le Chevalier Pégase se dépasse alors et permet au sang d'Athéna de matérialiser autour de lui une armure divine, grâce à laquelle il tue Thanatos. Hypnos, alerté, affronte les autres Bronze Saints pendant que Seiya et Ikki volent au secours d'Athéna, mais est lui aussi tué par Shiryu et Hyoga, leurs propres armures divines sur le dos. Les Saints de Pégase et du Phoenix, eux, retrouvent Saori prisonnière de la jarre et sont confrontés à l'âme d'Hadès. Incapables de délivrer leur déesse, il décident d'aller jusqu'au caveau où se trouve le véritable corps du dieu des Enfers, mais celui-ci ressuscite avant qu'ils n'aient pu le détruire. Hadès décide d'achever Athéna, qui est âprement défendue par ses Chevaliers. Ceux-ci parviennent à égratigner le dieu des Morts, mais la riposte est terrible. Seiya est sur le point d'être achevé quand une bulle, créée par Athéna, vient les protéger, lui et les autres. Hadès se jette alors sur la jarre pour détruire son ennemie, mais l'armure d'Athéna vient la recouvrir et cette dernière s'oppose vaillamment à son agresseur. Alors qu'elle est dépassée par la puissance du maître des Enfers, Saori est providentiellement secourue par Seiya, mais celui-ci meurt, transpercé par l'épée d'Hadès. Les autres Bronze Saints s'unissent alors autour de leur déesse qui lance son sceptre enflammé sur le dieu des Morts, et celui-ci disparaît, vaincu.

Les Enfers s'effondrent alors, menaçant d'engloutir Athéna et ses protecteurs, mais tandis que le soleil revient sur terre, et que tous restent persuadés de revoir leurs héros un jour, la déesse demande à ses Chevaliers de la suivre vers la surface.

L'Hadès Chapter est la plus belle partie de l'oeuvre pour certains, mais également la moins connue. Motif : elle fut la seule à ne pas bénéficier d'une adaptation télévisée, et n'est arrivée en France par le biais du manga que plusieurs années après la fin de la série, qui s'achève par la défaite de Poséidon, lequel avait tenté d'engloutir la planète sous les eaux. C'est l'audience médiocre de la saga sous-marine qui a surtout empêché l'adaptation d'Hadès, laquelle était pourtant prévue. J'ai le souvenir d'une journée spéciale du "Club Dorothée", consacrée aux Chevaliers du Zodiaque, où une conversation téléphonique avec les responsables de la Toei nous révélait la trame de l'histoire en dévoilant la possible intervention de Zeus dans l'ultime combat des Bronze Saints et d'Athéna. Hélas, la diffusion de Poséidon n'a pas passionné les téléspectateurs, semi-échec à la suite duquel Bandaï se détourne de la série dont il commercialise les personnages et leurs armures, les plus prisés des produits dérivés, et tout tombe à l'eau. Le portage à l'écran d'Hadès est abandonné, ne laissant aux fans que le goût amer d'une énorme déception. Le manga n'étant lui-même pas épargné par le désintérêt du public, l'oeuvre offre selon certains une fin précipitée ; mais l'amour des fans de toujours reste intact et la partie Hadès est pressentie pour le marché de la vidéo. Comble de malheur : le responsable du projet trouve la mort dans un tragique accident. Viennent alors les dix ans de la série, et l'on se prend à rêver au cadeau merveilleux que constituerait enfin une adaptation télévisée de la dernière croisade des guerriers du Sanctuaire. Mais, une fois encore, seule la déception est au rendez-vous.

L'acharnement ne s'émousse pourtant pas, et à l'exemple des héros de l'oeuvre qui ignorent le désespoir, la flamme de la passion reste intact chez les fans de la première heure. On ne compte plus les pétitions, les écrits amateurs, les manifestations de sympathie, et quelques (trop rares) publications, telles qu'une réedition du manga, la parution du Saint Seiya Taizen, un roman et même une comédie musicale, viennent démontrer, si besoin en était, l'attachement entier de tout un public pour le mythe. Elément essentiel et particulier dans cette avalanche d'hommages : le trailer d'Hadès que l'on doit à Jerome Alquié, formidable artiste ayant réussi le pari fou de produire une bande-annonce somptueuse, envoûtante et transcendante, en copiant à la perfection le style de Shingo Araki tout en lui insufflant une profondeur nouvelle. Diffusé au Cartoonist 2001, à Paris, le trailer remporta un succès considérable auprès des fans. Les rumeurs de toutes sortes affluent alors, comme la reprise du projet d'Hadès par un studio argentin, mais en définitive, c'est la Toei qui se charge (enfin!) d'adapter l'Hadès Chapter pour le marché de la vidéo. La patience des amoureux de la série a effectivement été finalement récompensée : les OAV Hadès sont en chantier et les premiers ont d'ores et déja été diffusés sur la chaîne Sky Perfect TV, un canal "Pay Per View", avant de débarquer à la vente. L'ultime partie du manga n'est pas encore tout à fait certaine d'être produite jusqu'à son dénouement, seuls treize OAV de 26 minutes, regroupant l'histoire de quatre volumes du manga sur dix, étant pour l'instant assurés de voir le jour, mais les chances sont bonnes d'obtenir l'intégralité. Il ne reste plus qu'à espérer les voir débarquer rapidement en France, même si l'annonce de l'achat des droits de diffusion par AB Productions, laisse planer un doute certain quant à la qualité des futurs doublages.

