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#141 Carole

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Posté 08 March 2006 - 11:51

Le Soleil serait-il en retard ?
Futura-Sciences, le 07/03/2006

Alors que l’on vient d’entrer de plein pied dans le minimum d’activité du Soleil, et que les taches ont pratiquement disparu de la photosphère, une prévision fournie par un nouveau modèle de dynamique solaire annonce que le prochain cycle - le cycle 24 - aura une année de retard, et sera entre 30% et 50% plus intense que le précédent.

Ce modèle, dont les résultats ont été publiés récemment dans le Geophysical Research Letters, a pour objectif principal de permettre à la NASA, aux entreprises dépendant de satellites, et aux fournisseurs d'électricité, de connaître des années à l'avance les pics d'activité du Soleil, et ainsi d'anticiper les effets néfastes des cyclones magnétiques sur leurs équipements.


soleil_minimum_activite.jpg
Cliché du soleil pris le 10 Février 2006 par SOHO (Solar and Heliospheric Observatory)
Les taches solaires ont disparu de la surface, ce qui indique le minimum d'activité...
et empêche de vérifier expérimentalement que le Soleil tourne sur lui-même !(Crédits : NASA/SOHO)


Les cyclones magnétiques, le cauchemar des satellites…

L’activité du Soleil est régie par un cycle moyen de 11 ans, qui voit le nombre de taches solaires, de protubérances et d’éruptions connaître de grandes variations. Si, au maximum d’activité, les taches font légions, elles s’évanouissent périodiquement de la photosphère. Et, justement, ce mois de février 2006 voit l’entrée de notre étoile dans une période « calme », qui signale l’imminence du prochain cycle solaire, le cycle 24.

Si les pics d’activité voient la multiplication des aurores boréales et des taches solaires, au grand plaisir des astronomes amateurs, les cycles solaires n’influencent pas outre mesure la vie des terriens. Par contre, les pics modifient les conditions de propagation des ondes radio, et occasionnent des cyclones magnétiques particulièrement intenses, qui peuvent provoquer des dysfonctionnements électriques. D'autre part, en modifiant la densité dans les hautes altitudes terrestres, ils sont les ennemis jurés des satellites en orbite, dont la course se trouve ralentie.

Aussi, avec le développement rapide de notre activité spatiale, savoir anticiper l’intensité des cycles solaires à venir et prévoir les pics d’activité sont des enjeux de la plus haute importance.

eruption_solaire.jpg
Le nombre de taches solaire et d'éjections de masse coronale se multiplient lors des pics d'activité du Soleil (Crédits : NASA / Stanford Lockheed Institute for Space Research)

Un modèle pour prévoir les cyclones magnétiques et les pics à venir

Le cycle 24 pourrait nous réserver de nombreuses surprises. C’est en tout cas ce que prévoit un nouveau modèle de dynamique solaire, développé par une équipe de chercheurs du NCAR (National Center for Atmospheric Research). D’après ses résultats, le cycle 24 verra le déploiement des taches solaires sur plus de 2.5 % de la surface visible, et le pic d’activité aura lieu en 2012, soit un an plus tard que ce que prévoyaient les précédentes estimations (qui, elles, se basaient sur des statistiques).

Le modèle du NCAR, qui répond au nom de « Predictive Flux-transport Dynamo Model », se base sur des recherches antérieures qui indiquent que l’évolution des taches solaires au cours du temps est reliée à la circulation de plasma entre l’équateur et les pôles, un phénomène dont la période est comprise entre 17 et 22 ans.

Pour vérifier leurs informations, les chercheurs ont utilisé les nouvelles techniques de l’héliosismologie, qui permettent de sonder le Soleil, à l'image d'un médecin observant l’intérieur du corps humain par ultrasons ; On envoie des ondes en direction du Soleil, qui pénètrent dans son cœur avant de rebondir. Parallèlement, ils ont validé leur modèle dynamique en simulant, avec une acuité de 98%, les huit derniers cycles solaires en date.

