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[Draco]

Chapitre XX : Un nouveau navire

Pendant ce temps, Stepquest, dit « le magnifique », « le malin », mais aussi « Tire qu’une fois », « La tremblote », « Vise dans l’pif », « le mercenaire », « Bil la dynamite », « Lance pruneaux »….et j’en passe pour ne pas être trop long, n’était pas resté les bras croisés à attendre que son ex-vieil ami lui prépare une enfume et lui botte le train à coups de lattes.
Il venait de finir son petit déjeuner, avait filé sous la douche pour ne pas passer pour un vieux bouc, puis assis à la table ovale de réception du vaisseau particulier de son ami Tupeutel Maître Dhenlfhyon-Presto surnommé Maître DP (Pour les intimes uniquement), il écoutait avec attention, les ingénieurs, les spécialistes, les conseillers, les théoriciens lui présenter les dernières technologies astronautiques de la planète BLURP-bloop !bloop . Il était abasourdi par tant d’informations, il ne notait plus rien tellement le flux des données était intense :
- Accélérateur de moto - propulseurs benzoïques, à ions surdimensionnés, avec champs de particules hémisphériques de marque SEPAKON-STUCLA (A vrai dire les meilleurs de la galaxie !)
- « Générateur de champs hyperboliques NEFRETIK, à cuvette inversée (Fabriqué par SMECTA Corp. ltd) »
- « Les bifurcations à trémolos fixes permettant une meilleur stabilisation électromagnétique du vaisseau en cas d’orage corpusculaire. »
- « L’absorbeur de photon ENMIETE de 10ème génération, pas encore diffusé dans le public, donnant au vaisseau une fois activé, une parfaite invisibilité. »
- « L’ alliage PAMOU-DURUNMAX 1 milliard de fois plus résistant que le titane, transparent comme le verre et malléable comme le cuivre, assurant une cohésion moléculaire parfaite. »
- « Les tout derniers propulseurs aphasiques à décharges compensées SICECHOUETE de 145.859.269.768.485² Milliards de Méga Chevaux, capables de passer de 0 à 100.000.000 de km/s en moins de 7,8 dixième de seconde , pour un vaisseau de 320.000 tonnes ! »

Stepquest en avait mal au crâne ! Et les ingénieurs, les spécialistes, les conseillers, les théoriciens de la planète BLURP-bloop !bloop, continuaient à lui déverser des torrents de nouvelles technologies en matière de propulsion, d’ équipements et d’armement.

Tupeutel : « Bah alors mon ami, tu sembles fatigué, éreinté, épuisé voir déglingé ? Mes spécialistes en tous genres formés dans les meilleurs écoles de l’univers ne seraient pas en mesure de te satisfaire ? Avons nous oublié d’aborder certains aspects techniques ? »

Stepquest : « Non mon ami ce n’est pas ça ! A vrai dire ils me saoulent à parler tous en même temps, j’ai même pas le temps de gamberger une info qu’ils m’aspergent le caberlot de dizaines d’autres ! Je dis pas que c’est pas intéressant….je dis que ça me file le bourdon, la mémoire en stand bye, comme qui dirait un ralentissement dans la connectique, un malaise neuronal, du savon dans le choux, la marmite en vrac….j’ tiens plus en l’air à cause de tes gaziers ! Ils peuvent pas faire plus simple, dans la délicatesse, avec retenue, comme à confesse, dans le chuchotement ? Non tu vois à mon age on a besoin de calme, pas de cette agitation de pucelles à la saison des bourgeons ! tu me comprends ? »

Tupeutel : « Ok ! Ok ! Allez messieurs tout le monde dehors ! Tu sais ils sont impressionnés de rencontrer le plus grand pilote de l’univers, alors pour être certain d’être parmi ceux qui t’apporteront une solution, ils ne se sentent plus ! Faut leur pardonner, probablement une question d’éducation ! Bon j’ai compris, je me charge de te faire construire un vaisseau contenant le meilleur de la technologie passée, présente et à venir ! Mais comment du va l’appeler !»

Stepquest « J’avais penser à l’appeler « Berthe la fourailleuse » à cause d’une vieille copine de la planète ZLURF, une mercenaire qu’on appelait la fourailleuse à cause de ses habitudes destructrices ! Elle marnait au « lance purée » une arme rustique mais au demeurant efficace, qu’elle était la seule à pouvoir utiliser en effet « rafales intenses » ! Une reine quoi ! Mais tu te souviens de « Titi la gamberge » le mécano de Starflite qui te transformait un propulseur rincé en « turbo boost » de dernière génération ? Et bien c’était son frangin. Il s’est fait décambuter bêtement par un maladroit qui voulait essayer son phaseur sur les pigeons posés sur le toit du labo d’en face , une connerie, notes bien il n’a pas souffert, un beau trou de 15x15 en pleine poire, il avait plus de nez, plus de bouche, tu pouvais voir à travers, un massacre quoi ! »

L'Atlantis SSX continuait son voyage vers le quadrant PA. Draco étudiait la manière d'améliorer les quatre tourelles qui composaient le gros de sont artillerie.
"Faudrait coupler les conduits de plasma avec des générateurs BOUZOUFBASTOS DENLEFYON de type MAGNUM 44." se dit le capitaine.
La grande question était où en trouver. Ces générateurs avaient été interdits par la convention inter-planétaire de JAIRIENVURIENENTENDU à cause de leur capacité à réduire une planète en champs d'atéroïdes.
"Nico'l'belge saura sûrement m'en procurer" fini par se dire Draco. C'est à ce moment qu'une voix se fit entendre dans les haut-parleurs:"Capitaine, vous êtes attendu de toute urgence sur la passerelle". Cette voix était celle de Nausicaa. Quelque chose de grave devait se passer dans le coin car elle ne dérangeait jamais Draco pour rien.

[Draco]

Chapitre XXI : La manœuvre de Draco

(sur la passerelle)
Nausicaa : "Regardez, capitaine, 6 navires inconnus qui approchent. Ils ne répondent à aucune demande d'identification."

Draco: "Où sommes nous exactement?"

Nausicaa:"Nous nous trouvons actuellement dans le système FOPA-YALER, près de la planète Cité-benlieuçameire."

Draco: "C'est bien ce que je me disait, nous sommes en face de vaisseaux de type BM5-DEUTCHIMPOR et GTIGOLF-WV. Ce sont des vaisseaux de la flotte des ZYVATAMERE."

Nausicaa: "Qu'allons-nous faire, capitaine?"

Draco: "Simple: pointe les tourelles sur le vaisseau le plus en arrière, c'est celui de leur chef."

Nausicaa: "Tourelles pointées, capitaine."

Draco: "FEU!!"

Le vaisseau ZYVATAMERE pris la salve de particules de plein fouet et commença à tanguer dangereusement. Voyant le vaisseau de leur chef gravement endommagé, les autres firent demi-tour et partirent en laissant derrière eux leur chef car telles étaient leurs habitudes et le capitaine le savait bien.
La chance souriait à nos valeureux pirates de l'espace car, après avoir abordé et fouillé le vaisseau ZYVATAMERE, ils trouvèrent 6 générateurs BOUZOUFBASTOS DENLEFYON de type MAGNUM 44, soit deux de plus qu'ils n'en avaient besoin. En effet, les ZYVATAMERE n'avaient jamais ratifié les accords de la convention de JAIRIENVURIENENTENDU.
Leur voyage vers le quadrant PA se poursuivit avec la certitude que leur armement serait plus puissant que jamais grâce à ces générateurs.
Mais Draco, tout content de son succès n’avait pas remarqué sur ses cadrans la horde de 2.000 vaisseaux modèles ‘Yo’l’Gas-9.3’ à technologie « Kone Ri » intégrée qui flottaient entre les troisième et quatrième planètes du système FOPA-YALER, près de la planète Cité-benlieuçameire.

Stepquest : « As-tu vu Tupeutel cet attroupement de vaisseaux ennemis, il va se faire bouffer tout cru le petit mangeur de sardines ! A 2.000 contre un je ne le jouerai pas à Vincennes dimanche prochain ! »

Tupeutel : « T’as raison, il est dans une mélasse sévère! S’ils veulent se le faire au chalumeau atomique il aura pas le temps d’avoir un cloque aux miches, qu’il sera déjà transformé en résidus de barbecue ! Regardes les horribles, ils se déploient en lousdé, version furtive, en profitant du soleil qu’ils ont dans le dos ! A cette allure ils vont lui botter le râble dans moins de 24 heures ! Je serai curieux de savoir en combien de temps ils vont se le bouffer le petit crabe ? »

Stepquest : « Non mais attends, tu perds conscience, t’ as d’ la béchamel dans cigare, et les neurones au Père La Chaise ! Bien sûr qu’il est pas clair face à l’ennemi, mais il ne sera pas dit qu’un pilote de ma classe, digne héritier d’une noble et vieille famille de France, se laissera aller au point d’assister sans rien faire à un match aussi déséquilibrer ! Des fois je me demande si tu déconnes pas un peu trop ! »

Tupeutel : « Ah ! j’ai compris, tu veux te le fumer tout seul, à la régulière, chacun un flingue en pogne, on donne le départ et ça défouraille de tous les côtés comme à Stalingrad jusqu’à ce qu’il y en est un qui s’éparpille ! C’est pas un peu trop Hollywoodien ton scénario ? Notes bien que les autres en face, les teigneux, ils vont peut-être pas te laisser faire, dans le genre « On ne savait pas que vous étiez là avant nous ! » ! Dès que tu va pointer le museau, ils vont te refaire le portrait les mecs, sur grand écran avec retouches et tout le toutim, version Picasso dans ses grandes heures ! Si c’est ça que tu recherches, je te refile un vaisseau et je me casse avec ma troupe avant que ça sente le pugilat ! Tu comprends moi les solutions en solde, au rabais, pour en plus se prendre des coups de bottes dans le derche, j’en suis pas ! J’voudrai pas te gâcher le plaisir, mais ils semblent armés comme les troupes de Gengis Khan !»

Stepquest : « Tu n’es qu’une truffe ! Je parlais pas de le repasser maintenant, mais plus tôt de lui filer un coup de main ! Je sais….c’est curieux de ma part de vouloir tendre la paluche à un vieil ennemi, mais je ne me refais pas je suis plutôt « duel à l’ancienne » que « terroriste à la sauvette » ! Ca me viens de mon Grand Père, un honorable commerçant qui avait une vision de la vie et des relations humaines certes originales, mais efficaces ! Il disait, « si tu ne veux pas te faire refroidir par un inconnu, marches le dos au mur et sulfates le premier », un peu sommaire mais relativement exacte ! Il est mort à 95 ans passé…dans son lit.. et même pas une seule blessure ! Tu en connais à qui c’est arrivé après autant d’années de travail. ?»

Tupeutel : « Bon d’accord, j’en conviens , mais comment tu penses t’y prendre, car les autres là, ne sont pas des enfants de cœur, ils ont la détente facile, la susceptibilité rancunière, et une force de frappe à toute épreuve, sans poltronner , ils seraient plutôt du style à me filer le traczir ! »

Stepquest : « Faut se les faire à la tenaille !»

Tupeutel : « J’ai peut être le traczir, mais je ne suis pas encore gâteux ! On va pas tout de même les attaquer au lance pierres, à la fronde, à l’arbalète, à la hallebarde, au sabre d’abordage ! T’es en pleine vapes mon grand, faut consulter et puis y a urgence ! Si tu continues dans tes bricolages, non seulement on va se faire éparpiller par les méchants, mais en plus on se foutra de notre gueule pour des siècles dans tout l’univers ! Alors dis moi refile à chacun des mes hommes qui un tournevis, qui une clé de 12, qui un marteau ? Tiens à propos de marteau….. »

Stepquest : « Une image, la tenaille, une image ! Technique d’encerclement ! Tu laisses l’ennemi se positionner autour de son objectif, tu l’encercle discrètement, et tu ouvres les hostilités. Comme il ne s’y attends pas, son temps de réaction est important et tu en profites pour le seringuer à tout de bras !»

Tupeutel : « Mouais ! ! ! Faut voir !»

Sur l’Atlantis-SSX…

Draco: "Où en est l'adaptation des générateurs BOUZOUFBASTOS DENLEFYON?"

Nausicaa: "Les droïdes ont quasiment fini, capitaine. Nous seront prêts dans quelques minutes pour les tirs d'essais."

C'est à ce moment qu'un bruit assourdissant se fit entendre dans tout le vaisseau alors que celui-ci tremblait de partout.

Nausicaa: "Capitaine! Nous venons de recevoir un tir de plein fouet! les boucliers ont tenu mais ne sont plus qu'à 46% d'efficacité!"

Draco: "Manœuvres d'évasion Delta 4! Localisation de l'ennemi! J'ai l'impression que nous allons avoir de quoi tester notre nouvel arsenal!"

Draco était loin de s'imaginer qu'il était dans la mouise. La horde de vaisseaux 'Yo'l'Gas-9.3' se dirigeait doucement mais sûrement vers nos valeureux pirates de l'espace. Un autre tir venait de toucher à nouveau l'Atlantis SSX.

Nausicaa: "Capitaine! Nous avons perdu les boucliers arrière et le moteur tribord est touché!"

Draco: "Si tu ne peux fuir, fais face. Demi- tour, puissance maxi sur les boucliers avant! Où en est l'installation des générateurs?"

Nausicaa: "Fini capitaine, les systèmes sont en charge. Plus que 58 secondes avant de pouvoir tirer. Nouveau tir! Boucliers avant à 76%! Plus que 36 secondes avant de pouvoir tirer."

Draco: "Réfléchis mon pote, réfléchis! Comment faire pour se battre à 2000 contre un? Euréka! Comme disait mon pote en tombant dans sa baignoire. Pointe toutes les tourelles sur le soleil! Charge les moteurs de distortion et prepare-toi à faire un saut dimensionnel! Je vais leur refaire le coup de P3X-44."

Nausicaa: "Boucliers à 22%, capitaine. J'entre un cap pour le saut dimensionnel. Tourelles chargées et prêtes à faire feu à votre commandement."

Pour la petite histoire, Draco était connu pour avoir échappé à une embuscade dans le système P3X-44 4 ans auparavant. Plusieurs escadrilles de croiseurs de combat Onta-nik-é (plus de 1500 au total) mandatées par la Fédération Par le Général Stepquest plus précisément) pour mettre fin à ses agissements en tant que pirate de l'espace, l'attendaient pour l'eparpiller façon puzzle aux quatre coins de la galaxie. Alors que tout semblait perdu, il eu l'idée de lancer un accélérateur atomique sur le soleil de ce système afin de le faire exploser et, par la même occasion, détruire tout ce qu'il y avait dans le secteur, planètes y compris, un saut dimensionnel permettant à notre pirate de prendre la poudre d'escampette. On appela cette tactique la "manœuvre de Draco". Un peu radicale comme manœuvre, je vous l'accorde, mais la fin justifie les moyens, non? Et de plus, on est pirate de l'espace ou on ne l'est pas.

Nausiaa: "Encore un tir, capitaine! Nous n'avons plus de boucliers!"

Draco: "FEU!!!!!!!!!!!!!!! Saut dimensionnel!!!!!!!!! J'espère que nos modifications sur les canons auront porté leurs fruits."

Après avoir tirer, l'Atlantis SSX disparût dans un éclair de lumière. Les vaisseaux se trouvant dans la trajectoire des douze flux d'énergie (4 tourelles de 3 canons chacune) furent littéralement éventrés, pulvérisés, désintégrés. Lorsque les tirs atteignirent le soleil, celui-ci se mis à grossir à tel point que la horde de vaisseaux fut engloutie par la masse en fusion qui finit par détruire tout ce qu'il y avait dans les secteur. Quelques heures plus tard, à la place du soleil se trouvait une super-nova alors que nos pirates étaient à quelques années lumière de là.

Draco: "Je crois que nous pouvons commencer les réparations. En tout cas, en ce qui concerne nos canons, nous avons réussit l'adaptation des générateurs BOUZOUFBASTOS DENLFYON. Tu donneras aux droïdes une tournée de 100% synthèse 5W50 à ma santé, ils l'ont bien mérité."

Nausicaa: "Bien capitaine. Ce sera fait."

Et voilà nos héros qui reprennent leur route en direction du secteur PA à la recherche du Général Stepquest.

Draco: "Je lui ferai regretter de m'avoir cherché de la sorte. On ne se moque pas de la sorte d'un pirate de l'espace!"

Mais ce satané pirate de mes saturateurs, j’ai nommé Draco, du tonnerre de Brest, n’avait pas imaginé que ses ennemis avaient à ce point l’esprit retord, « fouille-###### », tenace dans la férocité, bref des vicelards de première ! Ils connaissaient eux aussi la célèbre botte de ce vieux pirate à qui on apprenait pas à faire le vieux singe : la "manœuvre de Draco", enseignée depuis des lustres dans toutes les bonnes académies Astronautiques de l’univers.
Aussi comme Stepquest, le Tupeutel et son escouade , ils avaient reniflés l’attrape couillon et avaient plongés in extremis dans le sub-espace après avoir lancé sur le vaisseau de Draco, un suceur magnétique à plombage altérant.

Stepquest : « Regardes moi ça Tupeutel Maître Dhenlfhyon-Presto (surnommé Maître DP pour les intimes uniquement), cet emmanché de pirate au cours bouillon, j’y tends la pogne en signe de paix pour le sortir d’une béchamel infernale, et il me balance sa botte en pleine poire ! Comme quoi les bons sentiments c’est comme une bonne gastro…c’est emmerdant, faut pas en abuser ! Attends que je lui refile le train, à coups de phazers dans l’oigne j’vais lui apprendre la politesse…non mais ! »

Tupeutel : « Mets en sourdine, calme les chevaux, réduit la puissance ! Il ne t’a peut-être pas vu ! Avec 2.000 lances purée aux trousses, c’est fissa qu’il a dû déguerpir le lapin ! Quand c’est comme ça y’a que le résultat qui compte ! Tu voulais tout de même pas qu’il t’envoies un faire-part ! Notes bien je ne dis pas que le coup de sa manœuvre à la ### m’énerve pas un peu, mais on peut peut-être mettre ça sur le compte de l’inattention, de l’imprévue, compte tenu qu’il ne pouvait pas prévoir qu’à bout portant t’y ferais une fleur en ne le canardant pas plein pot ! Reconnais que ça peut créer le doute !»

Stepquest : « Bon d’accord, n’empêche c’est qu’un pisse-petit ! De plus le mariole il ne s’est pas rendu compte que les méchants lui avaient refilé un suceur ! Il va avoir de la surprise le mec, un réveil sanglant, une découverte fatale, parce que les « pas beau» ils sont à son derche, comme la misère sur un troupeau lépreux, ils vont te l’attendre dans quelques parsecs et lui faire le coup de la moulinette barbare (1.000 au cul pour pousser le petit crabe, et 1.000 devant pour broyer façon pince ! IL ne restera pas grand monde dans le quartier quand les deux blocs ses seront rejoins ! »

Tupeutel: « POUETTEDEUXFOIS le nez pointu, cap sur le cadran 14-xc29-8 2f et des poussières. Et que ça saute ! Non déconnez pas c’est au sens figuré ! Ils sont cons ceux-là ! Mettez un vaisseau à la disposition du Capitaine Stepquest dit « le magnifique », « le malin », mais aussi « Tire qu’une fois », « La tremblote », « Vise dans l’pif », « le mercenaire », « Bil la dynamite », « Lance pruneaux »….et j’en passe pour ne pas être trop long, et que les équipages des vaisseaux 19, 42, 63, 24, 10, 49, 47, 33, 24 et le n° complémentaire 13 se mettent aux ordres du Capitaine ! Poussée maximale à tous les vaisseaux de la flotte»

Entre temps Stepquest avait regagné le nouveau vaisseau prêté par son ami sis dans le vaisseau amiral (Là y’a un jeu de mot et il faut le trouver).

La vigie : « Au Tupeutel et au Capitaine Stepquest : le vaisseau du Capitaine Draco est en vue dans le secteur A6 :B2 TOUCH’hé de la strato – tranche - sub spatiale B4 3 fois par jour. »

Tupeutel : « Merci Vigie, qu’est-ce que tu en penses Stepquest?»

Stepquest : « Si tu permets je prends ? Mes palpeurs ont localisé le suceur, et je viens d’éjecter deux fouilleurs LAMBDA qui sont en approche rapide. Quand je pense qu’il m’a fait le coup de la manœuvre de Draco l’empafé, à moi un vieil ennemi de longue date ! Y a plus de respect, ça canarde à tout va, tu fini par plus savoir qui est en train de te repasser ! Si c’est pas malheureux, de mon temps on se serait pas permis de… Ah ! ça y est les fouilleurs ont réussis à lui arracher le suceur ! Ils l’ont rebalancé à ses poursuivants ! Ils vont en faire une drôle de fiole lorsqu’ils vont s’apercevoir que le pirate les a encore blousé. Regarde donc Tupeutel, le pirate il a tellement les Foix, il pédale tellement vite, qu'il s'est même pas aperçut qu'on lui avait viré le suceur! Tu me dira il s'était pas aperçut non plus que le vilains lui avaient collé! »

Tupeutel : « C’est vrai qu’on aurait pu lui foutre un suppo magnétique dans le fouindé et pfffut ! plus de Draco! La blague eut été savoureuse bien que fatale ! »

Stepquest : « Faudrait peut être lui envoyer une missive pour lui indiquer qu’il n’a plus à avoir le traczir, l’informer que les vilains sont dans la fumée et qu’il n’a plus rien à craindre ! »

Tupeutel : « Ah !Oui un missile, j’aimerai bien lui carrer un missile entre les deux endosses, rien que pour taquiner, c’est pas tous les jours qu’on s’amuse ! »

Stepquest « J’ai pas dis un missile, j’ai dis une missive, faut te décrotter les cages à miel, t’affûter les neurones ! Sors les antennes et écoutes ce que je dis ! En plus un missile à la traître entre les deux endosses, une saloperie de vicelard, un coup de Jarnac à deux balluches …ça se fait pas…on est plus à l’école, faut te réveiller !"

Tupeutel : « Ah !Moi ce que je disais c’était pour occuper le temps ! Ca fait bientôt 36 heures qu’on lui file le train, les yeux collés au derche, on va pas lui prendre la température tout de même ! Même quand je ferme les yeux je les voies les flashs de ses propulseurs ! Si tu t’attends à des remerciements de sa part….autant te dire qu’on est pas arrivés !»

[Draco]

Chapitre XXII : Le face à face

Stepquest : « Bon arrête des divagations de Space-poivrot, concentre toi et envoies lui ce message : « Salut Draco, ici le Général Stepquest et le Tupeutel Maître Dhenlfhyon-Presto surnommé Maître DP (Pour les intimes uniquement), qui te suivent depuis 40 heures. Les vilains à que tu a gratifié de la botte de Draco t’avaient collé un suceur, dans le genre « Eparpilleur façon puzzle ». Nous on est taquins, mais un duel pas loyal on n’aime pas ! Alors on a retiré l’objet du délit et on leur a renvoyé histoire de les distraire un peu. A priori ils n’avaient pas encore digéré le coup du feu d’artifice, donnent pas trop dans le spectacle ces gens là, ils ont encore moins apprécié la petite promenade reprogrammée sur leur suceur. Gares à tes miches…ils ne vont pas te lâcher et ta botte ne te sert plus à rien ». Voilà à moins d'avoir des crampes dans les pognes, une angine de cheval, la rancune malpolie, une envie d’agacer, il devrait nous répondre…..voir d’hasarder un « merci » au moins protocolaire ! »

Pendant ce temps...

Draco: "Nausicaa, où en sont les réparations?"

Nausicaa: "Les réparations du propulseur tribord sont achevées. Nous pouvons à nouveau atteindre la vitesse maximale. Les capteurs seront opérationnels dans un peu plus d'une heure. Pour ce qui est des communications, il faudra attendre un peu plus longtemps. Les droïdes annoncent deux ou trois heures. Faut dire que nous en avions pris plein la tronche."

Draco: "Ca, tu peux le dire. Mais je suis quand-même surpris qu'ils se soient fait prendre à la manœuvre de Draco. Tout ce que je voulais c'était gagner un peu de temps, histoire de mettre un peu de distance entre eux et nous. Pourtant, rien à l'horizon. Il y a un truc qui cloche."

C'est à ce moment que le capitaine partit rejoindre se quartiers. Il ne comprenait toujours pas comment aucun vaisseau 'YO'l'Gas-93' ne les avait poursuivit. L'Atlantis SSX avait beau avoir les canons les plus puissants de l'univers connu, il ne pouvait rien contre une horde de plusieurs centaines de vaisseaux quels qu'ils soient. Il pouvait en dégommer 6-8 à la minute tout au plus. Ce qui donnait le temps aux autres d'en faire des confettis de notre Atlantis SSX.

Nausicaa: "Capitaine, les capteurs et les communications sont à nouveau opérationnels."