L'histoire d'Hadès à proprement dite se divise en trois grandes parties : la première narre la lutte fratricide qui oppose au Sanctuaire les Chevaliers d'Or ressuscités par Hadès à leur pairs survivants, la seconde dépeint la traversée mouvementée des Enfers par les Bronze Saints, et la dernière, la lutte finale à Elision (le Paradis) contre Hadès et ses protecteurs, les dieux de la Mort et du Sommeil. Le ton est donné dès le début par une succession de scènes bouleversantes illustrant l'hécatombe qui ravage le domaine sacré. La disparition tragique des Gold Saints, la supercherie forcée de Saga et des autres pour sauver Athéna avant leur émouvante disparition, ainsi que le sacrifice de la déesse, sont autant d'éléments qui confèrent à cette première partie une intensité dramatique particulière. Si la récente adaptation télévisée s'annonce exceptionnellement fidèle au manga, préférant retranscrire les détails de la version papier plutôt que de poursuivre dans la continuité des divergeances mises en place dans l'anime (l'apparence de Sion, ancien Pope, l'oeil perdu de Hyoga...), on y découvre pourtant quelques scènes disposées dans un ordre différent, ou même des passages totalement inédits, comme la résurrection de certains Silver Saints. Le résultat n'en est pas moins cohérent, même s'il porte la marque de la modernité et donc de la différence par rapport à l'ancienne série, à travers l'usage des images de synthèse intégrées à la bande. On retrouve également dans les OAV les grands thèmes de Seiji Yokoyama, et le style béni de Shingo Araki. Le chapitre Hadès intègre aussi une multitude de références aux Enfers tels qu'ils sont décrits dans la "Divine Comédie", de Dante Alighieri, et composent un univers sensiblement plus riche que dans les précédentes batailles livrées par les Chevaliers de Bronze. La visite des fleuves coulant dans l'au-delà, la rencontre avec Cerbère ou la confrontation marquante entre Ikki et Shun, dominé par Hadès, en sont des exemples probants. Le nombre élévé de Spectres (108), permet en outre de varier l'action et d'alterner entre rixes rapides et luttes épiques, de même que les diverses castes des guerriers d'Hadès accroissent la profondeur des combats. Leurs armures, les Surplis, sont d'une complexité extraordinaire et vont puiser leur inspiration dans les légendes les plus oubliées. Jamais sans doute, Saint Seiya n'avait foumillé d'autant d'élements mythologiques ; certains intervenants endossent d'ailleurs le rôle exact qu'ils tiennent dans les récits antiques, comme Charon, le passeur, ou Rune de Balrog qui personnifie le jugement de chaque défunt pour décider de la destination de son âme. Quelques personnages sont d'un charisme exceptionnel : Rhadamanthe de Wyvern, et dans une autre registre, les jumeaux Hypnos et Thanatos, tiennent le haut de l'affiche, mais aussi et surtout Kanon, l'ancien félon, qui s'illustre de manière grandiose dans la saga.

Les Bronze Saints trouvent quant à eux dans cette nouvelle guerre, l'occasion de donner toute sa signification à leurs idéaux. Sublimés au-delà de tout ce qui semblait possible en devenant de véritables demi-dieux à la toute fin de l'histoire, ils confèrent un sens nouveau à l'espoir, l'obstination, la justice et l'amour. Le chapitre Hadès ménage également quelques moments d'anthologie comme l'union et le sacrifice des douze Gold Saints, l'apparition d'Athéna vêtue d'une armure, ou bien encore la mort de Seiya. On découvre aussi, enfin, le fin mot de l'histoire concernant la soeur de Seiya, dont la trouble identité est finalement dévoilée. La brève réapparition de Poséidon permet d'insister sur le fait que la Guerre Sainte contre Hadès est indubitablement la pire épreuve qu'aient eu à subir les Chevaliers de Bronze, et logiquement la dernière. Assurément une merveilleuse manière de clôturer le manga, même si l'épilogue en demi-teinte laisse un arrière-goût d'amertume et un certain sentiment de tristesse.

Après avoir fait le tour de l'anime, attardons-nous sur les personnages principaux, j'ai nommé les chevaliers de bronze (ou les Saints de Bronze).

De nombre indéfini, les Chevaliers de bronze sont censés être les guerriers les moins puissants parmi les 88 protecteurs d'Athéna. Leurs armures, qui sont également les plus fragiles, gèlent à partir de -175 degrés celsius. La vitesse de leurs coups atteint généralement celle du son. Jusqu'à la fin de la bataille du Sanctuaire, dix d'entre eux sont les protecteurs exclusifs de Saori Kido.

Il existe de nombreuses différences entre leur représentation dans le manga et l'anime, particulièrement en ce qui concerne les armures. En effet, elles se modifient au fil des combat jusqu'à cinq fois dans le manga, contre deux seulement dans la série télé, même si elles prennent une couleur dorée à certains moments des combats au cours du chapitre Poséidon. Alors que dans le manga, les changements sont progressifs et logiques, c'est le contraire qui se passe dans la version animée, les secondes armures offrant une protection apparente plus faible que les premières. Cela dit, la solidité des armures deuxième version est supposée surclasser la résistance des premières, et donc compenser leur couverture plus légère.

