actu
#621
Posté 25 October 2005 - 23:07
[25/10 - 11h28]
Un homme de 26 ans, soupçonné d'avoir tué l'enfant de sa concubine, âgé de deux ans, en le rouant de coups, et écroué samedi à Dunkerque (Nord), s'est pendu dans sa cellule, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
L'homme, qui se serait pendu avec un câble de télévision, selon la même source, a été découvert lundi soir dans sa cellule à la maison d'arrêt de Dunkerque. Une enquête a été ouverte par la brigade criminelle.
Interpellé vendredi et mis en examen pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner" et "non-assistance à personne en danger", il avait reconnu les faits lors de sa garde à vue.
Il avait expliqué avoir frappé le petit garçon jeudi après-midi et l'avoir jeté sur un lit d'où il était violemment retombé.
Il aurait ensuite empêché la mère de l'enfant, sa concubine âgée de 25 ans et absente au moment des faits, d'appeler les secours. Elle ne les avait alertés que dans la nuit de jeudi à vendredi, alors que son ami était parti.
Le corps de l'enfant présentait une dizaine d'hématomes.
Source : AFP
#622
Posté 25 October 2005 - 23:08
Une Anglaise devenue stérile après un traitement contre le cancer est devenue mère grâce à ses deux soeurs, l'une lui ayant procuré un ovule et la deuxième ayant servi de mère porteuse.
Leur histoire, objet d'un documentaire de la BBC, est apparemment une première du genre au Royaume-Uni.
Alex Patrick, 32 ans, de Woolwich (sud-est de Londres), avait découvert sa stérilité il y a quatre ans, après avoir subi une chimiothérapie pour un cancer du col de l'utérus.
"C'était plus contrariant que le cancer lui-même", a déclaré Alex Patrick à la BBC. Mon mari "Shaun et moi voulions fonder une famille, et nous ne le pouvions plus".
Mais c'était sans compter sur sa soeur jumelle, Charlotte Pestell, et sa soeur aînée Helen Ritchie, 35 ans.
"Pas de problème, vous pouvez avoir un de mes ovules", lui a déclaré Charlotte. L'ovule a alors été fertilisé avec le sperme du mari d'Alex, 39 ans, et implantée dans l'utérus d'Helen.
Les chances d'une grossesse étaient selon les médecins de 25%, mais Helen Ritchie s'est retrouvée enceinte immédiatement et a donné naissance il y a 16 semaines à un petit garçon de 3,8 kg, prénommé Charlie, immédiatement remis à sa soeur Alex.
Helen a confié à la BBC que le bébé qu'elle avait porté pour sa soeur lui manquait, mais qu'elle était prête à le refaire si nécessaire.
"Je suis surprise à quel point il me manque. Mais je le referai, absolument, si elle veut un autre bébé. J'ai juste porté ce bébé pour Alex, et je n'ai pas l'impression de le lui avoir donné".
Quant à Alex Patrick, elle a d'abord été un peu inquiète de cette naissance à trois, craignant que "le bébé ne l'aime pas". Ses craintes ont depuis été balayées.
Charlotte est quant à elle ravie d'avoir pu offrir ce cadeau à sa soeur jumelle.
"Je n'ai plus besoin de mes ovules, j'ai déjà des enfants. Et ce bébé est (génétiquement) le plus proche possible d'elle", a-t-elle expliqué.
Source : AFP
#623
Posté 25 October 2005 - 23:09
DIMITRI (Saint), Didius (issu de Demeter, déesse de la fertilité), martyr à Sirmium (Yougoslavie), vénéré à Thessalonique et à Gap, honoré le 26 octobre.
#625
Posté 26 October 2005 - 09:30
Y a des membre qui réfléchissent!!!!
Non, plus sérieusement........
Souhaitons la bienvenue au petit neveu de Draco, et attendons ensembles que le petit dTect ai poussé!!!!
Comment il s'apelle ton neveu???? Ah oui, Rémi, c'est vrai...
dTect, comment tu va appeler ton Bébé????