Draco pris la direction de la passerelle avec la ferme intention de tirer toute cette histoire au clair.

Draco: "Nausicaa, pousse les capteurs à leur sensibilité maximum, il y a un truc qui m'intrigue."

Nausicaa: "Capitaine, vous devriez voir ceci."

En regardant les écrans de contrôle, Draco avait tout compris. Cet écran indiquait la présence de 1500 vaisseaux à environs un parsec derrière l'Atlantis SSX.

Nausicaa: "Vous croyez que ce sont les 'YO'l'Gas-93'?

Draco: "Vu la signature énergétique je ne pense pas. Je dirais plutôt la flotte de Tupeutel. J'y mettrai ma main à couper qu'il y a du Stepquest là-dessous."

Nausicaa: "Vous croyez que le Général Stepquest serait là?"

Draco: "Je crois bien, oui. Mais ça ne m'étonne pas de lui. Déjà à l'Astro-école de Tapezy les Grelèches, on passait notre temps à en foutre plein la poire aux petits teigneux. Mais il était toujours loyal. Les droites c'était toujours face-à-face. Faut dire qu'il ne se débrouillait pas trop mal. Nous avons fini par faire nos premiers combats ensemble. Puis j’ai basculé dans la clandestinité. J'ai toujours eu l'âme d'un Robin des Bois. Je dépouillais la Fédération pour donner aux colonnies minières les plus démunies de la galaxie et Stepquest essayait de m’arrêter. Fait demi-tour et arrête les moteurs. Ouvre un canal sur toutes les fréquences."

Nausicaa: "C'est fait capitaine."

Draco:" Stepquest! Vieux chacal! Je sais que tu es là. Je suis sur que c'est à toi que je dois la disparition de mes poursuivants. Montre ta tronche si t'es un homme! Je t'attends dans 14h00 sur mon vaisseau, au messe des officiers. J'ai une bouteille de bière romulienne vintage qui ne demande qu'à être vidée. Tu réponds, bordel à queue?"

R3000 : « Général Stepquest ! Message du vaisseau du Capitaine Draco! Désolé mais la liaison est de mauvaise qualité et un peu hachée. Je vous la transmets ! »

Draco : « Stepquest! Tchhhhiiiit ….chacal! Je sais que tu es là. zzzziiitchittt c'est à toi que je dois la disparition …… poursuivants. Montre ta tronche si t'es chhhhhiiitziplong! Je t'attends dans 14h00 sur mon vaisseau, chhhhhiiiit des officiers. J'ai une bouteille de bière romu……pfffffft vintage qui ne demande qu'à être vidée. Tu réponds, tsiiiiiiiiip »

R3000 : « Général Stepquest ! Analysé et reconstitué en fonction du langage habituel du Capitaine Draco, le message doit donner à peu près cela : :" Stepquest! Vieux « pas de solution »! Je sais que tu es là. Je suis sur que c'est à toi que je dois la disparition de mes poursuivants. Montre ta tronche si t'es un homme! Je t'attends dans 14h00 sur mon vaisseau, au messe des officiers. J'ai une bouteille de bière romulienne vintage qui ne demande qu'à être vidée. Tu réponds, « pas de solution »!»

Stepquest : « Ne t’inquiètes pas R3000, certaines locutions de ce vieux pirate te sont à jamais….comment dirais-je , à jamais compréhensible. C’est pas qu’il ne se soit occupé que du bon fonctionnement des radiateurs dans les classes par lesquelles il est passé durant ses années de balades scolaires, mais il a toujours eut le goût pour les mots simples, parfois forts expressifs, un brin rustiques sans être trop rugueux, forts champêtres sans êtres grivois ! Bref une pointure du langage imagé ! Bon comment je vais m’habiller pour aller taper le godet avec ce vieux merlan ?»

Tupeutel : « Tu va pas aller te coller les pinceaux sur sont chalutier, tout de même ! Ou alors t’as des instincts suicidaire, la gâchette en pleine tempe, la roulette Russe à côté c’est du petit lait ! Tu ferais mieux de te décambuter tout de suite, à ton heure, sans surprise ! Parce que là mon ami tu mets le doigt dans les contrariétés, c’est pas un danseur d’opéra le Draco, il en a enfumé une kyrielle de mectons qui pensaient pouvoir lui faire confiance ! La botte de Draco, ça te dit quelque chose ? Faut être sacrément déjanté pour liquider un système planétaire complet afin d’assurer sa retraite (et c’est pas de celle des vieux dont je te parles) ! Et toi « cool Raoul » tu te refais les ongles, tu t’épiles, tu prépares tes fringues, tu te toilettes…..mais dis donc tu sorts pas en boîte ! Ah ! tiens POUETTEDEUXFOIS le nez pointu, expliques lui ! Moi je tiens plus en l’air, j’ai comme qui dirait des vapes ! »

POUETTEDEUXFOIS le nez pointu : « Il est vrai Capitaine que vous prenez un certain nombre de risques en vous aventurant seul dans l’enceinte du vaisseau du Capitaine Draco. Une fois dans la place vous êtes à sa merci ! A votre place je reconsidérerais cette décision ! Croyez vous qu’il accepterait de venir à une collation sur votre navire ? »

Stepquest : « Peut être pas faux ce que vous me dites là ! R3000 ! Communication avec le vaisseau du Capitaine Draco! »

R3000 : « C’est fait, vous êtes en communication. »

Stapquest : « Salut vieux rat ! Sympa ton invitation à taper le godet comme chez Lulu la Nantaise, mais mes amis me faisaient remarquer que chez Lulu il n’y avait pas de risques de chausse-trapes, de coups de phasers qui partent tout seuls, bref pas de motifs de fâcheries ! Alors sans te vexer je préfèrerai que tu viennes avec ta boutenche »

Draco: "J'avais raison, c'était bien toi. Alors comme ça tu ne me fais plus confiance? Je t'ai pourtant prouvé à maintes reprises que j'étai un pirate de parole! Les coups fourrés très peu pour moi, tu le sais très bien."

Nausicaa: "Qu'allez vous faire capitaine?"

Draco savait qu'il pouvait faire confiance à Stepquest. Mais pour ce qui était des hommes de Tupeutal... Ils avaient encore sûrement en mémoire les dizaines de cargos qu'il leur avait dépouillé.

Draco: "Vu que tu ne veux pas "visiter" mon navire, je te propose qu'on se retrouve chez Lulu, ce n'est qu'à une vingtaine de parsecs de ce secteur. Tu comprendras que je ne puisse pas faire confiance en tes amis."

Tupeutel : « Malin le bougre ! Il se méfie ! Il n’a pas tout à fait tort à mon sujet, car je dois dire que je donnerai dans le jubilatoire si je pouvais lui farcir l’oigne à coups de missiles ! Nous avons comme qui dirait des contentieux en souffrance, des dettes d’honneur, quelques points à régler, des briefings en stand bye. Rien que d’y penser j’en ai la détente qui me chatouille ! Tiens vires moi ce phaser, j’ pourrais faire des dégâts ! »

Stepquest : « Bon, pose les armes ! On va pas donner dans la retraite des anciens combattants, avec petits fours en période de commémoration, levé de drapeaux, fourragères à l’épaule, remise de médailles et accolades baveuses à cause des dentiers qui tiennent plus très bien dans les « salles à manger » ! Y a prescription, trêve, on gare les flingues en armurerie, les treillis à l’habillement, la période serait d’avantage au golf, au barbecue….à la détente quoi ! C’est pas un peu trop gamin tes fusillades à l’orée des bois ? Pas un peu trop colonies de vacances ? Moi je dis, quand il y a possibilité d’accords bi – latéraux, même si c’est pas blanc-blanc, je préfère ça à une claire bastonnade à coups de lance purée ! Dans cette ultime solution il n’y a pas un perdant mais souvent deux. »

Tupeutel : « N’empêche que…… »

Stepquest : « N’empêche que…quoi ! Tu as un ratiche, que dis-je une ratiche, au moins le râtelier complet, contre le Capitaine Draco, et c’est plus fort que toi ! Il viendrait te déposer une gerbe d’excuses aux pieds que tu lui filerai un coup de pompe dans l’ caisson ! C’est plus de la rancune à ce niveau là, c’est cauchemardesque, hallucinogène voir Freudien ! Gares tes paluches dans tes fouilles , rengaines ton crachoir à pruneaux, mets un frein à tes idées vengeresses et morbides, prends un godet de romulienne Vintage et surtout cool »

Tupeutel : « N’empêche qu’il n’a pas accepté de venir se goinfrer le pif sur ton radeau ! Soit disant que c’est parce qu’il se méfie de moi le rat ! Je me gausse ! Il pense que tu veux le piéger comme lui voulait le faire , rien de plus ! Il n’y a que toi pour pas avoir gambergé l’embrouille ! Notes bien que chez Lulu le terrain ne se prête pas aux enfantillages, il aura du mal à te farcir de pruneaux compte tenu du nombre de copains communs qui y traînent en permanence ! Mais quand même….. »

Stepquest : « Ah ! ton esprit est tellement noir que tu te méfierais de ta mère ! C’est maladif chez toi ! »

Tupeutel : « Ah ! ba t’en a de bonnes avec mes aspects maladifs ! Tu sais combien ça m’a coûté les 1200 cargos dépouillés par ton pote ? La moitié des vaisseaux étaient tout neufs, ils sortaient des arsenaux et la came était de première, du cousu main par les plus grands artistes contemporains ! Et lui me les seringue, me trucide les équipages, me tire une camelote de première qualité en me laissant que des épaves ! Tu sais de combien je me suis affalé !Parce que mes fournisseurs il a bien fallu que je les casque, ils ne font pas crédit, ce sont des sérieux avec lesquels ont joue pas au Scrabble. Eux les pions ils te les collent dans la gueule quand tu respecte pas le contrat et ça ne te rapporte pas 120 points ! Sans compter les primes aux familles des disparus, qu’est ce que tu veux on a des principes !»

Stepquest : « Calme toi tu es au bord de l’apoplexie, t’es rouge comme une gambas, la respiration te manque et tu sues comme un phoque en plein soleil ! Je ne te demande pas de me tenir la pogne pour aller chez le pirate, c’est toi qui t’affoles. Bon faudrait bien que je lui balance une réponse…..bon voyons…»

[Draco]

Chapitre XXIII : L’attaque surprise

Alors que Stepquest réfléchissais à l'offre de Draco, des éclairs de lumière se voyaient au niveau de l'arrière garde de la flotte de Tupeutel. Ces maudits vaisseaux 'YO'l'Gas-93' avaient retrouvé la trace de nos amis. Malheureusement, ils n’étaient pas venus seuls. Par un prompt renfort ils se retrouvèrent plus de 5000 et commençaient à dégommer les vaisseaux de ravitaillement du vieux souverain.

Nausicaa: "Capitaine, la flotte de Tupeutel se fait attaquer par l'arrière."

Draco: "Les espèces de romuliens! Même pas capables de se battre face-à-face!"

Draco voyait bien là l'occasion de se débarrasser de Tupeutel une bonne fois pour toute. Il en avait marre des avis de recherche avec des primes toujours de plus en plus élevée qu'il lançait à son encontre.

Draco : "Nausicaa, charge les tourelles. Ouvre les tubes lance torpilles quantiques. Déploie les ailerons de combat équipés de canons JVAT'SAGNER."

Nausicaa: "On en profite pour se débarrasser de Tupeutel?"

Draco: "Non. Même si on dégommait Tupeutel on aurait aucune chance de fuir face à une telle armada. On va plutôt foncer dans le tas et leur prêter main forte. Le Capitaine Corsaire ne rendra pas son dernier souffle sans croiser le fer. Que l'âme du dragon soit avec nous. En plus, j'ai une dette envers Stepquest... Tu peux prendre un pod de survie et partir car nous n'avons pas beaucoup de chances de sortir d'ici vivants."

Nausicaa: "Capitaine, je voulais vous dire que je resterai toujours à vos cotés."

Draco: "Bien, je me doutais que telle serait ta réponse. Dans ce cas... En avant toute! Pointe les vaisseaux amiraux! Feu à volonté! Torpilles quantiques...FEU!"

L’alarme du vaisseau amiral des forces de la planète BLURP-bloop !bloop retentit « Bwouhip ! Bwouhip ! Bwouhip ! Bwouhip ! Bwouhip ! Bwouhip !………..et Bwouhip ! »

Amiral POURERIEN le gros : « Ici l’amiral POURERIEN le gros en urgence pour le TUPEUTEL ! Nous sommes attaqués par une coalition fédérée par les 'YO'l'Gars-9.3'. Nous avons détecté des ZIVAT’d’TARAS, des 3-KUB, des Khas –BHURN, mais aussi de ZENFOUARES. IL y aurait déjà dans nos rangs au moins 500 vaisseaux endommagés ou détruits. Nos forces se battent comme des héros et……. On me signale à l’instant que le vaisseau du Général Stepquest serait touché, peut - être même en perdition ! »

Tupeutel : « Quoi !, comment ! qu’ourdis-je, qu’acoustiques-je ? Quand a démarrée cette attaque ? »

Amiral POURERIEN le gros : « D’après mes informateurs, les vaisseaux ennemis auraient commencé les hostilités il y a environ 4h 30mn 20 secondes 5 dixième 2 millième environ ! »

Tupeutel : « Et c’est maintenant que j’en suis informé ? »

Amiral POURERIEN le gros : « Votre aide de camp m’a dit lors de mon premier que vous preniez votre bain et qu’il ne fallait sous aucun prétexte vous déranger ! Lors de mon deuxième appel, votre manucure s’occupait de vos mains !. Lors du troisième appel vous étiez…euh !….occupé….euh ! à présenter vos hommages à cette même manucure ! Bref je n’ai pu vous joindre plus tôt ! »

Tupeutel : « Non mais je rêve ! Pendez moi ce crétin d’aide de camp par les orphelines jusqu’à ce que mort s’en suive ! 500 vaisseaux perdus à deux millions de Solars le bout ça va encore me coûter une fortune tout cela à cause d’un mou du bulbe qui préfère me laisser barboter dans le jus, me faire tripoter les paluches par une gonzesse que j’étais moi même en train d’expertiser ! Mais j’y pense que disiez vous à propos du Général Stepquest ?»

Amiral POURERIEN le gros : « Son vaisseau a été touché par une salve proto-plasmique à haute intensité DEMESDEUX, je viens de recevoir l’information qui stipule qu’il est en perdition, malgré quinze de no astronefs qui se sont portés à son secours»

Tupeutel : « Tenez moi informé à toutes heures du jour ou de la nuit de l’avancement de cette tentative de sauvetage ! Lancez l’opération « Dans le Pif », faites reculer nos vaisseaux afin que nos ennemis pense à une retraite, faites plonger 10 bataillons dans l’hyperespace et qu’ils contournent les arrières bancs de nos ennemis. Ils ne resurgiront de l’hyperespace que 4 minutes le temps de cibler puis de tirer. Et vlan «Dans le Pif ». Que cette tactique soit reproduite jusqu’à épuisement des forces ennemies.»

Amiral POURERIEN le gros : « Entendu vénéré Tupeutel ! L’un des commandant des unités les plus touchées, me signale que le conflit semble basculer tout doucement à notre avantage et que le Général Stepquest aurait à lui tout seul passé ad patres pas loin d’un centaine de vaisseaux ennemis. Au dernières nouvelles, il tenterait de se poser sur la planète VOILA DUBOUDAIN, ce n’ai pas la plus accessible, mais il semble qu’il l’ait choisie pour des raisons que j’ignore. »

Tupeutel : « Tiens VOILA DUBOUHAIN, VOILA DUBOUHAIN, VOILA DUBOUHAIN, c’est effectivement curieux comme choix, la parallaxe n’est super, s’il arrive à s’y poser avec son engin plombé on pourra assurément dire que c’est le meilleur !.»

Pendant ce temps là, Stepquest et ses hommes menaient une lute acharnée pour maîtriser le vaisseau spatial.

Stepquest : « R3000 ! ou en est la pression dans les compensateurs EhA-Travaire ? Taux de propulsivité des Stratos à virgule flottante ?, lieutenant Labib Soulhbras est-ce que les phazers sont encore utilisables ! »

R3000 : « Rzzzz ! chhhhuuuuut. ………….. ;pfffuit…chlong ! »

Stepquest : « Ah ! ######, il ne manquait plus que ça ! L’ordinateur est en carafe, déjà qu’avec l’aide de R3000 c’était pas gagné mais alors là on tombe dans le déjà perdu, dans le loosing absolu, dans l’inutile, voir le grotesque ! Lieutenant Labib Soulhbras !, il va falloir tout passer en manuel, l’ordinateur est passé en mode Alzeimer, on a le bonjour d’Aloïs. Magnez vous de me donner la pression dans les compensateurs EhA-Travaire ? Taux de propulsivité des Stratos à virgule flottante ?, Est-ce que les phazers sont encore utilisables ! Et j’aimerai bien ne pas avoir à me répéter !»

Lieutenant Labib Soulhbras : « Mon Général, le taux de propulsivité est à 30%, les compensateurs Eha-Travaire sont descendus à 10.000 bars sur l’échelle Dechitte (Echelle Afghane c’est la meilleure), et nous ne disposons plus que de quatre phazers sur seize. Les retro-freineurs sont en vrille ! La clim est morte, bref si vous me le permettez mon Général nous sommes dans le merdier! »

Stepquest : « Ca je sais ! et dans une sacrée mayonnaise en plus ! Pour les retro-freineurs c’est scabreux mais on va essayer d’utiliser les phazers pour caler notre entrée dans l’atmosphère avec un 6°30 parfait ! La pression des compensateurs est plus problématique, car si évite le costume barbecue pendant la phse d’entrée dans l’atmosphère, on risque de ne pas avoir assez de patate pour se poser slow in the grass ! Pour la propulsivité, on dérivera tout sur les propulseurs 15 minutes avant les couches denses ! on pour l’instant l’engin est stable, les cloisons étanches ont été activés, les commandes manuelles stressent un brin, mais ce n’est pas la Bérézina ! Réunis le personnel en salle de commandement j’ai à leur parler ! »

Lieutenant Labib Soulhbras : « Ils seront tous là dans deux minutes mon Général ! »

Les hommes se précipitaient, ils étaient pour la plupart épuisés mais aucun n’avait été blessé lors de l’attaque.
Certes leurs uniformes avaient soufferts lorsque les instruments avaient lâché, certains mécanismes contenant des huiles, des gaz avaient explosés, maculant les uniformes ! A nettoyer ce serait la chiasse ! Mais.. grâce aux nouvelles lessives contenant aujourd’hui des agents « tensio-fermentico-casseurs-de-molécules-cradoc », plusieurs lavages permettraient d’en venir à bout.

Stepquest : « Messieurs les cadres et messieurs les collaborateurs, je vous ai réunis pour vous informer de notre situation. Nous sommes dans une mayonnaise Dantesque, c’est freudien ! Pour l’instant la carcasse tiens encore, l’essentiel de la machinerie va dans le même sens, mais nous ne sommes pas loin d’une mise à la casse la plus proche. Alors si vous avez déjà fait le double de votre travail, il va falloir en faire davantage pour nous sortir de cette mélasse infernale. Nous avons deux choix réussir ou périr, une bon petit atterrissage sur l’herbe grasse, ou une version spatiale du barbecue stellaire. Je vais vous faire distribuer à chacun une ration de bière romulienne, vous vous la carrez dans le cornet, histoire de réchauffer la glotte et de faire remonter la quotte de votre trouillomètre ! Ensuite tout le monde au boulot, chacun à son poste, ça va marner sec dans les deux heures qui suivent. »

Malgré sa taille imposante (1274m de longueur et 678m d'envergure) l'Atlantis SSX démontrait sa grande manœuvrabilité. Il se faufilait comme une anguille parmi les vaisseaux ennemis et les débris.

Nausicaa: "Capitaine, les tourelles sont chauffées au rouge!"

Draco: "Continuons le combat ou nous serons perdus. Où en sommes nous sur les torpilles quantiques?"

Nausicaa: "4528 torpilles tirées. Taux de réussite de 98.67%. Il nous reste 1247 torpilles prêtes à lancer."

Draco: "Et les forces ennemies?"

Nausicaa: "Nous en avons descendu 3219 vaisseaux. Restent 2103 vaisseaux dont 1852 opérationnels à 100%"

Draco: "Et la flotte de Tupeutel?"

Nausicaa: "Ils ont subit de lourdes pertes. Il ne leur reste que 711 vaisseaux sur 1569 vaisseaux engagés dans le combat. Il semblerait que le vaisseau du Général Stepquest soit en mauvaise posture. Il amorce une descente vers la planète VOILA DUBOUDAIN. Vu l'état de la machine il a peu de chances d'y arriver."

Draco: "Donne moi sa position exacte et son cap. Je ne vais pas le laisser tomber comme ça. Le rayon tracteur est-il opérationnel?"

Nausicaa: "Le rayon tracteur est opérationnel à 99.84% d'efficacité. Je le mets en pleine charge."

Draco: "Vous ne m'aurez pas sales chiens andoriens!"

Nausicaa: "Capitaine, un vaisseau amiral ennemi nous barre la route!"

Draco: "Cannons JVAT'SAGNER... FEU!!!!!!!!!"

Le vaisseau amiral ennemie fut littéralement pulvérisé. Les cannons JVAT'SAGNER avaient la particularité de détruire l'intégrité atomique de ce qu'ils touchaient. Tout en continuant à se diriger vers le vaisseau en perdition de Stepquest, l'Atlantis SSX continuait son carton. A chaque tir, l'Atlantis faisait mouche et les vaisseaux ennemis étaient soit gravement endommagés soit complètement détruits.

[Draco]

Chapitre XXIV : La destruction de l’Atlantis SSX

Draco: "Nous sommes à porté de rayon tracteur. Nous sommes heureusement arrivés à temps. Quelques minutes plus tard et le vaisseau de Stepquest aurait été transformé en torche. Active le rayon tracteur."

Nausicaa: "Capitaine, la masse du vaisseau est trop importante pour le rayon tracteur. Nous ne pouvons que stopper sa chute. Impossible de le ramener dans l'espace!"

Draco: "Et en plus on continue de se faire canarder! Pas le choix, téléporte-les tous à bord!"

Nausicaa: "Impossible capitaine, ses brouilleurs d'oeufs cosmiques sont activés! Impossible de fixer le téléporteur sur Stepquest et ses hommes."

Draco: "Ouvre une fréquence. Stepquest! Vieux chacal! Coupe tes brouilleurs d'oeufs cosmiques. Quelle idée de faire à bouffer dans un moment pareil! Je ne peux que stopper la chute de ton vaisseau. Mais je ne tiendrais pas longtemps! Alors il faut que tout le monde soit téléporté à bord de l'Atlantis SSX! Magne-toi le train!"

Nausicaa: "Capitaine, les boucliers faiblissent dangereusement! Nous devons riposter en faisant des manœuvres d'évitement! En restant ainsi immobiles nous sommes une cible trop facile! C'est comme à la fête à Neu-Neu au stand de tir! Capitaine!!!"

Draco: "ON NE BOUGE PAS TANT QU'ON NE LES A PAS TELEPORTE!!! JE NE VAIS PAS LAISSER TOMBER MON MEILLEUR ENNEMI!!!!!! Stepquest, REPONDS!!!!"

Une fois la voix éclaircie, chaque membre de l’équipage regagna son poste et se concentra sur son job. Stepquest voulait que chacun fit comme pour un atterrissage habituel. Ainsi, le cuisinier cuisina, l’électricien électrifia, le Maître des propulseurs propulsa, le Chef Mécanicien mécaniqua….Stepquest pour se faire entendre.. gueula. Le vaisseaux entrait dans les hautes couches de l’atmosphère.

Lieutenant Labib Soulhbras : « Attention mon Général, les trifouilleurs asymétriques sont en train de lâcher, vous devriez compenser d’un quart dans la translation fonctionnelle ! »

Stepquest : « Non mais dis donc, petit lieutenant de banlieue galactique, tu m’a déjà vu dérailler en pleine ascension, changer de braquet au pif, me lancer dans des mouvings inconsidérés ? Tu perds ton calme mon gars, qu’est ce que ça va être quand ça va secouer un peu ! Dis au mécano de compenser en permanence au moins dans les 10 prochaines minutes ! Et saches que j’ai la main sereine et l’esprit clair »

Le lieutenant s’exécuta, il faut avouer que peu de gens osaient en général tenir tête au capitaine, alors dans des moments difficiles cela devenait limite suicidaire. Ventre en appui aérodynamique, le vaisseaux subissait un freinage colossal. Les compensateurs avaient été réduits au maximum afin de les réserver pour l’atterrissage.

