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[Carole]

Le retour de Discovery, plongeon à haut risque vers la Terre[06/08 - 12h36]
 
La navette spatiale Discovery, désarrimée samedi de la Station spatiale internationale, (ISS) effectuera lundi un plongeon à haut risque vers la Terre, tentant d'effacer le souvenir de la désintégration de Columbia durant cette descente vertigineuse il y a deux ans et demi.
"Faire une rentrée dans l'atmosphère n'est pas ce que des gens normaux et sains d'esprit appelleraient sûr, ce n'est jamais à 100% sûr", convenait récemment Wayne Hale, directeur-adjoint du programme de la navette à la Nasa.
Le signal du grand plongeon est donné une heure avant l'atterrissage par un petit coup de frein résultant de l'allumage pendant trois minutes des deux petites fusées de manoeuvre en orbite. La navette se trouve alors au-dessus de l'océan Indien, aux antipodes du Centre spatial Kennedy, près de Cap Canaveral.
La décélération d'environ 300 km/h, alors que la navette est encore lancée à près de 29.000 km/h, est suffisante pour la faire décrocher de l'orbite et débuter le plongeon.
Les couches supérieures de l'atmosphère commencent à se faire sentir 25 minutes plus tard, à 129 km d'altitude et plus de 8.000 km de la Floride. La navette perd alors de l'altitude au rythme de 9 km par minute. Sa transition est en cours, elle n'est plus un vaisseau spatial.
"On a pas le droit à l'erreur, avec ce qui n'est plus qu'un gros planeur", a commenté vendredi Paul Hill, l'un des directeurs du vol de Discovery.
Ventre face à la Terre, cabrée à 40 degrés, la navette poursuit son plongeon. Son angle d'attaque lui permet de pénétrer dans les couches les plus denses de l'atmosphère. Un angle plus faible la ferait ricocher telle une pierre sur un plan d'eau. Un angle plus élevé lui ferait prendre trop de vitesse et surchauffer. La moindre erreur de calcul serait fatale.
A une trentaine de minutes de l'atterrissage, Mach 25 et à 85 km d'altitude, les quatre "élevons" à commande hydraulique commencent à devenir efficaces.
Situés sur le bord arrière des ailes, ces surfaces remplissant le rôle des ailerons sur les avions permettent à la navette de débuter une série de grands virages allant jusqu'à 80 degrés d'inclinaison, pour ralentir la navette tout en augmentant son taux de descente.
A 26 minutes de l'arrivée, la navette est encore en vol hypersonique, à Mach 19. Les tuiles thermo-protectrices de son ventre et les plaques de carbone sur le bord des ailes et le nez la protègent des frictions de l'air qui atteignent leur température maximum de 1.650 degrés.
Une brèche dans ce bouclier avait causé la désintégration de Columbia en 2003, à 16 minutes de l'atterrissage, alors qu'elle se trouvait à 61 km d'altitude à 2.254 km de la Floride. Sa vitesse était de 21.252 km/h (environ Mach 19). Elle était en train d'effectuer un virage, inclinée à 57 degrés.
A 10 minutes de l'arrivée, la navette file encore à Mach 7,3 (environ 10.000 km/h) à 43 km d'altitude. Deux minutes plus tard, à Mach 5, la navette devient contrôlable par le pilote, à 36 km d'altitude.
Quatre minutes avant l'arrivée, à 40 km de Cap Canaveral, la navette passe sous le mur du son (Mach 0.9). Le pilote aligne la navette sur la trajectoire finale, par un long virage à 360 degrés.
A une minute et 30 secondes de l'atterrissage et 4.500 m d'altitude, la navette file vers la piste située à 10 km, à 518 km/h. En phase d'approche finale, la navette descend vers la piste environ 20 fois plus vite qu'un avion de ligne.
A 33 secondes et 600 m d'altitude, la navette cabre le nez pour la dernière manoeuvre de freinage aérodynamique.
A 20 secondes et 100 m d'altitude, le train d'atterrissage est sorti.
A 10 secondes, la navette franchit le seuil de la piste d'atterrissage.
Au contact du train arrière avec la piste, à 354 km/h, les freins aérodynamiques sont déployés au maximum. Le parachute est ouvert. Le pilote abaisse le nez de la navette pour poser le train avant. Les freins sont appliqués. Le parachute, devenu inutile, est largué. La navette s'immobilise.