Selon Peter Gilman, du NCAR, ce modèle « est une avancée significative, qui a de nombreuses applications et s’adresse tout particulièrement aux sociétés qui dépendent de leurs satellites. »

Les chercheurs du NCAR espèrent bientôt fournir leur prédiction du cycle 25, dont le pic d’activité est prévu pour 2020, et ainsi pouvoir fournir aux satellites en orbite les prochains avis de tempêtes magnétiques.

soho_bleu.jpg
Le Soleil en ultraviolet avec l'instrument EIT (Extreme ultraviolet Imaging Telescope). Ici, à la longueur d'onde 171 angstroms, la matière brillante est à 1 million de degrés ! (Crédits : ESA / NASA)

Source : Futura Sciences

#142 Carole

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Posté 20 March 2006 - 13:35

La galaxie du cigare nous envoie des signaux de fumée !
Futura-Sciences, le 19/03/2006

Même dans l’espace, il n’y a pas de fumée sans feu. Et ce n’est pas le télescope spatial Spitzer, qui vient d’observer les nuages de fumée éjectés par les étoiles ardentes de la galaxie Messier 82, qui dira le contraire. Comme quoi, la "galaxie du cigare" porte bien son nom !

messier82_nuage_fumee3.jpg
Image infrarouge de Messier 82, fournie par le télescope spatial Spitzer
On y voit la "galaxie du cigare" (en bleu), enrobée d'un gigantesque halo de particules (en rouge). (Crédits : NASA/JPL-Caltech/University of Arizona )


Même dans l'univers, il n'y a pas de fumée sans feu

Messier 82, également nommée la "galaxie du cigare", est une pouponnière d’étoiles qui se trouve près de la constellation de la Grande Ourse, à 12 millions d’années-lumière de la Terre. Elle est le siège d’explosions titanesques, assiste à la naissance d’étoiles par millions, et est en interaction avec sa galaxie voisine, Messier 81, avec laquelle elle entre en collision.

Messier 82 est donc une zone ardente de l’univers, où les feux stellaires sont légions. Mais, jusqu’à aujourd’hui et les images infrarouges du télescope spatial Spitzer, les astronomes n’y « voyaient que du feu » : « D’ordinaire, vous apercevez la fumée avant les flammes. Dans notre cas, nous savions que la galaxie était un véritable brasier, bien avant que Spitzer nous montre sa fumée », explique David Leisawitz, ingénieur de la NASA travaillant sur le programme Spitzer.

En effet, dans un article à venir dans l’Astrophysical Journal, une équipe de chercheurs rapporte la découverte par Spitzer d’un gigantesque halo de fumée, s’étendant à plus de 20 000 années-lumière du plan de la galaxie. Sur cette image en fausses couleurs (voir ci-dessus), on aperçoit Messier 82 sous la forme d’un cigare bleu, autour duquel se déploient, tels deux ailes de papillon rouges, deux larges nuages de poussière.

D’après les ingénieurs de la NASA, ces ailes de papillon contiendraient des composés similaires au gaz d’échappement de nos voitures, des hydrocarbures aromatiques polycycliques, qui accompagnent souvent les combustions. Dans l’univers, ces hydrocarbures sont formés par les étoiles, puis éjectés dans l’espace.

Du cône au halo...

Les précédentes observations de Messier 82 avaient révélé la présence de deux nuages de gaz chauds de formes coniques, projetés en dessous et au-dessus du centre de la galaxie. Ceci indiquait que les étoiles massives, situées au cœur de Messier 82, projetaient de la matière dans l’espace. Les scientifiques ignorent encore pour quelles raisons ces cônes de fumée ont disparu, au profit d’un halo enrobant toute la galaxie.

Une chose est sûre : Messier 82 nous envoie des signaux de fumée, que Spitzer s’empresse de nous relayer. Ces derniers jours, le télescope spatial n’a pas cessé de nous émerveiller : après des brins d’ADN cosmiques, il nous offre maintenant un magnifique papillon céleste…

messier82_nuage_fumee_2.jpg
De l'intérêt de la vision infrarouge... (Crédits : NASA/JPL-Caltech/University of Arizona/NOAO)

Source : Futura Sciences

#143 Carole

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Posté 24 March 2006 - 08:48

Eclipse solaire totale du 29 mars 2006 : un spectacle partiel en Europe
Futura-Sciences, le 23/03/2006

L'éclipse totale de soleil du 29 mars 2006 est la quatrième éclipse totale du XXIe siècle. Elle est visible sous forme d'éclipse partielle sur pratiquement quatre continents, l'est de l'Amérique du Sud, l'Afrique , l'Europe et l'ouest de l'Asie. La bande de totalité débute au nord-est du Brésil, puis elle traverse l'océan Atlantique Sud. Elle traverse ensuite le nord de l'Afrique (Ghana, Togo, Bénin, Nigéria, Niger, Tchad, Libye, pointe nord-ouest de l'Égypte).