#627
Posté 26 October 2005 - 09:46
#629
Posté 26 October 2005 - 09:49
#630
Posté 27 October 2005 - 08:36
NetCacao a été présenté mercredi à Marseille comme l'unique repreneur crédible pour l'usine de Nestlé Saint-Menet, mais de nombreuses négociations devront encore avoir lieu avant d'éloigner définitivement le spectre de la fermeture.
Après sept semaines, l'appel d'offres a débouché sur "un unique candidat crédible" sur onze entreprises intéressées, a indiqué le préfet de région Christian Frémont.
NetCacao est une société créée pour la circonstance, alliant le négociant international spécialisé dans le sucre et l'industrie sucrière Sucden (Sucre et denrées) et la société Chenal et associés, spécialiste de la chocolaterie.
Cette offre prévoit le maintien "dans un premier temps de 140 emplois puis de 310 d'ici 3 ans" sur le site qui en compte actuellement 427, a précisé Jacques Pfister, le président de la chambre de commerce et d'industrie, chargé de la recherche d'un repreneur.
Ce "projet industriel d'envergure", comme l'a qualifié M. Pfister, s'intéresse uniquement à l'activité chocolat, alors que l'usine Nestlé produisait également du café, avec l'ambition de démarrer avec une production de 30.000 tonnes pour atteindre 100.000 tonnes d'ici 3 à 4 ans.
Le dossier mis sur la table déborde du cahier des charges initial, "demandant à Nestlé des engagements au-delà de ce qui était prévu et une aide assez forte de la puissance publique... Mais le jeu en vaut la chandelle, on va regarder cela de très près", a souligné M. Frémont.
"Nous sommes à la disposition des parties pour assurer une mise en oeuvre de ce dossier", a déclaré à l'AFP Sami Demal, directeur général de Sucden, insistant sur l'aspect "industriel" de son projet "pour l'avenir du site", là où d'autres avaient pu présenter des projets immobiliers.
Une réunion est prévue le 2 novembre à Marseille avec l'ensemble des acteurs. Les négociations iront déjà bon train d'ici là avec Nestlé sur la question des volumes produits et de la part de la sous-traitance en produits chocolatés, puis avec les syndicats sur les conditions sociales de reprise et enfin avec les pouvoirs publics, dont les collectivités territoriales, pour envisager des facilités fiscales.
Le plan prévoit une mise de fonds de 8 millions d'euros qui permettra d'en lever d'autres pour réaliser un investissement total de 23 millions d'euros sur le site, afin notamment de moderniser l'outil industriel.
"Nous ne sommes pas arrivés au bout du chemin mais nous avons enfin à nous mettre sous la dent un projet qui n'a été écarté par personne", s'est félicité le préfet, rappelant que "le plus dur est devant nous, les jours prochains seront décisifs".
Les syndicats semblaient un peu plus sereins. "Nous avons eu aujourd'hui plus que la moitié de la réponse. Si les choses avancent, nous pouvons espérer une issue positive pour les salariés", s'est réjoui Patrick Candela (CGT).
Les "Nestlé" ont "remporté une première grande victoire" dans la bataille qui les opposent à leur direction depuis mai 2004, quand ils ont appris le projet de fermeture de leur usine, a-t-il ajouté.
Pour les salariés qui ne garderaient pas leur emploi sur le site, Nestlé France a maintenu ses engagements, du dispositif de pré-retraite à la mobilité interne en passant par les reclassements externes.
Alors que le projet de NetCacao ne concerne que 7 des 27 hectares du site, le président (PS) de la région PACA, Michel Vauzelle, a suggéré que soient engagées les recherches d'un "repreneur industriel, et prioritairement dans l'activité café".
Source : AFP
#631
Posté 27 October 2005 - 08:36
Jacques Chirac a solennellement souligné le risque "réel" que le terrorisme faisait courir à la France en intervenant, mercredi en Conseil des ministres, lors de la présentation par Nicolas Sarkozy d'un texte qui, de la video à Internet, accroît les mesures de surveillance.