Stepquest : « A ###### ça secoue de plus en plus, on est assis sur un cagnard à faire jubiler le diable, dans quelques minutes on pourra sortir merguez, sardines, côtes de porc et tout le toutim tellement il va faire chaud à l’extérieur. Enseigne DUTARIN, surveillez la température de la carlingue, je pense qu’on va battre des records aujourd’hui ! Du Général Stepquest à l’équipage : nous entrons dans la phase deux. Les secousses devraient bientôt vous les remonter jusqu’aux oreilles, cramponnez vous. Pour les petits nouveaux et pour les anciens qui n’auraient jamais connus ce genre de situation fête forainesque, je tenais à vous dire que les premiers astronautes se payaient cette petite danse à chaque retour, mais aussi que si vous êtes concentrés sur votre taf, vous aurez moins la tête au traczir. Attention c’est parti »

Le vaisseau se prenait pour un kangourou atteint d’une inflammation de la petite jambe et qui aurait eu une vache d’envie de pisser ! Ca secouait sérieux, les épais docs de bord taillaient la tangente terminant leur course qui dans la fiole du spécialiste radar, qui dans l’arrière train de l’officier des communication, bref ça volait de tous les côtés comme dans les années 70 à la sortie des usines. La clim étant hors service, la température ambiante ainsi que le moral de la troupe étaient contrariants.

Enseigne DUTARIN : « Général, la température limite de la carlingue est dépassée, les analyseurs encore en fonctionnement mes signalent des déformations de structures ! A ce régime là dans une minute et quarante cinq secondes…..le revêtement va se mettre à fondre, la température intérieure va augmenter, les instruments électroniques vont tomber en panne, nos réserves de carburo-propulsion vont exploser……. »

Stepquest : « Fermez là ! Vous voulez aussi donner un flingue à tout le monde ! Tenez votre langue, je le connais le scénario, pas besoin de foutre le trouillomètre à zéro aux autres ! Dérivez le circuit d’extincteur sur les parties les plus chaudes, nous devons encore tenir deux minutes, après notre vitesse sera supersonique il n’y aura plus de risque ! Enfin, on n’est pas encore posé ! ! !Mais si c’est pour me dire ces conneries là, coupez le son, ça aide ! »

Vexé, l’enseigne DUTARIN retourna à ses cadrans sous les regards mauvais des autres matelots. C’était pas le moment pour lui d’aller aux douches ! D’un seul coup l’astronef sembla libéré d’un énorme poids. La vitesse supersonique atteinte, les secousses disparurent et même si la tension persistait chez tous les hommes en sueur et puants comme des boucs en rut, un certain soulagement les décrispait. Ce n’était pas encore Versailles, mais…

Stepquest : « Lieutenant Labib Soulhbras, quelle sera la vitesse minimum pour que nous puissions nous poser sans trop de gamelles avec la puissance disponible sur les compensateurs ? J’aimerai assez éviter la purée à l’atterrissage ! »

Lieutenant Labib Soulhbras : « On peut tenter deux approches, en vertical ou à l’horizontale. L’avantage du premier choix c’est que nous pouvons nous poser partout. Mais je craint qu’avec la puissance restante le choc soit par trop violent. A l’horizontal, on peut toucher à 300 ou 400, mais il faut trouver une surface plane d’au moins deux kilomètres de longueur. Je préconise cette seconde solution »

Stepquest : « Lieutenant Labib Soulhbras, j’opte pour votre proposition, cela risque d’être chaud, mais depuis quelques heures nous sommes habitués, si tout le monde me permets cette plaisanterie, elle n’est peut être pas sublime mais elle me détend les nerfs ! Donnez une nouvelle ration de romulienne à l’équipage, vaut mieux se planter bourré que sevré, ça revient au même mais ça passe mieux.»


Le géologue-géographe du vaisseau analysa les cartes, les reliefs, et détermina les coordonnées d’une vaste plaine herbeuse qui ferait parfaitement l’affaire. Aussi l’ordre fut donné d’orienter l’engin dans cette direction. Les quinze vaisseaux du Tupeutel suivaient les manœuvres avec attention, prêts à porter secours en cas de problème majeur. L’astronef commandé par Stepquest s’approchait du sol de plus en plus. Enfin dans un léger fracs de tôles déformées, surchauffées, noircies mais néanmoins encore bien solides, il toucha le sol et commença à glisser.

Stepquest : « Lieutenant Labib Soulhbras, Inversez toute la patate encore disponible pour nous freiner, je ne suis pas pressé d’aller câliner le relief juste en .bout de piste, alors on fait tous un dernier effort, puis on file aux douches»

Durement chauffée puis freinée, la carlingue commençait à se fissurer, certaines pièces en tombaient et parsemaient déjà l’aire d’atterrissage. Le vaisseau glissait toujours et même s’il avait nettement ralenti, la montagne se faisait de plus en plus proche et l’équipage avait les foies. Lorsque la vitesse eut suffisamment baissée, STEPQUEST fit sortir le train d’atterrissage, celui-ci s’enfonçant dans le sol petit à petit mit rapidement un terme à la course de l’astronef. Il était moins une !

Stepquest : « Messieurs les membres de l’équipage, vous pouvez souffler. S’il y a des blessés le Doc vous attends à l’infirmerie avec un traitement et un remonte pentes. Pour les autres, je veux un rapport détaillé de ce qui fonctionne encore sur cette épave et sur ce qui est à poubelliser. Ensuite quartiers libre, double ration de bouffe et « brutal » à volonté.»

L’équipage poussa des hourras, personne parmi les blessés ne voulu quitter son poste avant d’avoir consigné l’état des matériels sous sa responsabilité. Mais à l’idée d’un festin bien arrosé, le moral était monté au beau fixe, la fatigue avait disparue aussi vite que le pouvoir d’achat des SDF, Stepquest était soulagé.

Stepquest : « Ici le Général Stepquest pour le commandant de l’unité de secours, prévenez le TUPEUTEL que tout va bien, nous sommes en état des lieux, si nous pouvons refaire décoller l’appareil nous n’hésiterons pas. »

Commandant : « Ici le Commandant DEL’HA’MER, mon Général, le message est transmis. En quoi pouvons nous vous aider ? Souhaitez vous êtres rapatrié sur le vaisseau du Tupeutel ? A propos, félicitations mon Général, je connais peu de pilotes capables de réaliser ce que vous venez de faire. C’est un honneur pour moi de me porter à votre secours»

Stepquest, qui en avait plein les ……, n’était pas un homme de compliments, ni pour en faire, ni pour en recevoir. Aussi il pensa « Encore un petit gommeux de peigne cul d’école astro-navale qui ne sait pas de quoi il parle ! A peine sortit de ses couches culottes il se figure connaître la vie ! C’est curieux comme c’est petits jeunes engalonnés ont la faculté d’engager des causeries toutes faites ! »

Stepquest : « Merci Commandant DEL’HA’MER, mes hommes et moi allons passer probablement les prochaines 24/48 heures à réparer tout ce qui peut l’être sur ce rafiot, pas par tendresse ou par fétichisme mais le Tupeutel m’a confié un astronef et j’aimerai bien le lui rendre dans le meilleur état possible. J’ai votre fréquence je vous contacterai si nécessaire.»

BRAOUUUMMMMMMM!

Nausicaa: "Nous sommes gravement touchés capitaine. Je détecte une fuite de deutérium."

Draco: "Qui nous a tiré dessus?"

Nausicaa: "C'est un vaisseau ennemi. ET IL FONCE SUR NOUS!!!!"

Le rayon tracteur de l'Atlantis SSX était fixé sur un leurre renvoyé par le vrai vaisseau de Stepquest. Pendant que Draco croyait sauver Stepquest et son équipage, l'Atlantis SSX n'avait pas arrêter de tirer dans tous les sens. Alors que la flotte 'Yo'l'Gaz-93' était purement et simplement décimée, le dernier vaisseau et pas de moindres, fit feu sur l'Atlantis SSX tandis que celui-ci riposta avec ses 4 tourelles. Dans un état de délabrement avancé et dans un élan de désespoir, le vaisseau 'Yo'l'Gaz-93' entra dans une trajectoire de collision avec l'Atlantis SSX. Malgré les tirs répétés de l'Atlantis SSX, le choc était inévitable.

Draco: "Ferme toutes les cloisons de sécurité! Accroche-toi, ça va secouer grave!"

Le choc fut d'une violence inouïe. Malgré son blindage, l'Atlantis SSX ne résista pas à la collision et se retrouva sévèrement endommagé.

Nausicaa: "Il semblerait que la structure de l'Atlantis ait relativement bien résisté au choc. Mais nous avons un autre problème beaucoup plus grave. Le système de refroidissement du réacteur n'est plus opérationnel."

Draco: "On est dans la ######! Sans système de refroidissement le réacteur va exploser dans 15 minutes. Et, vu la taille du réacteur, il emportera la planète avec lui et Stepquest par la même occasion."

Nausicaa: "Qu'allons nous faire, capitaine?"

Draco: "Toi, tu prends un pod de survie et tu mets les voiles. Moi, je dirige l'Atlantis SSX le plus loin possible d'ici."

Nausicaa: "NON! Je reste avec vous. Je n'avais aucun but dans la vie avant de vous connaître. Vous avez su révéler ce qu'il y avait de mieux en moi. Je ne vous laisserai jamais tomber!"

Ne voyant pas d'autre alternative, Draco assomma Nausicaa et la mis dans un pod de survie. Il repris alors la barre de l'Atlantis SSX et mis les machines à pleine puissance de manière à mettre la plus grande distance possible en le vaisseau et la planète.

Draco: "Ordinateur, ouvre un canal sur toutes les fréquences. Stepquest! J'espère que tu recevras ce message. Mon vaisseau est gravement endommagé et le réacteur explosera dans approximativement 10 minutes. J'ai mis Nausicaa dans un pod de survie qui est en direction de la planète où tu te trouves. Je te demande de prendre bien soin d'elle. Elle est ce qui compte le plus à mes yeux, bien qu'elle ne le sache pas. Pour ma part, je mets le vaisseau le plus loin possible. J'aurais préféré finir autrement mais je n'ai pas le choix. On se reverra en enfer!"

L'Atlantis continua sa route hors du système alors que Draco tentait le tout pour le tout pour stopper la réaction qui devait causer la destruction du navire. Malheureusement il ne fit que retarder l'inévitable et le vaisseau disparut dans un éclair de lumière si grand qu'il en occulta les étoiles.
Lorsque que le message de sauvetage arriva enfin à Stepquest, il entra dans une colère noire que nous ne pouvons vous relater dans le menu détail compte tenu d’un trop grand emploi de noms d’oiseaux, de termes argotiques voir odieux pour les misérables qui n’avaient pas fait leur boulot.
Aussitôt il missionna son ami le Tupeutel pour une téléportation en urgence. La tache n’était pas aisée. Mais Stepquest n’avait pas une totale confiance en son ami, il lui fallait le convaincre de ne pas en profiter pour trucider ce vieux pirate de Draco.

Stepquest : « C’est un service que je demande Tupeutel, tu ne peux me le refuser compte tenu des nombreuses béchamels desquelles je t’ai déjà tiré, et je ne parles pas de celles que tu as eu avec des gazelles dont tu envoyais les maris en missions pour pouvoir te les faire à l’ancienne. Tu m’envoies un vaisseau récupérer le pod avec Nausicaa et qu’il ne lui soit fait aucun mal ! Tu m’a entendu, ne rêves même pas d’y tremper ton appendice, car si j’apprends qu’il lui est arrivé quelque chose , ma colère et ma rancune seront sans limites. »

Tupeutel : « Bon d’accord pour la récupération de Nausicaa, mais pour cette vieille truie de Draco, je ne peux pas le torturer un peu ? Lui couper une oreille, lui arracher un doigt sur deux ? Ah ! tiens, lui crever un œil ? C’est bientôt mon anniversaire, ce serait bien comme cadeau de ta part, non ? »

Stepquest : « Même pas lui arracher un tif ! Cette guéguerre vieille de vingt piges, il y a prescription, classes le dossier, ranges tes rancunes aux objets perdus, puisque je te dis que tu te fais du mal à entretenir tes souvenirs de gosse ! Tu veux un nounours en peluche ? C’est marrant tes obsessions congénitales, déjà ta mère Faipashieche était comme ça et malgré le respect que je lui porte on peut pas dire que ces derniers temps elle n’ai pas eu le ciboulot en marmelade ; courir toute nue sur la place principale avec une plume dans le cul en faisant « cot cot cot codette » c’est rustique mais curieux ! »

Tupeutel : « Non on les a récupérés tous les deux et je les ai fait placé en sécurité. Cette vieille carne de Draco est un peu sonné, mais il est vivant, Nausicaa s’occupe de lui »

Tupeutel ne voulait pas dire à son ami Stepquest que Draco n'était pas au mieux de sa forme. En effet, il avait perdu son bras gauche et son oeil droit dans l'explosion et se trouvait dans un coma profond. La détresse de Nausicaa était palpable. L'homme qu'elle admirait le plus au monde, celui pour qui elle vouait un amour sans failles était entre la vie et la mort.

Tupeutel: "Les p'tits gars, vous allez me le rafistoller fissa avant le retour de Stepquest. S'il le voit dans cet état il risque de piquer un colère monstre. La dernière fois que je l'ai vu en pétard il a refait la déco de mes appartements façon massacre à la tronçonneuse."

Nausicaa : "Monsieur Tupeutel, sauvez-le, je vous en prie. Je n'ai que lui au monde. Si vous le sauvez je vous serai redevable à vie."

Tupeutel: "Ma p'tite dame, on fera ce qu'on pourra. Mais faut vous attendre au pire. C'est déjà un miracle qu'il ai survécu. Alors deux miracles dans la même journée, c'est pas dit qu'on pourra le faire."

Les mots de Tupeutel résonnèrent dans la tête de Nausicaa comme une condamnation à mort. Elle éclata en sanglots alors que les médecins emmenaient le corps inerte de Draco en salle d'opération.

[Draco]

Chapitre XXV : Le retour du phénix

Les heures passaient toutes plus lentement les unes que les autres et les seules chose qu'on entendait de la salle d'opération n'étaient que jargon de chirurgien:
"Scalpel... Pince à clamper... Epongez... Ciseaux... Pierre... Papier... Tronçonneuse... Truelle... Parpaing... Tournevis... Perceuse..."
Les équipes de chirurgiens se relayaient toutes les 4 heures et Nausicaa voyait la cinquième équipe sortir du bloc...

Nausicaa: "Comment va-t-il docteur?"

Chirurgien: "C'est pas gagné ma poule, mais le bougre il lâche pas le morceau!"

Ce maigre réconfort rendit un peu d'espoir à Nausicaa, à tel point qu'elle fini par s'assoupir.

Quelques heures plus tard, Nausicaa fut réveillée par les haut-parleurs: "Le vaisseau du Général Stepquest est en approche."

Nausicaa ne se trompait pas. Le vaisseau de Stepquest, bien que réparé sommairement, avait fait des merveilles pour radiner sa fraise speedly (In the text). A peine apponté au vaisseau du Tupeutel qui n’en menait pas large, avec la souplesse d’une anguille croisée avec une pieuvre elle même issue des amours clandestines entre un calamar géant du pacifique et un boa constrictor d’Afrique, c’est pour dire s’il était souple, le Général Stepquest quitta sont fauteuil de pilote, se rua dans le sas de transbordement, enfila la coursive d’accès aux appartements du Tupeutel pour avoir de fraîches informations.

Stepquest bousculant les matelots s’activants dans les coursives : « Avancez devant, poussez pas derrière ! Bandes de « pousse - mégots » vous allez me céder le passage, z’avez pas vu les pointillés au sol ? »

Tupeutel qui avait reconnu la tonitruante verve de son ami : « Ah ! Mon ami, tu as réussi à t’en sortir ! J’en suis bien heureux, que tous les dieux, déesses et Zami6 de l’univers soient loués ! Que mes « deux doches » m’en tombent si je mens. »

Perso il me paraît un peu mielleux le Tupeutel ! IL aurait quelque chose à se faire pardonner que ça ne m’étonnerai pas ! Pas vous ?

Stepquest : « Laisses tomber les honneurs, la fanfare et ses majorettes ! L’heure actuelle n’est pas à la fête mais plutôt aux comptes rendus, aux faits, au palpable, au concret, on serait plus dans les chiffres que dans le bavardage ! As-tu récupéré Nausicaa et le Capitaine Draco?»

Tupeutel (agacé) : « Puisque je t’avais promis, je l’ai fait. Je n’ai qu’une parole ! Je peux même te dire que Nausicaa se repose dans sa chambre ! Na ! cela t’en bouches une valve, non ? Elle va bien, nous l’avons nourrie après lui avoir porté les soins indispensables, nous l’avons réconforté, nous ne l’avons pas touché, mas hommes sont restés respectueux. Mois aussi d’ailleurs, et pourtant je lui aurais bien fait visiter mes quartiers et leur serpent magique !»

Stepquest : « Mouais, pour Nausicaa je veux bien mais Draco ce vieux pirate, il est où ? »

Tupeutel (agacé) : « Ben c’est à dire qu’en arrivant, il n’était pas bien frais, carrosserie en pièces, caberlot à la déroute, à poil comme un asticot qui vient de naître, tout noir, car il faut te dire qu’on l’a téléporté juste au moment de l’explosion de son vaisseau ! Dans l’histoire, il y laisse un bras et un œil ! Pour le reste quelques contusions, la peau des fesses brûlée, les orphelines et le grand en col roulé en sont sortis intactes ! C’est quand même bien pour lui, non ! Pour moi c’est un peu frustrant ! Bref il est en salle d’op. depuis des heures »

Stepquest : « Pour le caberlot il ne va pas nous rester bredignot le pirate ? J’en ai connu un comme cela qui se prenait pour Napoléon, je sais t’as pas connu. A poils il chargeait les dames dans la rue, le sexe à la main, le prenant pour une baïonnette ! Ca avait fait du bruit dans la région, penses tu un ancien député au tribunal galactique ! Imagines le Draco, avec une canne au Père La Chaise, un regard à la Jean-Marie, en train de beugler des insanités dans les cocktails de l’amirauté, pour peu qu’il bave en bectant ! Non faut me le sortir de là !»

Tupeutel : « Mon médecin en chef s’occupe de lui avec toute une équipe d’expert en bio-robotique et aux dernières nouvelles, Dark Vapor, mon chef médecin, avait fini la greffe d’une prothèse en remplacement du membre manquant, il en était à fouiller ses stocks pour trouver une œil de rechange ! A tu peux qu’avec ton vieux pirate vous me donnez du boulot ! Même pas eu le temps d’appeler OUICHE-E la belle mon épouse ou Faipashieche la « Gouzy-gouzat », ma mère ! Parce que même cintrée ma mère souhaite de mes nouvelles et quand je l’appelle elle me retapisse sans problème ! »

Stepquest : « Bon tiens moi informé de l’avancement des bricolages ! Je vais allé voir Nausicaa !»

Tupeutel : « T’aurai pas l’intention des fois de te la mettre pour le dessert, comme ça en lousdé ? Faites pas ce que je dis…mais»

Stepquest : « Quoi ? Tu peux me répéter ça, histoire que je passe mes nerfs sur quelqu’un ? Moi fourailler la petite d’un mec en sursit, qu’on sait même pas s’il va se relever du boulot de tes charognards ! Mais tu n’as plus ta tête, tu es comme ta vieille, tu divagues, tu t’éparpilles, tu as les gaz qui remontent au cerveau ! Moi un homme d’honneur, zéro faute absolu, honnête que ça en est maladif, jamais même regardé les copines de mes copains pour vexer personne, moi qui avant de coucher avec une fille exige des preuves pour être certain qu’on n’est pas trois à butiner dans le même jardin, donner dans l’erreur de chasteté , dans le pas convenable, je pensais pas que t’en arriverai là un jour ! Je te connais hyper sensible aux courbes de ces dames, chatouilleux au point de te laisser aller, voir de t’oublier, mais me faire ça à moi….»

Le Général Stepquest était furieux. IL gagna les appartements de Nausicaa, frappa à la porte et attendit. Au bout de quelques secondes la porte coulissa, laissant apparaître une magnifique jeune femme. En son fort intérieur, Stepquest fut subjugué (effectivement, je me la ferait bien pensa t -il ) Mais les paroles du Tupeutel refaisaient surface à sa mémoire et c’est emprunt de solennité qu’il pénétra dans le petit salon de Nausicaa.

Stepquest : « Pardonnez ma visite tardive, mais étant moi même en grand désarrois dans mon vaisseau endommagé, il me fut nécessaire de le réparer avant de vous rejoindre ! Mais permettez moi de vous apporter mon aide et vous assurer que les équipes médicales du Tupeutel feront le maximum pour le Capitaine Draco.»

Nausicaa : « Je sais tout cela Général, j’ai suivi avec Draco votre perdition ! Je vous sais homme d’honneur et vous remercie pour votre réconfort en ses moments difficiles ! Souhaitez vous prendre quelques collations ?»

Stepquest : « Ah je ne dis pas non ! Une romulienne bien fraîche pour redorer les papilles ne se refuse pas ! Pour en revenir au Capitaine Draco, la greffe de la prothèse du bras est terminée et réussie, ils attaquaient l’œil il n’y à pas une demie heure ! C’est bon signe non ? »»


Nausicaa : « Ah ! Général vous me réjouissez ! Portez vous toujours avec vous de bonnes nouvelles ? Sachez que Draco est tout ce que j’ai de meilleur au monde et votre aide m’est précieuse, inestimable.»

Stepquest : « Je vous tiendrai informé et vous remercie pour la romulienne. Veillez à prendre du repos, je vous sais encore éreintée par les aventures de ces dernières heures.»

L'opération achevée, ils emmenèrent le capitaine Draco en salle de réanimation. Cette opération fut un succès sauf en ce qui concernait l’œil droit du capitaine.

Les jours passèrent et Draco repris des couleurs. Il continua à s'habituer à son nouveau bras et l'absence de son oeil droit ne le rendit pas infirme pour autant. Le Tupeutel voyait d'un mauvais oeil la présence de l'un de ces plus grands ennemis à bord de son vaisseau, mais il avait donné sa parole au Général Stepquest.

Un jour, une missive arriva au vaisseau.

Salle des transmissions: "Message urgent pour Draco. Veuillez vous prendre le message en vos quartiers."

Draco: "Un message pour moi? Ici? Sur le bâtiment de Tupeutel? Qui peut bien m'envoyer un message en ces lieux?"

Le message provenait d'un vieil ami de Draco: Alfred. Alfred était un mécanicien de génie, recherché par toutes les grandes puissances de la galaxie car il était capable de transformer un radeau en vaisseau de combat.

"Mon cher Draco.
J'ai eu connaissance de la destruction de l'Atlantis SSX il y a quelques semaines. Comment? Grâce à la télémétrie que j'y avait installé! Au début, j'ai cru que tu avais passé l'arme à gauche. Mais, en analysant les données, j'ai tout de suite su que tu t'en étais tiré. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment TUPEUTEL te supporte dans son vaisseau, mais je suis sur qu'il y a du Stepquest là-dessous. Vous avez toujours été les meilleurs ennemis de l'univers et, bien que vous ne puissiez pas vous voir, vous êtes incapables de vous passer l'un de l'autre. Mais là n'est pas le but de mon message.
Te souviens-tu de la planète Mégara? J'ai eu de mauvaises nouvelles ces derniers jours. Ils ont été asservis par un peuple inconnu jusqu'à ce jour: les AMEIRE-LOQUES. Ce sont de vrais sanguinaires qui ont réduit les mégariens à l'esclavage. Comme ils t'ont aidé il y a quelques années, je suis sur que tu vas vouloir aller les aider, non? mais la question est "Comment?" Tu n'as plus de vaisseau et tu auras du mal à y aller en stop. C'est pour cela que j'ai une bonne surprise pour toi.
Quand j'ai ###çu l'Atlantis SSX, je savais qu'il ne serait pas encore à la hauteur de mes espérances. Je sais, c'était un vaisseau formidable, très puissant, quasi-invincible, etc, etc, et bien supérieur à l'Atlantis premier du nom. Mais la preuve en est qu'il avait des faiblesses. Ces faiblesses, je les ai trouvé grâce à la télémétrie qui m'envoyait des données toutes les 12h00. La première venait de la faiblesse du blindage autour du réacteur mais ça, tu t'en es rendu compte. La deuxième venait de la faible (ça dépend du point de vue) puissance des tourelles. Et les torpilles quantiques qui étaient dépassées.
C'est pour cela que je t'annonce que j'ai créé un nouveau vaisseau: l'Atlantis SSX-II. Pourquoi SSX-II? Tout simplement parce que c'est la copie conforme du précédent, les défauts en moins. Il est équipé d'un système d'éjection du réacteur "au cas où", le blindage est 15,78 fois plus résistant et les tourelles sont tellement puissantes qu'elle font passer les tourelles à générateur BOUZOUFBASTOS DENLFYON type Magnum 44 pour des jouets pour enfants. Génial, non?
Il est actuellement en route vers ta position en pilotage automatique et devrait arriver dans approximativement 74 heures. Il ne répondra qu'à ton empreinte ADN.