#7 Draco

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Posté 05 September 2004 - 22:03

Maintenant, les personnages principaux:

Seiya, Chevalier de Bronze de Pégase.

Seiya est le Chevalier de Bronze de Pégase. "Sei" signifiant "étoiles" et ya "flèche", son nom peut être traduit par "Flèche étoilée", ou "Etoile filante".

Seiya, ou Seyar dans la version française du dessin animé, est un orphelin élevé à la Fondation Graad de Mitsumasa Kido en compagnie de sa soeur Seika, qui est sa seule famille. Enfant rebelle et bagarreur, il éprouve déja une profonde antiphatie pour Jabu, le futur Chevalier de la Licorne, dont il désapprouve totalement le comportement servile à l'égard de la jeune Saori. Il se lie également d'amitié avec Miho, une autre orpheline du même âge. A sept ans, il est brutalement séparé de sa soeur aînée et envoyé au Sanctuaire, à Athènes, en Grèce, où il est confié à Marine, Japonaise tout comme lui.

Au cours de son apprentissage Seiya fait tour à tour la connaissance d'Ayor et de Shaina. Après six ans d'entraînement, il acquiert son titre de Chevalier Pégase grâce à sa victoire sur le disciple de Shaina, Cassios, à qui il tranche l'oreille gauche. Il obtient l'armure de bronze de Pégase des mains du grand Pope et quitte le Sanctuaire pour retourner au Japon, où il apprend que sa soeur a disparu peu de temps après son départ pour la Grèce.

Cynique et amer au début envers la Fondation à qui il reproche de l'avoir séparé de Seika, Seiya prouve très rapidement son immense bravoure et son incroyable détermination. Toujours prêt à combattre pour défendre ses idéaux et Athéna, il ne se décourage jamais et garde toujours espoir. Il ne s'avoue jamais vaincu et conserve un inébranlable optimisme en toutes circonstances, notamment durant les combats qu'il mène jusqu'à ce qu'il obtienne la victoire.
Seiya est un jeune homme à qui les risques ne font pas peur, et qui n'hésite pas à se jeter corps et âme dans la bataille. Souvent hargneux envers ses ennemis, il garde toujours une totale confiance en lui, qualité qui lui permet de venir à bout de ses adversaires. Malheureusement, son impétuosité et sa grande impatience l'empêchent parfois de faire preuve du discernement nécessaire, ce qui le met alors en danger.

Doté d'indéniables qualités de leader, Seiya est l'élément fédérateur du groupe qu'il forme avec ses compagnons. Capable à tout instant de remonter le moral des troupes, il peut compter sur ses amis pour modérer ses ardeurs. C'est avec Shiryu qu'il s'entend manifestement le mieux, le Chevalier Pégase l'ayant sauvé de la mort au cours de leur premier combat. En revanche, et malgré les liens qui les unissent, une tension perpétuelle règne entre Seiya et Ikki, les deux garçons ayant chacun un caractère fort. L'amitié et la fraternité sont des concepts essentiels aux yeux de Seiya, comme il le proclame face au Chevalier d'Or du Lion au cours de leur premier affrontement.

Au début de la série, il semble éprouver un sentiment particulier pour Miho, et on le verra faire preuve de beaucoup de tendresse envers elle jusqu'à la veille de la bataille du Sanctuaire. Mais, peu à peu, c'est plus sûrement pour Saori que son coeur se met à battre, spécialement après la révélation de la réelle identité de la jeune fille. Leur relation de protecteur à déesse complique toutefois sensiblement l'évolution de leurs rapports, qui ne reflètent finalement rien de plus qu'une grande affection.
C'est cependant à Seika que Seiya pense incontestablement le plus, son plus cher désir étant de la retrouver un jour.

Chevalier dans tous les sens du terme et parfait archétype du héros prêt à déplacer des montagnes afin de faire respecter la justice, Seiya en devient aussi l'un des personnages principaux les moins complexes du fait de son absence presque totale d'états d'âme. Guerrier sans peur et sans reproches, peu lui importent les obstacles sitôt qu'il s'est fixé un but, et cela au péril de sa propre vie. Téméraire au point d'en paraître suicidaire, et de finir par en faire les frais à la fin du manga, c'est peut-être ce trait de sa personnalité et ce statut de sauveur du monde qui l'amènent à combattre toujours le premier, et à longtemps rester le seul à pouvoir porter une autre armure que la sienne, notamment celle du Sagittaire, ou même celle d'Odin.

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Posté 05 September 2004 - 22:03

Hyoga, Chevalier de Bronze du Cygne

Hyoga, dont le nom veut dire " Glacier ", est le Chevalier de Bronze du Cygne. Russe dans l'anime, il est aussi moitié Japonais dans le manga, son père étant Mitsumasa Kido.
Hyoga est le seul Chevalier de Bronze dont le maître ne soit pas le même dans le manga et la série télévisée. Formé par Camus, le Chevalier du Verseau, dans la version papier, c'est le Seigneur Crystal, lui-même disciple de Camus, qui prend en charge l'éducation de Hyoga dans l'anime. Ce dernier a été envoyé en Russie Orientale, dans le village de Kohoutek, à sa grande satisfaction puisque c'est là-bas qu'est enfouie l'épave du navire où se trouve le corps de sa mère, alors que tous deux faisaient route vers le Japon. Il y deviendra le Chevalier du Cygne après avoir brisé le glacier éternel qui gardait son armure prisonnière depuis des siècles.