Après avoir traversé la Méditerranée, elle traverse la Turquie, la Géorgie, la Russie (sud-ouest), la nord de la mer Caspienne, puis le Kazakhstan et de nouveau la Russie et elle prend fin à la frontière nord-est de la Mongolie. Les lieux les plus propices à l'observation sont ceux situés en Lybie et en Turquie; ceci pour d'évidentes conditions climatiques.

Eclipse_mars2006_Afrique.gif
Visibilité de l'éclipse totale de soleil du 29 mars 2006
(crédits : Ciel & Espace)


En France on ne pourra l'observer que sous la forme d'éclipse partielle. À Paris le maximum d'obscuration atteindra seulement 23 % à 12h32m (temps légal français). Il ne sera que de 16% à Quimper à 12h24m, mais à Ajaccio on bénéficiera quand même d'une obscuration de 43% à 12h31m. Elle ne sera pas visible dans les DOM-TOM.

eclipse_totale_de_soleil_1999.jpg
Eclipse Totale de Soleil - 11 Août 1999
Crédits : Materne LINDER - Tous droits réservés


D'autres liens pour en savoir plus :
- L'éclipse totale du 29 mars 2006
- Une galerie photos spéciale
- Carte interactive des sites d'observation qui vous accueillent partout en France

#144 Carole

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Posté 28 March 2006 - 19:41

J'ai un site qui retransmet en direct l'éclipse totale du Soleil, filmée depuis la Turquie :) :
http://www.explorato...u/eclipse/2006/
Il faudra cliquer sur la rubrique "Telescope only feed" et avoir téléchargé au préalable soit Real Player, soit Windows Media Player.
Ca va être bien :)

#145 Carole

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Posté 29 March 2006 - 09:48

C'est magnifique!!!!!!! :)

#146 Carole

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Posté 29 March 2006 - 11:00

Elle est totale!!!!!!!!!!!!!!

#147 Carole

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Posté 29 March 2006 - 12:20

C'était grandiose! :)

#148 Carole

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Posté 08 April 2006 - 15:53

Des planètes peuvent naître des cendres d’une étoile
Futura-Sciences, le 06/04/2006

Pour la première fois dans l’histoire de l’astronomie, des scientifiques ont observé la formation d’un anneau de débris autour d’un pulsar, consécutivement à l’explosion d’une supernova. Cette découverte apporte la preuve que des planètes peuvent naître des cendres d’une étoile.

disque_autour_pulsar.jpg
Vue d'artiste de l'anneau de débris en orbite du pulsar
(Crédits : NASA/JPL-Caltech)


Rien n’échappe aux yeux infrarouges du télescope spatial Spitzer. Dernièrement, il a enregistré la lueur d’un disque ardent de poussières en rotation autour d’une "étoile morte" – le pulsar 4U 0142+61, située à 13 000 années-lumière de la Terre. Cet anneau de débris, en orbite à 1.6 million de kilomètres du pulsar, est constitué des vestiges d’une supernova et contient l’équivalent de dix masses terriennes de matériaux.

Deepto Chakrabarty, Zhongxiang Wang et David Kaplan, de l’Institut technologique du Massachusetts, présentent aujourd'hui leurs travaux dans la revue Nature, et expliquent que l’observation d’un disque de débris autour d’une étoile morte, à même d'être le siège de formations utlérieures de planètes par accrétion de matière, est une première dans l’histoire de l’astronomie. En effet, en 1992, des chercheurs avaient déjà détecté la présence de trois planètes autour d’un pulsar (le vestige d’une supernova après explosion), et avaient pu prouver de manière indirecte qu’elles étaient nées des cendres d’une étoile. Mais nul n’avait encore été en mesure de contempler un tel anneau de débris.

Cette découverte est de la plus haute importance, car elle démontre que le processus de formation des planètes n’est pas réservé au voisinage des jeunes étoiles, mais est universel. Des astres peuvent naître des cendres des supernovae, et créer des systèmes planétaires des plus exotiques, où les corps célestes tournoient autour d’un pulsar et sont baignés d’intenses radiations : « Les planètes y sont très inhospitalières à la vie, c’est plutôt Tchernobyl que Malibu ! » illustre l’astronomes Charles Beichan de la NASA.