Bonne chance dans ton combat contre les AMEIRE-LOQUES. Que l'esprit du dragon soit avec toi.

Ton dévoué, Alfred."

Cette missive fit briller l’œil de notre cher Draco. Il allait enfin pouvoir continuer son combat contre l'oppression galopante dans la galaxie.

Draco: "Nausicaa, nous allons partir vers de nouvelles aventures dans quelques heures. Tu peux te préparer au départ."

Nausicaa: "Comment? Mais, nous n'avons plus de vaisseau. Auriez-vous oublié la destruction de l'Atlantis SSX?"

Draco: "Non mais, dans quelques heures tu vas avoir une surprise. Notre vaisseau est un peu comme le phénix qui renaît de ses cendres."

Alors que le Capitaine Draco et Nausicaa se préparaient pour quitter le navire du Tupeutel, Stepquest terminait l’inspection du chantier de son futur vaisseau SpaceQuest « Berthe la fourailleuse ». Il ne restait plus que quelques réglages à effectuer, quelques accessoires d’importance à installer comme le grille pains, la douche, le gratteur automatique de plante des pieds…etc. Il avait vertement rudoyé quelques ouvriers qui causaient le bout de gras au lieu de s’activer à la tache et botté le cake à d’autres qui semblaient ne pas maîtriser pleinement les techniques nécessaires à la mise en œuvre d’éléments délicats du vaisseau.

Sur le fond sombre de l’espace piqueté de lucioles lumineuses, on aurait pu entendre le champ du cosmos ! Le ballet d’ouvriers en tenue de protection, petits scarabées blanchâtres voletaient d’une zone à une autre dans un silence sépulcrale. (###### c’est beau, c’est bien dit, non ?). Dans son scaphandre bleu ciel, le Général Stepquest suspendu dans le vide spatial, gracile coléoptère émergeant de l’immensité marine, regardait l’immense chantier de 14 kilomètres de long sur huit kilomètres de large et quatre kilomètres de haut. On eut dit une ville de nuit, mélange de gigantesques usines aux arches filiformes et d’espaces aérés et gracieux ayant gobés un monstre dodu et puissant dont les dimensions impressionnantes cachaient des merveilles de technologie.

Après quelques minutes d’une jouissante sans limites face à ce mastodonte à la puissance inimaginable, Stepquest se décida à activer les micro - propulseurs de sa combinaison afin de regagner le vaisseau du Tupeutel.

Tupeutel : « Alors qu’est ce que t’en penses de ta brouette ? C’est pas un presse purée, il va envoyer grave avec des propulseurs catalysés de 12.000 tonnes de poussée chacun et des accélérateurs 16/9 ! En plus pas un pet de pollution ! Le contrôle technique dans 4 ans « fingers in the nose » , du petit lait ! Du solide, pas une vis, pas un écrou, pas un boulon visibles, tout en soudure à froid en très haute pression ou en fusion moléculaire à haute densité, t’as l’impression qu’il a été taillé dans la masse ! C’est pas un vaisseau mon vieux, c’est une œuvre d’art, elle mériterait de figurer au Louvres s’il s’y trouvait une salle assez maousse. Après les quelques petits réglages « after tests », les travaux de finition, tu va disposer d’un engin de dieu ! Bah quoi ! t’as pas l’air de sauter en l’air, je te demande pas un patin, mais tu pourrais au moins me remercier, voir de me serrer la paluche en guise de satisfaction, tu sais j’ai pas de furoncles et mes pognes sont proprettes ! »

Stepquest : « N’empêche que si je n’y étais pas allé ce matin, tes mectons me montaient les Hypra - phasers structurés à l’envers, imagine la gueule du matelot servant quand il aurait commandé le tir ! Des bouts de cervelles qu’on aurait retrouvé jusque dans le poste de pilotage, sept niveaux plus haut ! Et un troupeaux de tes gaziers qui étaient en train de gazouiller au lieu de trimer, genre pique nique à la campagne, les arpions en éventail, la paille dans le cornet, manquait plus que les casse – dalles ! J’aimerai que tes archis fassent leur boulot, d’ailleurs tu leur dira qu’il seront présent lors des programmes d’essais, comma ça si on se casse la gueule avec leur boîte de conserve, ils ne feront plus de conneries sur un autre vaisseau. Bon je file voir Draco! »

Tupeutel : « Décidément, tu lèches les panards de la demoiselle, les grandes phrases, le beau parlé, des « mais je vous en prie chère Mâdame », maintenant tu cavale voir l’autre vieux crabe….bientôt vous en serez au barbecue, aux sauteries et aux claques dans les endosses ! Ah ! y’a plus d’époque, je perds mes repères, c’est la mélasse plein pot »

Stepquest : « Oui c’est cela !…. »

Parcourant les différentes coursives, empruntant divers escaliers, escalators et ascenseurs, il parvint à la porte des appartements du Capitaine Draco. Il marqua un temps de réflexion, envahi soudainement par une sourde émotion qui pointait ses doutes au plus profond de son être ! Dix ans ! Dix ans déjà! Dix ans déjà qu’il ne s’était pas retrouvé face à face avec le vieux pirate ! Ils n’avaient faits que se croiser par vaisseaux interposés, avec quelques échanges audio et vidéo, mais pas se franc contact comme à l’ A.M.G.A. S.(*) de Tapezy les Grelèches ((*) Academie Militaire Galactique Astro Spatiale).

Le temps passait si vite. Il se souvenait à cet instant de l’immense parc ombragé planté de nombreux chênes âgés et de l’herbe grasse et humide des matins de brumes, des bonnes odeurs de terre et d’ozone faisant suite aux orages et fortes pluies, des graviers qui crissaient sous les semelles dures des rangers, de la levée des couleurs sous l’ondée, le froid et l’humidité perçant les treillis et faisant frissonner les corps ! Et l’instructeur, rigide dans ses habits de « Chef » qui hurlait les ordres comme si nous étions tous sourds comme des pots.
Toujours dans ses pensées, Stepquest fut interrompu par l’ouverture inopinée de la porte des appartements du Capitaine Draco. L’un comme l’autre surpris, ils restèrent quelques instants interdits face à face.

Stepquest : « Alors ma vieille ! tu pourrais au moins me faire entré, je suis venu les pognes vides, le chalumeau au râtelier. Je sais bien que ces dernières années ont été sévères entre nous, à coups de lance purée, jamais du même côté, à celui qui défouraillera le premier à la régulière, mais on peut faire une pause, un break drink, un entracte version retraités des combats. T’avais pas mis de côté une romulienne bien fraîche et une paire de godets de bois comme ceux qui étaient fabriqués sur la planète CMEC-KLHA ! »

Draco : « Entre ! Je ne te présentes pas Nausicaa, elle m’a dit que tu était passé la réconforter, honnêtement je sais ! Tout de même ça me file un coup de te voir là devant moi, les paluches en paix. Dis donc ça nous rajeuni pas, ça fait combien de temps qu’on s’est pas vu ?»

Stepquest : « 10 piges tout rond mon gaillard ! Comment vas-tu ?»

Draco : « Je peux pas te dire que je suis prêt à me farcir l’Everest, mais les mécanos du Tupeutel ont pas mal travaillé ! Mon bras bionique fonctionne mieux après quelques réglages, j’ai failli me crever l’autre œil en essayant de me moucher, le bras est parti tout seul et vlan deux points de suture à l’arcade, c’est pas le bol !Un peu plus il fallait que j’élève un clebs et que j’apprennes la canne blanche ! Pour l’œil, à priori ils n’en avaient pas en stock, ils ont pourtant raclé les fonds de tiroirs mais rien, nada »

Pendant la conversation qui commençait à ressembler à une réunion d'anciens combattants, Draco se demandait s'il devait demander de l'aide à son meilleur ennemi. En effet, les AMEIRE-LOQUES semblaient être relativement puissants et un coup de main ne serait pas de trop. Surtout en voyant par le hublot de ses quartiers la gueule du vaisseau de Stepquest.

[Draco]

Chapitre XXVI : La mission II


La construction du "Berthe la fourailleuse" était en phase finale et on s'apprêtait à réaliser les premiers essais. Ce vaisseau plus qu'imposant, donnait l'impression de vouloir en découdre rien qu'en sortant des chantiers.

Draco: "Dis-moi mon vieux, je pars dans quelques heures. Il semblerait que les mégariens aient des problèmes avec un peuple qui se fait appeler les AMEIRE-LOQUES. Tous les rapports indiquent qu'ils sont du genre j'écrase d'abord puis je me présente."

Stepquest: "Et tu comptes y aller comment? A pince? En stop? Et tu comptes te battre comment? Avec ta bite et ton couteau?"

C'est à ce moment qu'une voix se fit entendre dans les haut-parleurs:
"Alerte, tous à vos postes de combat! Un vaisseau non identifié en approche rapide. Identification du vaisseau en cours! C'est le.... ######! C'est pas possible! C'est le... c'est le.... C'est l'Atlantis SSX! Pourtant on l'a vu partir en miettes!! C'est un fantôme!!!!!!"

Stepquest: "C'est un gag?"

Draco: "C'est juste comment je compte y aller. Pour en revenir à notre conversation, je voulais te demander un coup de main si tu es disponible. Et ton vaisseau me semble avoir besoin d'un "rodage", non? Qu'en dis-tu?"

Stepquest: "Allons d'abord calmer cette bande d'empafés et nous en reparlerons après."

Parvenus dans coursives, coins, recoins, dans les salles de commandement, de propulsion, de stockage, d’infirmerie, et même dans les chiottes, Stepquest et Draco expliquaient à la v’la comme j’te pousse, la destruction du premier Atlantis et la création de la version « Atlantis le retour » création judicieuse de maître de la clé de douze, de la pince Monseigneur et du tournevis torx : Alfred.
Le calme était revenu avec l’aide également du Tupeutel qui pour une fois se comportait avec retenue devant Draco.

Tupeutel : « Capitaine Draco, votre vaisseau vient de s’arrimer à mon vaisseau, le sas de décompression est activé, vous pourrez rejoindre votre bâtiment qu’en il vous sierras . »

Vindioux il s’était fendu d’une phrase de courtoisie, certes un peu protocolaire et glaciale, mais quand même ça faisait quelque chose……

Draco : « Bien merci Grand Tupeutel ! Me permettez vous de vous présenter mon vaisseau en remerciements de votre hospitalité ! Si ! Si ! cela me remplirait de joie, j’insiste ! »

Stepquest : « Bon c’est finis ces simagrées ! Avant c’était l’arc électrique, maintenant le lèche-pomme, non mais sans déconner vous croyez que c’est le moment de se faire des courbettes, des « mais faites donc chère Madame…mais pas sur mes chaussures » ! Prenez vous pas la main pendant que vous y êtes ! C’est pas Atlantis qu’il faut l’appeler mais « Cage aux folles IV le retour, Allez Renato et Alban bougez vous et que ça saute la visite, on va pas y passer la journée, il y a le feu sur le gaz !»

Alors qu’ils avaient en grande partie visité le vaisseau, le Général Stepquest s’éclipsa pour aller contrôler les dernières modifs effectuées sur le « Berthe la fourrailleuse ». Le Tupeutel s’extasiait devant la salle des machines de l’Atlantis-SSXII, devant les écrans, les cadrans, les commandes en tous genres, les fauteuils relaxants et confortables de la salle de commandement. En son fort intérieur, il devait se dire que son propre vaisseau ressemblait à un vestige face à cette débauche de technologie. Tout y était flambant neuf, du sorti d' usine, avec le film de protection encore présent sur les organes fragiles, vous savez les odeurs de matière plastique, de cuir, d’acier anodisé, de rambardes chromées, d’électronique qui sent l’huile de contacteur et la mise en chauffe des composants ! !

Tupeutel : « Et bien « Drac » vous me permettez ce diminutif ? votre vaisseau est un enchantement, le mien me paraît caduque, obsolète…démentiellement abscons ! Je ne sais ce qu’en pense le Général Stepquest, mais je peux vous dire Drac qu’il va en être jaloux ! Je vous fiches mon billet que c’est pour cela qu’il s’est esquivé tout à l’heure ! Pourtant mes équipes sont en train de lui terminer la splendeurs des galaxies. Et bien il n’est pas content parce que cela ne va pas assez vite à son goût ! Vilain non ? »

Le Capitaine Draco se demandait si le Tupeutel n’était pas en train de virer sa cuti ! Faudra que j’en parles au Général Stepquest !

Les préparatifs du départ se faisaient tant bien que mal car les hommes du Tupeutel avaient du mal à fournir le nécessaire pour deux vaisseaux de cette taille.
Pendant ce temps, tout le monde faisait jouer ses relations afin d'avoir le plus possible de renseignements sur les AMEIRE-LOQUES.

En salle de réunion:

Enseigne A: "J'ai appris que leurs vaisseaux sont comparables en taille aux "Berthe la Fourailleuse et à l'Atlantis SSX-II"

Enseigne B: "J'ai appris qu'ils viennent d'un quadrant qui n'a pas encore été exploré, au-delà de l'étendue delphique."

Enseigne C: "J'ai appris qu'ils sont très agressifs."

Stepquest: "Et t'as appris ça comment? Dans ta boule de cristal? Pour avoir envahit toute une planète tu t'attendais à quoi? Blanche Neige et les sept nains? Si c'est pour nous dire des conneries pareilles tu ferais mieux de la fermer. Ch'ais pas ce qui me retiens de t'en coller une..."

Enseigne D: "J'ai appris qu'ils adorent la bière romulienne."

Draco: "Mais c'est pas vrai! C'est abruti & Cie qu'on nous a fournit ou quoi? On veut de vrais renseignements! Du genre comment les niquer, leurs points faibles, la gueule qu'ils ont, le nombre de vaisseaux... On n'en a rien à foutre de ce qu'ils mangent ou combien de fois par jour ils vont aux chiottes! C'est si compliqué que ça?"

Enseigne E: "Leur flotte connue serait constituée d'environs 9851 vaisseaux dont 2100 de ravitaillement."

Draco: "Voilà! ######! C'est ça le genre de renseignements qu'il nous faut! Comment t'as appris ça, toi?"

Enseigne E: "Nous avons secouru un mégarien il y a 48 heures."

Stepquest: "Et c'est maintenant que tu nous les dis? Espèce d'empafé doublé d'un QI d'huître! Pourquoi tu ne l'as pas dit plus tôt?"

Draco: "Nous devons le voir de suite."

Ils se dirigèrent donc vers le vaisseau hôpital de la flotte du Tupeutel afin de rencontrer le mégarien. C'est après avoir discuté avec lui qu'ils se rendirent compte de l'ampleur de la tâche à accomplir. Rien que les présentations des AMEIRE-LOQUES faisait froid dans le dos. Lorsqu'ils rencontraient un vaisseau ou un peuple, ils se présentaient en disant "toute résistance est inutile, vous serez assimilés et vos repas seront constitués de frites et d'hamburgers". Les enfoirés! C'était inhumain!

C'est à ce moment qu'un message urgent parvenait à Draco en provenance de l'Atlantis SSX-II: "Capitaine! Vous devriez venir! J'ai des nouvelles inquiétantes."
Ce message de Nausicaa ne présageait rien de bon. C'est donc avec une certaine inquiétude que Draco rejoignit son vaisseau accompagné de Stepquest.

Draco: "Alors, ces nouvelles?"

Nausicaa: "Nous avons des nouvelles des sondes envoyées vers la planète Mégara. Elles indiquent que la planète est entrain de se faire dépouillée de toutes ses ressources naturelles."

Stepquest: "En gros ils sont entrain de la sucé jusqu'à la moelle. C'est ça?"

Nausicaa: "En gros c'est ça, oui. Il se comporteraient comme des sauterelles. Ils pillent une planète et lorsque celle-ci n'a plus rien à leur offrir, ils la détruisent et partent vers une autre planète."

Draco: "C'est inquiétant. Donc, ils ont dut en détruire d'autres avant, non? A-t-on des indices sur leur provenance? Il semblerait qu'ils viennent de par delà l'étendue delphique."

Nausicaa: "En effet, cela corrobore ce que les sondes nous ont appris. Ils suivraient une ligne droite. Regardez sur l'écran de contrôle. J'y ai croisé tous les renseignements que nous avions et leur prochaine destination serait la planète Vulcain.

Draco: "Vulcain? Donc si on suit leur trajectoire, ils ne s'en prennent qu'à des planètes de classe M (*Les planètes de classe M sont des planètes de type habitables pour les humains). Et après Vulcain il y a Mizenplie, puis Eçoraje et...la Terre!"

Nausicaa: "C'est bien ce qu'indiquent toutes les simulations et ce, à 99.84% de probabilités. De plus, les estimations des homme du Tupeutel sont en dessous de la vérité en ce qui concerne la taille des vaisseaux. Leurs croiseurs de combat font 5.8Km de longueur, 1.2km de hauteur et 4.6Km de largeur. Et chacun abrite environs 360 chasseurs-bombardiers."

Stepquest: "Bref, c'est mission impossible ce machin! On nous prendrait pas pour l'agence tous risques?"

La mission de nos héros venait de changer. Ils ne devaient plus sauver une planète mais toute vie connue dans ce secteur de l'univers.

Draco: "Stepquest, tu devrais rejoindre ton navire. Il me semble que les tests sont finis et qu'ils ont été concluants, non?"

Stepquest: "En effet, je m'y rends de ce pas. Le "Berthe la Fourailleuse" commence à s'impatienter. Rien que de le voir, là, flottant dans l'immensité spatiale, je ressens comme un truc dans le bas-ventre. Ch'ais pas mais, si c'était une vrai gonzesse, j'lui ferais bien des avances. Bon, aller, j'suis parti."

Draco: "Nausicaa, mets les machines en route. Avance lente, quart d'impulsion."

Les machines de l'Atlantis SSX-II se mirent en branle. Et c'est dans une poussée d'une puissance phénoménale mais douce que le vaisseau se mit en route. Mais...

Nausicaa: "Ooops!"

Draco: "Quoi Ooops?"

Nausicaa: "Les machines se sont arrêtées..."

Draco: "Comment ça arrêtées?"

Nausicaa: "Je ne sais pas. Elles se sont juste arrêtées."

Draco se rendit en salle des machines et examina les moteurs. C'est alors qu'il découvrit un message sur les moniteurs:

"Mon cher Draco,

Ayant dépensé tout mon pognon dans la construction de ce splendide vaisseau, je n'ai pu mettre suffisamment de deutérium dans les réacteurs. Il n'y en avait que pour que le vaisseau puisse te rejoindre. A toi de faire le plein.
J'allais quand-même pas te filler un vaisseau flambant neuf avec le plein et tout et tout, non? Tu ne voulais pas que je te file non plus 100 balles et un mars?

Ton dévoué, Alfred."

Draco: "Quoi? Panne sèche? Nausicaa, ouvre un canal audio vers le vaisseau du Tupeutel."

Nausicaa: "A vous capitaine."

Draco: "Tupeutel?"

Tupeutel: "Oui c'est moi, mon cher Drac. Que puis-je pour vous? Nous avons vu le départ de votre navire. Pourquoi vous êtes-vous arrêté?"

Draco: "C'est que... heu... comment dire... nous sommes en... panne sèche."

Un rire puissant émanait des haut-parleurs. Il était clair que le Tupeutel avait apprécié cette blague qui n'en était pas une. Puis, on entendit un grand fracas...

Tupeutel: "Laissez-moi, bande de fiottes! Je suis encore capable de me relever tout seul! Oui... heu... où en étions-nous? Ah! Vous étiez en panne sèche. Franchement elle est bonne cette blague. Sérieusement, que vous arrive-t-il?"

Draco: "Je suis sérieux. Nous sommes en panne sèche. Il nous faudrait du deutérium pour alimenter le réacteur de l'Atlantis SSX-II. Pourriez-vous nous en faire parvenir quelques kilos? Trente seraient suffisants."

Tupeutel: "Pas de problèmes, cher ami. J'ordonne tout de suite à un de mes ravitailleurs de vous en faire parvenir. Cinquante kilos feront l'affaire?"

Draco: "C'est même trop. Je vous remercie pour votre aide."

Le capitaine continuait à se poser des questions sur le Tupeutel. Ce revirement de la part de celui qui avait fixé la plus grosse prime sur lui mort ou vif était étrange. Mais, après avoir refait le plein des réacteurs, l'Atlantis SSX-II s'élança dans le néant spatial en cote à cote avec le "Berthe la Fourailleuse" en direction de la planète Mégara, en espérant de ne pas y arriver trop tard pour les mégariens.

Stepquest : « Bordel de re-bordel de ###### ! Qui m’a foutu une équipe pareille? Je dois partir dans les minutes qui suivent avec le Capitaine Draco, et les hypertenseurs ioniques à calbutes renfrognés ne sont pas activables ! Amenez moi le sagouin responsable de ses insanités que je lui fasses bouffer ses paluches en vinaigrette ! Car quand on est si peu doué, les mains faut se les faire amputer c’est plus sûr ! »

Le responsable de la sécurité du chantier Pôhl ICENEFRETIK s’approchait du capitaine avec une certaine angoisse au ventre ! Il avait entendu la gueulante et savait le Général Stepquest fort chatouilleux aux entournures !

Pôhl ICENEFRETIK : « Général s’il vous plait puis je vous déranger quelques instants ? »

Stepquest : « Oui ! qu’est ce que vous voulez ! »

Pôhl ICENEFRETIK : « Il y a une femme qui demande l’autorisation de pénétrer sur le vaisseau, je lui ai demandé d’attendre dans sa navette le temps d’obtenir votre accord. Mais……..ça ! alors…..»

Alors que le Responsable de la sécurité s’adressait à Stepquest, la femme s’était affranchie de l’autorisation et se trouvait maintenant dans son dos…

Stepquest : « Ben quoi qu’est ce qui vous arrive Pôhl ! Fermez la bouche vous allez gober des mouches ! Vous êtes en rupture de son, break down, fin de l’émission ? »

Pôhl ICENEFRETIK : « Eh ! et bien pardonnez moi mon Général….mais elle est derrière vous… à priori les autorisations elle s’en passe…. »

Stepquest se retourna est après un court instant poussa un cri : « Ah ! »

Nota : Si « Ah ! » est bien un cri, un cri de stupeur par exemple. Mais revenons à notre histoire.

Stepquest : « Ah !, P’tites miches ! »

Stepquest était stupéfait, abasourdit, liquéfié, scotché, éberlué, la lèvre tombante, la bouche ouverte comme lors d’un dernier soupir, les épaules soudainement basses, les pognes en trembleuses trempées…bref il suait comme un bourrin en plein galop !
Il faut vous dire qu’avec l’arrivée de « P’tites miches » un cargo de souvenirs l’accostait en pleine tête ! Ah ! « P’tites miches » surnommée ainsi dans l’ AMGAS du fait de son petit séant semblant composé de deux perles d’eau moulées avec magnificence dans l’ Astroplast de sa combinaison spatiale. Resplendissante, son fessier n’était que l’un de ses nombreux atouts mais il paraissait sculpté par un génie diamantaire doté de pognes en or et d’une imagination sans limites. « Baudruches » était son autre surnom ! Rien de péjoratif, mais elle disposait tout naturellement d’une paire de seins à la contenance laitière si impressionnante qu’ils auraient faits dormir sur la béquille un moine homosexuel tout aux long de ses nuits. Bref elle représentait l’idéal , un consensus entre perfection, réalité et espérance tant ses mensurations conformes aux canons de la beauté n’avaient d’égales la couleur sombre de son regard, les traits gracieux de son visage à l’ovale parfait. Héritière d’une noble famille Yanissa FOLEMOUILLE de CONFLANS par LAUTOROUTE AQUINZE avait l’age de Draco et Stepquest, mais les années de vol semblaient ne pas l’avoir affecté. Les deux vieux ennemis s’étaient battus pour ses beaux yeux, mais ne voulant par risquer de les voir partir dans un duel effréné à coups de lance pruneaux, elle avait préféré s’éclipser sans donner de nouvelles à l’un comme à l’autre.