"Le risque terroriste est réel. Nous devons rester totalement mobilisés", a indiqué le chef de l'Etat en estimant que le texte soumis par le ministre de l'Intérieur donnait "à notre pays des instruments nouveaux pour l'action".
Le président de la commission nationale informatique et libertés (CNIL), Alex Türk a jugé mercredi que le projet de loi antiterroriste n'était "pas assez précis pour garantir les libertés individuelles".
La CNIL demande qu'en réponse à des "mesures exceptionnelles", des "garanties exceptionnelles" figurent dans les décrets d'application.
Le Conseil d'Etat, qui a examiné le texte jeudi, n'a retenu aucune des observations émises par la commission.
Ce projet sera débattu en urgence à l'Assemblée nationale "à partir du 22 novembre" afin d'être adopté définitivement "pour la fin de l'année", avait annoncé mardi soir le ministre des relations avec le Parlement Henri Cuq.
La partie la plus emblématique du projet de loi, fort de 15 articles, porte sur la vidéosurveillance à laquelle pourront recourir les "autorités publiques aux fins de prévention d'actes terroristes ou pour la protection des abords immédiats de leurs bâtiments et installations" mais aussi les "autres personnes morales dans les lieux susceptibles d'être exposés".
Seuls des "agents individuellement habilités des services de police et de gendarmerie" pourront en visionner les images.
L'installation de ces systèmes sera autorisée "pour une durée de cinq ans", éventuellement renouvelable après avis de la commission départementale ad hoc.
La surveillance concernera aussi les mobiles et internet. Les mêmes "agents individuellement habilités" pourront exiger des opérateurs et fournisseurs d'accès la "communication des données techniques" (à l'exception des contenus).
Leurs demandes devront être "motivées et soumises à la décision d'une personnalité qualifiée désignée par le ministre de l'Intérieur et placée auprès" de lui, après "avis de la commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité" qui pourra "à tout moment procéder à des contrôles".
Les transports internationaux seront également surveillés: le texte prévoit la collecte des informations des cartes d'embarquement ou de débarquement, celle des bandes de lecture optique des documents de voyage, des listes de passagers par exemple.
Il s'agira également, explique l'"exposé des motifs" du projet de loi, de "déterminer (...) les personnes qui se rendent de manière répétée ou prolongée vers des pays connus pour abriter des activités de nature terroriste".
Dans "certaines zones à risque", selon le même document, police et gendarmerie pourront "mettre en oeuvre des dispositifs de contrôle automatisé des données signalétiques des véhicules prenant la photographie de leurs occupants", outre celle des plaques minéralogiques.
Enfin, il est prévu de créer un dispositif de "gel ou (d')interdiction" des avoirs de toute nature que possèdent des individus ou groupements suspectés de liens avec le terrorisme.
Les organismes financiers seront tenus d'appliquer de telles mesures, dès lors que le ministre de l'Economie l'aura décidé, pour "une durée de six mois renouvelable".
Quant aux peines, elles seront portées de 20 à 30 ans pour les dirigeants de réseaux et de 10 à 20 ans pour les participants, avec centralisation à Paris de leur application.
Source : AFP
#632
Posté 27 October 2005 - 08:37
Les chimpanzés refusent de faire un geste en faveur d'autrui, même si cela ne les prive de rien, révèlent les résultats d'une étude de comportement menée sur ces grands singes en captivité et publiée dans la revue Nature de jeudi.
Concrètement, pour voir si le sens d'équité existait chez les plus proches parents de l'homme dans le règne animal, Joan Silk, de l'université de Californie à Los Angeles, et ses collègues, ont imaginé des expériences dans lesquelles les chimpanzés (dix-huit en tout) pouvaient obtenir une friandise tout en en livrant, ou non, une autre à un congénère.