La sensibilité à fleur de peau de Hyoga constitue un immense obstacle à son efficacité au cours des combats qu'il doit mener. Si au début il apparaît comme un guerrier inébranlable, puissant et sûr de lui, sa véritable personnalité resurgit dès son premier combat contre Ikki, qui révèle le traumatisme profond du Saint du Cygne, brisé par la mort tragique de sa mère qu'il a vue disparaître sur le navire qu'on lui a fait quitter de force. Demeurant extrêmement attaché à elle, il n'a de cesse, tout au long de son séjour en Sibérie, de plonger dans la mer gelée afin de rejoindre le corps de sa mère, qu'il visite aussi souvent que possible.
L'âme torturée du Chevalier du Cygne est sans doute la première cause de son apparente froideur. C'est pourtant un garçon extrêmement sensible, pour qui les sentiments ont une énorme importance. La vie de Hyoga est parsemée d'instants dramatiques : le destin l'amène en effet à devoir se battre contre tous les êtres chers à son coeur, tel le Seigneur Crystal, puis Camus au Sanctuaire et enfin Isaac, devenu un Général de Poséidon, son meilleur ami qui fut un temps son condisciple en Sibérie, avant l'accident qui les a séparés. Son combat contre le Chevalier du Verseau lui vaut même de perdre définitivement sa mère, engloutie au fin fond de l'océan par Camus qui estime que le trop grand attachement qu'il lui porte est une entrave à son accomplissement en tant que Chevalier. Hyoga est incontestablement le protecteur d'Athéna dont le parcours est le plus difficile : enfermé une première fois par Camus dans un cercueil de glace, il en est libéré par Shiryu pour affronter une nouvelle fois le Saint du Verseau qu'il doit se résoudre à tuer. Dès lors apaisé grâce à Camus qui lui a permis de se défaire des chaînes de son passé, il voue à son maître une immense reconnaissance et un véritable amour filial.

Hyoga porte toujours avec lui le rosaire de la Croix du Nord, qui constitue le dernier souvenir tangible de sa mère disparue.

Hyoga cultive un côté mystérieux et affectionne la solitude. Bien qu'il ne soit pas réellement démonstratif, son amitié envers ses compagnons et sa foi en Athéna sont aussi fortes que chez les autres. Tout comme Shiryu, Hyoga apprécie de retourner régulièrement sur les lieux où il est devenu Chevalier. Même s'il ne présente aucune affinité particulière avec l'un ou l'autre de ses camarades, il partage avec Shun un grand nombre d'expériences et se sent surtout redevable envers lui pour son sacrifice au Sanctuaire, quand le Chevalier Andromède l'a ramené à la vie après que ses amis aient brisé le cercueil de glace où Camus l'avait enfermé.

Premier Chevalier de Bronze à avoir pénétré dans le royaume d'Asgard, il y fait la connaissance de la princesse Flame, les deux jeunes gens éprouvant l'un envers l'autre une grande confiance ainsi qu'une profonde sympathie. Toutefois, rien ne laisse supposer que leur relation soit plus intime que cela.
Au final, Hyoga est un guerrier puissant, mais dont le passé qui le hante le rend vulnérable. Personnage à la psychologie complexe, il semble rechercher chez Crystal et Camus l'image d'un père auquel s'identifier. Accablé par un lourd sentiment de culpabilité, le Chevalier du Cygne, qui semble toujours vouloir se racheter ou gagner l'estime de ses pairs, ne finira par trouver son équilibre que dans le manga, où il parvient enfin à faire abstraction de ses sentiments. Hyoga est certainement l'un des personnages les plus passionnants, du fait de son tempérament en constante évolution tout au long de l'histoire.

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Posté 05 September 2004 - 22:04

Shiryu, Chevalier de Bronze du Dragon (mon préféré :P )

Shiryu est le Chevalier de Bronze du Dragon. Japonais d'origine, son nom peut être traduit par "Force du Dragon". Il est natif du signe de la Balance. Le Chevalier du Dragon se caractérise par un tatouage dans le dos, qui n'apparaît qu'au moment où sa puissance est la plus intense.
Shiryu s'est entraîné en Chine, dans la région des Cinq anciens Pics, au pied de la cascade de Rozan. Instruit par celui que l'on connaît d'abord sous le nom de "Vieux Maître", et qui est en réalité Dohko, le Chevalier d'Or de la Balance, Shiryu a suivi un enseignement rigoureux au terme duquel il a acquis force et équilibre. Particulièrement calme et lucide, le Chevalier du Dragon fait en effet preuve d'une remarquable sagesse ainsi que d'une étonnante maîtrise de lui-même. Au terme de ses six années d'entraînement, il obtient le titre de Chevalier de Bronze en conquérant l'armure du Dragon, après être parvenu à inverser le courant de la cascade de Rozan.

Au cours de son séjour aux Cinq Pics, il fait la connaissance de Shunrei, une orpheline recueillie par Dohko, puis partage les enseignements du Vieux Maître avec Oko, qu reviendra plus tard se mesurer à lui afin de savoir qui des deux est le plus vaillant combattant.