Cette entrée de Spitzer dans l’intimité d’une étoile à l’agonie devrait également permettre de mieux comprendre les mécanismes d’accrétion, ou d’agglomération de matière, donnant naissance aux planètes. Aucun astre de ce type n’a encore été détecté dans le disque, mais les astronomes sont convaincus que tous les éléments y sont réunis pour assister à l’émergence de planètes.

Espérons que Spitzer nous fera partager cet événement exceptionnel : une planète naissant des cendres d’une étoile…

Source : Futura Sciences

#149 Carole

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Posté 14 April 2006 - 06:55

Un télescope pour traquer les extraterrestres
Futura-Sciences, le 13/04/2006

Mardi dernier, la Planetary Society a présenté son nouveau télescope, basé à l’observatoire d’Harvard, dans le Massachusetts. Son objectif : détecter des signaux lumineux extraterrestres !

Après le radiotélescope d’Arecibo à Porto-Rico, conçu pour écouter l’univers, et le projet SETI, c’est au tour du télescope d’Harvard d’ouvrir les yeux à la recherche de signes de vie extraterrestres.

oak_ridge_telescope.jpg
Un télescope ###çu pour rechercher des intelligences extraterrestres

Le télescope dédié à la recherche d’E.T., équipé d’un miroir sphérique de 183 centimètres, occupait déjà les locaux de l’observatoire d’Oak Ridge depuis 2003. Mais c’est avec l’installation d’un ensemble de détecteurs ultrasensibles qu’il pourra remplir pleinement sa mission, et détecter des éclairs d’un milliardième de seconde (soit d'une durée 500.000 fois plus courte qu’un clignement de paupières). Grâce à ses « tubes photomultiplicateurs », il pourra en outre couvrir une zone de la voûte céleste 100.000 fois plus vaste que celle couverte par l’équipement d’origine. Enfin, ses puces électroniques lui permettront de traiter plus de trois mille milliards d'informations par seconde.

« Envoyer un signal laser à travers le cosmos serait un moyen logique pour les extraterrestres de nous contacter. Mais, jusqu’à aujourd’hui, nous n’étions pas équipés pour recevoir un tel signal », a déclaré Bruce Betts, directeur de la Planetary Society.

Cette installation a coûté 400.000 dollars, donc beaucoup moins que les télescopes utilisés actuellement par les astronomes, mais son inauguration n’a pas manqué de susciter des commentaires, voire des critiques. « Si j’étais un parieur, je miserais plutôt sur un signal radio que sur un signal lumineux », a ajouté Paul Horowitz, le physicien de Harvard à la tête du projet SETI.

Il n’empêche que les radiotélescopes tendent leurs oreilles depuis près de vingt ans, et n’ont toujours rien entendu en provenance des extraterrestres. Peut-être qu’avec des yeux, ces derniers seront plus visibles !

et_telescope.jpg
Un télescope dédié à la chasse aux extraterrestres !
(Crédits : Steven Spielberg)


:)

#150 Carole

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Posté 11 May 2006 - 06:56

Images de la dislocation d'une comète en approche de la Terre
Futura-Sciences, le 06/05/2006

Le Télescope spatial Hubble a capturé ses images de la comète 73P/Schwassmann-Wachmann 3 en train de se disloquer en plusieurs morceaux ! Cet évènement est d'autant plus intéressant que la comète doit passer le 12 mai au plus près de la Terre, à environ 30 fois la distance de la Terre à la Lune. A cette distance, la comète et les fragments ne présentent aucun danger pour la planète. Son observation sera possible par les astronomes amateurs du monde entier. Mieux, on pourrait assister à une pluie d'étoiles filantes. Le 7 juin, elle sera au plus près du Soleil.

Les scientifiques suivent la comète avec intérêt depuis 1995 quand son noyau a éclaté en 4 morceaux. Cette dislocation n'est pas une surprise. Il se peut que la plupart des comètes terminent leur vie de cette façon. Du moins celles qui ne plongent pas dans le Soleil ou finissent leur course écrasées contre une planète.

Des quatre morceaux initiaux, aujourd'hui on en compte plusieurs dizaines et qui forment autant de mini comètes avec leur propre coma. Il s'agit là d'une occasion unique d'étudier la fin de vie d'une comète. Cette dislocation s'explique par la structure des comètes. Il s'agit de corps très poreux, et donc peu denses, faits de poussières et de glaces mélangées. De fait les comètes sont très sensibles aux chocs thermiques comme aux effets gravitationnels et autres forces dynamiques. Souvenez-vous de la Comète Shoemaker-Levy 9 qui est entrée en collision avec Jupiter, en juillet 1994 après voir été fragmentée en plusieurs morceaux par la planète géante une année auparavant.