Source : AFP

Ya du changement... Discovery

[zhornette]

Accident à Toronto: l'avion d'Air France s'est présenté trop haut au-dessus de la piste
[09/08 - 07h23]

L'avion d'Air France, accidenté mardi dernier à Toronto, était apparemment trop haut lorsqu'il s'est présenté au-dessus de la piste, a indiqué lundi le chef des enquêteurs, après avoir annoncé la veille que l'appareil avait touché le tarmac trop loin pour pouvoir espérer s'arrêter à temps.
Au cours d'un point de presse, Réal Levasseur a pratiquement exclu toute panne mécanique de l'avion, soulignant notamment que les enquêteurs n'avaient noté aucun problème concernant les moteurs ou le fonctionnement de l'appareil.
Mais il a indiqué que le vol 358 d'Air France était à une altitude comprise entre 50 et 100 pieds (entre 15 et 30 m), lorsqu'il est arrivé au-dessus du début de la piste, alors que l'altitude normale est de 50 pieds.
"Il était peut-être à une altitude allant jusqu'à 100 pieds", a-t-il dit en soulignant qu'il y avait encore du travail pour affiner ces chiffres. Il faudra maintenant déterminer pourquoi l'appareil était à cette altitude et "si l'équipage aurait pu faire mieux", a-t-il ajouté".
Si l'accident de l'Airbus A-340, qui a terminé sa course dans un fossé et a pris feu après avoir quitté la piste n'est pas dû à un mauvais fonctionnement de l'appareil, cela laisse deux causes possibles: le violent orage qui sévissait au moment de l'atterrissage et le rôle de l'équipage.
M. Levasseur a estimé que "le temps était certainement un facteur". Les enquêteurs étudient de très près les données météo pour s'assurer de la vitesse du vent et déterminer l'influence que le violent orage a pu avoir sur l'atterrissage.
Mais il a refusé de se laisser entraîner sur le terrain d'une éventuelle responsabilité de l'équipage. "Erreur humaine, facteur humain, nous ne désignons (personne) du doigt", a-t-il répondu aux questions des journalistes.
"Je n'étudie pas les erreurs que le pilote pourrait avoir commises. Je m'intéresse à ce qu'a fait l'équipage sur la base des informations dont il disposait sur le moment", a-t-il ajouté, "Je regarde tout cela et je me dis: (...) qu'est-ce qui a empêché (le pilote) d'atterrir normalement?".
M. Levasseur avait annoncé dimanche que l'Airbus A-340 s'était posé presque en milieu de piste ce qui, en raison de la pluie, ne lui permettait pas de s'arrêter à temps.
C'est le co-pilote de l'avion qui était aux commandes lors de l'atterrissage. Air France n'a pas rendu son identité publique, pas plus que celle du commandant de bord, blessé au dos dans l'accident.
Aucun des 309 passagers ou membres d'équipage de l'avion n'a perdu la vie dans l'accident grâce à une évacuation rapide et efficace.
Le responsable de l'enquête a d'autre part exclu catégoriquement que l'équipage ait essayé de faire redécoller l'avion, une fois qu'il avait touché le sol, comme l'ont suggéré des médias canadiens.
Il a également estimé qu'une légère inclinaison de 0,7% d'une partie de la piste pourrait avoir contribué à l'accident. "Ce n'est pas grand chose, mais cela n'a pas aidé l'équipage à arrêter cet avion", a-t-il dit.
Quant à l'incendie, qui a presque complètement détruit l'appareil, il s'est apparemment déclaré sur le côté gauche de l'appareil. Il pourrait avoir été provoqué par du liquide échappé du train d'atterrissage brisé, en entrant en contact avec "quelque chose de très chaud comme les freins de l'avion ou l'arrière des moteurs", a-t-il expliqué.
C'était le dernier point de presse à Toronto de M. Levasseur qui fera désormais des déclarations en fonction des développements de l'enquête.


Source : AFP

[zhornette]

Alpes-de-Haute-Provence: les pompiers mobilisés sur les feux sans Canadair
[08/08 - 21h19]