Shiryu est indiscutablement le plus stable des Saints de Bronze. Objectif et naturellement posé, il ne cède quasiment jamais à la colère et aborde toutes les difficultés avec sérénité. Doté d'une grande intelligence ainsi que d'une rare ingéniosité, il bénéficie aussi d'un brillant esprit d'analyse, ce qui lui permet d'entrevoir le moyen d'abattre ses adversaires, notamment face à Alberich de Megrez ou Krishna de Chrysaor.
Shiryu voue une amitié sans faille à ses compagnons, et spécialement à Seiya qui lui a sauvé la vie au cours de leur premier combat, pendant le Tournoi Intergalactique. Malgré ses blessures, le Chevalier Pégase a en effet permis au coeur de Shiryu de redémarrer alors qu'il avait cessé de battre au terme de leur affrontement. Depuis, Shiryu fait preuve d'une reconnaissance éternelle envers son ami et s'efforce à chaque instant de se montrer digne de la vie qu'il lui a rendue. Doté d'un gigantesque esprit de sacrifice, le Saint du Dragon n'hésite jamais à mettre sa vie en péril pour aider ses compagnons, comme il le prouve en faisant don de son sang afin de réparer l'armure de Pégase après le Tournoi, ou en s'ôtant volontairement la vue pour pouvoir vaincre Persus Argol sans être transformé en pierre par son bouclier de la Méduse. L'amitié qui le lie à ses camarades est son bien le plus précieux, et il est prêt à tout pour la servir.
La cécité de Shiryu occupe une place importante dans l'histoire, puisqu'elle lui permet de déjouer les pièges de la maison des Gémeaux. Après avoir perdu la vue, le
jeune homme perd également confiance en lui et se retire aux Cinq Pics, où un duel à mort contre Oko, puis l'apparition du Chevalier du Cancer, lui redonnent la force de poursuivre le combat. Rejoignant ses amis au Sanctuaire, il y affronte Masque de Mort à l'entrée des Enfers et triomphe du Chevalier d'Or, notamment grâce aux prières de Shunrei et à sa colère lorsqu'il la croit morte. Au terme de ce combat, Shiryu, éveillé au septième sens, retrouve la vue. Il manquera toutefois souvent de redevenir aveugle, particulièrement face à Fenrir d'Alioth ou Krishna de Chrysaor.

C'est également au Sanctuaire que se révèle sa véritable puissance, lorsqu'il déclenche contre le Chevalier du Capricorne une attaque interdite. Ne perdant jamais l'espoir de faire entendre raison à ses adversaires, il finira par réussir à persuader Shura de son erreur, et à lui faire comprendre que le Pope n'est en réalitéqu'un traître qui a utilisé tous les Saints d'Or afin d'éliminer la déesse Athéna.

Combattant puissant pourvu d'un grand sang-froid, Shiryu se distingue des autres Chevaliers de son ordre par sa capacité à terrasser des adversaires souvent particulièrement dangereux, face auxquels ses compagnons sont restés impuissants, ce qui se vérifie surtout dans le chapitre Asgard face au Guerrier Divin de Delta ou quand il révèle à Seiya le moyen de vaincre Siegfried. Totalement dévoué à Athéna et à ses amis, il est l'un des Saints de Bronze les plus redoutables mais possède un grave point faible : celui de baisser inconsciemment sa garde pendant une fraction de seconde lorsqu'il attaque. Amoureux de Shunrei qui l'aime passionnément en retour, plus mâture que la plupart de ses compagnons, il est le seul du groupe à afficher une position claire dans ses relations amoureuses, et éprouve un immense attachement filial pour son maître, près duquel il retourne souvent afin de profiter de ses sages conseils.

Détail amusant : Shiryu finit presque toujours ses combats torse nu !

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#10 Draco

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Posté 05 September 2004 - 22:04

Shun, Chevalier de Bronze d'Andromède

Chevalier de Bronze d'Andromède, Shun est également le frère cadet d'Ikki, le Chevalier Phoenix. D'origine Japonaise, son nom peut être traduit par " Eclat d'étoile ".
Shun a suivi son entraînement sur l'île d'Andromède, au large de la côte éthiopienne. Morceau de terre désertique où les températures oscillent entre 50 degrés le jour et -30 degrés la nuit, l'île d'Andromède est dirigée par le Chevalier d'Argent Albior de Céphus, ou Daidalos dans le manga. Shun y suit sa formation avec de nombreux autres élèves, notamment ses rivaux Reda et Spyca, ainsi que June, une jeune fille qui finit par tomber amoureuse de lui. Shun était au départ destiné à partir pour l'île de la Reine Morte, mais c'est son frère Ikki qui persuada Kido de le laisser prendre sa place.

Le Chevalier Andromède est sans conteste le plus doux et le plus pacifique de tous les Saints de Bronze. Ayant la violence en horreur, il répugne à en faire usage et ne se bat que lorsque cela s'avère absolument nécessaire. Shun déteste faire souffrir les autres, et essaie à chaque fois de convaincre ses ennemis de l'inutilité de leur lutte. Son dégoût pour la violence lui coûte fréquemment la victoire sur les adversaires qui lui sont opposés, auquel cas c'est souvent son frère qui vole à son secours pour terminer l'affrontement. Idéaliste dans l'âme, voire utopiste, extrêmement scrupuleux, Shun rêve d'un monde épargné par la guerre et s'interroge sans cesse sur le bien-fondé des combats qu'il est obligé de livrer.

