39 réponses à ce sujet

[Carole]

[Stepquest]

Epilogue : Bois le vin de l’amitié et croque la pomme rouge des retrouvailles.

Au fin fond de ses pensées, le Druide compris que l’histoire ne pouvait en ces chemins de traverses rester embourbée dans la fange. Il consultât les augures dans le creux de la pierre, regarda le chemin emprunté par la fumée de cheminée, repris le grand livre des astres pour y trouver le signe, même le plus insignifiant d’une plus sage décision. Le blanc hiboux qui lui tenait lieu de compagnon de chaque jour, dardait de son puissant regard le vieux druide agité. Il battit des ailes comme pour se faire remarquer du vieil homme. Dodelinant de la tête il semblait dire au Druide que la confiance en un bel avenir devait perdurer.

« Ah ! mon brave Neos ! Tu es bien le plus sage, ta gorge ne parle pas le langage des hommes, tes ailes ne fabriquent rien, mais ton regard est l’expression d’une grande sagesse, du savoir patienter, de la compréhension de ce qui t’entoure »

Le bel oiseau de nuit quitta son perchoir et alla se poser près du Druide pour quémander caresses et signes d’amitié. Il tapa du bec sur le grand livre de viticulture et posa sa patte sur le bras gauche du vieux Druide.

« Qui a t il mon ami ! » lui répondit le Druide ! « Que veux-tu donc me dire ? »

Neos frappait à nouveau plus puissamment sur la reliure de cuir du grand livre de viticulture, puis il bouscula le gobelet de bois d’olivier dont le Druide se servait pour déguster l’hydromel et le vin.

« Je te comprends Neos, tu veux que je boive du vin, le vin de fête, mais pour quelle raison aurai je le cœur à fêter un événement ?»

Le Druide caressa l’animal qui le regardait avec une lueur brillante dans les yeux. Puis le hiboux d’un battement d’aile alla se percher sur la corbeille de pommes rouges et de ses pattes griffues il agrippa une belle pomme qu’il porta à son maître.

Le vieux Druide était curieusement amusé par l’attitude surprenant de son vieux compagnon. L’animal était en train de lui passer un message. Le vin et la pomme, le boire et le manger facilement partageable et ami, les substances répandues partout, et utilisées par tous pour les grands évènements, car la misère était grande en cette contrée.

« Ton regard, mon ami voit bien plus loin que le simple horizon ! » lui dit le Druide qui constatait que l’animal s’agitait devant la lourde porte de bois. « Tu veux que je te suive ? Qu’as tu donc à me montrer ? »

Le vieux Druide enfila son paletot, ouvrit la porte et se laissa guider par son compagnon ailé. Par les chemins de campagne bordés de bosquets, ils arrivèrent à l’orée de la ville grouillante. Ils pénétrèrent par la porte nord et gagnèrent le cœur de cette bourgade commerçante.

L’animal s’arrêta devant la porte trapue d’une taverne, frappa du bec et fit demi tour. Le vieux Druide le regarda s’envoler, puis il poussa la lourde porte de l’estaminet.

Point de bruit malgré le monde attablé, se fut il possible que son entrée ait glacé les esprits et chassé les paroles ? Il jeta un regard circulait puis s’arrêta médusé. Son cœur bondit dans sa poitrine à la vue de ce qui se passait au fond de la grande salle.

Jeune Chevalier et Maistre Chevalier, avaient topé la main et sourires aux lèvres levaient godets fort haut. Point de doute, la raison avait fait office et si les deux hommes un peu tendus n’avaient pas retrouvés leur verve d’antan, ou moins avaient ils faits le pari de ne point perpétrer conflit.

D’autres compagnons les entouraient d’une chaude amitié, et il paraissait évident que le temps serait le meilleur allié pour rendre à l’un comme à l’autre les sains échanges qu’ils n’auraient jamais dus perdre. Mais la vie n’était elle pas faite d’erreurs et de victoires, de peines et de joies, d’égarements et de réconforts. Ce que l’amitié, ciment puissant unissant les hommes, venait de faire ne surprenait pas le vieil homme. Il savait certains hommes capables de juger honnêtement leurs actes et d’en faire justes déductions.

Apaisé par cette vision réconfortante, le vieux Druide sans un bruit tourna les talons et avec dignité décida de s’en retourner au logis. Il referma la lourde porte en faisant attention de ne point faire le bruit qui aurait trahi sa présence et comme la petite souris il gagna d’un pas tranquille sa demeure.

De retour en son antre, le vieux Druide saisit un cahier neuf et nantit de la plume et de l’encrier, commença à jeter ce que cette affaire lui avait dicté.