Les pompiers sont restés mobilisés lundi sur les incendies en cours dans les Alpes-de-Haute-Provence, malgré une accalmie bienvenue du vent, soulageant les pompiers qui ne bénéficient toujours pas des Canadair, cloués au sol dans l'attente des résultats de l'enquête sur l'accident d'un appareil, le 1er août en Haute-Corse.
Tandis que les pompiers du Bouches-du-Rhône et du Var s'employaient à empêcher la reprise des foyers déjà maîtrisés, le département alpin combattait simultanément deux feux de "grande ampleur", mobilisant un millier de pompiers et agents de l'Etat sur le terrain, selon la préfecture.
En début de soirée, le feu près d'Esparron-de-Verdon était "maîtrisé" mais le dispositif des pompiers restait en alerte pour éviter toute reprise nocturne, selon la préfecture.
Avec 2.400 hectares de forêts parcourus, dont 1.700 détruits, entre Gréoux-les-Bains et Quinson, "c'est l'incendie le plus important qu'ait jamais connu le département", a précisé la préfecture.
Le parquet de Digne-les-Bains a ouvert une enquête mais, selon une source judiciaire, rien ne permettait lundi d'accréditer la thèse d'un incendie criminel dans une zone "à haute fréquentation touristique".
Un autre incendie déclaré lui aussi dimanche après-midi était également maîtrisé après avoir brûlé 420 ha et nécessité un largage préventif de retardant du nouvel avion bombardier d'eau Dash 8 sur le site de stockage sous-terrain d'hydrocarbures et de gaz Géométhane, le plus important d'Europe.
Les 1.300 personnes évacuées dimanche soir de trois campings et de lotissement à Esparron "ont été autorisées à regagner leur habitation". 12 sinistrés d'un camping détruit restaient toutefois hébergées dans un centre, dans l'attente de leur rapatriement mardi.
Les flammes ont détruit trois maisons et fermes, ainsi que deux hangars à Esparron. A Manosque, une habitation au moins a été détruite, selon un bilan provisoire.
Ces nouveaux incendies portent à 14.800 ha la surface dévastée par les flammes depuis le début de l'année dans les régions PACA, Languedoc-Roussilon et Corse, dont 4.200 pour la seule semaine passée.
Le président PS du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence, Jean-Louis Bianco, s'est publiquement interrogé lundi sur l'absence prolongée des dix Canadair.
"J'ai été ministre de l'Equipement, je ne comprends pas pourquoi il faut autant de temps pour tirer les conclusions de cet accident et qu'on nous donne des réponses. Ce n'est pas normal", a insisté M. Bianco.
Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a indiqué vendredi qu'il ne donnerait pas l'autorisation de vol aux Canadair tant que ne seraient pas connues les circonstances de l'accident qui a coûté la vie aux deux pilotes du Pélican 36.
Cette enquête sera "longue", a prévenu le procureur de la République de Bastia Jean-Jacques Fagni, qui a ouvert le 2 août une information judiciaire pour "homicide involontaire", afin de permettre aux enquêteurs de "tenter de déterminer les circonstances exactes" du drame.
De son côté, le porte-parole de la Sécurité civile, Eric Soupra, a indiqué que l'hypothèse d'une faute de pilotage "s'éloigne de plus en plus".
Des vérifications techniques sont en cours avec des experts du constructeur canadien Bombardier et de la société de maintenance TAT Industries.
Selon une source proche de l'enquête administrative, une seule équipe d'experts doit examiner les dix appareils les uns après les autres, à raison de quatre à cinq heures d'inspection chacun.
A titre indicatif, les conclusions de l'enquête sur le crash d'un hélicoptère à grande capacité Air-Crane le 26 août 2004 en Corse, qui avait également tué deux pilotes, n'ont toujours pas été rendues publiques.


Source : AFP

[zhornette]

Que choisir dénonce l'"aberration" du prix de l'eau pour l'irrigation[09/08 - 11h06]

L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a dénoncé mardi "l'aberration" de la politique de l'eau, qui applique les taxes les plus faibles à l'irrigation précisément dans les régions qui souffrent le plus de la sécheresse.
"Plus le risque de sécheresse dû à l'irrigation est important, et plus la taxation de l'irrigation est faible", souligne l'association dans un dossier publié mardi.
"L'Agence de l'eau Adour-Garonne, la plus concernée par la sécheresse, taxe l'irrigation à hauteur de 0,23 centimes au m3 alors que les agences de l'eau Artois-Picardie, Rhin-Meuse et Seine-Normandie, peu ou pas touchées par la sécheresse, taxent dans une fourchette allant de 1,14 à 1,50 centimes par m3", relève l'UFC.
L'eau est gérée localement en France par grand bassin (Loire-Bretagne, Adour-Garonne etc). Dans chaque bassin, une Agence de l'eau, où siègent les élus locaux, les agriculteurs, industriels, associations et l'Etat fixe les taxes qui doivent théoriquement inciter à préserver la ressource en eau.
Les bassins Adour-Garonne, Loire-Bretagne et Rhône-Méditerrannée-Corse présentent les redevances sur l'irrigation les plus basses, tout en faisant face à de fortes pénuries d'eau.
"L'irrigation est six fois moins taxée en Midi-Pyrénées, très touché par la sécheresse, qu'elle ne l'est dans le Nord-Pas-de-Calais", relève l'UFC.
Ce "paradoxe choquant" s'explique selon l'association par le processus de décision des agences de l'eau, "très lié aux intérêts économiques locaux". La forte présence d'activités agricoles irriguées comme le maïs dans un bassin incite les Agences à accorder des systèmes dérogatoires.
"De ce point de vue, l'exception Adour-Garonne représente un exemple caricatural de la gestion archaïque des agences de l'eau", souligne l'association.
Dans le Sud-ouest, l'irrigation consomme 90% de l'eau durant l'été, et selon une étude conduite par l'agence de l'eau, "la redevance représente alors 1% du coût de l'irrigation".


Source : AFP

[zhornette]

aujourd'hui, nous fêtons...

AMOUR (Saint), Amor (affection, amitié, en latin), évêque de Besançon, vénéré comme martyr avec son compagnon saint Viateur en Franche-Comté, honoré le 9 août.

[Stepquest]

aujourd'hui, nous fêtons...

AMOUR (Saint), Amor (affection, amitié, en latin), évêque de Besançon, vénéré comme martyr avec son compagnon saint Viateur en Franche-Comté, honoré le 9 août.