A cette fin, les singes ont été placés par paire dans deux enclos contigus, avec un appareil de distribution de fruits, situé entre les deux. Cependant, seulement l'un d'eux pouvait l'actionner en poussant ou en tirant une manivelle, soit pour accéder uniquement lui-même à la friandise convoitée, soit pour en faire tomber simultanément une autre, identique, vers son voisin. Dans aucun cas, le chimpanzé actif ne pouvait donc être perdant.
A la surprise des chercheurs, les primates, qui se connaissaient pourtant très bien mutuellement car ils vivaient ensemble depuis de longues années, ont nettement préféré se servir eux-mêmes sans se laisser impressionner par les gestes du quémandeur d'en face.
Ce comportement était d'autant plus étonnant qu'à l'état sauvage, en Afrique, les chimpanzés participent à une multitude d'activités collectives. Ils prennent part, par exemple, à des patrouilles le long de frontières de leur territoire, à des agressions en coalition contre les populations adverses, ils consolent un congénère blessé. Ils participent à la chasse et partagent ensuite la viande.
Il semblerait que, chez les primates non-humains, y compris les chimpanzés, ces gestes tiennent compte des liens familiaux entre les différents membres d'une communauté (les chimpanzés sélectionnés pour les expériences n'étaient pas apparentés), notent les scientifiques.
Chez l'homme, en déduisent-ils, l'explication du comportement pro-social extrêmement varié (participation aux élections, don du sang, condamnation des violations de normes sociales...) est à chercher en revanche dans les capacités complexes d'apprentissage culturel et les jugements moraux.
Source : AFP
#633
Posté 27 October 2005 - 08:37
[26/10 - 08h57]
Une joueuse de basket-ball brésilienne de 23 ans s'est entraînée normalement et a gagné des tournois avec son équipe et celle du Brésil pendant les sept mois de sa grossesse, dont elle n'a eu connaissance que trois jours avant d'accoucher, a révélé un journal de Sao Paulo.
Copa America en septembre avec la sélection, tournoi en octobre à Sao Paulo remporté avec son club de Sao Caetano... Silvia Cristina Gustavo Rocha a enchaîné les matches après son retour en mai du Portugal où elle jouait au club de Barreiro.
Jusqu'au 17 octobre, quand souffrant d'une douleur abdominale elle a consulté un médecin qui a diagnostiqué un simple kyste au ventre, a indiqué la joueuse au quotidien Folha. Il a fallu attendre le lendemain pour qu'un docteur plus avisé lui révèle enfin qu'elle était bien enceinte, de sept mois. Trois jours plus tard, Silvia accouchait prématurément de son fils Luis Ferdinand.
"A aucun moment je n'ai pensé être enceinte. Jamais je n'ai eu de nausée ni d'envie particulière. La seule chose était que j'avais pris un peu de poids", a expliqué la jeune mère.
"Il me semblait qu'elle était un peu lente, pas vraiment en forme. Mais jamais je n'ai imaginé qu'elle pouvait être enceinte", a reconnu l'entraîneur de Sao Caetano, Norberto da Silva.
Source : AFP
#634
Posté 27 October 2005 - 08:41
Fab 2 nous annonce la venue prochaine d'un petit héritier ou d'une petite héritière
Il recherche actuellement un prénom.....
Il semblerait que Clairette ai rencontré son prince charmant....
Quand à notre chère Carole, elle est en vacances dans le Limousin...c'est sur, elle nous manque
#635
Posté 27 October 2005 - 08:42
EMELINE (Sainte), née au douzième siècle, solitaire à Longevil-sur-la-Laines (Haute-Marne), honorée le 27 octobre.
#636
Posté 27 October 2005 - 23:30
[27/10 - 19h25]
Il y a deux ans, les premiers radars étaient installés dans une certaine incrédulité quant à leur résultat. Ils sont aujourd'hui près de 1.000 sur les routes françaises et ont largement contribué à la baisse de la mortalité routière.