Son apparence délicate et efféminée contraste avec sa puissance qui fait pourtant de lui l'un des Saints de Bronze les plus redoutables. Tout premier d'entre eux à entrevoir la voie du septième sens, il s'éveille à l'Ultime Cosmos au cours de l'épreuve du sacrifice d'Andromède, lors de sa tentative pour l'obtention de son armure, où il survit à la noyade en déchaînant son véritable pouvoir. Sa répugnance à se battre fait que personne hormis son maître n'a connaissance de sa force réelle, qu'il n'accepte de dévoiler qu'au cours de son combat contre le Chevalier d'Or des Poissons. Même après la bataille du Sanctuaire, il n'aura recours à sa véritable puissance qu'au moment où l'affrontement semble perdu.

Personnage excessivement sensible et démonstratif, Shun porte à ses amis une immense affection et se montre toujours très affecté par les épreuves qu'ils traversent. Doté d'un extraordinaire esprit de sacrifice, il n'hésite pas à faire passer leurs intérêts avant les siens, au point d'en faire une règle de vie. C'est ainsi qu' il accepte immédiatement de mettre son existence en péril pour ranimer le Saint du Cygne dans le temple de la Balance. Avant cela, il propose aussi à Ikki de prendre sa vie pour épargner celle des autres, avant que le Chevalier Phoenix ne se joigne à ses compagnons. A l'instar de la princesse Andromède, le destin du Chevalier du même nom semble être de se sacrifier pour le bien des siens.
Au-delà de son amitié pour ses camarades, Shun se distingue par l'amour sans faille qu'il voue à Ikki. Dès sa plus tendre enfance, Shun s'attache au plus haut point à son frère, près duquel il trouve protection et réconfort. Eprouvant une admiration et un respect extrêmes pour celui-ci, le Chevalier Andromède tente à tout instant de se montrer digne de sa confiance et des sacrifices qu'il consent lorsqu'il lui vient en aide.

Le chapitre Hadès du manga, malheureusement jamais adapté à la télévision, accorde une place prépondérante à Shun qui y prend une extrême importance. La bonté et la totale pureté du jeune homme constitutent en effet les raisons essentielles pour lesquelles le dieu des Enfers décide de se réincarner dans le corps du Chevalier Andromède. A cette fin, Shun détient depuis sa plus tendre enfance un médaillon en forme d'étoile, autrefois offert par une petite fille du nom de Pandora,censé permettre à Hadès de reconnaître, le moment venu, sa future enveloppe charnelle.
Combattant émérite, plaçant une confiance aveugle en l'amitié qui le lie à ses amis, Shun prouve à maintes reprises qu'il est l'un des plus ardents défenseurs d'Athéna. Détestant la violence par-dessus tout, il préfère systématiquement se défendre plutôt qu'attaquer et démontre souvent au cours de ses combats une résignation émouvante à faire ce dont il a le plus horreur. Personnage à la psychologie fragile, doté d'une conscience démesurée et d'un esprit de sacrifice sans bornes, il constitue plus souvent au sein de l'équipe un élément de soutien plutôt qu'une réelle force offensive, mais sans qui la victoire n'est pas possible.

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#11 Draco

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Posté 05 September 2004 - 22:05

Ikki, Chevalier de Bronze du Phénix

Ikki est le Chevalier de Bronze du Phoenix. Frère aîné de Shun, Saint d'Andromède, il est aussi le plus âgé du groupe. Son nom se traduit par " Point scintillant ".
Ikki est le Chevalier de Bronze dont l'entraînement a été le plus effroyable. Envoyé sur l'île de la Reine Morte selon sa propre volonté, afin de préserver son frère Shun d'une épreuve qui lui aurait été fatale, il est remis aux mains de Guilty, un Chevalier pétri de haine et de violence qui devient son maître. Sur l'île de la Reine Morte, terre volcanique située en plein sur l'équateur et soumise à un climat infernal, qui sert aussi de repère aux Chevaliers félons, Ikki est immédiatement poussé par son maître à renier tout bon sentiment, seule la haine étant censée pouvoir lui donner la force de gagner l'armure du Phoenix. Quotidiennement brisé par les coups de Guilty, Ikki parvient à trouver un peu de réconfort auprès d'Esmeralda, la fille de Guilty, qui veille sur lui. En dépit du temps qui passe, le père de la jeune fille ne parvient pas à transformer son disciple en bête sanguinaire et n'hésite pas alors à assassiner sa propre fille en dernier recours. Rendu fou de rage par la mort d'Esmeralda, Ikki tue son maître et endosse l'armure de Bronze du Phoenix, devenant ainsi le premier Chevalier du même nom.

Complètement transformé par les années d'enfer qu'il a vécu, Ikki devient le chef des Chevaliers Noirs et retourne au Japon afin d'assouvir une énorme soif de vengence. Plein de haine envers Misumasa Kido, qu'il rend responsable de ses souffrances, ainsi que pour le valet de celui-ci, Tatsumi, qui ne cessait de battre le jeune garçon avant son départ pour l'île maudite, le Chevalier Phoenix renie jusqu'à son propre frère et s'empare de l'armure d'Or du Sagittaire au cours du Tournoi Intergalactique. Finalement vaincu et ramené à la raison par ses futurs compagnons, il devient leur allié mais ne tarde pas à se détacher d'eux, résolu à faire cavalier seul.