Yanissa FOLEMOUILLE de CONFLANS par LAUTOROUTE AQUINZE : « Bah ! alors mon poulet ! Tu me retapisses ? » s’enquit elle moqueuse. « Il te faut de l’oxygène ou bien c’est parce que tu me faits le coup du bonjour d’Alzeimer ? »

Stepquest : « Qu’est ce que tu fout là ! Après vingt cinq piges de brouillard tu reparais les mains dans les fouilles, la paquet de gâteaux à la main comme si tu revenais de faire les courses, et tu voudrais que je sois pas surpris ! Mais tu sais qu’avec tes drôleries j’ai frôlé l’incident cardiaque, l’explosion de la veine mitrale, la mise en orbite de l’aorte, l’arrêt du ventricule droit, au Père La Chaise tu m’envoyais, merci pour le rappel aux bons souvenirs ! J’en connais un qui va l’avoir bonne de te voir ressurgir comme une fleur au milieu du marasme, car le Draco est dans les parages, je peux même te dire qu’on envisage sérieusement d’aller dans les plus brefs délais culbuter des « p’tits z’hommes verts » du côté de Mégara – Javello pour ne rien te cacher. Je vais lui apprendre la farce avec ménagement compte tenu qu’il sors tout juste d’une mayonnaise dans laquelle il s’est fais repassé d’un bras et d’un œil, faudrait voir à lui éviter des problèmes de palpitant ou de plomberie ! »

Yanissa FOLEMOUILLE de CONFLANS par LAUTOROUTE AQUINZE : « Bah ! quoi t’es pas content de me voir ! Toujours aussi bougon ! Alors comme ça il est en pièces détachées le Draco, il va finir dans une casse si cela continue. Mais au fait il en jette ton rafiot, ça sent le neuf, tu t’emmerde pas, moi j’en étais resté au chasseur TRX qui t’avait été affecté.. il est vrai que sa date de vingt piges ! Toujours tout seul, pas de copine, genre vieil Hermite errant dans la galaxie, bourlinguant de port en port, de bar en bar avec un point de ralliement chez cette vieille truffe de Lulu la Nantaise, tu sais ça va pas t’arranger avec le temps, t’as le sourire là où les poules ont l’œuf pas étonnant que personne n’ose t’approcher !»

Stepquest : « Bon t’es pas revenue pour me plomber ! Tu sais où tu peux te les carrer tes sarcasmes ? Chez moi il n’y a pas de prescription, j’ai encore à l’esprit…..ah ! puis cela ne sert à rien d’en parler ! Si tu me donnais les raisons de ta visite, car t’es pas venue pour faire du shoping, manger une moule frites ou prendre un bain ! Je sais que tu as pris du galon dans la régulière et que tu diriges actuellement un service de détection des nouvelles civilisations, serait ce là le motif ?»

Yanissa FOLEMOUILLE de CONFLANS par LAUTOROUTE AQUINZE : « Oui et non ! Oui dans le sens ou nous sommes au courant de l’invasion de la planète Mégara – Javello et que cela préoccupe la Fédération à un point que tu n’imagines pas……»

Stepquest : « C’est ça prends moi en plus pour un australopithèque qui n’entrave rien à la vie, ne sait pas lire les Astro-news et qui serait en plus sourdingue au point de ne pas entendre ce dont tout le monde parle ! »

Yanissa FOLEMOUILLE de CONFLANS par LAUTOROUTE AQUINZE : « C’est pas ça mais le conflit est très complexe, il ne s’agit pas de bourre - pifs de voisinage, c’est un frittage politiquement incorrect et dans les Astro-news comme dans tous les journaux, on y raconte parfois des conneries. Brefs j’ai été missionné pour aller renifler dans la zone des combats et lorsqu’on m’a demandé sur quel navire je souhaitais m’embarquer, j’ai choisi le tiens ! Mon raisonnement n’était pas sur quel rafiot mais avec qui !»

Stespquest : « Ah bah t’en as de bonnes ! A ce que je vois tu n’as pas changé ! Un, je débarques, deux j’allume, trois j’accapares ! Mais qu’est ce que tu crois que pour ta jolie petite fiole je vais accepter ? Tu rêves tout debout, ça frise l’inconscience ! Je te conseilles de tourner les talons de filer fissa dans ta navette et de dégager de ma vue avant que j’attrape un coup de sang et que je te file un torpille dans l’arrière train ! Si tu as besoin d’un gogo va le chercher ailleurs, on part pas avec Draco cueillir des jonquilles»

Yanissa FOLEMOUILLE de CONFLANS par LAUTOROUTE AQUINZE : « Ecoutes STEPY ! Je ne t’ai parlé que du côté professionnel de ma visite, mais…. J’ai d’autres raisons d’avoir choisi de mener cette ###### de mission avec toi ! Mais si ça doit te filer des nausées, des bourdonnements et te rendre de mauvais poil vingt quatre sur vingt quatre, je ferai mieux effectivement de me tirer !»

Stepquest : « Bon ! Aboules tes raisons…. »

Yanissa FOLEMOUILLE de CONFLANS par LAUTOROUTE AQUINZE : « J’ai toujours regrettée d’être parti comme ça, sans un mot. Au fil des années, sans y penser en permanence j’ai souvent ressenti le besoin de te retrouver mais au dernier moment je faisais marche arrière, une sorte de traczir inconscient. Lorsqu’on m’a proposé cette mission j’ai répondu immédiatement : « Oui si c’est avec Stepquest », je ne pouvais plus revenir sur mes dires ! J’en étais moi même étonnée !»

Stepquest : « Mouais ! je ne sais pas pourquoi mais je trouves que tes explications sentent l’enfume ! Si tu penses m’amadouer avec tes ressentiments en me la comptant fleurette tu te carres le doigt dans l’oigne ! Si tu avais eu des remords tu serais venue plus tôt ! Je trouves cela dégueulasse de remuer le phaser dans la plaie, d’autant que moi je ne t’ai jamais oublié, c’est peut-être pour ça d’ailleurs que je ne suis résolu au célibat depuis tant d’années ! Le temps passe vite heureusement, mais tout de même l’AMGAS c’était le bon temps….. ! A tiens je suis sur les jantes à présent avec tes conneries, il faut que je réfléchisse.. en attendant tu peux te balader dans le vaisseau à ta guise ! »

Stepquest était déboussolé, abattu, flingué en plein vol par l’arrivée de Yanissa. IL avait l’impression que tout son corps vibrait de fatigue mais aussi d’excitation, un sentiment bizarre l’habitait subitement… Et si Yanissa était sincère…….. ?

Perdu dans ses pensées, il ne perçu pas immédiatement l’appel de Draco sur son Vidéocom intégré.

Draco : « Stepquest as-tu fini tes vérifs, allô tu me reçois vieille carne ? »

Stepquest : « Ouais ! désolé mais il viens de m’en arriver une en pleine gueule genre missile au réveil ! Devines qui est dans mon vaisseau ? »

Draco : « Je ne sais pas ! On va pas jouer aux devinettes, j’ai même pas de buzzer en dessous des mains, alors balances l’info que je la qualifie !»

Stepquest : « J’espère que tu es assis ? Un souvenir de l’AMGAS, ça te cause ? Une minaude d’un mètre soixante quatre, brune, yeux noirs, un poitrine à te péter les mirettes, un postérieur tout juste fait pour les mains…..Ca remue dans tes méninges ?»

Draco : « Nom deeeeee diou ! Ne me dis pas que c’est « P’tites miches » ? J’hallucines, je rêves mais comment est elle arrivé là ?»

Stepquest : « Par une navette du Haut Commissariat à la Conquête Spatial, il y a maintenant deux heures et trente huit minutes et je peux te confier que depuis, je ne tiens plus en l’air, j’ai les neurones en rideau, une tremblote parkinsonnienne, des bouffées de jeunette, la langue sèche comme une vieille semelle, bref je ne sais plus ou j’en suis. De plus, elle veut jouer l’observatrice depuis mon rafiot dans nos engagements contre les ZAMER-LOQUES, et m’envoie dans les gencives que je lui ai toujours manqué pendant toutes ces années ! Tu parles Charles que j’en ai les tripes retournées, je sang à l’envers et le caberlot en cale sèche !»

Draco: "Ca ne nous rajeuni pas, hein? Mais qu'est-ce qu'elle fout à bord de ton navire?"

Stepquest: " Il paraît que c'est la Fédération qui l'envoi."

Draco: "Et bien voilà, la Fédération... Z'auraient pas pu nous envoyer quelques renforts? J'sais pas moi! L'USS Entreprise, l'USS Nimitz ou l'USS Alabama! Un truc avec des canons! Au lieu de ça ils nous envoient Yanissa!"

Stepquest: "Qu'est-ce que tu veux que je te dise? J'en sais rien! Tu voudrais pas que j'y aille leur coller la semelle de mes rangers sur l'arrière train, non?"

Draco: "Ce ne serait pas une mauvaise idée... Mais trêve de plaisanteries, on a une mission. Est-elle au courant de quelque chose sur les AMEIRE-LOQUES?"

Stepquest: "Parce que tu crois que j'ai eu la présence d'esprit de lui poser la question? Vu l'état dans lequel je suis? T'es sûr que t'as un oeil encore valide? Et les neurones, ils sont toujours là?"

Draco: "Bon OK, t'es atteint au quinzième degré. Reviens à toi et cuisine-la. Pour le moment on met le cap sur notre destination. Je me demande si Ksahav'l'modo n'aurait pas quelques infos..."

Nos amis finirent enfin par mettre le cap sur Mégara afin de venir en aide aux Mégariens et à toute vie connue dans ce secteur de la galaxie.
Quelques heures auparavant…..encore sous le choc de l’arrivée de Yanissa FOLEMOUILLE de CONFLANS par LAUTOROUTE AQUINZE , Stepquest avait lancé son vaisseau dans un périple de courte durée afin de tester les accélérations, les vitesses intermédiaires, les capacités propulsives des propulseurs, de l’électronique de contrôle, de l’efficacité de l’ordinateur quantique de bord constitués de nanos circuits neuronnaux, sans oublier les fameux absorbeurs VeryflexShadows, l’armement et l’adaptation des matelots aux nouveaux matériels. Tout semblait aller sur des roulettes, les phases de tests s’enchaînaient à un rythme rapide, et pour l’instant elles étaient validées sans restriction.
Yanissa avait pris ses quartiers et déballait ses soixante bagages en chantonnant, ce qui agaçait prodigieusement Stepquest qui avait malencontreusement laissé ouvert l’interphone de communication ! Elle semblait s’établir pour des lustres !
Le responsable des communications du « Berthe la Fourailleuse » vint interrompre Stepquest dans son entreprise d’espionnage.

Le responsable des communications du « Berthe la Fourailleuse » : « Général le central positronique TAMER (C’est toujours la même meilleure marque de l’univers), ne me semble pas pleinement opérationnel ! »

Stepquest : « Parles Pouillor le velu, qu’est ce qui te fais penser qu’il ne fonctionne pas parfaitement ? Sa température interne, ses nanos cellules, son flux de particules réfrigérées, son glandomètre bismuthé ? »

Pouillor le velu : « Eu ! c’est à dire que c’est curieux, il remplace certains mots transmis lors des communications par des bruits de rots ou de pets ! Je subodores un déphasage conceptuel important, irrégulier et non conforme à votre cahier des charges»

Comme d’habitude, Pouillor le velu comme ses congénères de la planète MHOR’ZYLESNOIS avait une manière flegmatique, imperturbable de parler avec une voix monocorde et un faciès inexpressif impressionnant.
Les MHOR’ZYLENOEUDS et MHOR’ZYLESNOISETTES, habitants et habitantes de la planète MHOR’ZYLESNOIS, étaient des êtres pacifiques, honnêtes et travailleurs. Géants à la stature inhabituelle, ces gaillards dont les plus petits avoisinaient les 2,20 m étaient des humanoïdes à tête d’éléphant. Enfin quand je dis éléphant je veux dire qu’ils possédaient une énorme tête chauve, de grands oreilles flottantes et un appendice nasale se terminant par un nez faisant également office de bouche. Heureusement pour eux, le rhume n’existait pas sur la planète MHOR’ZYLESNOIS. Bien que paisibles, ils n’en demeuraient pas moins des guerriers redoutables capables dans un corps à corps de lancer leurs deux cent cinquante kilogramme de muscles à plus de 40 km/heure contre l’ennemi qui surpris se faisait écraser par cette horde de poids.
Les MHOR’ZYLENOEUDS et MHOR’ZYLESNOISETTES n’affichaient en aucun cas leurs sentiments si tant est qu’ils en avaient. Leur épiderme pouvait légèrement changer de couleur en fonction des situations, ils le ressentaient comme un échange entre eux sans être en mesure d’en expliquer le fonctionnement ou le sens.
Les observateurs terriens avaient remarqué que le « rouge » semblait correspondre à un sentiment d’attente, de crainte, d’agacement ; le « vert » à la pleine activité, à la sérénité et le « orange » à une extrême concentration avant l’action. Certains matelots terriens les appelaient « Les TRICOLORES ». Lorsque la situation devenait confuse, hyperactive bref lorsqu’il y avait le feu, ils pouvaient alterner en permanence.

Stepquest : « Réinitialisez les rubis frisés et les cristaux poussifs à granulosité glandulaire, cela devrait vous permettre d’isoler l’élément défectueux et de le remplacer.»

Pouillor le velu : Bien mon Général je m’en charge prestement.»

Lorsqu’il fut seul, les pensées du Général migrèrent immédiatement vers Yanissa. Sa beauté, son intelligence, ses goûts pour la nature et la musique, pour Rameau, Bach, Carcassi, Brouwer, Beethoven, pour les peintres néoclassiques, les écrivains du XX ème siècle, pour De Vinci, les architectes de la Renaissance, les joueurs de galets Portugais, pour les rognons aux Porto, les sardines au barbecue, Jimi HENDRIX et Pink Floyd. IL avait deux cent mille raisons d’être attiré depuis si longtemps par cette femme énergique et sensuelle à vous filer un crampe éternelle du feu de dieu.
Au fil des années, s’il ne l’avait pas oublié, l’emprise était devenue moins omniprésente, comme en pointillés. Il jeta un œil à sa montre et découvrit l’instant d’après qu’inconsciemment il avait quitté la salle des machines, emprunté les coursives et figurait maintenant devant la porte des appartements de Yanissa. Il marqua un temps d’arrêt, fit un geste pour presser sur la commande de sonnette, se ravisa….et resta interdit comme une statue de sel.
Lorsqu’il se décida enfin, la porte s’ouvrit sur une Yanissa en tenue légère, respectable mais légère, qui le fit entrer d’un geste lascif. Un peu mal à l’aise, le Capitaine pénétra……dans le salon (Bande de cochons, vous vous attendiez à autre chose !).

Yanissa FOLEMOUILLE de CONFLANS par LAUTOROUTE AQUINZE : « Entres Stepy ! je ne vais pas te violer ! Veux tu boire quelque chose en l’honneur et souvenir de cette bonne Berthe la Fourailleuse, tu l’aimais bien celle là ! Je me suis laissé dire qu’à l’époque t’en pinçais sérieusement pour sa carrosserie avantageuse, d’autant qu’elle était très chaude du train arrière ! Mais ce sont peut être des racontars de malveillants congénitaux, de malfaisants jaloux , des petites queues de troisième zone qui passent leur temps à dénigrer, à avilir, à sous - dimensionner, à cancaner sur les uns ou les autres ! »

Stepquest : « C’est oui pour une romulienne 20 years ago ! En ce qui concerne Berthe la Fourailleuse, je te dirai en premier lieu que c’était une sacré bougresse qui en épatait plus d’un, une bonne femme comme il en existe peu et si on s’est fait quelques « saute moutons » ensembles c’étaient pas pour s’endormir, mais pour soulager quelques instincts animaux qui nous venaient à l’idée, et ailleurs aussi, dans nos grands moments de détresse et de beuveries, rien que du respectable, du sentiment noble et généreux. Il n’était pas question dans nos esprit d’autre chose que de la camaraderie ! »

Yanissa FOLEMOUILLE de CONFLANS par LAUTOROUTE AQUINZE : « Tu ne me fera pas croire que tu as donné son nom à ton nouveau vaisseau spatial uniquement par camaraderie, on me la fait pas ! Tu serai pas en train de me goujonner, de me prendre pour une cruche ! Elle t’avais filocher lorsque t’étais venu me rejoindre la nuit où je suis parti , je sais, je t’ai aperçue près de chez moi, je n’y étais déjà plus et elle attendait dans une glissomobile anthracite modèle STARK-PIZZZ ! Lorsque tu es reparti à pied elle s’est arrêté, tu est monté dans sa glissomobile jusqu’à chez elle et tu en es ressorti que le lendemain matin ! »

Stepquest : « Ainsi tu m’espionnais, je me demande de quel droit, tu te cassais ? Je dois dire qu’elle m’a bien supporté cette nuit là, « elle » elle était là contrairement à toi ! Oui nous avons chevauché toute la nuit et c’était grandiose et j’avais l’impression de pouvoir t’oublier ! Alors ######, tes crises de jalousie des vingt ans après je te conseille de les emballer façon suppositoire et de te les fourrer dans le ….»

Yanissa FOLEMOUILLE de CONFLANS par LAUTOROUTE AQUINZE : « Je reconnais mes torts, tu reconnais les tiens on pourrait sortir le drapeau blanc et éviter de se foutre sur la gueule, puisque tu ne comprends pas que je t’aime et depuis l’AMGAS et que si je suis parti c’est parce que je ne voulais pas que Draco et toi vous vous foutiez une peignée à cause de moi !»

Stepquest était gêné et ému. La femme de sa vie lui avouait certes au bout de 10 piges son amour, était plantée là devant lui telle déesse s’offrant avec fougue à sa convoitise. Alors il craqua. Lorsque quelques heures plus tard il quitta sur la pointe des pieds pour ne pas la réveiller, les appartements de Yanissa, celle-ci profitant qu’il ne pouvait la voir entrouvrit les yeux, un sourire se dessina sur ses lèvres.

Dans l’immédiat, les vaisseaux de Draco et Stepquest fonçaient dans l’espace intersidéral en direction de ma planète Mégara – Javello(*)

(*) Nota : Remarquez que dans le catalogue astronautique Portugais la planète MCC-4529-32 s’appelle Mégara, alors que dans la version Française cette même planète se nomme Mégara –Javello.

[Draco]

Chapitre XXVII : La taupe

Faut avouer qu'il y avait de quoi être complètement déboussolé par la présence de Yanissa.
Mais sa venue si imprévue était pour quelque peu étrange et Draco se posait bien des questions à ce sujet. Si la Fédération en savait autant sur les AMEIRE-LOQUES, pourquoi ne pas envoyer de renforts, pourquoi ne pas se préparer à une invasion? Au lieu de ça, la Fédération semblait dormir, insouciante du danger qui menaçait notre espace connu.

Nausicaa: "Capitaine, nos sondes ne répondent plus. Les derniers relevés télémétriques indiquent une surcharge d'énergie."

Draco: "Conclusion, ils les ont repéré. Cette surcharge d'énergie nous en indique un peu plus sur leurs armes qui ne sont pas à projectiles. A-t-on relevé la fréquence de cette énergie?"

Nausicaa: "Oui capitaine. Les relevés ont indiqué une fréquence de 3.67 Térahertz."

Draco: "Bien! Cale les boucliers sur cette fréquence. Ouvre un canal vers le "Berthe la Fourailleuse"."

Nausicaa: "Canal ouvert capitaine."

Draco: "Message urgent pour le Général Stepquest. Veuillez me mettre en relation avec lui."

Pouillor le velu: "C'est de la part qui?"

Draco: "De la part de ton pire cauchemar si tu ne t'exécutes pas au plus vite!! C'est de la part du capitaine de l'Atlantis SSX-II! Qui veux-tu que ce soit sur ce canal?"

Pouillor le velu: "Heu...Excusez-moi Capitaine, je... heu... je vous mets en relation avec le Général Stepquest de suite... heu... désolé..."

Capitaine Stepquest: "Que t'arrive-t-il, Draco?"

Draco: "C'est qui cet empafé que t'as mis aux coms?"

Stepquest: "Un MHOR’ZYLENOEUD, pourquoi?"

Draco: "Rien, rien. Bon, j'ai du nouveau sur les AMEIRE-LOQUES. Leurs armes sont énergétiques. Il faudrait que tu cales la fréquence de tes boucliers sur 3.67 Térahertz."

Stepquest: "Merci pour l'info. Mais tu l'a appris comment? Tu leur a passé un coup de fil amical? T'as couché avec la femme du patron?"

Draco: "C'est là le hic. Ils ont repéré notre sonde et l'on détruite. C'est comme ça que nous avons appris la fréquence de leurs canons. Le problème c'est que l'effet de surprise est à l'eau."

Stepquest: "Comment ça se fait? Tes sondes n'étaient-elles pas équipées d'un système d'occultation?"

Draco: "Si, justement. Il n'y a qu'une raison à leur découverte. Quelqu'un leur a donné la fréquence du bouclier occulteur. Et il n'y avait que 3 personnes qui la connaissaient: moi, Nausicaa et toi. Mais je ne pense pas que ce soit l'un de nous qui a bavé."

Stepquest: "Alors qui?"

Draco: " Je n'en sais malheureusement rien. Mais pour la fréquence des boucliers on va faire la chose suivante: on va les mettre en fréquence tournante avec un changement toutes les secondes. Comme ça, si on a une taupe parmi nous, elle sera incapable de la connaître."

Stepquest: "Pas idiot comme idée. Et je vais enquêter de mon coté. Si la taupe est parmi mon équipage, tu peux être sûr qu'elle va se souvenir qu'on ne trahis pas Stepquest. "

Draco: "Je te fais confiance la dessus. Bon gardons l’œil ouvert et attendons-nous à un accueil musclé de leur part. Juste une dernière chose."

Stepquest: "Laquelle?"

Draco: "Te souviens-tu de PASSAUTO et des communicateurs qu'on y utilisait, ceux qui nous permettaient de rentrer en contact avec Quat'quatrus?"

Stepquest: "Bien sur! Ha, ce bon vieux Quat'quatrus. Toujours prêt à faire le plein!"

Draco: "Et bien, à partir de maintenant on n'utilisera que ces communicateurs pour communiquer entre nous afin d'élaborer notre stratégie. Comme ça, si la taupe a piraté les coms de nos vaisseaux, elle ne pourra pas en savoir plus."

Quelque part sur le "Berthe la Fourailleuse":
"Alors comme ça on veut me doubler? Ils savent que j'existe, mais ils ne sauront jamais qui je suis...Ah, ah, ah, ah, ah!!!!!!!!"

La découverte d'une taupe dans un équipage n'a jamais été chose aisée. Si l'Atlantis SSX-II ne comportait qu'un équipage de 2 personnes plus 87 droïdes commandés par l'ordinateur central (ce qui les mettait automatiquement hors de cause), l'équipage du "Berthe la Fourailleuse" était constitué de 114 hommes d'équipage. Ce qui multipliait d'autant les possibilités. Mais ce n'est pas pour autant que nos héros renoncèrent à leur mission. Ils continuèrent leur chemin plus déterminés que jamais.

Stepquest avait les grelots remontés sous le menton ! Rouge de colère, furieux de s’entendre dire par le vieux chacal qu’une taupe s’engraissait sur son rafiot, il quitta le poste de commandement et rejoignit ses quartiers. Une fois sur place il convoqua Pouillor le velu. Une fois arrivé le responsable des Télécoms arrivé, Stepquest pianota sur le clavier de sécurité afin d’activer les ondes Méga-protect. Ainsi personne ne pourrait capter les paroles des deux protagonistes depuis l’intérieur du vaisseau ou depuis l’espace.

Stepquest : « Ngrut valat ch’mouille flip tagada Pouillor str mgrate! ……»

Ah ! d’accord, vous voulez que je parle en français et non en MHOR’ZYLESNOIX !

Stepquest : « Posez vous Pouillor le velu ! J’ai besoin de votre aide pour une mission ultra secrète. Il y a sur le « Berthe la Fourailleuse » un blaireau qui espionne nos faits et gestes et je veux lui faire regretter d’être né et d’être venu foutre sa truffe sur notre coque de noix. Auriez vous reniflé quelque chose, un matelot bizarre, une attitude condamnable, des propos hostiles ou emprunts de curiosité du style « vas y parles dans le micro t’es à l’antenne », des engueulades mémorables qui auraient dégénérées sur des sous-entendus limites ? »

Pouillor le velu : « Non mon Général ! Je suis surpris par cette information car tous les hommes ont été triés sur le volet, ils sont très bien payés et me semble tous motivés»

Stepquest : « Bien payé, bien payé il y en a qui n’en n’ont jamais assez d’oseille, et l’oseille est une excellente motivation, c’est même à cause de ça que toutes les valeurs se perdent, j’en ai connu des grands esprits, des valeurs sûres, des pointilleux de la réglementation, des baignés dans l’esprit des lois, des âmes pures qui se sont gâtés l’avenir à cause de vilaines histoires de pognon. Quand au tri sur le volet, compte tenu que ce sont surtout les compétences techniques qui priment, on n’est pas à l’abri d’un gougnafier sans scrupules capable de nous pirater et de refiler les infos à l’ennemi. Malgré les tourbillons d’enfumes qui nous opposaient auparavant, je pense que le Capitaine Draco ne me pigeonne pas, ou alors il a l’humour taquin et la reconnaissance au monde piété !»

Pouillor le velu : « Que voulez vous que je fasse Général, je suis à vos ordres.»