« La tempête avait soufflé
Dans le grand jardin des amitiés
Deux hommes malmenés
Avaient le vieux Druide peiné

Jeune et fougueux Chevalier
Aux trop vifs propos expulsés
Avait rendu son Maistre vénéré
Par la parole écorché

Chevalier que le temps assagit
Ne doit pas laisser percer les cris
Même lorsque vibre fierté
Il faut raison garder

Que tintent les carafes, et toquent les gobelets
La sagesse est affaire de temps et de volonté
Nul n’est devin en son église, en sa maisonnée
L’erreur est expérience lorsqu’elle est acceptée

Par bien des faits avérés
En une vie comme en cent
Le vieux Druide avait repéré
Que ses amis étaient des géants

Il ne pouvait sans profonde douleur
Accepter que se percent les cœurs
Que jeunesse offre tristesse
Et affranchit refus de justesse

Le doute avait perforé comme lame d’acier
Les acquis du vieil homme blessé
Que pouvait il donc faire pour trucider
Dans l’œuf ce conflit sans vérités

Oh ! fratricides escarmouches inutiles
Comment ne pas être pris en tourments
Devant de tels faits fuyants et futiles
Que ne doivent pas user les grands

Sous la chaume ancienne, et la pierre des murs
Un Druide relis ses anciennes écritures
Que mon Maistre d’autrefois avait saine raison
La sagesse est affaire de nombre de saisons

La tempête avait soufflé
Dans le grand jardin des amitiés
Un vieil homme au doux sourire dessiné
Caresse un blanc hiboux, rassuré »

Que dure les grands esprits qui guident les destinées

[Carole]

 

On peut espérer une suite ou pas ?

[Stepquest]

 

On peut espérer une suite ou pas ?

Oh là, il me faudrait relire tout avant de m'engager! Je n'avais plus souvenance de ce texte !

[Carole]

Encore du grand art pourtant

[Stepquest]

Encore du grand art pourtant

Oui et Thibault, Crazytiti, s'y était mis aussi avec brio ! Il faudrait que je fouille dans les documents de l'époque car il me semble que j'avais imprimé tous les textes de ce type ! Depuis le temps je ne suis plus certain !

[Draco]

On avait quand même un grain tous autant qu'on était.

 

Bon, pour certains ça ne s'est pas arrangé.

[Carole]

On avait quand même un grain tous autant qu'on était.

 

Bon, pour certains ça ne s'est pas arrangé.

 

Ca vous réussissait bien moi je trouve !

[Stepquest]

On avait quand même un grain tous autant qu'on était.

 

Bon, pour certains ça ne s'est pas arrangé.

J'assume et je suis heureux d'être toujours aussi fondu du choux car quand je relis ce que nous avons écris à l'époque j'en viens encore éberlué à en rire !

[Draco]

Quand je parle de certains, je parle des survivants!

[Carole]

Vous êtes 2 survivants des écrits !

[Stepquest]

Quand je parle de certains, je parle des survivants!

J'entends bien Draco !

[Carole]

 

Quand je parle de certains, je parle des survivants!

J'entends bien Draco !

 

 

Oui parce que les autres on ne sait pas comment ils ont tourné eux !

[Stepquest]

 

 

Quand je parle de certains, je parle des survivants!

J'entends bien Draco !

 

 

Oui parce que les autres on ne sait pas comment ils ont tourné eux !

 

A droite ou à gauche !

[Carole]

 

 

 

Quand je parle de certains, je parle des survivants!

J'entends bien Draco !

 

 

Oui parce que les autres on ne sait pas comment ils ont tourné eux !

 

A droite ou à gauche !

 

 

Faciiiiile !!!!

[Draco]

J'ai failli dire en "braquant le volant".

[Stepquest]

J'ai failli dire en "braquant le volant".

[Carole]

J'ai failli dire en "braquant le volant".

 

[Stepquest]

Version modifiée par rapport à l'originale !

 

Histoire d'amitiés........

Lorsque le vent souffle en tempête
Dans le grand jardin des amitiés
Il faut que celui qui fait pouette
Use de son don à réconcilier

Pourquoi ne pas se souvenir du temps aimé
Pour ne pas vouloir entendre la vie a chi..
Pourquoi vouloir connaître et voiler les vieux
Alors que paroles honnêtes ne sont des voeux pieux

Croire qu’avis différent est voix de fruit pourri
Pensez que celui qui par amitié pense ce qu’il dit
Devrait plutôt mentir et par un mauvais bruit
Parler à l’ami tel qu’à l’ennemi.