Le lundi 27 octobre 2003, la première de ces machines qui feront trembler ou s'énerver les automobilistes est inaugurée en grande pompe sur la RN 20 à hauteur de La-Ville-du-Bois (Essonne).
Les premiers flashs des premières machines n'interviennent cependant que le vendredi 31 octobre à midi et les premiers PV automatiques sont envoyés le samedi. En deux jours de fonctionnement, 2.000 excès de vitesse seront relevés.
En deux ans, 4.839.143 PV ont été envoyés. En 2005, au 1er juillet, les radars avaient généré 70 millions d'euros de recettes.
Le premier radar a cependant raté le départ de l'opération: vandalisé le mercredi, il n'a pas résisté à la pluie et ses circuits ont été mis à mal dans la nuit du vendredi au samedi. Placé sous surveillance, il n'est entré en fonction que le samedi matin.
Deux ans plus tard, avec 918 machines en fonctionnement (607 fixes et 311 mobiles), le bilan est largement positif. "Les radars n'ont pas tout fait mais ils ont fait beaucoup" dans la nette amélioration des résultats de la sécurité routière, estime ainsi Rémy Heitz, délégué interministériel à la sécurité routière, interrogé jeudi par l'AFP.
Ils ont été "les produits phare d'une nouvelle politique" qui a "permis de sauver depuis trois ans plus de 6.000 vies - 6.313 vies si on était restés sur le train de septembre 2002 - et évité près de 100.000 blessés", ajoute-t-il.
Pour lui, "ils ont été très emblématiques des attentes collectives d'un nouveau rapport à la règle".
"Même ceux qui protestent contre le peu de discernement des radars ne voudraient pas revenir à l'époque où les routes n'en avaient pas", affirme Geneviève Jurgensen, fondatrice et porte-parole de la Ligue contre la violence routière.
"Tout le monde a bien compris que les radars ont tous les défauts du monde mais qu'ils sauvent des vies en grand nombre", ajoute-t-elle en mettant en avant "deux vertus" de ces appareils: on est "tous égaux devant eux" et ils "libèrent les forces de l'ordre là où elles sont indispensables".
D'ici la fin de l'année, le programme de 1.000 radars (700 fixes et 300 mobiles) sera tenu, assure M. Heitz, tout en soulignant qu'au niveau des appareils fixes, cela donne de cinq à dix machines par département, selon leur taille, ce qui "reste relativement faible".
En 2006, 500 nouveaux radars (300 fixes et 200 mobiles) seront déployés, le ministre des Transports chargé de la Sécurité routière Dominique Perben, qui avait souhaité une pause dans l'installation peu après son arrivée au ministère, n'ayant pas été suivi par le Premier ministre Dominique de Villepin.
Les machines faisant l'objet de dégradations dans les premiers temps de leur installation, les nouveaux radars fixes seront plutôt déployés "sur des grands axes" et "en hauteur, sur des ponts par exemple", explique M. Heitz.
Source : AFP
#637
Posté 27 October 2005 - 23:30
Le maire UMP de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a annoncé qu'il avait demandé jeudi au préfet la réquisition des moyens de transport nécessaires afin "d'assurer un service minimum" pour pallier la grève des traminots qui dure depuis 24 jours.
"J'ai demandé à monsieur le préfet, conformément à la loi, de faire la réquisition des moyens nécessaires à assurer au moins un service minimum", a déclaré M. Gaudin sur France 3, avant de confirmer cette demande dans un communiqué.
Selon la loi, le préfet, et non le maire, peut prendre une telle mesure.
M. Gaudin a qualifié la grève des traminots "d'injuste et inutile", ajoutant qu'elle avait "trop duré".
Les traminots de la Régie des transports de Marseille (RTM) sont en grève depuis 24 jours pour protester contre la délégation de service public (DSP) pour l'exploitation du futur tramway, qu'ils assimilent à un début de privatisation.
