687 réponses à ce sujet

[Carole]

Voilà ce que cela m'inspire :

[Stepquest]

La fleur sur le chemin

J’ai croisé une fleur
Une fleur sur le chemin
J’ai croisé une fleur
Et lui ai tendu la main

Un homme d’armes vertueux
Me tance d’être là
Un homme d’armes vertueux
Me verbalisa

Qui êtes vous donc Monsieur le soldat
Pour m’empêcher d’embrasser cette fleur
Qui êtes vous donc Monsieur le soldat
Pour faire de mes promenades, des malheurs

La fleur me crie de ne point l’oublier
Alors qu’on me menotte
La fleur me crie de ne point l’oublier
Car les ronces la grignotent

Puis je votre honneur défendre mon droit joli
A la face du monde, à celle des abrutis
Puis je votre honneur défendre mon droit joli
Et partir aux grands vents courir le maquis

Nombreux comme moi, aiment les oiseaux
Les forêts, les rivières et les chemins
Nombreux comme moi, aiment les oiseaux
Faites comprendre cela à Madame OLIN

Car de ses paroles, au trop verts propos
Un tissu de mensonges issus du malin
Car de ses paroles, au trop verts propos
Je préfère le coton doux au lin

J’ai croisé une fleur
Une fleur sur le chemin
J’ai croisé une fleur
Et lui ai tendu la main

J’ai donné à cette fleur
Un geste de la main
J’ai donné à cette fleur
Mon amour sans fin

Loin en une ville aux si pâles jardins
Une femme ferme les chemins
Loin en une ville au si pâles jardins
Pour satisfaire des gamins

Attendez petites fleurs
Et vous joyeux lapins
Attendez petites fleurs
Je reviendrai demain

Forêts, fourrés
Chemins disparus
Forêts, fourrés
Je n’existe plus

J’ai croisé l’abrutis, l’idiot du village
Il allait à la ville cueillir ses mirages
J’ai croisé l’abrutis, l’idiot du village
Offrir à Nelly ses hommages

Dans un détour du chemin
J’entends un chant moqueur
Dans un détour du chemin
C’est le bruit discret d’un moteur

Courrez vite gens aux yeux en amende
Allez donc le cerner, mais aussi le pendre
Courrez vite gens aux yeux en amende
Les bonnes gens vous le demande

J’ai croisé une fleur
Une fleur sur le chemin
J’ai croisé une fleur
Et lui ai tendu la main

En ma geôle ou je purge la peine
On me dit que je suis un voyou
En ma geôle ou je purge la peine
Pour avoir aimé la nature comme un fou

[Will]

Voilà ce que cela m'inspire :

moi aussi

[Carole]

[Stepquest]

Pour rire…un peu !

J’ai rencontré la louve et la belette
J’ai rencontré ma frangine Georgette
Qui achetait une tonne de cacahuètes
Un morceau de pain, une livre d’olivettes

Vive binious, tambourins et crécelles
Viens avec moi, j’ai un peu de vaisselle
Vive binious, tambourins et crécelles
Chauffe donc la bassine et va’z’y Marcel

J’ai rencontré cette vieille mère maquerelle
Qui ne tiens plus debout sur ses chandelles
Avec sa tronche plus rouge que mortadelle
Son nez vilain comme bec de pétrels

Vive binious, tambourins et crécelles
Viens avec moi voir mes jolies bretelles
Vive binious, tambourins et crécelles
Je ne veux pas voir tout tes bijoux Marcel

J’ai rencontré du côté de Marseille
Une vielle gâteuse complètement sourd d’oreille
Mais très sympa et surtout pleine d’oseille
Faut que j’ lui parle de mon jeune appareil

Vive binious, tambourins et crécelles
Viens avec moi essayer des dentelles
Vive binious, tambourins et crécelles
J’irai pour toi décrocher le septième ciel

Trilili, lali, lilalaireee
Trilili, lali, lilala
Trilili, lali, lilalaireee
Trilili, lali, lilala

Pouette !

[Will]

c'est vrai que c'est marrant

[Stepquest]

J’ai écouté Silence chanter
Un souffle guai qui bourdonnait
A l’ouie studieuse et affûtée
A l’esprit vif qui en pleurait

Frissons en vagues successives
La peau soulevées de bulbes arrondis
Et ce cri furieux et cette voix coercitive
Surgissant en ma tête comme mauvais génies

Silence, où es tu ?
Silence que me veux tu ?
Silence pourquoi ces rêves ?
Silence, faisons une trêve.

J’ai entendu Silence en mon dos marcher
Courir le pavé, s’user aux bruits de la rue
Il voulait m’attraper, peut être m’avaler
Me rendre si petit que je n’existerai plus.