Oui! qui a t il? on parle de moi ?

[Carole]

aujourd'hui, nous fêtons...

AMOUR (Saint), Amor (affection, amitié, en latin), évêque de Besançon, vénéré comme martyr avec son compagnon saint Viateur en Franche-Comté, honoré le 9 août.

Oui! qui a t il? on parle de moi ?

J'en connais un autre qui m'a fait la blague aujourd'hui...

[zhornette]

The Cure en vedette de la 15e Route du rock de Saint-Malo[10/08 - 08h22]

La Route du rock, qui se déroulera du 12 au 14 août à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), fête cette année ses quinze ans d'existence en s'offrant le groupe britannique The Cure comme clou de sa programmation.
Ce groupe mythique du rock anglais, formé à la fin des années 1970 en pleine vague punk, se produira dans le fort Vauban de Saint-Père le 13 août pour son unique concert en France.
Fort de plus de vingt ans de carrière et avec près de 30 millions d'albums vendus, The Cure avait fait une apparition début juillet, lors du concert Live 8 à Versailles (Yvelines), une série de spectacles imaginés par le rocker irlandais Bob Geldof qui visait à faire pression sur les pays développés pour les inciter à prendre des mesures en faveur des pays pauvres.
Mais à Saint-Malo, les Cure joueront plus de deux heures alors qu'à Versailles, ils n'avaient interprété que quelques titres, ont précisé à l'AFP les organisateurs de la Route du rock.
La présence du groupe de Robert Smith cette année, "c'est inespéré, c'est incommensurable pour nous", s'enthousiasme Marie-Claire Mai, l'une des organisatrices de la Route du rock qui avait accueilli 25.000 festivaliers en 2004.
Fidèle à sa programmation éclectique mêlant pop, rock, folk et électronique, la Route du rock accueillera cette année, la chorale symphonique pop The Polyphonic Spree, les Américains Sonic Youth, Mercury Rev et The National, l'attraction française du moment Camille, ou encore la figure emblématique de l'underground new-yorkais et parisien Leslie Winer.
Des compositions de Radiohead revisitées par le pianiste classique américain Christopher O'Riley seront, elles, à savourer dans un transat, face à la mer, sur la plage de l'Eventail. Thomas Morr ou le jeune DJ allemand Marsen Jules, accompagné d'un trio de musiciens classiques, animeront eux aussi ces "siestes musicales", qui restent "rock dans l'esprit, mais musicalement très loin" de ce genre musical, selon Mme Mai.
En 2004, le festival avait programmé des groupes comme Air, deUs, Dionysos ou The Kills.


Source : AFP

[zhornette]

Un mort et un blessé grave dans l'explosion d'une maison à Marseille[10/08 - 08h59]

Une personne a été tuée et une autre grièvement blessée dans l'explosion d'une maison, suivie d'un incendie, à Marseille, a-t-on appris mercredi auprès des marins-pompiers.
Une première explosion dont l'origine est pour l'instant indéterminée, a eu lieu à 4H45 dans une maison de deux étages du quartier de Mazargues, dans le sud de Marseille. Après une seconde explosion, la maison s'est embrasée et les pompiers ont découvert une personne, âgée de 75 ans, décédée au premier étage.
Au rez-de-chaussée, une autre victime a été grièvement brûlée et se trouvait dans un état critique. Une trentaine de marins-pompiers étaient sur place dans la matinée pour tenter de consolider la maison. Selon eux, l'origine de l'incendie est a priori accidentelle. Une enquête est en cours.


Source : AFP

[zhornette]

Violence routière : Villepin déterminé à "poursuivre la lutte"[09/08 - 19h09]

Dominique de Villepin a réaffirmé mardi dans un communiqué "l'engagement" du gouvernement à "poursuivre la lutte contre la violence routière" après la forte hausse (7%) du nombre de tués sur les routes en juillet, appelant à une "mobilisation et à une vigilance constantes".
Cette mobilisation implique notamment "un renforcement des contrôles de police et de gendarmerie sur tout le territoire durant le mois d'août", une mesure annoncée mardi matin par le ministre des Transports Dominique Perben sur Europe 1.
M. Perben effectuera un "déplacement à la veille des départs du week-end du 15 août pour se rendre compte de l'efficacité des contrôles, notamment à la sortie des boîtes de nuit", a ajouté Matignon.
"Le Premier ministre réaffirme son engagement et celui de tout le gouvernement à poursuivre la lutte contre la violence routière", selon le communiqué de Matignon.
"Les mauvais résultats enregistrés au mois de juillet rappellent la nécessité d'une mobilisation et d'une vigilance constantes", a ajouté M. de Villepin, en rappelant qu'il s'agissait d'un "chantier prioritaire du président de la République et du gouvernement".
"Il est important que chacun mesure, en particulier dans cette période estivale, que le respect des règles conditionne la sécurité de tous", a-t-il souligné.
Les ministres de l'Intérieur Nicolas Sarkozy et M. Perben "ont adressé des instructions aux préfets" afin de renforcer les contrôles routiers en août, a précisé M. de Villepin.
Le Premier ministre a demandé par ailleurs au ministre des Transports "d'accompagner ces contrôles d'une prévention accrue, notamment en direction des jeunes" après le "tragique accident" intervenu sur la RN14 à Champagne (Charente-Maritime) dans la nuit du 4 au 5 août.
Selon des chiffres provisoires publiés lundi, 566 personnes ont été tuées en juillet 2005 (529 en juillet 2004). Le nombre de blessés est en légère baisse de 1,1% (9.645 blessés contre 9.756 en juillet 2004) et les accidents corporels sont en baisse de 1,9%.