J’ai parfois bien du mal à comprendre les hommes
Celui qui ne fait et ne dit rien ne risque point l’amertume
Point de risque pour lui qu’un pain ne glisse vers sa trogne
Et que naisse en son sein la discorde à coups de prunes.

Lorsque le vent souffle en tempête
Dans le grand jardin des amitiés
Il faut que les coqs relèvent la crête
Et tendent la bec avec fierté

Point d’obstination à se faire ombrage
La fierté est des qualités, la plus naze
Si elle est maniée à foison
Lorsque la tempête entre dans la maison

Alors lorsque deux amis par grand vent de pluie
Donnent raisons aux forces du mal
Un druide sur son bâton prends appui
Et s’en va se faire la malle

Si le poids des ans abreuve le simple d’esprit
La jeune pousse est espoir de lendemain
Si l’âge offre une sage vision de la vie
Chacun doit vivre les risques du chemin

Alors amis de longue date, apaisez vous
Ne voyez vous pas l’évidente cause du conflit
D'oie, de canard pas de quoi se prendre le choux
Pourvu que de deux fruits je n'ai le plus pourri

Et toi jeune pousse qui demande en miroir
Le conseil d’un ami qui t'ouvre ses tiroirs
A toi dont l’acquis gourmand, aux yeux si grands
Te font pencher vers l'irrésistible néant

Partant chacun sur un chemin différent
En voulant ne prendre que le meilleur
Vous ne vous écoutez point cela est évident
Et faites de vos propos, montagne de malheurs

Le Druide sur sa pierre plate est bien chamboulé
Ne pouvant donner raison à l'autre ou à l'un
Il cogite et consulte l’éclat de son porte monnaie
Pour deviner qui des deux le meilleur bien

Lorsque le vent souffle en tempête
Dans le grand jardin des amitiés
Que l’esprit de la demeure regrette
De voir l’amitié partir en purée.

Comprendre l’un, soutenir le second
Le vieux Druide fatigué par tant de ventées
Ploie sous le soucis des amis contrariés
Et prie pour demain n'arrive un autre con.

Si la mine du dragon s’est faite bien sévère
Si la jeune pousse par excès est trop fière
C’est peut être parce qu’une belle amitié
Etait plus forte qu’indifférente mise de côté.

J’ai croisé sur la route un palmipède impétueux
Qu’un oiseau de feu avait pris sous son aile
N’est il pas dommage qu’échanges douloureux
Aient eus raison d’un amitié si belle

Par la fenêtre de ma demeure où grimpent les hautes herbes
J’ai regardé la clairière toute verte et ses rochers imberbes
Se tordre à s’enlaidir sous les assauts du temps
Et m’interdire d’aller me promener aux champs

Alors je guète le trait de lumière, la fin de l’ondée
La mort de la tempête, soleil et ciel bleu réconciliés
La victoire de la grandeur sur les velléités
Sur la main qui tend la pomme qui nique l’amitié
 
Pourquoi pour mon retour me chagriner ainsi
Je pars quelques temps pour réchauffer mon corps
Et trouve à mon retour un plat de spaghettis
Qu'avec félicité je me tortore

Quelle est donc la solidité de cette amitié
Qui au gré de quelques rafales est emportée par le temps
Si l’ancien ne peut dire en toute sincérité le fond de sa pensée
Si le plus jeune ne peut par excès s’enthousiasmer.

Par ces temps de tempête incontrôlée
Il faut ne point prendre avis si on prêt à esgourder
Et à assumer avec maturité réponses à la demande
Faite à celui que l’on sans raison quémande

Point n’est ma volonté de donner dans le conflictuel
Reprocher à l’un et à l’autre serait bien aisé
Mais je constate que cette tempête bien réelle
Est une bombe hérétique en notre profonde amitié.

Lorsque le vent souffle en tempête
Dans le grand jardin des amitiés
Que la maturité fustige l’obstination,
Et que la paix revienne en notre maison, poil au menton

[Stepquest]

Version modifiée par rapport à l'originale !

 

Histoire d'amitiés........

Lorsque le vent souffle en tempête
Dans le grand jardin des amitiés
Il faut que celui qui fait pouette
Use de son don à réconcilier

Pourquoi ne pas se souvenir du temps aimé
Pour ne pas vouloir entendre la vie a chi..
Pourquoi vouloir connaître et voiler les vieux
Alors que paroles honnêtes ne sont des voeux pieux

Croire qu’avis différent est voix de fruit pourri
Pensez que celui qui par amitié pense ce qu’il dit
Devrait plutôt mentir et par un mauvais bruit
Parler à l’ami tel qu’à l’ennemi.