Si tu croise Silence par un soir d’été
Par une nuit froide, par un matin voilé
Qui que tu sois, presse le pas
Qui que tu sois, méfie toi.

Il est la mort qui rode comme insecte larvé
Il est la peur, la désolation, l’arme du suicidé
Il est vicieux et retors par ses mains crochues
Il ce qui dort en toi lorsque tu ne crois plus

Silence je t’ai entendu
Silence je t’ai vu
Silence si tu continue
Silence mon cri te tue

Qui est donc ce Silence inattendu
Qui est celui qui n’existe pas
Qui est ce non-bruit impromptu
Qui est ce son que je n’entends pas

Chut écoutez le bruit qui rayonne
Croyez vous qu’ici bas nul n’abandonne
Son esprit torturé aux questions tatillonnes
Que le Silence dévore telle une lionne

Au loin alors que mon esprit s’envole
Un puissant Silence couvre d’une chape
Les cris, les joies jetés en obole
Aux vents de la liberté qu’on éclate

Faire son choix
Avec conviction
Mourir par la foi
Sans ambition

J’ai écouté Silence chanter
Un souffle guai qui bourdonnait
A l’ouie studieuse et affûtée
A l’esprit vif qui en pleurait

[Draco]

Comme l’oiseau qui vole au-dessus des coteaux,
J’aimerais revenir au pays que j’adore,
Pour abreuver mon âme au doux fil de son eau,
Du haut de ses collines, voir se lever l’aurore.

Revenir sur les bords que mes yeux ont connus,
Retrouver la maison de mes jeunes années,
M’enivrer des odeurs qui hélas ne sont plus,
M’endormir sous les cieux où mon cœur a rêvé

Des fruits que j’ai cueillis, je m’en souviens encore,
Ils ont laissé en moi comme un parfum léger,
J’en garderai le goût, jusqu’à l’heure de ma mort,
Il berceront mon âme, pour toute l’éternité.

[Stepquest]

Hé héééééé

Et lorsque survient le mystère
Du phénix n’aime t on entendre
Qu’il renaîtra un jour de ses cendres
Pour faire surgir à nouveau la lumière

Dans un état d’entre deux eaux
Où se mêlent tortueux flots
Il est bon pour apprendre, se taire
Pour observer, silence de cimetière

Trop de vilaines lames pernicieuses
Connues d’un cercle restreint
Où dansent teintes ennuyeuses
Que ne dispersent aucun matin

Il faut faire recul afin de ne point réduire
Il faut laisser la cour aux âmes fraîchement nées
Pour que d’une pousse venant de percer
Jaillissent les énergies d’un bel avenir

Devenir un guetteur, un fantôme, un exilé
Pour sourire et peut être rire encore
C’est utile à mon âme qui tente d’échapper
Aux sources dévorantes qui me hantent dehors

Je vous vois amis et vous aime à plein cœur
Je reconnais jets de plume et drôleries
Savoir et saines espièglerie
J’apprécie, mais je reste dehors.

Ne faites pas cette tête aux regards déconfits
Je vous assure que je ne suis pas parti
Je veux simplement parce que soucis m’habitent
Prendre un peu le large, rien de vous ne m’irrite

[Carole]

[Stepquest]

melle Carole !

[Stepquest]

La vie est voile au vent
Elle flotte doucement
Ou claque fortement
Hésite quelques instants

Lorsqu’ inerte et sans mouvement
Elle entraîne tenace vers le néant
Fort est celui qui peu se maintenir
Et donner tout son sens à l’avenir

Rêves de quiétude ancrée
Désirs d’amour distillé
Vouloir à jamais la paix
En un monde tourmenté

Pourquoi tant de vicissitudes
Tant de désillusions
De méchantes habitudes
Mettant mon âme en haillons

Un descendant sans audace
Cache ma tant aimée
Et son absence m’agace
Semblant à petit feu me tuer

Et cette plus jeune qui ne veut apprendre
Faisant de mes angoisse un lit de verre pillé
Si proche de l’exclusion que je peux l’entendre
Continue chaque jour de me diminuer

Je veux du grand air, des chemin de verdure
Des non-pensées des envies d’aventure
Un grand ravin profond pour jeter en pâture
Mes soucis nombreux qui trop perdurent

Je suis homme de paix, mais point saint homme
Mes erreurs sont réelles, mes défauts gravés
Méritai je pour antan d’être violemment dispersé
Par la vie qui me souffle comme vent d’automne

Certes il est pire destin
Que celui qui est mien
Mais parfois j’aimerai respirer
Sans avoir envie de hurler

[Stepquest]

Trois petites gouttes d'eau
Sur une feuille d'automne
Pleurent les temps chauds
Sous l'orage qui tonne

...