Source : AFP

[Carole]

Un mort et un blessé grave dans l'explosion d'une maison à Marseille[10/08 - 08h59]
 
Une personne a été tuée et une autre grièvement blessée dans l'explosion d'une maison, suivie d'un incendie, à Marseille, a-t-on appris mercredi auprès des marins-pompiers.
Une première explosion dont l'origine est pour l'instant indéterminée, a eu lieu à 4H45 dans une maison de deux étages du quartier de Mazargues, dans le sud de Marseille. Après une seconde explosion, la maison s'est embrasée et les pompiers ont découvert une personne, âgée de 75 ans, décédée au premier étage.
Au rez-de-chaussée, une autre victime a été grièvement brûlée et se trouvait dans un état critique. Une trentaine de marins-pompiers étaient sur place dans la matinée pour tenter de consolider la maison. Selon eux, l'origine de l'incendie est a priori accidentelle. Une enquête est en cours.


Source : AFP

A Mazargues?!?!?!? 'tain j'en connais qui ont dû mal dormir...

[zhornette]

Sauvetage par hélicoptère pour extirper un homme d'un buisson[09/08 - 12h19]

Les sauveteurs ont du faire appel à un hélicoptère mardi pour extirper un promeneur mystérieusement bloqué depuis deux jours au milieu d'un buisson d'ajoncs, dans le nord de l'Angleterre.
La Royal Air Force a expliqué qu'elle a envoyé un hélicoptère sur place au lever du soleil après qu'un homme, âgé de 32 ans mais dont l'identité n'a pas été révélée, eut attiré l'attention d'un passant avec un briquet, alors qu'il était immobilisé au milieu d'un buisson d'épineux.
"Ce type était au milieu d'un buisson d'ajoncs de trois mètres de profondeur", a expliqué le sergent Colin Yorke, qui a participé à l'opération, à Filey, dans le Nord-Yorkshire.
"On ne sait pas comment il est arrivé là. Il était en plein milieu des buissons, comme s'il avait été largué par un vaisseau spatial", a-t-il ajouté.
"Quand on est arrivé, on ne voyait que sa main qui dépassait. Par chance, il y avait un trou dans le buisson et on a pu me faire descendre pour que je puisse l'hélitreuiller", a-t-il ajouté.
Le promeneur, qui a expliqué qu'il avait perdu son vélo dans la région pendant le week-end, a été hospitalisé, souffrant d'hypothermie et de désydratation.


Source : AFP

[zhornette]

Les "Nuits des étoiles filantes" de jeudi à samedi[10/08 - 08h36]

La traditionnelle pluie d'étoiles filantes, les Perséides, se produira vers la fin de la semaine et donnera lieu, un peu partout en France, de jeudi à samedi, à la quinzième édition des manifestations des "Nuits des étoiles".
Comme chaque été, la Terre croise, du 17 juillet au 24 août, la trajectoire d’un essaim de poussières laissées par la comète Swift-Tuttle (du nom de ses découvreurs, Lewis Swift et Horace Tuttle, en 1862). Par un effet de perspective, les Perséides semblent toutes provenir d'un même point de fuite, le "radiant", dans la constellation de Persée, d'où leur nom.
En heure française, le phénomène atteindra son intensité maximale le vendredi 12 août entre 12h00 et 12h30, donc en pleine journée, prévient l'Association française d'astronomie (AFA). Mais par chance, ces poussières, qui deviennent visibles pendant plusieurs secondes sous forme de traînées lumineuses très brillantes, lorsqu'elles entrent dans l’atmosphère terrestre et s'y consument, pourront être observées la veille ou le lendemain, en particulier à partir de 22h00.
"Etoiles filantes" pour le profane, "météores" pour les astronomes, ces petits objets solides de tailles variées, cailloux rocheux ou poussières minuscules, voyagent parfois en essaims, espacés entre eux de quelques dizaines à quelques centaines de kilomètres. En une année en général, 100.000 tonnes de poussières de ce type brûlent dans l’atmosphère terrestre.
Les Perséides ont sans doute attiré l'attention de l'homme il y a fort longtemps. Des relevés ont été établis en Chine dès l’an 36 et les premiers rapports européens connus datent de 811. La mort de Saint Laurent survenue lors de l'un de leurs passages, le 10 août 258, leur a donné aussi le nom de "larmes de Saint-Laurent".
Contrairement à d'autres phénomènes dont l'observation nécessite l'emploi de télescopes ou au moins de jumelles puissantes, les Perséides ne demandent que les yeux et des conditions météorologiques correctes. Les instruments sont même à proscrire puisque l'oeil humain offre une parfaite vision "grand angle", indispensable pour restituer l’ampleur du phénomène qui peut occuper la quasi-totalité de la voûte céleste. Il faut juste choisir un endroit dégagé, à l’écart des fortes lumières urbaines.
Le nombre d’étoiles filantes est variable selon les années et, contrairement aux éclipses, leur intensité est difficile à prévoir. En période ordinaire, entre 4 et 10 météores peuvent être aperçus à l’heure dans un lieu donné. Cette année, les astronomes prévoient de 100 à 120 étoiles filantes le soir du maximum.
Pour la quinzième fois, les 11, 12 et 13 août, la pluie des Perséides pourra être observée sur plus de 400 sites en compagnie d'astronomes professionnels et amateurs sur des sites des Nuits des étoiles, organisées par l'AFA et l'association Planète sciences, avec la collaboration de plusieurs centaines d'associations et de clubs locaux.
L'AFA donne les adresses des sites et les types de manifestations sur le site internet de son mensuel Ciel et espace , en France ainsi que dans d'autres pays européens (Belgique, Suisse, Espagne, Albanie) et en Tunisie.