M. Gaudin conteste que la DSP soit une forme de privatisation et refuse le retrait de cette dernière.
Seule la RTM associée à l'entreprise privée Connex (Veolia) s'est déclaré publiquement candidate à l'exploitation des deux futures lignes de tramway de Marseille. Les syndicats souhaitent que l'exploitation soit assurée uniquement par la régie publique.
Réagissant à cette demande de réquisition, la CGT de la RTM, majoritaire au sein de l'entreprise, a estimé qu'elle montrait "un refus de dialoguer de la part de la mairie".
La CFDT, deuxième force syndicale à la RTM, a pour sa part envoyé une lettre au préfet, par fax, afin de souligner "que la réquisition n'est pas la solution à ce conflit", a indiqué à l'AFP son représentant au comité d'entreprise, Patrick Parra.
Le préfet de région Christian Frémont doit tenir une conférence de presse mercredi à 11H30 à Marseille sur le conflit.
Jeudi, la première réunion entre les syndicats et la direction de la RTM, depuis le début de la grève est restée infructueuse.
La mairie de Marseille a mis en place depuis lundi un service de cars de substitution. M. Gaudin a affirmé que ces bus avaient été "caillassés et lacérés" sans donner de détails sur les agresseurs présumés de ces dégradations. Selon lui, l'entreprise "menace de ne plus assurer ce service de substitution".
Source : AFP
#638
Posté 27 October 2005 - 23:31
[27/10 - 19h29]
Le temps passé chaque mois sur Internet par chaque visiteur a augmenté de 3 heures 41 en un an en France, selon des chiffres publiés jeudi pour le mois de septembre par Médiamétrie, spécialisé dans la mesure d'audience des différents médias.
En septembre 2005, le temps moyen passé sur le web par chaque visiteur, à domicile et/ou sur le lieu de travail, a été de 19 heures 52 minutes contre 17 h 9 mn en août et 16 h 11 mn en septembre 2004. Le temps passé a donc progressé de 3 heures 41 minutes en un an.
Pour le même mois, 25.056.000 Français âgés de 11 ans et plus se sont connectés à Internet au cours du dernier mois, soit 48,4% de la population âgée de 11 ans et plus. La population internaute a progressé de 8% en un an de septembre 2004 à septembre 2005.
Plus des trois quarts des Internautes à domicile (76,9%) sont connectés en haut débit, soit près de 9 millions de plus qu'il y a deux ans: 5.236.000 en septembre 2003 pour 14.220.000 en septembre 2005.
Au troisième trimestre 2005, près de neuf millions de foyers ont accès à Internet. Plus de 7 foyers sur 10 équipés d'un micro-ordinateur (73%) sont connectés à Internet.
C'est le moteur de recherche Google qui reste la marque la plus recherchée, quel que soit le mode de classement des différents sites, c'est-à-dire avec ou sans applications Internet (c'est-à-dire tout fichier ".exe" repéré par le logiciel et qui a été créé pour être utilisé avec Internet, messageries instantanées, lecteurs de contenu audio/video, partage de fichiers media, etc...).
Source : AFP
#639
Posté 27 October 2005 - 23:32
Deux scientifiques canadiens de renom, l'astrophysicien Hubert Reeves et le généticien David Suzuki, ont sonné l'alarme mercredi quant au réchauffement de la planète, au cours d'une conférence visant à sensibiliser l'opinion publique sur ce phénomène.
S'exprimant devant un public jeune et enthousiaste de quelque 3.500 personnes, les deux conférenciers ont souligné à plusieurs reprises que la surexploitation de la planète cause un réchauffement qui pourrait entraîner une disparition de l'homme.
"Nous pourrions faire partie d'une nouvelle extinction d'espèce" a déclaré Hubert Reeves après avoir évoqué la disparation passée de nombreuses espèces animales, dont les dinosaures.
Pour M. Reeves, il n'en tient qu'à l'homme de résoudre cette situation puisqu'"il est clair que le réchauffement de la planète est dû à au moins 90% à l'activité humaine et il faut en tenir compte".