J’ai parfois bien du mal à comprendre les hommes
Celui qui ne fait et ne dit rien ne risque point l’amertume
Point de risque pour lui qu’un pain ne glisse vers sa trogne
Et que naisse en son sein la discorde à coups de prunes.

Lorsque le vent souffle en tempête
Dans le grand jardin des amitiés
Il faut que les coqs relèvent la crête
Et tendent la bec avec fierté

Point d’obstination à se faire ombrage
La fierté est des qualités, la plus naze
Si elle est maniée à foison
Lorsque la tempête entre dans la maison

Alors lorsque deux amis par grand vent de pluie
Donnent raisons aux forces du mal
Un druide sur son bâton prends appui
Et s’en va se faire la malle

Si le poids des ans abreuve le simple d’esprit
La jeune pousse est espoir de lendemain
Si l’âge offre une sage vision de la vie
Chacun doit vivre les risques du chemin

Alors amis de longue date, apaisez vous
Ne voyez vous pas l’évidente cause du conflit
D'oie, de canard pas de quoi se prendre le choux
Pourvu que de deux fruits je n'ai le plus pourri

Et toi jeune pousse qui demande en miroir
Le conseil d’un ami qui t'ouvre ses tiroirs
A toi dont l’acquis gourmand, aux yeux si grands
Te font pencher vers l'irrésistible néant

Partant chacun sur un chemin différent
En voulant ne prendre que le meilleur
Vous ne vous écoutez point cela est évident
Et faites de vos propos, montagne de malheurs

Le Druide sur sa pierre plate est bien chamboulé
Ne pouvant donner raison à l'autre ou à l'un
Il cogite et consulte l’éclat de son porte monnaie
Pour deviner qui des deux le meilleur bien

Lorsque le vent souffle en tempête
Dans le grand jardin des amitiés
Que l’esprit de la demeure regrette
De voir l’amitié partir en purée.

Comprendre l’un, soutenir le second
Le vieux Druide fatigué par tant de ventées
Ploie sous le soucis des amis contrariés
Et prie pour demain n'arrive un autre con.

Si la mine du dragon s’est faite bien sévère
Si la jeune pousse par excès est trop fière
C’est peut être parce qu’une belle amitié
Etait plus forte qu’indifférente mise de côté.

J’ai croisé sur la route un palmipède impétueux
Qu’un oiseau de feu avait pris sous son aile
N’est il pas dommage qu’échanges douloureux
Aient eus raison d’un amitié si belle

Par la fenêtre de ma demeure où grimpent les hautes herbes
J’ai regardé la clairière toute verte et ses rochers imberbes
Se tordre à s’enlaidir sous les assauts du temps
Et m’interdire d’aller me promener aux champs

Alors je guète le trait de lumière, la fin de l’ondée
La mort de la tempête, soleil et ciel bleu réconciliés
La victoire de la grandeur sur les velléités
Sur la main qui tend la pomme qui nique l’amitié
 
Pourquoi pour mon retour me chagriner ainsi
Je pars quelques temps pour réchauffer mon corps
Et trouve à mon retour un plat de spaghettis
Qu'avec félicité je me tortore

Quelle est donc la solidité de cette amitié
Qui au gré de quelques rafales est emportée par le temps
Si l’ancien ne peut dire en toute sincérité le fond de sa pensée
Si le plus jeune ne peut par excès s’enthousiasmer.

Par ces temps de tempête incontrôlée
Il faut ne point prendre avis si on prêt à esgourder
Et à assumer avec maturité réponses à la demande
Faite à celui que l’on sans raison quémande

Point n’est ma volonté de donner dans le conflictuel
Reprocher à l’un et à l’autre serait bien aisé
Mais je constate que cette tempête bien réelle
Est une bombe hérétique en notre profonde amitié.

Lorsque le vent souffle en tempête
Dans le grand jardin des amitiés
Que la maturité fustige l’obstination,
Et que la paix revienne en notre maison, poil au menton

Et le bon vieux druide s'interroge ! Comment se fait-ce se dit-il en se grattant le crane, comment se fait-ce que nul n'ait réagit à ce texte new age ? Point de nobliaux ou de gentes demoiselles pour relever le gant et proposer en retour une prose de la même acabit!

 

Alors, il quitte le soleil doré qui teintait son beau visage ridé et regagne la sente qui mène à son antique demeure. Les jambes sont lourdes, les articulations douloureuses mais pas après pas, des perles coulant sur son front, sans se hâter, aidé d'un long bâton noueux, il rejoint son antre. Il y fait bon, la buche crépite dans l'âtre, une bonne soupe de légumes d’antan garnie de lard lui ouvre la faim.