Stepquest : « Je veux que tu visionnes tous les dossiers d’embauche et que tu m’en fasses un compte rendu détaillé et y portant également tes impressions…ton avis. Je veux que tu mène une enquête sur chaque personne présente sur le vaisseau. Contacte les services de la Fédération si nécessaire, ta double fonction Télécom & Sécurité devrait t’ouvrir toutes les portes et si par ailleurs, un gland traînait la patte pour te rencarder, je lui chiffonnerai les oreilles et même à distance tu peux me faire confiance pour que cela réveille les esprits brouillons. Je veux un point chaque jour, en lousdé, personne ne doit être au parfum.»

Pouillor le velu quitta les appartements du Général Stepquest et commença prestement son enquête avec une discrétion sans faille. Le capitaine demanda à l’ordinateur de bord de le mettre en communication avec Draco.

Stepquest : « Disco-magique, mets moi en relation avec le Capitaine Draco en urgence sur le canal ***** (*) »

(*) je vais pas voue le dire puisque c’est secret !

Disco-magique : « C’est fait Général, le viscobrouilleur à particules d’ jattes est en mode « On the road again », vous pouvez parler la communication est protégée, puisque personne ne peut vous entendre du fait que vos quartiers sont isolés, calfeutrés, blindés, sécurisés, protégés, accoustiphobés, et que…..»

Stepquest : « Oh ! là Disco-magique, tu me gonfles, fermes là ! Je ne t’ai pas demandé de me réciter les consignes des plans de sécurité ! Va falloir que je le fasse regarder de prêt cet ordinateur.»

Draco : « Oh ! tu as l’air en rogne ! Qui te bouffe le mou à ce point là, c’est cette histoire d’espionnage ? Faut pas te mettre la rate au cours bouillon, tu va finir par trouver !»

Stepquest : « J’ai pris mes dispositions, Pouillor le velu mène son enquête et je vais mener la mienne. Je lui fais une totale confiance et en rapprochant nos résultats nous devrions trouver notre saleté de taupe et là ça va pas rigoler dans les chaumières, il va avoir de la bastonnade, je ne plaisantes pas avec l’honneur et l’absence de respect de ses engagements ! La taupe va regretter de ne pas avoir été une vraie taupe avec le terrier qui va bien, les couloirs souterrains et tout le bastringue.»

Draco : « Bon si je peux te filer un coup de main, si tu veux en causer et avoir mon avis tu me phone sur la fréquence ***** (*)»

Nota : (*) vous avez vu lui non plu il ne veut pas le dire !

Stepquest rejoignit son poste de commande. Il observa un instant les matelots et les Chefs de sections présents sur le pont, puis dirigea son attention sur l’écran principal qui diffusait une image éblouissante du cosmos.

Bon d’accord, vous n’y couperez pas d’un passage sur les beautés de l’espace intergalactique avec ses nébuleuses aux bras démesurés, le flamboiement de milliards d’étoiles, de naines blanches (Et voui si les LILIPUCIENS sont noirs, il existe aussi des naines blanches !), des super novas, avec l’absence de flamboiement des trous noirs, des quasars, des casoars, des big – bazars, des Panhards, de tous les objets célestes qui finissent par « ar, é, anche, … », qui brillent ou pas dans l’espace. Enfin c’était vachement beau.

A moins de deux millions de kilomètre du « Berthe la Fourailleuse », l’Atlantis SSX II naviguait avec sérénité, sécurité, souplesse, délicatesse, Draco et Nausicaa. Le calme de l’espace précédait il la tempête ? Qui eut dit que les deux vaisseaux allaient à la rencontre d’un champ de bataille aussi sûrement que la sardine est à l’huile, que le homard est à l’Armoricaine, que la pizza est au parmesan, que le jambon est de Bayonne, que les varices sont sur les guiboles de ma voisine de pallier et j’en passe pour ne pas brouiller les esprits.

Espace-temps : Avril 2304 – 26

Alors que la planète Mégara n’était plus qu’à quelques heures des deux vaisseaux, il devenait urgent de mettre en œuvre le plan tactique illustrissime, du Général Tom HATTE mort aux combats contre les POINTRRONAZES vingt années plus tôt. Ce général connu pour son efficacité militaire et tacticienne avait ###çu une attaque remarquable appelée depuis le Plan de Tom HATTE ». Cette tactique consistait à balancer de capteurs sur les vaisseaux ennemis, a capter leurs émissions afin de connaître à l’avance ses attentions puis de se laisser dériver vers l’ennemi comme une épave. Lorsque que l’ennemi était suffisamment proche il suffisait de lui caler quelques salves dans les gencives pour le dégommer, puis fuir rapidement dans l’hyperespace.

Ainsi, le Capitaine Draco brancha t il son viscobrouilleur pour contacter Stepquest afin de régler les derniers détails d’approche de la planète Mégara.

Draco : « Hé Step c’est Draco ! Brouilleurs enclenchés, la ligne est sûre. Ou en sommes nous du plombage des vaisseaux des AMEIRES–LOQUES ? »

Stepquest : « J’ai balancé les 500 capteurs de communication il y a trois heures, ils devraient être collés à leurs vaisseaux dans vingt quatre heures au plus, ils nous renverront des données dans les minutes suivantes. Avec ce qu’on leur colle au derche, on sera rencardé sur le moindre de leurs faits, gestes, décisions, si leur pacha a une colique, la prostate au champ d’honneur, une simple petite rhinite on en sera immédiatement informé….ça le fait bien non ? Sinon je prendrai le l’orbite 45 – 22- 13 afin que nous n’abordions pas la planète Mégara depuis la même zone de l’espace. Faut il prévenir nos amis de Mégara que nous arrivons ?»

Draco : « Surtout pas ! Tant que nous n’avons pas maté le situation sur place, on ne sait pas sur qui ni vers où on va devoir défourailler ! Imagines qu’on balance nos intentions à ceux que nous croirions être nos potes et quelles soient captées par les AMEIRES–LOQUES, on se fait dessoudé en approche terminale, en pleine surprise !»

Stepquest : « Ouais t’as bien gambergé sur ce coup la? Je vais mettre tous mes matelots en alerte, faire faire un dernier contrôle de l’armement et des champs de protection et d’occultation, j’aime pas trop aller au grabuge avec un paquebot en rodage, mais qu’est ce que tu veux, quand il n’ y a pas le choix, on s’en passe. Ce matin j’ai briefé mes troupes, j’ai reniflé une certaine tension dans leur regard comme avant chaque frittage.»

Draco : « Bon synchronisons nos toquantes, il est exactement neuf heures, trente trois minutes, quarante trois secondes et dix dixièmes. Nous….»

Alors que le Capitaine Draco allait terminer sa phrase, l’alerte retentit dans le salle de commandes de l’Atlantis SSX II.

Androïde ZERF-488 : « Vaisseaux ennemis en vue. Ils sont cinq qui viennent de surgir de l’hyperespace, leurs batteries sont en position de tir, nous sommes leur cible avec un risque de 100% »

Draco : « Inversez le TRIFOUILLEURS COMPTAX, enclenchez les occulteurs D’enlF et plongez immédiatement. Adressez au Général Stepquest nos coordonnées de plongée, un rancart à coordonnées de plongée plus 6.8.14 en indiquant les motifs de ce changement de programme»

Alors que les détecteurs du « Berthe la Fourailleuse » venaient de détecter l’ émergence des cinq rafiots AMEIRES – LOQUES, Stepquest compris rapidement que l’Atlantis SSX II allait s’en prendre plein la tronche. Il réagit à la vitesse de l’éclair.

Steqpuest : « ZLUF ! Envoyez moi deux turbo torpilles Antimatière vers ce troupeaux de carnivores et faites leurs sauter la paillasse ! Vont regretter d’être venus mettre leur truffes par ici ! Balancer également deux leurre de plongée de chaque côté de l’Atlantis afin de masquer le départ du Capitaine Draco.»

ZLUF : « Deux vaisseaux ennemis en poussière, nous calons nos radars sur les trois autres, cinq.. quatre.. trois…deux…un… feu ! Distance cibles huit cent milles kilomètres, impactes dans quatorze secondes ! Ils n’ont aucune chance mon capitaine, ils ne nous ont pas vu ! »

Pouillor le velu : « Mon Général je viens de recevoir un message du Capitaine DRACO qui nous donne ses coordonnées de plongée ainsi que de nouvelles coordonnées de rendez-vous. Dois-je faire appareiller vous rejoindre le nouveau quadrant ? »

ZLUF : « Et de cinq mon capitaine, la voie est libre !»

Stepquest : «Pouillor le velu, commandez l’appareillage pour le secteur transmis par le Capitaine Draco. Quant à vous ZLUF, merci ! Ces nouveaux suppositoires sont d’une précision et d’une efficacité étonnantes ! Les AMEIRES – LOQUES ne se sont probablement pas rendus compte de ce qui leur arrivait ! Bien joué ZLUF vous avez gagné une double ration de Mormoilne !.»

Cela peut paraître curieux de récompenser ainsi ZLUF, mais il faut vous dire que ZLUF est une sorte de clébard tout poilu, d’environ un mètre de haut. Si c’est possible ! Car ZLUF est né sur la planète TOUTHOUXE – HIBOUXE – GENOUXE – CAILLOUXE, planète sur laquelle une civilisation très développée était dirigée par les congénères de ZLUF. Il se trouve que les TOUTHOUXE – HIBOUXE – GENOUXE – CAILLOUXIENS étaient très gourmands et acceptaient aisément pour tout salaire d’être rémunérés en boîtes de PALDESJNOUX, bouillie infecte dont je vous tairai la composition, d’une puanteur à terrasser in petto le plus crado des putois. Inutile de vous dire qu’il valait mieux se trouver éloigné de ZLUF lorsqu’ emprunt d’un petit coup de fatigue il se mettait à bailler à s’en décrocher le groin. Son surnom donné par les autres matelots, « La fosse » ne nous laissait pas septiques quant au rapprochement pouvant être fait aux niveau des odeurs exhalées !

Pouillor le velu : « Les ordres sont données mon Général, les écrans de défense seront automatiquement activés lors de notre sortie de l’hyperespace. »

ZLUF : « Oh merci mon Capitaine…Oh ! hum ! double ration de Mormoilne….C’est quand qu’on s’en refait d’autre des AMEIRES – LOQUES ? »

Espace-temps : Avril 2304 – 27

Alors que le Berthe la Fourailleuse fonçait en direction de l’endroit où théoriquement, si tout allait bien, dans le cas le plus positif, si Dieu le voulait bien, se trouvait l’Atlantis SSX II, tous écrans de protection en fonction, tout armement promptement armé, Stepquest s’écria : « Tiens si je consultais Pouillor le velu pour savoir ou il en est de son enquête ? Mais moins fort……des oreilles mal intentionnées pourraient esgourder ce que je dis et l’utiliser à mauvais escient. »

Stepquest : « Ici le Général Stepquest, que Pouillor le velu se rendre prestement, avec son agilité coutumière dans mes quartiers » Susurra – t - il dans l’intercom.

Pouillor le velu s’exécuta in petto, ce qui ne veut pas dire qu’il accouru en lâchant des perles, mais en faisant diligence bande de nazes ! Bref, au garde à vous devant le vénéré Général Stepquest dit « le magnifique », « le malin », mais aussi « Tire qu’une fois », « La tremblote », « Vise dans l’pif », « le mercenaire », « Bil la dynamite », « Lance pruneaux », mais encore depuis qu’il venait de pulvériser cinq croiseurs AMEIRES – LOQUIENS, « Terreur – Jack le fondu », « Marcel le Suppo » et « Frappe qu’un coup », voir « Break – burnes » sur les navires Anglais.

Stepquest : « Repos Pouillor le velu, prenez un siège et l’un des deux godets placés sur mon bureau. Alors votre enquête, qu’est ce que ça donne ? »

Pouillor le velu : « Avec les derniers évènements je n’ai pu titiller que 20% des matelots et les résultats sont à la fois positifs et négatifs. Positifs parce qu’il n’y a pas de brebis galeuses dans lot, négatives car cela ne fait pas avancer l’enquête. Toutefois il y a une chose qui me tracasse, j’ai détecté une vibration pouvant ressembler à une émission codée au départ de notre vaisseau à destination d’une cible hyper spatiale non autorisée.»

Stepquest : « Bigre, bougre, diantre, fichtre, saperlipopette, nom de Diou, vin diou ! Qu’est là donc que me dites vous ? Une vibration pouvant faire penser à une émission codée ? L’avez vous fait décoder ? Là est la question ! »

Pouillor le velu : « C’est en cours mais je n’ai pas encore les résultats. Il semble toutefois qu’il s’agisse bien d’une communication interstellaire, me dit on dans mon oreillette droite, à l’instant même ou je vous parle.»

Alors que Pouillor le velu semblait écouter avec attention les informations qui lui étaient divulguées, Stepquest reluqua sa toquante et constata qu’il était plus de 16 heures et 45 minutes. Il pensa « Mais j’ai laissé passer l’heure du goûter ! Allons quérir quelques amuses gueule ! » Et ce qui fut pensé fut fait, Stepquest s’enfila une grosse boîte de galettes bretonnes au beurre ! Bon d’accord pour le cholestérol c’est pas brillant, mais pour le goût c’est terriblement efficace !

Pouillor le velu : « C’est confirmé vénéré Général ! Communication codée en Pou’smich binaire à destination de l’amas Degrèce N°4, pour ne rien vous cacher c’est de là qu’ont surgit les cinq vaisseaux AMEIRES – LOQUES qui nous ont attaqués comme des lâches qu’ils sont…les fripons !»


Stepquest : « Je m’en doutais, notre taupe donne à nos ennemis nos positions et nos décisions ! Avez vous pu renifler l’origine de l’émission ?»


Pouillor le velu : « Pont trois, secteur dix neuf mon valeureux Général! Le problème c’est que ce point correspond à un vestiaire ! Je n’ose imaginer quelqu’un en train de se glisser à l’intérieur d’un vestiaire pour communiquer.»

Stepquest : « Allons y, nous trouverons certainement un indice sur place ! Nous avons une piste faudrait voir à ne pas se la griller !»

Parcourant les coursives avec une rapidité de guépard, nos deux protagonistes arrivèrent sur les lieux du délit avec une promptitude à peine voilée.

Stepquest : « Zieutes moi ça Pouillor, la fermeture du vestiaire a été crocheté. Ca va encore faire des dépenses et en plus sagouiner du matériel tout neuf, même pas fini de payé…c’est à se taper la tête contre les murs ! De mon temps les espions travaillaient proprement, gants blancs, semelles souples, comme des ombres ils intervenaient ni vu ni connu, du grand art, l’école de la patience ! Aujourd’hui regardes moi ça en deux coups les gros, la pince coupante ravageuse ils te flinguent le matos, font leur saloperie de métier, récupèrent même pas leur outillage ! Tout se perd, y plus de noblesse ! Reluques l’émetteur ultra – compact c’est un modèle YAPA PLUPTI VZDSE8 à hyperfréquences modulées et combinatoires dérivantes ! Pas besoin de s’enfiler dans le vestiaire avec un engin comme ça, tu enregistre le message, tu niques le vestiaire, tu poses le YAPA PLUPTIT programmé pour envoyer le message à une heure définie, et l’affaire est dans le sac»

Pouillor le velu : « Effectivement, pas de traces de pas, pas d’empreintes digitales du boulot de professionnel. En revanche si vous me le permettez mon Général, il n’y a que la Fédération qui emploie ce type de matériel ! Cela ne réduit pas le champ des recherches car à bord de ce vaisseau tout le monde travaille pour la fédération.»

Stepquest : « Yes Sire, remarque judicieuse ! Quel est l’enfant de …. qui joue à ce jeu ? Toute cette mélasse commence à me porter sur les nerfs, je ne suis pas hyper chatouilleux mais en haute tension je vais me mettre à tirer à vue, sur tout ce qui bouge ! Nous pouvons éviter pendant quelques temps les briefing en tous genres pour pas que ça communique derrière notre dos, mais le ordres il faut bien les donner, fatalement ça renseigne notre taupe ! Il faut absolument que nous l’enfumions dans les délais les plus brefs »

Pouillor le velu : « Mais comment la faire sortir de son trou, mon Général ? Pas facile à choper un espion !.»

Stepquest : « Ah ça il ne faut pas s’attendre à le voir arriver avec une étiquette, ou agiter un drapeau blanc, c’est du genre vicelard un oiseau comme ça, il te jette des fausses pistes, d’envoies vers ses collègues afin que tu perdes temps et patience, des fois qu’il puisse profiter de tes excès, bref une pointure, un cador, pas le plombier du coin qui te serre la pince ne te refilant un tuyau ! Bon continue tes recherches.»

Stepquest avait beau se creuser le caberlot, il ne voyait pas qui pouvait le suriner ainsi, quelqu’un qui n’hésitait pas à sacrifier les matelots du Berthe la Fourailleuse, de l’Atlantis SSX II mais aussi à sacrifier sa propre vie. Mais alors ce n’était pas pour l’oseille, c’était pire que ça ! Au moins pour l’oseille il aurait pu proposer une rallonge à l’espion pour désamorcer mais là si c’était politique ou neuronal il ne restait plus qu’a prier.

Stepquest eut à cette instant une idée de la dernière chance. Son frère Hugues De Stepquest de la Verte FIOLE était responsable au QG de la Fédération des archives du personnel, peut être pourrait il dénicher dans la liste du personnel du Berthe la Fourailleuse un détail qui tue !

L’espoir au cœur et l’esprit dans les talons, il envoya à son frangin une missive codée lui expliquant la béchamel dans laquelle il se trouvait. Le caractère urgent de la requête était dûment mentionné.

Quand le Berthe le Fourailleuse sortit de l’hyperespace, il trouva caché dans un amas de résidus de planètes l’ATLANTIS SSX II. Aussitôt le Général Stepquest passa un coup de grelots au Capitaine Draco.

Stepquest : « J’ai culbuté tes assaillants ! Est ce que tout va bien de ton côté vieille canaille ? J’ai peut être une piste pour notre taupe.»

Draco : « On l’a échappé belle dans ce tir aux pigeons, on a eu le fion au chaud pendant quelques minutes, heureusement que tu somnolais pas, qu’ t’avais pas de vapes sinon on étais repassés ! En ce concerne les dégâts y’avait pas grand chose, tout est réparé, en revanche ces putains d’occulteurs n’ont pas réagis c’est pour ça que j’ai plongé. Je te dois une fière chandelle et cinq points à récupérer ! Pour la taupe tu me disais ?.»

Stepquest : « C’est elle qui nous a balancé et certainement pas pour de la fraîche, car balancer avec risques de se faire refroidir et ne pas profiter de son larcin sans possibilité de retraite, c’est pas coutumier des taupes à pognon. Non là on a affaire à du suicidaire, du terroriste taillé dans le TNT, dressé à la parole qui tue, aux grandes théories vengeresses, bref un Big Bang Man infernal ! Si ce n’est pas une belle mélasse je ne m’y connais plus. Alors j’ai envoyé à mon frangin la liste des personnels à bord avec un petit questionnaire à me retourner rempli…et j’attends.»

Draco : « Beau travail Step ! Crois tu qu’il serait prudent d’attendre la réponse de ton frère avant de poursuive dans notre noble cause ? D’un côté si on attends on prends le risque de se faire repasser et de perdre définitivement l’option sauvetage de Mégara, d’un autre côté si on poursuit on donne à l’ennemi toutes les chances de nous péter le râble ! C’est Freudien !»

Stepquest : « Je serai plutôt pour l’attente prudente, avec brouilleur externes pour empêcher toutes sorties de communications. J’ai même envie de balancer au briefing de fin de journée que nous avons détecté un espion à bord afin de le mettre mal à l’aise et de le pousser à prendre des risques !»

Draco : « Va z’y mou il ne faudrait pas qu’il te pète à la poire se sentant acculé! Avec ce genre de margoulin surtout les idéologiques, coincés ils affectionnent tout particulièrement les solutions explosives, définitives donc emmerdantes ! Je me le ferai pas comme cela à ta place ! Laisses venir les infos de ton frère et on verra à ce moment là.»

C’est ainsi que le Berthe la Fourailleuse se plaça également en orbite d’attente dans les résidus de la planète ELAIPLOUREE, satellite de la planète Mégara.

Espace-temps : Avril 2304 – 28

Alors qu’il se croyait à l’abri dans les débris du satellite de Mégara, Stapquest fut alerté par la vigie de garde qu’une troupe de vaisseaux ennemis rôdait dans les parages. Au même instant, Nausicaa informait le Capitaine Draco de l’arrivée de cette même troupe (Il n’y a pas de raison que Stepquest soit le seul à être emmerdé !Na !).

Stepquest s’écria : « Corne gidouille ! Ces emmanchés d’AMEIRES-LOQUES nous arrivent par l’arrière, à la traître à quinze contre un ! Ah ! y a de la bravoure chez ces gens là, prêts à plomber dans le dos, ça doit être une nouvelle mode, les traditions se perdent !. Malgré tout on peut pas leur reprocher leur manque de ténacité, quand ils t’ont dans collimateur ils ne te lâchent plus, quitte à se faire botter le train à chaque tentative, notez bien qu’ils ne vont peut être pas se faire repasser aussi facilement que la première fois ! Ils ont été surpris par ma grande réactivité, certes, mais là ils vont anticiper, améliorer le flingage, gamberger la tactique, assurer le coup ! D’ailleurs comment se fait il qu’ils nous aient détecté ? »

Pouillor le velu : « Nos occulteurs n’étaient pas activés, donc ils ont pu nous repérer en visuel mon Général. »

Stepquest s’étouffant de rage en se lichtonnant un godet de romulienne : « Mais qui qu’a dit de les désactiver les occulteurs ? Quel est le pisse dru, le mange ######, le paltoquet, le gougnafier, l’enfant de …. qui m’a fait ce coup là ? Réactivez fissa les occulteurs, lancez en urgence une translation de 20 degrés et placez le Berthe la Fourailleuse en orbite d’attente ! Mais qui m’a foutu des cakes comme ça ? Pouillor le velu trouvez moi le responsable de cette abomination ! »

Après avoir pris soin de vérifier que l’Atlantis SSX II soit en position de sauvegarde, le Général Stepquest gagna ses appartements pour y attendre Pouillor le velu. Afin de ne pas gâcher du temps à glander, il contacta son vieil ennemi pour échanger au sujet de ce nouvel événement.

Stepquest : « Non mais t’as vu les bouffeurs de maïs, non seulement la taupe les rancarde mais en plus ils s’y mettent à trente pour nous dézinguer ? Comble de bol, un naze de mon équipe me désactive les occulteurs, visible comme le nez au milieu de la tronche, ils n’avaient plus qu’à ouvrir le bal, comme à la fête foraine ils pouvaient nous dégommer ! Sans mon impressionnante, extraordinaire, talentueuse et « à propos – teuse » efficacité d’une rapidité boulversifiante, pfffffuuuut dans le coma ! Non mais c’est pas vrai on m’en veut ? j’ai tiré le ticket maudit ? refilé l’ typhus à un mec qui s’en est pas remit ? écrasé les arpions d’un cave qui me cherche en duel ? Ah ! tu voies Draco, parfois j’en ai tellement raz le pompon que je refourguerai bien tout pour aller m’ enquiller le derche dans le sable d’une plage paradisiaque, un main sur le godet et l’autre dans les effets personnels d’une charmante soubrette toute attentionnée à mon moindre plaisir, je me demande ce qui me retient ? »

Draco : « Bah faut avouer que t’as la chkoumoune en ce moment, t’attires les peaux d’ bananes, t’es comme qui dirait dans un passage à vide, tu devrais consulter, c’est à croire que tous les montreurs de gri-gris, les gourous et gouroutes, les sorciers et sorcières, les faiseurs de malheurs, les bâtisseurs de totems sont à tes trousses pour te trucider ! Je comprends ta rancune et tes états fébriles ! Mais qu’est qu’il en dit ton Pouillor de cette histoire d’occulteurs ? Et son enquête qu’est ce qu’elle donne ? »

Stepquest : « Pour l’enquête ça avance, pour l’instant comme je te disais pas d’espion découvert, mais il n’a pas fini. Quant à cette connerie d’occulteurs, il va m’en dire davantage…tiens justement il arrive, je vais le mettre en conférence comme cela tu pourras réagir à ses propos. Entrez Pouillor le velu et asseyez vous. Nous vous écoutons»

Pouillor le velu : « Bonjour Capitaine Draco. Bien alors j’ai consulté Rick O’Chet le responsable des occulteurs qui m’a informé que lorsqu’il est descendu à l’infirmerie pour se faire soigner, les occulteurs étaient actifs et verrouillés. Quand il est sorti de l’infirmerie, la sirène d’alerte retentissait, le temps d’accourir jusqu’à son poste, vous donniez l’ordre de rétablir les occulteurs.»

Draco : « Si tu le permets Step j’ai une question. Etes vous certain que Rick O’Chet est allé à l’infirmerie après avoir vérifié que les occulteurs étaient verrouillés actifs ?»