Quant à David Suzuki, il a accusé le gouvernement canadien de ne pas faire sa part en matière de réduction de gaz à effet de serre, et ce malgré les accords signés au Sommet de Rio en 1992 et à Kyoto en 1997.
"Le Canada a continué d'augmenter ses émissions de gaz a effet de serre et il faudrait aujourd'hui réduire celles-ci de 30% pour respecter nos engagements" a-t-il déclaré.
L'intervention des deux hommes avait été organisée l'organisme Équiterre, qui a été chargé par l'ONU d'accueillir quelque 3.000 ONG qui participeront à la conférence de l'ONU sur les changements climatiques.
Celle-ci aura lieu à Montréal du 28 novembre au 9 décembre prochain.
Source : AFP
#640
Posté 27 October 2005 - 23:34
Le Grand prix du roman de l'Académie française, qui ouvre véritablement la saison des principaux prix littéraires d'automne, a été attribué jeudi à Henriette Jelinek, 82 ans, pour "Le destin de Iouri Voronine" (éd de Fallois), a annoncé l'institution.
Cet ouvrage a obtenu au 3ème tour 11 voix contre 4 à Sylvie Germain ("Magnus" /Albin Michel) et 10 à Valentine Goby ("L'antilope blanche" /Gallimard). Ce prix est doté de 7.500 euros.
Il s'agit du 14ème roman d'Henriette Jelinek qu'il ne faut bien sûr pas confondre avec son homonyme, l'Autrichienne Elfriede Jelinek (Nobel 2004). Son avant-dernier livre ("Une goutte de poison") datait de 1987.
Iouri Voronine a connu à Chicago l'existence difficile d'immigrés russes de la première génération. A la mort de sa femme, il est arraché à sa pauvre retraite par son fils unique devenu fort riche qui ne veut plus qu'on l'appelle Miroslav mais plutôt Joe Carson Lincoln.
Le vieil homme se retrouve dans une luxueuse villa de Berverly Hills, égaré parmi les milliardaires. Malheureux, incapable de communiquer avec Joe, il est attiré par un couvent orthodoxe où "il sent remonter en lui, au coeur même des Etats-Unis, les effluves de la terre natale". Commence alors pour lui un cheminement spirituel qui va même rejaillir sur le fils, fasciné par l'Argent-roi.
Livre de l'exil et des relations père-fils, ce roman parle surtout du dépouillement, du rejet de tout ce qui, trop souvent, accompagne la réussite.
Née à Saint-Paul-Lès-Dax (Landes) en 1923, Henriette Jelinek est psychologue de formation. Elle a enseigné la littérature aux Etats-Unis. Son premier roman, "La vache multicolore", a été découvert par Raymond Queneau. A partir de 1968, elle a abandonné l'enseignement pour se consacrer exclusivement à la littérature.
Elle a notamment publié chez Gallimard "Portrait d'un séducteur", "La marche du fou" (à l'origine du film "Etes-vous fiancée à un marin grec ou à un pilote de ligne?" de Jean Aurel, 1970) ou "La vie de famille". Elle a également travaillé pour la presse et a été co-scénariste du second film de Jeanne Moreau, "L'adolescente".
Henriette Jelinek succède au palmarès de l'Académie à Bernard Du Boucheron, lauréat l'an passé avec un premier roman écrit à l'âge de 76 ans, "Court serpent".
La prochaine importante récompense littéraire de la saison sera le Goncourt, décerné le 3 novembre, comme le Renaudot. Les quatre finalistes du Goncourt sont Olivier Adam ("Falaises"/L'Olivier), Michel Houellebecq ("La possibilité d'une île"/Fayard) Jean-Philippe Toussaint ("Fuir"/Minuit) et François Weyergans ("Trois jours chez ma mère"/Grasset).
Le Médicis et le Femina seront remis le 7 et l'Interallié le 8.
Photo non datée d'Henriette Jelinek qui a reçu le 27 octobre 2005 le Grand prix du roman de l'Académie française pour "Le destin de Iouri Voronine"
Source : AFP
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