Source : AFP

Carte du ciel et explication du phénomène des étoiles filantes

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[zhornette]

aujourd'hui nous fêtons...


LAURENT (Saint), Laurentius (couronné de laurier, en latin), diacre, martyr à Rome, au troisième siècle, honoré le 10 août.
Laurent fut élevé au diaconat, en l'an 257, par le pape saint Sixte, qui l'établit le premier des sept diacres attachés au service de l'Église romaine. Il avait, en cette qualité, la garde du trésor de l'église et était chargé d'en distribuer les revenus aux pauvres. A cette époque l'empereur Valérien publia de sanglants édits contre les chrétiens, et le pape saint Sixte fut une des premières victimes de cette persécution. Le jour où l'on conduisait au supplice le vénérable pontife, Laurent dont le plus ardent désir était d'être associé à son martyre, le suivait en versant des larmes et lui disait : « Où allez-vous, mon père, sans votre fils ? Saint pontifie, où allez-vous sans votre ministre ? » Saint Sixte lui répondit : « Mon fils, un plus grand combat vous est réservé ; vous me suivrez dans trois jours. » Après l'avoir ainsi consolé, il lui ordonna de distribuer aux pauvres toutes les richesses dont il était dépositaire, dans la crainte qu'elles ne tentassent la cupidité des persécuteurs. Laurent distribua donc aux indigents tout l'argent qu'il avait entre les mains, puis il vendit les vases et les ornements sacrés, et en employa le produit de la même manière.
Cependant le préfet de Rome, informé que l'église possédait des trésors, fit venir Laurent et lui enjoignit de les livrer pour les besoins publics. Le saint diacre demanda un peu de temps et les orphelins, il dit au préfet, en les lui montrant : « Voilà les trésors de l'Église, que je vous avais promis. » A cette vue, le préfet entra en fureur, et, croyant intimider le saint diacre, il lui dit que les tortures qu'il aurait à souffrir seraient prolongées et que sa mort ne serait qu'une lente et terrible agonie. Alors ayant ordonné qu'on dépouillât Laurent de ses habits, il le fit d'abord déchirer à coups de fouet, puis étendre et attacher sur un gril, de manière que les charbons placés au-dessous et à demi allumés ne devaient consumer sa chair que peu à peu. Au milieu de ses horribles tourments, le saint martyr, sans faire entendre une plainte, pria jusqu'à son dernier soupir pour l'église de Rome. Sous le règne de Constantin le Grand, on bâtit une église sur le tombeau de saint Laurent. C'est encore aujourd'hui une des cinq églises patriarcales de Rome.

[Carole]

Les "Nuits des étoiles filantes" de jeudi à samedi[10/08 - 08h36]
 