Pouillor le velu : « Parfaitement mon Capitaine. L’enseigne DUTARIN dont le poste est conjoint à celui du matelot O’Chet a confirmé que ce dernier avait verrouillé les occulteurs actifs avant de descendre à l’infirmerie»
Stepquest : « Pourquoi est il allé à l’infirmerie ?»

Pouillor le velu : « J’ai interrogé le médecin, le docteur DHALLER SECOUCHER, qui m’a dit en substance, dans son jargon, bref d’après ce que j’ai compris que le matelot O’Chet souffrait d’une gastro virulente avec syndrome de cuvette, pour laquelle il lui a prescrit des médicaments afin qu’il puisse tenir à son poste»

Stepquest : « Faut avouer que c’est une maladie emmerdante ! Donc Rick O’Chet n’est pas coupable ! Mais qui alors, l’enseigne DUTARIN ?»

Pouillor le velu : « Impossible mon Général, durant l’absence de O’Chet, j’étais avec lui et nous contrôlions ensemble toutes les procédures d’urgence pour la codification des communications.»

Stepquest : « Et vous n’avez vu personne s’approcher de la console de commande des écrans de protection ? Vous avez de la purée dans les yeux, vous méritez la médaille d’honneur au « Festival de Canne blanche » ! Je ne sais pas ce qu’il faut que je fasse pour que chacun dans ce ###### de rafiot fasse son taf à 100%»

Pouillor le velu : « Mais mon Général, il y a des dizaines de passages chaque minute devant ce panneau de contrôle, tenez même le Brigadier Chef Yanissa FOLEMOUILLE de CONFLANS par LAUTOROUTE AQUINZE est passée durant ce lapse de temps pour se rendre à vos côtés.»

Stepquest : « Bon c’est bon, poursuivez vos enquêtes, ouvrez l’œil, enfin les deux, déployez vos feuilles afin de capter la moindre phrase subversive, utilisez tous les moyens, je veux des résultats. Qu’est ce que t’en penses Draco ?»

Draco : « Il a l’air sérieux ton Pouillor, mais il mène plusieurs fonctions en même temps, pour faire avancer son enquête c’est pas facile ! »

Stepquest : « J’ai pas les moyens de refiler à quelqu’un ses attributions de Responsable des communications sans éveiller les soupçons. Imagines que je le nomme « Renifleur de pistes », le Rintintin du Berthe la Fourailleuse, ça va trotter dans les caberlots et pendant que les gens gambergent, le bouleau s’ fait pas, la vigilance se barre à la dérive. Ah ! non merci faut qu’il fasse avec, qu’il apprenne à profiler, à mater en biais un truc louche pour ne pas être reconnu, à faire parler les hommes, à donner de la truffe quoi.»

Espace-temps : Avril 2304 – 29

Alors que Stepquest venait de se lever et de commander son petit déjeuner, son Sidéromailfax ultra confidentiel et secret que personne ne connaissait son existence tellement il n’en avait pas parlé, émis un son strident. Enfin… euh !…. pas strident, plutôt une sorte de délicate modulation composée sur le principe de la fugue….partant du plus grave vers le plus aigu avec une sorte de répétition du motif principal. Vous voyez ? Oui ! c’est cela ….. une sonnerie un peu casse co…… Bref il se rua sur la table de salon, ouvrit le tiroir, attrapa une boite métallique qui contenait une boîte en matière plastique qui elle même comprenait une sacoche de cuir dans lequel il y avait un stylo optique, mais on s’en fout, et surtout le Sidéromailfax.

Entre nous, vous ne le trouvez pas un peu chiant Stepquest aujourd’hui avec ses descriptions à la ### ?

Le Sidéromailfax en pognes, Stepquest consulta in petto le message qui lui était signalé par la sorte de délicate modulation composée sur le principe……. C’était un message de Hugues De Stepquest de la Verte Fiole…son frère.

Ta, Ta, Tin, in, in, in ! (c’est pour faire suspens. Pas mal hein ?)

Hugues De Stepquest de la Verte Fiole « Mon cher frangin, surpris et content d’avoir de tes nouvelles, car depuis le dernier cassoulet qu’on s’est tapé chez les parents, je ne savais pas ce que tu devenais.
Je te transmets un rapport détaillé, complet, exhaustif sur les gaziers du Berthe la Fourailleuse. En conclusion je te donnes mon avis, il vaut ce qu’il vaut mais je pense que tu sera surpris. Je t’embrasse, Hugues »

Le document joint présentait une liste des personnels comprenant nom, prénom date d’entrée dans la Fédération, formations suivies, diplômes, services rendus, états de services, comptes rendus disciplinaires, maladies………

Stepquest s’assis et tranquillement commença la lecture à voix haute du document .

« Marc ALLANUS, excellent pilote de chasse….a sauver un camarade en difficulté………….RAS »

« Joe BIJOBA, d’origine gitane sans filtre, ce spécialiste des propulseurs ……s’est fêlé deux cotes sur la rambarde de son balcon en toussant violemment….RAS »

« Bernt Magnus Wolfgang SHULMEISTER dit BMW, s’est distingué lors de événements de STANPLOR IV……mitrailleur de génie……a gerbé sur son commandant car celui si refusait de lui jacter les ordres en allemand » Bonjour le caractère a priori le garçon est à surveiller »

« Gaston PLANTEVERJE dit le taquin, excellent spécialiste en armement…….une première fois éjecté de l’école des cadets de TRIPOTES le GAZELLES car il avait fait sauter la poubelle de l’instructeur alors qu’il ne maîtrisait pas le dosage des composants, un quartier entier de la caserne avait disparut dans l’épisode…réintégré pour faits d’arme….bon technicien….. » Tiens en voilà un qui a de l’humour, faire simplement gaffe à pas le provoquer lorsqu’il est en peine concentration !

« Louis – Léon BRINDEFEUILLE, cuisinier entré à la Fédération le…….RAS »

« Gertrude KLINSBROOKAERT surnommée Moules Frites de part ses origines belges et sa propension aux parties de jambes en l’air……….électronicienne émérite première de sa promotion……RAS » Là c’est une chaude, c’est marrant je me la remets pas, il va falloir que je la convoque pour voir à quoi elle ressemble.

« Annie CHAMOUILLARD dite la Nonne depuis l’attaque de la planète PINSSART XIII au cours de laquelle déguisée en bonne sœur elle est entrée dans une mission dans laquelle l’ennemi s’était réfugié. Elle les débusqua à la nitro, les rinça au lance roquettes et les fini au lance flammes……. » Nom de Diou faut pas la chatouiller sans son consentement celle là ! C’est la petite brunette, coquette, très chouette qui porte toujours une jolie casquette ! On dirait pas à la mater comme ça qu’elle fait partie des commandos.

« Grup TRILL’POUETTE, humanoïde de la planète PATARHD, Chef électronicien inventeur du convertisseur FRANC/EURO, mais aussi du Triphaser Hermétique chlorofluoré, peu loquace s’enferme dans ses quartiers lorsqu’il n’est pas de garde…………….on ne lui connaît pas d’ami…RAS »

« Sésostris PREMIER………RAS ; Ramsès DEUX……RAS ; Sethi TROIS….RAS » C’est pas possible j’ai hérité d’un élevage de pharaons !

Le Général égrenait la longue liste des membres de son équipage, 114 personnes, et ne trouvait toujours pas matière à réelle suspicion. IL faut bien avouer que ce travail commençait à le gonfler five / five ! Et comme chaque fois que quelque chose commençait à lui rogner la patience, ses maux de tête lui revenaient, sa bonne humeur se faisait la malle, ses grognements devenaient plus fréquents, bref comme un volcan sous pression prêt à balancer une chiée de coulée de lave, il était de moins en moins à prendre avec des pincettes. Cependant il continuait la lecture du document. Enfin il arriva au deux derniers membres de l’équipage.

« Carl MILLDIOUX dit Black Rectum Hole, car il avait confectionné un mini trou noir dans la cuvette des WC de la faculté, expérience ayant entraîné la disparition de l’un de ses camarades astrophysicien ……..créateur du phazer hyperchamps à effet clong » Y a intérêt à surveiller son siège quand on se pose en salle de détente.

« Yanissa FOLEMOUILLE de CONFLANS par LAUTOROUTE AQUINZE, surnommée P’tites miches mais aussi Baudruches pour des raisons purement esthétiques………………spécialiste du renseignements……..mathématicienne de haut niveau…..actuellement affectée au Centre de recherche des Civilisations »

Stepquest avait fini de lire le compte rendu, mais cela ne donnait rien. Dans sa conclusion, Hugues De Stepquest de la Verte Fiole remarquait simplement que Yanissa aurait dû être inscrite comme étant affectée au Berthe le Fourailleuse et non au Centre de Recherche des Civilisations, question de respect des procédures. IL promettait d’approfondir afin que le manuel soit corrigé.

[Draco]

Chapitre XXVIII : La bataille de Mégara

Espace-temps : Avril 2304 – 30

Depuis quelques heures la bataille faisait rage dans le secteur de la planète Mégara. Les forces ennemis si elles ne pouvaient voir les astronefs de nos deux héros préférés et merveilleux, avaient réussi à détecter leur présence. La théorie du différentiel des masses attractives qui stipulait que chaque masse interférent l’une sur l’autre et inversement, il était possible de virtualiser l’image d’un objet invisible en se basant sur les interférences qu’il générait. Pas ### le principe ! Les AMEIRES – LOQUES n’étant pas des manchots, ils avaient déterminé une zone de probabilité pouvant abriter les deux astronefs. Une fois la zone déterminée, il suffisait d’y concentrer les tirs pour avoir une chance d’amocher l’adversaire. Je ne dis pas qu’en dépenses militaires cette tactique n’était pas un chouia surdimensionnée, mais les chances de réussite n’étaient pas minces, et puis en règle générale les AMEIRES – LOQUES procédaient toujours de la même manière ; arrosage intensif quitte à noyer le terrain.

Toujours est-il que ça canardait dru ! On se serait cru à Verdun pendant les grandes heures, les missiles fusaient, les phasers phasaient, les mitrailleuses laser laseraient et tout le monde en chiait, car du côté des gentils, nous bien sûr, ça défouraillait sérieux aussi et pas au lance pierres, à la petite cuillère ou à coups de canif ! Pour l’occasion, le Berthe la Fourailleuse et l’ATLANTIS SSX II avaient sortis le grand jeu, que tu gros calibre capable d’éparpiller de la planète à tour de bras, alors imaginez la gueule des navires ennemis lorsqu’un pélos leur tombait sur la tronche !

Dans le Berthe la Fourailleuse comme dans l’Atlantis SSX II la tension était au comble. Pour éviter les tirs ennemis il fallait changer de position en permanence ce qui était extrêmement contraignant sur le plan physique. Les matelots suivaient le rythme sans se plaindre. Dire que les changements incessants ne provoquaient pas de temps à autre quelques concours de gerbes eut été exagéré, les robots nettoyeurs faisaient office. Ce qui motivait les matelots était de voir les pertes de l’ennemi s’alourdir. Au hasard des tirs ennemis les deux vaisseaux avaient subit quelques dommages insignifiants qu’il conviendrait tout de même de réparer en temps plus calme. Lorsque les 30 rafiots des bouffeurs de maïs furent passés par perte et profits, que les dégâts furent comptabilisés, évalués et réparés, le personnel souffla et les deux hommes s’adressèrent simultanément par la voix du Capitaine Draco aux deux équipages.

Draco : « Equipages de l’Atlantis SSX II et du Berthe la Fourailleuse, le Général Stepquest et moi même sommes vachement fiers du travail effectué ces dernières heures, votre courage à la tache, votre réussite aux combats nous ont permis de coller les affreux au tapis. Bien sûr notre participation à la libération de Mégara ne s’arrête pas là. Pour l’instant un fait dont nous vous parlerons plus tard, nous oblige à différer nos ardeurs, à retarder notre engagement, mais sachez que notre mission continue. Nous tenions à vous féliciter, qu’une ration de romulienne soit donnée à chaque membre des deux équipages. N’oubliez pas que notre vigilance doit être sans faille. Rompez ! »

Personne n’était dupe, chacun à bord des deux vaisseaux savait très bien que cette petite mise en bouche annonçait des accrochages plus musclés dont l’issue ne serait pas forcement positive. Mais pour l’instant les objectifs de murge à la romulienne étaient plus motivants que de penser aux sombres heures qui pouvaient suivre.

Stepquest : « Alors Draco, on s’en est bien sorti pour l’instant ? Faut dire que flinguer sans être vu si c’est pas glorieux, c’est au moins confortable. Je ne sais pas pour toi, mais le Berthe la Fourailleuse me donne pleinement satisfaction, maniabilité sans défaut, armement Up to Date, bref j’en viendrai presque à souhaiter des conflits pour pouvoir faire joujou avec la bête ! »

Draco : « Ben tu nous fais un retour en enfance ? N’oublies pas qu’à chaque fois qu’on en culbute un, on alimente la morgue intergalactique, et une viande froide, une ! Je sais que tu plaisantes facilement, mais moi tous ces jeunes qui se font décimer pour un idéal à deux balles, pour un patriotisme de bas quartier, pour le respect des ordres reçus, ben ça me fout les balloches ! Et cela ne s’arrange pas avec l’âge ! A tiens je te laisse, j’ai un appel sur une autre ligne.»

Stepquest s’il ne donnait pas tort à Draco quant à la tristesse engendrée par tant de morts, avait décidé une fois pour toute de s’en battre l’entre jambe. En effet la guerre n’étant pas le terrain d’entraînement pour le grand concours des meilleurs sentiments, il considérait que seule la survie de son équipe était importante. Si Draco avait des vapeurs, il n’avait qu’à aller refourguer aux mioches des sucettes à la sortie des maternelles que de faire ce métier. ###### alors !

Espace-temps : Mai 2304 – 01

Ce jour étant celui de la fête du travail, les équipages du Berthe la Fourailleuse et de l’ATLANTIS SSX II espéraient bien se la couler douce, version corvées minimum, permanences de routine, surveillance light, entraînement cool, bouffe et picole. Mais les pachas des deux rafiots ignoraient tout du côté relaxant de ce jour de fête, aussi tout le monde dû s’activer comme à l’accoutumée (C’est bête mais j’aime bien le mot « accoutumée », alors que je n’aime pas « cucurbitacée » et « concupiscent »)

Le Capitaine Draco était particulièrement emmerdé en ce premier mai, il était dans une gastro du diable, un truc à vous vider un homme en l’espace d’un rien, à mobiliser une cuvette. La veille il avait reçu une galacticom urgente qui l’avait laissé sur le cul tant la surprise avait été grande et pourtant des surprises il en avait connu, des bonnes, des moins bonnes, des mauvaises et des vraiment mauvaises du genre tu te retournes pour pas les entendre. Là c’était pire que ça, une catastrophe, un niveau 8 sur l’échelle de Richter, une connerie à te blanchir la nuit, les cheveux s’il t’en reste encore, à te migrainer sans apaisement possible. Comment balancer ça à Stepquest ? Le connaissant coléreux, volcanique, expéditif, punitif, excessif, explosif….. Draco s’imaginait le pire ! Pensez donc, même son frère Hugues de Stepquest de la Verte Fiole n’avait osé lui en causer. D’ailleurs sympa d’avoir pensé à moi pour balancer le morceau, pensait le Capitaine de l’ATLANTIS SSX II.

Le Capitaine avait tourné toute la nuit dans sa piaule en se demandant comment il allait faire et n’ayant pas trouvé de solution parfaite il se décida après un copieux petit déjeuner arrosé de liqueur de SCHLOUTZ à 85° il composa le code secret d’accès à la liaison hyper protégée des fois qu’il y est des grandes oreilles, aboutissant à l’intergalacticophone HYPEMAILISER du Général Stepquest.

Stepquest : « Ouais ! Qu’est ce qui a ? »

« oh ! ###### ! » se dit Draco, « en plus il est pas de bon poil, ça va être chaud ! »

Draco : « Salut Step, t’as l’air d’être en rogne, on t’a gaulé ton pyjama, servit du café froid, refilé du pain rassis ou écrasé les arpions dès le matin ?»

Stepquest : « Excuses, mais j’ai pas roupillé de la nuit avec ces histoires de taupe ! J’aime pas ça, je préfère aller à la castagne plutôt que de me faire tapiner sans savoir qui me prends pour une chèvre ! Les crasses ne me gênent pas quand je peux les évaluer, les anticiper, quand je peux leurs coller une image avec le son, un nom, un prénom, un matricule ! Sans ce minimum syndical comment veux tu jouer ? J’ai l’impression d’être un funambule en chaussures de montagne, les yeux bandés, sur un fil électrique à trois cent mètres au-dessus du sol, avec en plus un troupeau de chasseurs éméchés prêts à flinguer à vue ! Tu va voir qu’a ce train là je vais devoir me cogner des cachetons pour pouvoir roupiller !»

Draco : « Bon t’es assis ! C’est pour te jacter de la taupe que je t’appelles……euh ! Rappelles-toi qu’hier j’ai coupé notre communication car il m’en arrivait une sur une autre ligne. Et là, lorsque j’ai pris la com, je suis tombé sur le cul, j’ai même cru à une enfume, une blague de naze…….C’était Yanissa qui me bigophonait….et de la part de ton frangin !»

Stepquest : « Pourquoi Yanissa voulait-elle te joindre et de plus de la part de mon frangin ? Elle ne sait pas que j’ai demandé à Hugues d’enquêter ! Je n’y comprends rien ! Attends j’appelle Yanissa pour qu’elle m’explique. »

Draco : « Oh là ! surtout pas Step ! Tu va comprendre quand je te dirai que Yanissa m’appelait depuis le croiseur « Jules VERNES » situé à deux années lumière de nous !»

A cet instant il y eut un blanc dans la communication, puis le bruit d’une chute. Le Général Stepquest venait de se casser la tronche pas terre !

Draco : « Step !….STEP ! tu m’entends ? Déconnes pas réponds moi ! »»

Stepquest avait peur de bien comprendre les propos de Draco! Mais à bien y réfléchir, comment Yanissa pouvait-elle être au même instant dans le Berthe la Fourailleuse et dans le « Jules VERNES » ? Soit Draco déraillait sec…soit il y avait un bug dans cette satanée histoire qui merdait depuis le début.

Stepquest : « Comment Yanissa aurait-elle pu quitter le rafiot sans que j’en soit informé et avec quel engin serait-elle parti ? On est en pleine brandade, ça ressemble à rien ! Qu’est ce qu’elle t’as dit hier ?»

Draco : « Je te le fais simple ! En gros ce n’est pas Yanissa qui est à ton bord…mais…Heltenika…..sa sœur jumelle ! Yanissa arrive dans quelques heures avec deux flics pour arrêter Heltenika. Elle m’a dit qu’elle t’expliquerait tout.»



Alors là, pour une bizarrerie, c’était une bizarrerie ! Stepquest s’en prenait un paquet colossale dans le blaire et en une fois. Yanissa n’était pas Yanissa, elle avait une sœur jumelle, ça il l’ignorait, lui ressemblant à tel point qu’il s’était fait berné comme un bleu. Décidément la journée commençait bien, il aurait plus manqué que les mastiqueurs de maïs radinent leur fraise histoire de jouer à celui qui canarde le mieux!

Stepquest : « Bon écoutes je ne tiens plus sur mes chasses, j’ai de la purée de poix dans le ciboulot, je ne sais plus où j’en suis, je suis en pleine brandade et j’ai des instincts vengeurs, le phaser qui me démange, le coup de latte dans le train qui me titille….je suis tendu quoi…qu’est ce que tu me conseilles ?»

Draco : « Attendre que Yanissa, la vraie arrive, je la fais apponter à mon navire et t’invites à dîner avec la fausse Yanissa et après on rigole. Surtout fais comme si de rien était avec Heltenika. Maintenant tu sais qui est la taupe.»

Espace-temps : Mai 2304 – 02

La navette du Général Stepquest accosta le vaisseau de Draco. Le manchon - sas de raccordement des deux rafiots fut déployé et verrouillé aux deux extrémités, puis la pression atmosphérique fut instituée. Yanissa et Stepquest pénétrèrent dans l’Atlantis SSX II et furent immédiatement accueillis par le Maître des lieux Draco himself. Après les salutations d’usage, ils gagnèrent la salle de réception du vaisseau. Dans le fond de la salle, confortablement installés à une grande table, deux hommes et une femme attendaient, de dos par rapport à la porte d’accès.

Lorsque les deux hommes et la fausse Yanissa furent suffisamment près de la table, les invités assis se levèrent et firent face aux arrivants. Heltenika fort surprise marqua un temps d’hésitation qui permis aux deux hommes de la bloquer et de lui passer les bracelets. Les deux sœurs se jaugèrent, le regard de Heltenika fusillait littéralement Yanissa. Elles ne se dirent pas un mot. Les deux flics emmenèrent la prisonnière sur le « Jules VERNES » qui parti immédiatement.

Stepquest, toujours sur le coup de la révélation, subjugué par la ressemblance troublante entre les deux gisquettes, s’était assis sans un mot comme privé de son. Yanissa semblant gênée et ne sachant visiblement pas comment se comporter face à Stepquest avait fait de même. Sans la présence d’esprit du Capitaine Draco on se serait cru en plein film muet !

Draco : « Alors Yanissa racontez nous dans le détail se que vous savez de cette affaire ! »

Yanissa : « Et bien pour commencer, j’ai reçu un message de Hugues qui me demandait des nouvelles en me questionnant sur les raisons qui m’avaient poussé à rejoindre le Berthe la Fourailleuse. Quel ne fut pas mon étonnement, j’ai cru qu’il avait perdu la raison, donc je l’ai appelé et j’ai commencé à comprendre la situation. Il me fallait de toute urgence vous prévenir et Hugues m’a conseillé d’appeler en priorité Draco. »

Stepquest : « Dans la sitcom « y’a un niqué dans l’histoire », entre « Yanissa à l’ AMGAS» et dix piges plus tard « Yanissa n’est pas Yanissa mais sa sœur Heltenika », j’ai l’impression d’avoir raté des épisodes et d’être le bouffon de service ! Je n’aime pas cela, j’aimerai bien qu’on m’expliques depuis le début….car sinon je ne vais pas tarder à exploser, et quand j’explose je ne contrôle plus les retombées, la bombe à neutrons à côté c’est du p’tit lait, de la chiure de mouche ! Car il faut que tu saches Yanissa, que ta sœur faisant ressurgir nos bons vieux souvenirs et mes bons sentiments en me faisant croire qu’elle était revenu afin de partager ma vie, m’a complètement chaviré, je suis à fond de cales maintenant, je lui ai tout donné, les nuits torrides, mes positions secrètes, celles que je ne sors que pour les fidèles, mes années d’abstinence, mon trop plein de tendresse…tout je lui ai donné en pensant que c’était toi ! J’était comme qui dirait en sustentation à quinze milles mètres d’un seul coup plus je m’écrase la gueule sur le béton…brutal non ? »

Yanissa était visiblement secouée par les propos du Général Stepquest…

Yanissa : « Je te dois des excuses Step. Si je ne t’ai jamais parlé de ma sœur c’est qu’en fait à l’époque elle était en prison. Seul le patron de l’AMGAS était informé, je ne voulais pas que les âneries de ma sœur me coûtent mes études. Condamnée à vingt ans d’incarcération pour trafic d’influence, détournement de propriété industrielle, fausses factures au profit de l’étranger, espionnage scientifique et politique et vol de bananes à l’étalage, elle était sortie de prison au bout de dix ans pour bonne conduite. Quelques temps après sa libération elle m’avait contacté pour m’informer de sa sortie de prison, me reprocher de ne pas l’avoir défendue lors des procès, et me dire qu’elle entrait au service d’une société d’investigation nommée La Corvette. Elle termina ses propos en me signalant qu’elle ne voulait plus entendre parler de moi désormais. A l’époque je travaillais pour les services secrets et j’avais voulu me renseigner sur cette société. J’étais tombée face à un mur, impossible d’avoir des renseignements sur La Corvette, je me suis même faite remontée les bretelles par mes supérieurs, interdiction absolue d’enquêter sur ce sujet. D’après ce que j’ai compris, cette boîte traficotait dans l’échange d’informations au plus offrant mais impossible d’en savoir plus.»

Stepquest : « Bref elle s’est faite happée par un sous-marin à la ###, notes bien qu’après dix piges de placard, tu obtiens difficilement un job dans l’honnête. De plus les structures comme La Corvette balançaient l’oseille à la pelle pour racoler. Pour les esprits faibles attirés par l’aventure et le goût du lucre, sortis fraîchement du mi-temps la proposition pouvait paraître plus confortable que la plonge dans un rade de banlieue, la caisse au supermarché, enfin tous ces petits métiers qui font le bonheur de nos jeunes étudiants en recherche de pourliche, mais tapent sur le système des ceux qui veulent de la fraîche à gogo. Tout de même Yanissa compte tenu de nos relations.. euh.. comment dirais-je ?….de nos relations privilégiées, rapprochées, tu aurais pu m’affranchir….»