Ces observations depuis le sol et de l'espace de 73P/Schwassmann-Wachmann 3 fournissent une occasion sans précédent d'étudier la scission d'un noyau cométaire. Quant on sait que ces objets sont des résidus de la formation des planètes du Système Solaire, on comprend mieux l'intérêt des scientifiques d'étudier en détail cette fragmentation et analyser la nature des molécules qui s'en échapperaient.

comete_73P_Schwassmann_Wachmann_3_hubble.jpg
La comète 73P/Schwassmann-Wachmann 3 en train de se fragmenter vue par Hubble
Crédits : NASA / ESA / H. Weaver (JHU/APL) / M. Mutchler & Z. Levay (STScI)


Source : Futura Sciences

Ma zhornette!! rien qu'en levant la tête!!!!!!!! :cool:

#151 zhornette

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Posté 11 May 2006 - 16:21

:bravo: :bravo: :bravo:

Merci Carole, je vais tâcher de m'en souvenir!!
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#152 Carole

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Posté 19 May 2006 - 12:22

Découverte de trois nouvelles exoplanètes de la masse de Neptune !
Futura-Sciences, le 19/05/2006

Grâce au télescope de 3,6 mètres de diamètre basé à La Silla (Chili), et notamment grâce à son chasseur de planètes, le spectrographe HARPS, une équipe d’astronomes européenne vient de découvrir trois planètes extrasolaires d’une masse proche de celle de Neptune, situées à 41 années lumière de la Terre. On apprend également dans la revue Nature que la planète la plus éloignée de l’étoile serait située dans une zone dite "habitable"…

systeme_planetaire.jpg
Vue d'artiste du système planétaire découvert par le chasseur de planètes HARPS
(Crédits : ESO)


Deux ans d’observation assidue de l’étoile HD 69830, nichée dans la constellation de la Poupe, ont porté leur fruit. Et trois fois plutôt qu’une une, puisque ce n’est pas une, mais trois planètes que les astronomes européens ont détectées autour d’elle ! Situées à seulement 41 années lumière de la Terre, ces astres ont une masse comprise entre 10 et 18 fois celle de la Terre. Des simulations ont montré que la première de ces trois planètes, la plus proche de l'étoile, serait essentiellement composée de roche, la seconde d’un mélange de roche et de glace, et que la troisième – la plus éloignée – serait constituée d’un noyau de roche et de glace recouvert d’une épaisse enveloppe de gaz. Enfin, cerise sur le gâteau : d’après le télescope spatial Spitzer, ce système planétaire arbore également une ceinture d’astéroïdes !

La planète la plus éloignée est en orbite à 94,5 millions de kilomètres de son étoile - orbite dont la période est de 197 jours - et se trouverait dans une zone « habitable », où de l’eau liquide serait susceptible de pouvoir se former à la surface. Néanmoins, elle est trop massive pour pouvoir être considérée comme une sœur de la Terre, et s’est probablement formée dans une région plus froide avant de rejoindre la position qu’elle occupe à présent.

Cette nouvelle porte à plus de 190 le nombre d’exoplanètes découvertes à ce jour. Reste à dénicher dans l’univers une planète de la taille de la Terre… Mais le satellite français Corot pourrait bien aider les astronomes dans cette tâche.

Source : Futura Sciences

190!?!?!?! :blink: Mais c'est énooorme!!!!!!!!! :lol:

#153 zhornette

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Posté 19 May 2006 - 22:12

:cool: :cool: :cool: :cool:

C'est magnifique!! :jap:
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#154 lapprenti

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Posté 19 May 2006 - 22:27

Moi je dit, il faut allé chercher la porte des etoiles, allé sur atlantis, recuperé la base de donné des Anciens, et apres on saura le nombre de planete habitable, habité, les michants, les chentils, bref, ça ira plus vite que de tte les trouver avec un seul satellite :)


comment ça faut que j'arrete de fumer ?? :blink:

bon d'accord, mais avoué que c'est tentent ske je viens de dire :lol:

#155 zhornette

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Posté 21 May 2006 - 08:03

:buzz: :ph34r:

Ouais!!! :lol:
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#156 Carole

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Posté 11 June 2006 - 07:06

Découverte d'un système solaire similaire au notre ?
Futura-Sciences, le 09/06/2006

Une équipe d'astronomes internationale, dont le français Jean-Claude Bouret, du laboratoire d'Astrophysique de Marseille, rapporte la découverte de vastes quantités de carbone gazeux dans un disque de poussière autour de l'étoile Beta-Pictoris. Cette découverte, nous la devons à FUSE, un satellite fonctionnant dans l'ultraviolet.

