Mercredi je me suis fais foutre en l'air !
Pour résumer, on va dire que nous roulions tous deux dans la même direction, mais chacun d'un côté d'une halle, pour rejoindre la même route...et paf. Passons les circonstances, elle ne m'a pas vu, je ne l'ai pas vu, c'est la faute à pas de chance. Là ou le bas blaisse, c'est qu'un gendarme n'a pas hésité à m'assaillir alors que j'étais en vrac dans le camion des pompiers, prétextant que je circulais dans le mauvais sens, un obstacle se contournant toujours par la droite. Si vous avez bien suivi, l'obstacle en question est une halle (un marché couvert quoi !), avec un quai de déchargemant, un trottoir, des places de parking ! 
Le soir, un gendarme appelle chez ma mère et lui dit que je dois me rendre au commissariat du lieu d'accident (60 kms de chez moi), parce-que l'autre conductrice ne peut pas venir chez moi : sa voiture est morte !
Ils savent que je suis blessé, que ma moto est HS, ma mère rajoute que je n'ai aucun moyen de transport, le gendarme lui répond que je n'ai qu'à demander à un ami, ma mère leur dit que je n'en ai pas (travaille trop !) et le gendarme : "qu'il se débrouille !"
Sorti de l'hosto ce matin, on me propose de m'amener cet après-midi régler tous se bazar, j'en profite pour montrer les lieux de l'accident à mon aimable chauffeur qui est lui-même ancien gendarme-motocycliste.
Il a évidemment confirmé mon bon droit et vous savez quoi ? La voiture soi-disant morte a juste eu le pare-choc par terre, remonté aussitôt avec quelques vis !
A suivre...