La traditionnelle pluie d'étoiles filantes, les Perséides, se produira vers la fin de la semaine et donnera lieu, un peu partout en France, de jeudi à samedi, à la quinzième édition des manifestations des "Nuits des étoiles".
Comme chaque été, la Terre croise, du 17 juillet au 24 août, la trajectoire d’un essaim de poussières laissées par la comète Swift-Tuttle (du nom de ses découvreurs, Lewis Swift et Horace Tuttle, en 1862). Par un effet de perspective, les Perséides semblent toutes provenir d'un même point de fuite, le "radiant", dans la constellation de Persée, d'où leur nom.
En heure française, le phénomène atteindra son intensité maximale le vendredi 12 août entre 12h00 et 12h30, donc en pleine journée, prévient l'Association française d'astronomie (AFA). Mais par chance, ces poussières, qui deviennent visibles pendant plusieurs secondes sous forme de traînées lumineuses très brillantes, lorsqu'elles entrent dans l’atmosphère terrestre et s'y consument, pourront être observées la veille ou le lendemain, en particulier à partir de 22h00.
"Etoiles filantes" pour le profane, "météores" pour les astronomes, ces petits objets solides de tailles variées, cailloux rocheux ou poussières minuscules, voyagent parfois en essaims, espacés entre eux de quelques dizaines à quelques centaines de kilomètres. En une année en général, 100.000 tonnes de poussières de ce type brûlent dans l’atmosphère terrestre.
Les Perséides ont sans doute attiré l'attention de l'homme il y a fort longtemps. Des relevés ont été établis en Chine dès l’an 36 et les premiers rapports européens connus datent de 811. La mort de Saint Laurent survenue lors de l'un de leurs passages, le 10 août 258, leur a donné aussi le nom de "larmes de Saint-Laurent".
Contrairement à d'autres phénomènes dont l'observation nécessite l'emploi de télescopes ou au moins de jumelles puissantes, les Perséides ne demandent que les yeux et des conditions météorologiques correctes. Les instruments sont même à proscrire puisque l'oeil humain offre une parfaite vision "grand angle", indispensable pour restituer l’ampleur du phénomène qui peut occuper la quasi-totalité de la voûte céleste. Il faut juste choisir un endroit dégagé, à l’écart des fortes lumières urbaines.
Le nombre d’étoiles filantes est variable selon les années et, contrairement aux éclipses, leur intensité est difficile à prévoir. En période ordinaire, entre 4 et 10 météores peuvent être aperçus à l’heure dans un lieu donné. Cette année, les astronomes prévoient de 100 à 120 étoiles filantes le soir du maximum.
Pour la quinzième fois, les 11, 12 et 13 août, la pluie des Perséides pourra être observée sur plus de 400 sites en compagnie d'astronomes professionnels et amateurs sur des sites des Nuits des étoiles, organisées par l'AFA et l'association Planète sciences, avec la collaboration de plusieurs centaines d'associations et de clubs locaux.
L'AFA donne les adresses des sites et les types de manifestations sur le site internet de son mensuel Ciel et espace , en France ainsi que dans d'autres pays européens (Belgique, Suisse, Espagne, Albanie) et en Tunisie.

Source : AFP 

Carte du ciel et explication du phénomène des étoiles filantes

Ragnagnagnaggnnnnnnn suis trop contente!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

[zhornette]

Pourvu qu'il n'y en ai pas une qui nous tombe sur la tête

[Carole]

Une toute petite alors!!!

[zhornette]

Feu vert au redécollage des Canadair après des incendies ravageurs[10/08 - 23h12]

Au grand soulagement des pompiers, feu vert a été donné mercredi à un redécollage des Canadair, cloués au sol pendant dix jours malgré des incendies qui ont ravagé quelque 4.200 hectares dans le Sud-Est de la France.
Alors que ces incendies étaient éteints mercredi - le mistral ayant fait place à un temps pluvieux en Provence-Alpes-Côte-d'Azur - le ministère de l'Intérieur a annoncé que les dix Canadair de la Sécurité civile "vont reprendre leurs activités opérationnelles dès jeudi".
Nicolas Sarkozy, est attendu jeudi matin à la base de la sécurité civile de Marignane (Bouches-du-Rhône) de 10H à 11H "afin de rencontrer les pilotes des Canadair", a annoncé mercredi soir le ministère.
Dans un communiqué, le ministère a précisé que le déplacement a lieu "dans le cadre des activités opérationnelles des Canadair".
Les Canadair, qui apportent aux pompiers au sol un appui aérien précieux, étaient immobilisés depuis le 1er août, après le crash d'un appareil pour une raison toujours inconnue en combattant un incendie en Haute-Corse, tuant le pilote et le copilote.
A l'origine, cette immobilisation par précaution avait été prévue "pour quelques heures" puis jusqu'aux résultats de l'enquête.
Le ministère a précisé qu'"en l'état actuel des investigations, aucun élément concret ne permet de privilégier une explication des causes de l'accident". En revanche, les inspections menées sur chacun des appareils "font apparaître qu'ils peuvent être remis en service".
"Je suis tout à fait content. C'est une bonne nouvelle", a déclaré à l'AFP le capitaine Robert Fernandez, président de l'Union des sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône.
Quelques heures auparavant, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy avait déclaré qu'il autoriserait les Canadair à voler, à une double condition: "un avis écrit de la société Bombardier", le constructeur canadien, et "un accord des pilotes de Canadair après qu'ils aient vu un membre de la Commission d'enquête".
Le porte-parole de la Sécurité civile, Eric Soupra, a indiqué à l'AFP que les pilotes avaient entendu mercredi un responsable du BEAD (bureau enquête accident du ministère de la Défense) lors d'une réunion à la base aérienne de Marignane (Bouches-du-Rhône). Aucun représentant des pilotes n'était joignable mercredi après-midi.
La semaine dernière, l'un d'eux, Alain Huet, représentant de l'intersyndicale des pilotes de bombardiers d'eau de Marignane, avait déclaré qu'ils ne reprendraient pas l'air sans "un résultat net et précis de ce qui s'est passé" lors du crash.
Les enquêtes ouvertes, l'une judiciaire sous l'autorité du procureur de la République de Bastia, l'autre administrative conduite par le bureau enquête accident du ministère de la Défense sur les causes de cet accident sont toujours en cours.
Précisant que l'enquête judiciaire serait "longue", le procureur de Bastia, Jean-Jacques Fagni, a démenti mardi des informations de presse selon lesquelles "une pièce douteuse, peut-être contrefaite" aurait été retrouvée sur les lieux.
Tous les débris de l'avion bombardier d'eau devaient être hélitreuillés mercredi ou jeudi et déposés provisoirement dans un hangar militaire pour y être "examinés dans des conditions plus satisfaisantes qu'à flanc de montagne", selon le magistrat qui n'écarte aucune hypothèse, y compris celle d'un "problème de maintenance".
La Sécurité civile écarte pour sa part celle de l'erreur de pilotage.
La reprise des vols a été saluée par le président du conseil général des Alpes de Haute Provence Jean-Louis Bianco (PS) qui avait protesté contre l'absence prolongée des appareils: "C'est une très bonne nouvelle car il y a toujours des risques", a-t-il déclaré à l'AFP. Il a cependant souligné que si les Canadair avaient pu agir lundi, le département "n'aurait pas connu le plus grand incendie de son histoire". Plus de 2.500 ha y ont été parcourus par les flammes.
Ce week-end, le feu a également parcouru 500 ha au sud d'Aix-en-Provence (Bouches du Rhône). Le Var a également été touché.