Beta-Pictoris est une étoile 1,8 fois plus massive que le Soleil. Elle se situe à environ 60 années-lumière de la Terre. Il s'agit du premier disque de gaz et de poussière à avoir été découvert (1984) et celui sur lequel nous avons le plus de données observationnelles. Il serait âgé de seulement de 8 à 20 millions d'années. Beta-Pictoris illustre la phase finale de formation des systèmes planétaires et pourrait permettre de reconstituer ce qui s'est passé dans notre propre Système Solaire.

Les observations menées avec les télescopes Keck et le Télescope spatial Hubble laissent à penser que des planètes se sont formées et tournent autour de l'étoile. On pense qu'il existe au moins une Jupiter chaude et tout indique qu'une planète tellurique pourrait se former, si ce n'est pas déjà fait. Reste qu'au stade où en sont nos moyens d'observation et d'analyse, il n'est pas possible de le vérifier.

La découverte de FUSE est fascinante à plus d'un titre. D'une part les quantités découvertes sont plus importantes que soupçonnées, et d'autre part nous voyons peut-être ce à quoi ressemblait le Système Solaire quelques millions d'années après sa formation ou tout simplement la formation de mondes complètement différents de ce à quoi nous pouvions nous attendre.

Ce sont les astéroïdes et les comètes qui contiennent ce carbone. Ces planétésimaux pourraient contenir de grandes quantités de matériaux riches en carbone, tels que le graphite et le méthane. De fait, les planètes de Beta-Pictoris sont riches en graphite et pourraient avoir des atmosphères abondantes en méthane, comme Titan, la principale lune de Saturne. Cela prouve donc l'intense activité qui règne dans le proche environnement de l'étoile. Alors que l'on pensait les systèmes planétaires rapidement figés après leur formation, il apparaît désormais qu'ils sont en réalité extrêmement actifs pendant les premières centaines de millions d'années de leur existence.

Lancé le 24 juin 1999, FUSE a été conçu et réalisé grâce à une collaboration entre la NASA, le CNES et l'agence spatiale canadienne. C'est un satellite dédié à la spectroscopie à haute résolution dans le domaine ultraviolet. Ses observations dans l'ultraviolet, impossibles depuis le sol terrestre, permettent de détecter des signatures uniques de l'hydrogène. Cette molécule constituée de deux atomes d'hydrogène est la plus abondante puisqu'elle représente plus de 90 % des atomes de l'Univers.

beta_pictoris_22.jpg
Vue d'artiste du système planètaire de Beta Pictoris
Crédits : NASA / FUSE / Lynette Cook


Source : Futura Sciences

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Posté 12 June 2006 - 19:42

wouahh trop fort ils y arriveront un jour a trouver une autre planete habitable ou habitée
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#158 Carole

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Posté 14 June 2006 - 11:44

:blink: "Fantabulastique" comme dirait M... :rolleyes:

Une boule de feu céleste de 3 millions d'années lumière de long !
Futura-Sciences, le 13/06/2006

Une gigantesque « boule de feu » de trois millions d’années lumière de longueur, filant dans l’amas de galaxies Abell 3266 à la vitesse de 750 kilomètres par seconde ! Telle est la surprenante découverte que vient de faire le satellite XMM-Newton de l’ESA. Il va sans dire que ce monstre cosmique suscite de nombreuses interrogations…

boule_feu.jpg
Image aux rayons X de la boule de gaz surnommée "comète"
Elle est confinée dans la zone orange du cliché, sa "tête" à droite, et sa traînée à gauche
Les gaz contenus dans la queue se dissipent en raison de la pression plus faible qui y règne
Sa longueur atteint les trois millions d'années lumière !
(Crédits : University of Maryland, Baltimore County (UMBC))


Des dimensions suprenantes

« La taille et la vitesse de cette boule de gaz sont tout simplement fantastiques ! » a déclaré Alexis Finoguenov, qui appartient au département de physique de l’université du Maryland à Baltimore (UMBC).