[Stepquest]

Derrière le tic tac entêtant
D’une pendule qui chantonne
Se cache le flot du temps
Que le mouvement aiguillonne

L’aiguille pointe vers les heures écoulées
La petite pousse les secondes pressées
Et pendant ce temps là fier balancier
D’un tic, d’un tac il perce l’air à la volée

Tic, tac, tic, tac hé passant pressés
Ne partez pas aux vents sans m’écouter
Je vous donne le temps qui vient de s’écouler
Je cadence votre marche rythmée

[Guillaume]

Petit gland deviendra grand...

Aujourd'hui je ne suis qu'un gland,
Mais avec toi je grandirai
Et pour toi je deviendrai
Un beau chêne fort et grand.

[Draco]

Tais-toi mon cœur

Tu le vois bien ça sert à rien,
Personne écoute ton chagrin.
Plains si tu veux ta vie blessée
En secret, pour pas déranger.

Tais-toi mon cœur

Il faut te faire une raison
Les fleurs se fanent, pas les chardons
Pleurs ne font pas grossir la mer
Et demain sera comme hier.

Tais-toi mon cœur

Il te faut retenir tes cris
Garde silence et puis souris.
Quand l’oiseau chante dans sa cage,
Qui sait ce que tait son ramage.

Tais-toi mon cœur

Je suis si las et fatigué.
De silence fais mon oreiller
La lune seule te veillera
Quand pour toujours tu te tairas

[coollavie]

toi mon amie du paradis
A toi qui connais toute ma vie
Dis moi ce que je peux faire
Pour ne plus vivre un tel enfer
Aide-moi à sécher mes larmes
Autant celles de mes yeux que de mon cœur
Laisse moi entrevoir par la lucarne
Ne serait ce qu’une lueur
J’explose de l’intérieur
Mais je me garde de le faire à l’extérieur
Je voudrais tout quitter
Pour tout recommencer
Je voudrais cracher mon venin
Au visage de certains
Je voudrais vivre dans l’harmonie
Mais les embûches ne sont pas finies
Alors à toi mon amie du paradis
Toi qui es là pour moi, hier comme aujourd’hui
Je voudrais tout simplement te dire merci
Merci d’être là chaque jour à mes cotés
Merci de m’écouter et me réconforter
Et quand le moment sera venu, nous serons réunies

[Stepquest]

Tomber au fond de l’abîme
En une vertigineuse chute
Plonger du haut de la cime
D’une falaise abrupte

Je me jète dans l’inutile
Dans le désespoir
Les temps me sont futiles
Environnement noir

Quoi de plus incertain
Qu’un pauvre lendemain
Quoi de plus mortifiant
Que l’absence d’un enfant

Je crie, je hurle, je me débats
Pourquoi me trahir ainsi
Dans la tourmente qui me broie
Je perds chaque jour une parcelle de vie

Tout sauf cela, tout sauf me prendre
Ce qui est de mon essence le fruit
Tout sauf ce brin de cannelle tendre
Qui s'éloigne et fuit

Je suis las de guerres sans fin
Je suis rongé de ne pouvoir rien faire
Dans ce combat brisant mon destin
J’ai parfois des idées suicidaires

Il faut que je relève la tête
Que je regarde le soleil perché
Que je parte en conquête
Que je ne laisse pas tomber

[typhoon75]

j'en ai une sur mon idole

ayrton senna

[coollavie]

Vivre, pleinement, ne pas souffrir,
combattre au jour le jour, nos maladies,
qui grignotent et obscurcissent l’avenir,
nous entraînant vers la mélancolie !

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Vivre, pour espérer un jour enfin guérir,
redonner, à certains, un espoir de vie,
promettre, pour les siècles à venir,
des remèdes, pour que nous soyons rétablis !

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Vivre, une belle histoire d’amour,
pour connaître cette douce folie,
d’une passion commune à assouvir,
au risque d’être malheureux, aussi !

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Vivre, c’est se donner du plaisir,
interrompre toute la monotonie,
du quotidien et continuer à découvrir,
et adoucir nos peines et nos soucis !

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Vivre, c’est un long chemin à parcourir,
il faut de la volonté, et de l’énergie,
sans elles, qu’allons nous, devenir ?
des pantins, au bout de ficelles, que l’on manie !


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Vivre, c’est malheureusement aussi mourir,
quitter ce monde, selon notre envie,
dignement, le seul gage à tenir,
un passage terrestre, sans penser au paradis !

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C’est simplement, un beau matin, partir,
laisser sa famille, ses amis, dans l’ennui,
s’envoler en fumée, pour ne pas pourrir,
nos cendres éparpillées ! C’est aussi çà, la vie !