Véritable loup solitaire réfractaire à toute forme d'autorité, Ikki est le plus froid et le plus distant des Saints de Bronze. Evoluant la plupart du temps à l'écart du groupe, ilapparaît néanmoins à chaque fois que la situation est critique pour venir en aide à ses amis et tout particulièrement à son frère, dont il termine souvent les combats. Guerrier ultime doté d'un courage sans faille, il se distingue par son absolue confiance en lui et son mépris de la mort. Ikki est toujours confronté aux ennemis les plus puissants, et parvient fréquemment à percer à jour les secrets qu'ils cachent. Particulièrement psychologue dans le chapitre Asgard, il fait preuve d'une grande humanité et désarme littéralement de redoutables combattants tels que Mime de Benetnasch ou Bud d'Alcor, en leur démontrant qu'à son exemple, il n'est jamais trop tard pour admettre ses erreurs et revenir dans le droit chemin.
Personnage froid et apparemment inaccessible, Ikki éprouve cependant une très grande affection pour ses camarades et voue un amour inconditionnel à son frère, comme en attestent ses très nombreuses actions. De même, sa foi en Athéna est absolue. Il se sent redevable envers ses compagnons à plus d'un titre, surtout parce qu'ils lui ont permis de redécouvrir de nobles sentiments, mais il demeure un jeune homme solitaire, parfois arrogant, particulièrement rebelle et inflexible, doté d'un caractère très fort. Ikki ne dévoile quasiment jamais ses sentiments et semble toujours conserver une part de mystère : il ne doute jamais de lui-même et sait rester complètement insensible aux tentatives d'intimidation de ses ennemis. Très lucide, il atteste d'une exceptionnelle force morale au cours de son combat contre Kasa des Limnades.

Chevalier redoutable, peut-être bien le plus puissant des protecteurs d'Athéna, Ikki se singularise pas un parcours atypique où le souvenir de son unique amour reste omniprésent. Brisé et endurci par la mort tragique d'Esmeralda, le Chevalier Phoenix est un guerrier inébranlable capable de lire à livre ouvert dans le coeur de ses ennemis et qui comprend leurs tourments mieux qu'eux-mêmes. C'est le Saint de Bronze dont l'évolution psychologique est la plus marquée, et également le plus adulte du groupe. Certainement le leader idéal après Seiya, il se caractérise par une résistance hors du commun et une profonde authenticité.

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Posté 05 September 2004 - 22:05

Autres Chevaliers de Bronze:

Jabu, Chevalier de Bronze de la Licorne:
Son nom veut dire "Chevalier pervers". Ennemi de Seiya depuis le temps de l'orphelinat, Jabu est le serviteur attitré de Saori et cède à tous ses caprices. C'est un personnage vaniteux et obséquieux qui est prêt à tout pour se rendre intéressant aux yeux de la jeune fille. Ses pouvoirs de Chevalier semblent être plutôt d'ordre psychique. Confronté à Ban pendant le premier tour du Tournoi Intergalactique, il est ensuite opposé à Shun qui le domine très largement avant l'interruption du combat par Ikki.

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Posté 05 September 2004 - 22:14

Geki, Chevalier de Bronze de la Petite Ourse:
Geki est le Chevalier de Bronze dont la force physique est la plus grande. Capable d'exercer des pressions de plus de 3000 kg, il a acquis cette puissance en combattant à mains nues les ours des montagnes où il s'est entraîné. Il est vaincu par Seiya durant le premier tour du Tournoi.

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Ichi, Chevalier de Bronze de l'Hydre Mâle:
Le pouvoir d'Ichi réside dans les griffes dont sont dotés les poignets et les genoux de son armure. Capables de percer le métal des cuirasses de bronze, elles contiennent un poison qui provoque une mort assurée au bout de trois innoculations. Ichi est vaincu par Hyoga.

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#15 Draco

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Posté 05 September 2004 - 22:14

Nachi, Chevalier de Bronze du Loup:
Le Tournoi Intergalactique l'oppose à Ikki qu'il affronte dès l'apparition du Chevalier Phoenix. Celui-ci terrasse son adversaire d'un seul coup en utilisant "l'Illusion du Phoenix".

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#16 Draco

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Posté 05 September 2004 - 22:15

Ban, Chevalier de Bronze du Petit Lion:
Le plus effacé des Saints de Bronze ( pas même une réplique au cours du Tournoi ), affronte Jabu pendant le premier match, où il est vaincu par le Chevalier de la Licorne.

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#17 burnout

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Posté 06 September 2004 - 10:25

au moins voici un pere qui ne "grondera" pas sa fille si elle regarde trop de dessins-animé.

Ps : ta rien sur les chevaliers d'or ??
c'est du super dans mes veines !!!