En effet, les proportions de cette « boule de feu » révélée par le télescope spatial XMM Newton sont aussi évocatrices que surprenantes : sa taille dépasse les 3 millions d’années lumière, ce qui la rend cinq milliards de fois plus grande que notre Système Solaire. Sa vitesse relative par rapport à l’amas Abell 3266 – dans laquelle elle se trouve actuellement – est de 750 kilomètres par seconde et la température du gaz qu’elle contient a été estimée à 46 millions de degrés Celsius. Enfin, à chaque heure qui s’écoule, elle abandonnerait derrière elle une importante quantité de gaz, dont la masse approcherait celle du Soleil...

Vue par le télescope spatial, cette boule de gaz apparaît comme une lueur circulaire suivie d’une épaisse traînée de gaz froid et dense. Aussi, les astronomes lui ont donné le surnom de « comète ». Elle est située au centre d’Abell 3266, un amas de galaxies des plus massifs qui flotte à des millions d’années lumière de la Terre. Celui-ci compte plusieurs centaines de galaxies et présente de grandes quantités de gaz chaud, dont la température peut atteindre cent millions de degrés Celsius.

Comète : Une future galaxie ?

« Au-delà de sa dimension, c’est le rôle que joue [cette boule de gaz] qui intéresse les astronomes », explique Francesco Miniati, de l’UMBC. En effet, nombreuses sont les questions que soulève cette découverte. Comment cette « comète » s’est-elle formée ? Quand deux amas de galaxies – une grande et une petite – sont entrées en collision, il y a des milliards d’années de cela, avancent les chercheurs. Comment s’est-elle retrouvée dans l’amas Abell 3266 ? Probablement en étant happée par la gravité de cette superstructure céleste. Et de quelle façon amas et boule de gaz sont-ils liés ? Par la matière noire, pense l’équipe.

Et quel sera le devenir de « comète » ? Le gaz qu’elle contient pourrait bien voir naître de nombreuses étoiles, et elle est si massive qu’elle pourrait engendrer sa propre galaxie. Néanmoins, les chercheurs estiment que le scénario le plus probable est l’adjonction de cette matière à une galaxie elliptique géante qui se forme déjà au centre d’Abell 3266.

Source : Futura Sciences

#159 zhornette

zhornette

    Explosive...carbure au Zirconium!!

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Posté 15 June 2006 - 07:25

:blink: :blink: :blink: Ben mince alors!!

Pourvu qu'elle ne nous tombe pas sur la tête :ph34r: :peur:
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#160 Carole

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Posté 03 July 2006 - 07:59

C'est pour aujourd'hui!!!

Un astéroïde géocroiseur va frôler la Terre
Futura-Sciences, le 29/06/2006

Le 3 juillet prochain, un astéroïde de plus de 400 mètres de diamètre va frôler notre planète. Répondant au nom de 2004 XP14, il fait partie des 783 astéroïdes potentiellement dangereux qui jouent en permanence avec la Terre.

asteroide_frole_terre.jpg
Prévision de la trajectoire de 2004 XP14 et de sa position par rapport à la Terre le 3 juillet prochain (Crédits : NASA)

Cet astéroïde au doux nom de 2004 XP14 a été observé pour la première fois le 10 décembre 2004, par le Lincoln Laboratory Near Earth Asteroid Research (LINEAR). Il appartient à la famille des astéroïdes géocroiseurs Apollo, dont les orbites croisent celle de la Terre. Ceux-ci sont au nombre de 1.989.

Justement, 2004 XP14 va passer au plus près de la Terre le 3 juillet prochain et s’approchera à la distance de 432.000 kilomètres, soit 1,1 fois la distance de la Terre à la Lune. Une valeur qui peut sembler importante à première vue, mais qui demeure minuscule à l’échelle interplanétaire.

La taille de 2004 XP14 n’a pas encore été déterminée avec précision. Pour l’heure, on sait juste que son diamètre est compris entre 410 et 920 mètres. Les astronomes comptent profiter de son passage pour faire ricocher des ondes radio à sa surface et en apprendre davantage.

Cet astéroïde est considéré comme potentiellement dangereux (Potentially Hazardous Asteroid - PHA) par le Minor Planet Centre de Cambridge, dans le Massachusetts, du fait de sa grande taille et de la proximité de son orbite avec la Terre. Aujourd’hui, 783 PHA font peser une épée de Damoclès sur la Terre.

Source : Futura Sciences





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