Source : AFP

[zhornette]

Alerte à "l'ecstasy liquide" à Ibiza après une intoxication mortelle
[10/08 - 12h37]

Un lot d'ecstasy liquide (acide gammahydroxibutirique, GHB) a mis les autorités sanitaires d'Ibiza (archipel des Baléares, Est) en alerte après la mort d'un jeune irlandais et l'intoxication de 25 autres jeunes touristes.
"Sur les 25 jeunes qui ont fait l'objet de soins ce week-end, onze ont dû être hospitalisés en urgence, dont celui qui est décédé", a dit à l'AFP une porte-parole du service régional de Santé publique, "ils avaient tous consommé de l'ecstasy liquide".
Le jeune homme décédé lundi, un Irlandais de 27 ans du nom de Finbar Kelly, selon les médias espagnols, "était déjà dans le coma" quand il a été admis aux urgences, selon la même porte-parole, qui a précisé qu'aucune des autres personnes n'était plus hospitalisée ce mercredi.
"Jamais auparavant nous n'avions eu un nombre aussi élevé et une telle concentration dans le temps d'intoxications par ecstasy liquide", a dit le directeur de la Santé publique des Baléares, Antoni Pellicer, cité par la quotidien El Pais, sans exclure que le lot de drogue en question ait pu être frelaté.


Source : AFP

[zhornette]

Quatre cadavres découverts dans un appartement de l'agglomération lyonnaise
[10/08 - 22h13]

Les corps de deux adultes et de deux enfants, vraisemblablement de la même famille, ont été retrouvés mercredi dans un état de décomposition avancée, à proximité d'un fusil à pompe, dans un appartement de Décines (Rhône), a-t-on appris de source judiciaire.
"C'est une voisine qui a senti une odeur très forte et prévenu la police", a-t-on indiqué de même source.
Après les premières constatations et un bref examen médico-légal, les enquêteur penchent pour la thèse d'un drame familial, où le père aurait, pour une raison encore indéterminée, tué ses enfants et son épouse avant de se donner la mort, a-t-on poursuivi de même source.
L'appartement a été trouvé "complètement fermé" par les pompiers, et "tout laisse à penser qu'il s'agit d'un différend dont nous ignorons la nature pour le moment", qui est à l'origine du drame, a expliqué à la télévision locale TLM, Jean-Paul Breque, directeur adjoint à la Sécurité publique du Rhône.
"Il n'y a pas de témoins, les voisins n'ont rien entendu, alors qu'il y a pourtant eu usage d'une arme à feu, un fusil à pompe", a-t-il ajouté.
En se basant sur divers éléments et constatations, comme le courrier trouvé dans la boîte aux lettres, les enquêteurs estiment que la mort des quatre personnes pourrait remonter à une quinzaine de jours.
Une autopsie devrait avoir lieu jeudi et permettre de donner davantage d'éléments pour établir le déroulement des faits, a indiqué le parquet de Lyon.


Source : AFP