#18 Draco

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Posté 06 September 2004 - 20:33

Les Chevaliers d'Argent:

Il existe au total 24 armures d'Argent, mais on connait moins d'une vingtaine de ces Chevaliers, dont la puissance est logiquement intermédiaire entre celle des valeureux Saints de Bronze et celle des omnipotents Chevaliers d'Or. Les armures d'Argent, beaucoup plus solides que celles de Bronze, ne gèlent qu'à partir de -250 degrés celsius et font de leurs possesseurs des guerriers théoriquement redoutables, capables de se déplacer et de frapper à deux fois la vitesse du son.

En pratique, les Chevaliers d'Argent sont presque tous fidèles au Pope et ne constitutent pas une menace si grande que leur titre le laissait logiquement penser. Ils sont envoyés les uns après les autres pour décimer les guerriers de Bronze mais ceux-ci parviennent tous à les battre sans difficulté, à quelques rares exceptions près. Les Saints d'Argent semblent en outre prédisposés à servir d'instructeurs aux Chevaliers de Bronze, comme c'est le cas pour plusieurs d'entre eux. Ils paraissent former un groupe relativement uni, mais ne donnent finalement lieu qu'à des combats souvent anecdotiques, où ils ne sont présentés pour la plupart, que comme des assassins à la solde du Pope.

#19 Draco

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Posté 06 September 2004 - 20:34

Misty, Chevalier du Lézard, est le premier Saint d'Argent avéré de la série. Bien qu'étant eux-mêmes Chevaliers d'Argent, Marine, Shaina et le seigneur Crystal ne se déclarent en tant que tels que plus tard dans l'histoire. Misty est envoyé par Phaeton, le chef des armées du Pope, pour éliminer les Chevaliers de Bronze après les échecs successifs des mercenaires de bas étage employés par le Sanctuaire.
Misty est un personnage égocentrique, narcissique et vaniteux. Il a une telle foi en sa force et s'estime à ce point supérieur aux autres que, au moment où il met la main sur Seiya qu'il vient tuer, il laisse Marine, qui l'accompagne, le présenter au Chevalier Pégase et va jusqu'à lui laisser le choix de se donner la mort. Misty est un combattant réellement redoutable puisque Marine, qui est sûre que son disciple n'a aucune chance, feint de tuer ce dernier dans l'espoir de le protéger, mais Misty fait la preuve de son intelligence en ne se laissant pas berner par la mise en scène de la jeune femme. Le combat entre les deux hommes commence alors et tourne immédiatement à l'avantage du Saint d'Argent. Extrêmement fier de sa puissance, Misty se moque vertement de son adversaire et fait l'éloge de la supériorité de ceux de sa caste. Pour appuyer ses dires, il ajoute que jamais, au cours de ses combats passés, aucun ennemi n'est parvenu à le toucher et q'il ne connaît pas la douleur. A force de volonté, Seiya réussit pourtant à le tuer, en faisant usage, pour la première fois, de l'attaque du Tourbillon de Pégase.

Le Chevalier d'Argent du Lézard est un homme à l'allure efféminée et aux manières précieuses : lorsque le sang de Seiya vient à l'éclabousser, il se précipite dans l'eau pour s'y laver. Incroyablement narcissique, Misty glorifie sa propre beauté mais est rappelé au combat par le Chevalier de Bronze, qu'il croyait mort. Outre le fait qu'elle annonce la venue prochaine d'une flopée de Chevaliers d'Argent, l'apparition de Misty donne également l'occasion à Marine de se présenter vêtue de l'armure de l'Aigle, et de se révéler comme faisant partie de la caste d'Argent.

Bien qu'il soit imbu de lui-même et étranger à la pitié, le Chevalier du Lézard s'avère être au final un personnage honorable qui croit sincèrement à la justesse de sa cause. Au moment de mourir, il reconnaît la valeur de Seiya et n'a que le temps de regretter de ne pas l'avoir connu en tant qu'allié.

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#20 Draco

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Posté 06 September 2004 - 20:36

Moses, Chevalier d'Argent de la Baleine, est l'un des premiers Saints de son ordre à faire son apparition. Dans l'anime, il accompagne Astérion, Chevalier des Chiens de Chasse, après la défaite de Misty, tandis que dans le manga, il arrive au Japon avec en plus les Saints du Lézard et du Centaure.
Moses est un homme incroyablement brutal doté d'une force physique tout à fait terrifiante. Exemple parfait de la brute sans cervelle, il compte uniquement sur la puissance de ses muscles pour terrasser ses ennemis, à l'inverse d'Astérion qui combat d'une tout autre manière. La technique du Chevalier de la Baleine est on ne peut plus destructrice et lamine ses victimes en les achevant dans un bain de sang ; c'est Marine, convaincue de trahison, qui en fera d'abord les frais, avant que le Saint des Chiens de Chasse ne réfrène la violence de son compagnon, en jugeant beaucoup plus utile de se servir du Chevalier de l'Aigle pour attirer Seiya dans un piège.

Comme le prouvent ses innombrables cicatrices et son oeil borgne, Moses est un guerrier chevronné dont le profil correspond parfaitement à l'animal sous lequel il est placé. Bientôt confronté à Seiya, venu aider son maître condamné à se noyer, le Chevalier de la Baleine soumet le Saint de Bronze à un terrible traitement en semblant ne lui laisser aucune chance de survie. Néanmoins, Seiya retrouve la force de sa battre quand il entend que Marine serait en réalité sa propre soeur, Seika. Moses périt alors sous les coups de son adversaire, pulvérisé par une seule attaque.

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