Yanissa : « Et qu’est ce que cela aurait changé ? Tu serais parti vers ta destinée, moi vers la mienne, au moins mon encombrante sœur ne nous a pas pollué notre aventure à l’AMGAS. De plus je voulais éviter à tous prix que cela se sache.»

Stepquest : « Je te remercie pour la confiance ! Quand à la pollution par ta frangine, j’aurai préféré avoir à éteindre le feu à l’époque plutôt que de me prendre le retour de gaz dix ans après. M’enfin ce qui est fait est fait, je souhaite te dire que je suis heureux de te voir, mais juste une question….tes parents n’ont pas eu de triplées ? »

Espace-temps : Mai 2304 – 03

Maintenant que la taupe avait été découverte et évacuée, la campagne de Mégara pouvait commencer. La pression commença à grimper dans les équipages des deux vaisseaux, vous me direz qu’en ces temps de guerre, il eut été incongru de grimper autre chose, ou autres choses…..ceux qui ont compris se reconnaîtront.

Les forces en présence pouvaient sembler disproportionnées. D’un côté, les pas beaux, les horribles, les affreux, en toute objectivité les AMEIRES-LOQUES, cinq mille huit cent quarante neufs vaisseaux armés jusqu’aux ratiches prêts dézinguer plein pot tous azimuts quitte à transformer l’endroit en magma de fin du monde. Apôtres de la guerre totale suivie d’une négociation avec ce qui pouvait resté de valide chez leurs ennemis, le AMEIRES – LOQUES étaient guidés par un état d’esprit dans un drôle d’état, un politique militaire inflationniste curieuse, un intellect plus près de celui des moules que de celui du Dalaï-lama. A croire qu’à force de bouffer du maïs trans-génique ils en étaient arrivés à réfléchir comme les poules.

En face de ce troupeau de brutes épaisses, les nobles, les purs…, les « Robin des bois » galactiques, les « Guillaume Tell » ténébreux, toujours disponibles l’épée en pogne pour défendre la veuve et l’orphelin, pour repousser le monstrueux, l’innommable, le calamiteux. Bref, nous ! Attention ne confondez pas nobles d’esprit et faibles d’esprit. Y’avait pas que des enfants de cœur dans ses deux rafiots, point de faiblards capables de se prendre une mandale dans la tronche et d’attendre le retour avec sérénité. Ils étaient plutôt du style à tartiner les premiers histoire de ne pas se faire décoiffer, de ne pas tacher l’uniforme, voir pour les dames des commandos de ne pas affadir le maquillage. Deux vaisseaux ultra modernes, comprenant également cinquante chasseurs rapides chacun pilotés pas des robots experts pour l’Atlantis SSX II et par des têtes brûlées du côté du Berthe la Fourailleuse. Cela risquait de faire compte tenu de l’avantage non négligeable apporté par les occulteurs rendant les vaisseaux invisibles, système inexistant chez les AMEIRES – LOQUES.

Mais me direz vous à vingt contre un l’issue de la carambole semblait être à l’avantage des affreux ! Entre nous, pas ### votre remarque. Approchez vous que je vous en dise plus. C’était sans compter sur les troupes du Tupeutel ! D’après vous pourquoi il apparaît dans cette histoire le Tupeutel ? C’est pas pour faire de la ligne, pour les jeux de mots ou pour se foutre de sa fiole. Une fois ses troupes reconstituées sa colonie de vacances alignait deux mille cinq cent huit astronefs de combat prêts à en découdre avec férocité, car eux aussi n’étaient pas des lécheurs de sucettes ou des danseurs d’opéra. Leurs philosophie était simple mais imparable, culbute le premier et tu ne te feras pas repasser ! Rudimentaire, j’en conviens mais pas dépourvu d’ un certain réalisme.

La bonne vielle tactique de la chèvre croisée avec la tenaille paraissait tellement éculée qu’elle était considérée par le AMEIRES-LOQUES comme improbable. Trop cons les mecs ! Une fois les briefings terminés, les matériels contrôlés, les vaisseaux armés, la stratégie vérifiée et le nez de chaque matelot…mouché, les deux amis firent un point avant de lancer les hostilités. Le Tupeutel, informé heure après heure, minute après minute, c’est tout juste s’il ne l’était pas seconde après seconde, était sur la route du conflit à huit heures de la zone des futurs combats.

Tupeutel : « Alors les garçons ça roule les préparatifs ? Moi je suis aux petits oignons, mes troupes sont remontées à bloc, revue de paquetage au carré, elles ont envie de se défouler, j’ai toutes les peines de la Voie lactée à les contenir. Comme convenu, nous arriverons dans leur dos en mode caché, puis quelques secondes avant de flinguer à vue on tombera les occulteurs. C’est pas que ça changera quelque chose pour l’ennemi, mais pour notre conscience ça soulage. »

Stepquest : « Pour des raisons pratiques, c’est Draco qui pilotera l’intervention, moi je me chargerai de t’informer du respect du planning. Nos troupes sont prêtes à combattre, l’ennemi est ciblé, les chasseurs sont sortis prendre position, dans quatre minutes c’est l’ouverture du bal.»

Dès que le Capitaine Draco donna l’ordre d’ouvrir le feu, il ne fut pas bon de promener le clébard dans les parages. Une fois l’instant de surprise passé, l’ennemi commença à réagir avec un certain succès, le hasard faisant bien les choses, certains de nos chasseurs furent dégommés, rayés de la carte, sortis du terrain. Mais l’agilité des astronefs couplée aux écrans occulteurs, rendaient nos tirs extrêmement précis et en face ça tombait comme à Stalingrad.

Les chasseurs avaient été dotés de missiles à fusion Dhura – Dyjérer qui une fois lancés sur les cibles recherchaient les propulseurs, y pénétraient avant d’y exploser. Les matelots les appelaient « Suppo de Satan ». Mais les deux vaisseaux mères ne s’étaient pas empattés pour autant, ils participaient activement au canardage. Disposant d’un armement plus lourd que les chasseurs, ils tiraient en ratissage large. Moins précise cette technique n’en demeurait pas moins efficace, des grappes entières de vaisseaux ennemis disparaissaient dans des explosions fantastiques, titanesques que c’était presque du gâchis de voir toute cette belle technologie partir en fumée.

Après quelques heures d’un combat intensif, quelques carcasses d’astronefs commençaient à dériver dans tous les sens, pourrissant il est vrai la précision des tirs. Nos forces avaient à déplorer la perte de quatre chasseurs robotisés envoyés par l’ATLANTIS SSX II et de deux chasseurs classiques provenant du Berthe la Fourailleuse. Ne disposant pas des chiffres de l’ennemi, mais estimant à vue d’œil les dégâts, au moins 30% des vaisseaux AMERES – LOQUES avaient été dessoudés.

[Draco]

Chapitre XXIX : Futur alternatif

Quand les troupes du Tupeutel vinrent relever les équipes de la première vague, ce fut un véritable feu d’artifice. En moins de temps qu’il ne fallut pour le dire, plus de 75% des engins ennemi fut décimé. Bref après seulement neuf heures de combat, les alentours de la planète Mégara furent nettoyés, il convenait maintenant d’aller s’occuper des troupes au sol. Il fut consenti aux troupes libératrices une demie journée de repos.

C'est à ce moment qu'un étrange rayon frappa de plein fouet la passerelle de l'Atlantis SSX-II et seul le capitaine Draco fut touché. Il sombra alors dans un profond coma.

A son réveil, il reconnu ses quartiers. Il se dirigeât vers la salle de bain et, an passant devant un des hublots, il trouva que quelque chose était étrange, différent. Mais, dans son brouillard, il continua vers la salle de bain. En arrivant, il se passa un peu d'eau sur le visage et, se regardant dans la glace, vit qu'il ne reconnaissait pas vraiment la personne qu'il avait en face de lui. Le visage qui se reflétait dans le miroir était bien le sien, mais quelque chose n'allait pas. Les cheveux étaient gris et les rides étaient très marquées. Le Capitaine Draco qu'il avait en face de lui aveit au moins 65 ans, soit plus de 25 ans de plus que lui.
C'est en repassant devant le hublot qu'il compris que c'était la lumière qui n'allait pas. Au lieu d'avoir une lumière franche et directe comme celle que l'on voit dans l'espace, il voyait une lumière plus "tamisée". En sortant de ses quartiers il ne reconnu plus rien.
Nausicaa était là, avec les mêmes années en plus et les cheveux plus longs.

Nausicaa: "Bonjour capitaine. Comment allez-vous?"

Draco: "Que se passe-t-il? Où sommes-nous? Que t'est-il arrivé? Que nous est-il arrivé?"

Nausicaa: "Vous ne vous souvenez donc de rien?"

Draco: "De quoi?"

Nausicaa: "Asseyez-vous pendant que je vous prépare une romulienne. Je vais tout vous raconter."

Le capitaine s'assis sur un canapé qu'il n'avait jamais vu auparavant et Nausicaa commença à raconter l'histoire.

Nausicaa: "Il y a 27 ans, l'Atlantis SSX-II a été frappé par un étrange rayon qui vous a plongé dans un profond coma. Vous ne vous êtes réveillé qu'il y a quelques instants."

Draco: "Comment?"

Nausicaa: "Juste après que vous ne soyez tombé dans le coma, une flotte AMEIRE-LOQUE nous a attaqués. Je n'ai rien pu faire sinon prendre la fuite car je ne connaissais pas suffisamment le navire pour le commander. Le capitaine Stepquest a couvert notre fuite avec le "Berthe la Fourailleuse". Mais, malgré sa volonté de se battre, il n'a pas pu faire autrement que de fuire avec nous. Sans l'Atlantis SSX-II le combat était sans espoir."

Draco: "Mais..."

Nausicaa: "Ce n'est pas tout. Nous sommes partis en direction de Vulcain mais la planète était déjà sou le feu nourri de l'ennemi. Nous avons constaté avec horreur que la majeure partie des forces spatiales de la fédération n'était plus qu'un amas de débris. Nous sommes donc partis avec les survivants à travers l'espace jusqu'à cette planète que nous avons appelé NEW EARTH. Nous avons utilisé l'Atlantis SSX-II qui était déjà en mauvais état pour construire quelques habitations pour les survivants et pour réparer le vaisseau du capitaine Stepquest. Depuis, nous savons que les AMEIRE-LOQUES sont à notre recherche. Mais le "Berthe la Fourailleuse" patrouille dans le système solaire accompagné de quelques autres vaisseaux de la fédération. Nous sommes les derniers survivants de la race humaine capitaine."

Déjà dans une grande détresse à cause de ces 27 ans de coma, les derniers mots de Nausicaa finirent d'achever le capitaine Draco. Il courra vers la porte de sortie et, en ouvrant celle-ci, vit le triste décors qui s'offrait à lui. Il reconnu les restes de son navire qui, aujourd'hui, servaient de toit pour ses congénères. Il compta une trentaine de maisons qui, ensemble, formaient plus un bidon-ville qu'un village.

C'est alors que Yanissa fit son apparition. Elle descendait d'une navette qui portait le matricule du "Berthe la Fourailleuse".

Yanissa: "Je vois que vous êtes réveillé. Venez à l'intérieur, j'ai quelque chose à vous dire, à vous et à Nausicaa".

Draco suivit Yanissa à l'intérieur.

Nausicaa: "Bonjour Yanissa. Comment vas-tu?"

Yanissa: "Bien, je te remercie. Je crois que j'ai de bonnes nouvelles."

Draco: "Quelles nouvelles?"

Nausicaa: "Yanissa travaille sur les causes de votre coma depuis plus de 25 ans. Sa théorie est assez étrange mais je la laisse vous expliquer tout ça."

Yanissa: "En effet. Ma théorie est basée sur l'hypothèse que le rayon qui vous a frappé était un rayon de chronitrons. Comme vous le savez, les chronitrons sont des particules temporelles. Lorsqu'elles entrent en contact avec des êtres vivants, ceux-ci sont simplement désintégrés. Mais elles ne l'ont pas fait avec vous. C'est ce qui a mis le doute sur la nature du rayon. Je pense que cela est dût à votre bras cybernétique. Step...enfin, le Général Stepquest a mis à ma disposition toutes les ressources de son vaisseau pour trouver la cause et le remède à votre problème."

Nausicaa: "Il y a juste une chose que je n'ai pas encore raconté au capitaine: vous vous réveillez régulièrement mais, à chaque réveil, vous ne vous souvenez plus du précédent. Tous vos souvenirs s'arrêtent au rayon de chronitrons."

Le capitaine n'en revenait pas de tout ce qu'il avait entendu jusque là. Mais il n'était pas au bout de ses surprises.

Yanissa: "Il me semble que j'ai trouvé la solution pour remédier à tout ça. Pour que vous n'ayez plus ces "absences", je dois vous injecter des particules de chronitrons alpha. Ces particules ont l'effet inverse mais le problème est de savoir quelle quantité je dois vous injecter. Ou du moins était. car je crois avoir trouvé la bonne dose."

Après maintes explications, Draco accepta de suivre le "traitement" et Yanissa commença l'injection de particule de chronitrons alpha. Au fur et à mesure que les particules entraient dans on corps, Draco revoyait toute sa vie se "rembobiner".

A la fin de l'injection, l'effet fut immédiat: Draco se retrouva sur la passerelle de l'Atlantis SSX-II juste avant le fameux tir de particules chronitrons où son réflexe fut de se jeter sur le coté afin d'éviter les particules.

Nausicaa: "Comment avez-vous deviné, capitaine?"

Draco: "Juste une intuition. Faut riposter. Tous à vos postes de combat!"

Espace-temps : Mai 2304 – 04

Quelques troupes ennemies semblaient résister avec acharnement et un fait curieux se produisit lorsqu’un faisceau inconnu vint frapper l’Atlantis SSX II. D’un seul coup tout s’accéléra les forces en présence furent comme aspirées dans un gigantesque maelström magnétique à effet Doppler qui n’avait pas l’air de plaire au Général Stepquest.

Le phénomène sembla durer des heures, des semaines, des mois voir des années comme si le temps s’était arrêté. En fait il ne dura que quelques minutes au bout desquelles la résistance ennemie fut anéantie.

Stepquest: « Allô Draco, tu n’as rien ? J’ai eu le temps de voir que ton vaisseau s’était fait cartonner par ce satané faisceau, puis tout s’est mis à dérailler, ici tout le monde flottait en gestes désordonnés, j’en avait même un qui flottait dans une coursive le calbute au genoux, il était aux latrines lorsque le phénomène a commencé ! D’après toi ça provient d’où ce merdier ? Ca ne peut pas venir des AMEIRES-LOQUES, ils étaient eux aussi dans le caramel jusqu’au cou ! De plus ils n’auraient pas hésité à nous flinguer ! »

Draco : « Bah écoutes j’entraves que dalle ! Juste une fraction de seconde avant qu’on se fasse aligner, j’ai perçu le danger et donné les ordres en conséquences ! Mais il y a une chose étrange….tu voies nous avons subi nous aussi le phénomène, mais j’ai l’impression d’avoir vécu une sorte de rêve étrange, comme qui dirait un aller avec retour vers le futur, pourtant je t’assures que je ne prends rien, juste une petite romulienne de temps en temps, mais pas de cachetons pour roupiller ou de chichon pour faire des vapes en couleurs.»

Stepquest : « Bon maintenant que tout va bien faudrait voir à passer le torchon sur Mégara, car si les parages sont désinfectés, il reste sur la planète des troupeaux d’AMEIRES-LOQUES, il serait bon d’accélérer la dératisation. Je ne te cache pas que j’en ai plein les pompons de ce coin, je rêve d’une tablée au bord de l’eau avec un pain tout chaud, unqu'il de rouge d’une grande année, un sauciflard maison, une rillettes de porc avec les morceaux de viande dedans de chez Jeannine, les panards dans la fraîche, le chapeau de paille sur le caberlot et le champs des oiseaux. Tu voies moi… je suis simple, de la tranquilité, un brin de verdure et une bonne bouffe ! Parce que les repas au mess des officiers, tu sais les coincés qui te disent des « Mon Général » plus longs que le bras, la bouffe que je n’ oserai pas refiler à mon chien si j’en avais un, je m’en passerai bien !»


Le nettoyage de la planète Mégara ne fut pas très sanglant. Les troupes AMEIRES – LOQUES se rendaient par régiments entiers à tel point qu’on ne savait plus quoi en foutre. Les officiers furent interrogés par Lucien MOUCHAME dit le Divan et en deux coups les gros, nos trois compères Draco, Tupeutel et Stepquest étaient incollables sur les raisons de l’invasion de la planète Mégara par les troupes AMEIRES – LOQUES.

Faut dire que Lucien MOUCHAME n’était pas surnommé le Divan pour rien ! IL avait comme des qualités particulières suffisamment subtiles pour interroger, questionner, faire avouer le plus endurcit. IL aurait fait causer une pierre tombale. On l’appelait également « La pince » à cause d’un instrument qui ne le quittait jamais et dont il faisait parfois usage, à l’occasion d’une discussion traînant un trop en longueur à son goût, pour accélérer le déliement des langues ennemies. Bref c’était un artiste conciliant douceur du questionnement et intégration des techniques chirurgicales modernes pour faire comprendre à son client les vraies nécessité de coopération ! Un grand professionnel !

[Draco]

Chapitre XXX : Le grand final

Le chambellan Ruth MIRNEPOULE, Président des nations Mégariennes reçu en grandes pompes (Mocassin, bottines, baskettes…..c’est comme vous voulez) ses libérateurs dans la grande salle du conseil. Y étaient présents également les représentants honoraires de toutes les nations et l’Amiral AMEIRES – LOQUIEN Bruce EKOUTUMSON, prisonnier capital devant signer l’acte d’armistice.

Une fois le dit document signé, il fut renvoyé avec un double, illico presto vers sa planète.
Après un long discours aussi chiant à écouter qu’à lire, les invités furent conviés à la réception proprement dite ; ils allaient pouvoir bafrer et picoler !

Le chambellan Ruth MIRNEPOULE : « Mes bien chers amis ! avant de faire ripaille, nous Chambellan Ruth MIRNEPOULE représentant des nations voulons en historiques remerciements octroyer aux nobles Seigneurs Tupeutel, Stepquest et Draco la grande « Flûte GEM’ARCHER D’DANS ». Ainsi au-delà du temps et de l’espace, par cet écu d’or gris offert par le Conseil, vous saurez à quel point notre peuple vous porte en son cœur et en son âme. »

Tupeutel, discrètement en se penchant vers l’oreille du Général Stepquest : « Qu’est qu’il baragouine, j’entrave que dalle, tu peux pas me le décoder, me le sous titrer, en plus j’ai les crocs et y paraît que la tambouille Mégarienne vaut le détour, et comme justement on est là on pourrait peut être abréger les causeries et passer au choses sérieuses ! Depuis hier soir j’ai le cornet au sec et l’estomac en berne, un ravitaillement même partiel ne serait pas pour me déplaire ! »


Stepquest : « Pour l’instant ferme la, je t’expliquerai lorsqu’il aura fini de jacter, fais comme si ses paroles étaient d’essence divine, enfin comme si cela t’intéressait. »

Draco : « Avec le Tupeutel c’est toujours pareil, pas d’éducation, il a le cerveau au niveau de l’estomac, quand c’est pas plus bas ! Si c’est vrai demandes aux demoiselles qui le servent dans son palais ! Pourtant tu sais que je donnes pas dans le racontar, le journal à scandales, dans les confessions de vieilles bigotes pucelles en mal de parties de foufoune, mais n’empêche que dans la galaxie entière on lui attribue une paire de pognes à petites culottes, un regard à déshabiller une statue de marbre, un coup de rein foudroyant, et un totem à faire grimper au septième ciel une colonie d’ bonnes sœurs !»

Et le Chambellan Ruth MIRNEPOULE continuait son laïus en attendant que les porteurs de considérations endimanchés comme des toréadors ne vinssent lui amener les coussins sur lesquels les médailles commémoratives étaient joliment déposées.

Enfin ce fut le moment de la remise des « Flûte GEM’ARCHER D’DANS ». Le Tupeutel continuait de mater les grandes tables décorées des divers plats qui seraient dévorés par les convives, peut être avait-il peur qu’on ne les lui chourave ? Quant à Draco et Stepquest, ils étaient figés à leur place, respectueux du protocole, des us et coutumes, émus de recevoir une distinction des mains du Chambellan. Mêmes s’ils en avaient plein les b….s (A vous de trouver le mot), ils ne montraient aucun agacement, en revanche le Général Stepquest avait une effroyable envie à soulager, envie qui n’aurait pas tenu dans un vase. Lorsque les « Flûte GEM’ARCHER D’DANS » furent dûment accrochées aux plastron des trois nominés, les accolades rendues, chacun vaqua à ses préoccupations.

Le Tupeutel se rua sur la boustifaille, Draco s’enfila quelques coupes de Champagne Trenxien et Stepquest conquit à la vitesse de la lumière le reposoir afin de satisfaire à une purge solitaire, urgente, salutaire et bienveillante.

Quand il rejoignit les invités, un vif débat de déroulait entre le Chambellan, un XLUXIEN à mine patibulaire, le Capitaine Draco et le Tupeutel au sujet de la reconquête de la planète PASSAUTO. Le XLUXIEN souhaitait que sa planète d’origine soit libérée de QUAT’QUATRUS et de la bande, avec l’aide des confédérés, mais il n’y mettait pas les formes. Aussi Ruth MIRNEPOULE l’avait il vertement recalé dans ses pompes.

Pour le règlement de ce différend le Général Stepquest était pour plus de diplomatie, le Capitaine Draco pour plus de fermeté et le Tupeutel pour plus de bourres pif. Etant le plus hargneux des trois, il pensait avec conviction que les interventions rapides et musclées étaient plus efficientes que les longues discussion au coin du feu. Le proverbe inscrit en lettres de feu sur son blason n’était-il pas « Tu flingues , puis si possible tu causes ». Le XLUXIEN ne semblait pas plus disposé à aborder avec retenue la libération de sa planète. Il fulminait, passait par toutes les couleurs de l’arc en ciel ce qui filait à tous une monumentale envie de gerber.

Les XLUXIENS étaient des humanoïdes à quatre bras, trois jambes et deux têtes, dotés de capacités intellectuelles de haut niveau, très sportifs mais particulièrement maladroits. En effet quelques décennies plus tôt ils s’étaient fait virer de leur planète par Quat’quatrus alors qu’ils en étaient les géniteurs.

Incapables de coordonner correctement les mouvements de leurs quatre bras à cause du grand désarrois et du stress occasionné par la révolte de Quat’quatrus et de sa bande, ils se collèrent des mandales et des coups de gourdin au lieu de les asséner à l’ennemi. Il s’en était suivi une débandade, une retraite et enfin une fuite vers des espaces plus hospitalier.

Le XLUXIEN : « Mais vous êtes tous des poules mouillées, des petites queues, des serre – miches de premier ordre ! Cela fait bientôt cinquante piges que je demande pour les miens l’aide militaire afin de regagner la jouissance de notre planète patrie ! Les XLUXIENS sont éparpillés dans l’univers et ne demandent pas mieux que de se fédérer pour participer au seringage de QUAT’QUATRUS ! Nous demandons une aide en matériels et non personnels puisque ce conflit ne concerne que les XLUXIENS, alors espèce de « bordée de vieilles moules » filez nous du matos, même des vieux stocks, des trucs en panne à réparer avec lesquels nous puissions rallier notre planète et aller péter la gueule à cet enfoiré de tas de ferraille ! »

Ce qu’ignorait le XLUXIEN c’est que la fédération avait mis en place des accords commerciaux avec QUAT’QUATRUS et qu’elle ne se voyait pas sans contreparties sonnantes et trébuchantes dénoncer le pacte financier passé avec ce dernier. Le Chambellan se crut obligé de faire preuve d’amabilité pour calmer son bruyant invité

Le Chambellan : « Mais mon cher XUL P’Ô XITOIRE, calmez vous, ce n’est ni le lieu ni l’heure d’aborder les motifs de votre requête ou d’en apprécier la justesse des propos ! Je m’engage à ce que lors de la prochaine assemblée plénière votre demande soit mise à l’ordre du jour de l’une de nos futures réunions. Cela vous sied il ? En accord avec la fédération, il est acté que Stepquest et Draco vont se rendre auprès de Quat’Quatrus en tant que négociateurs dûment patentés pour une approche diplomatique d’envergure. Voyez mon ami que vos soucis nous préoccupent au plus haut point.»

Même si les propos mielleux, tout à fait dans le registre diplomatique, propos qui faisaient dire au Tupeutel que l’hypocrisie était la même chose que le diplomatie sans pour autant être une vue de l’esprit, ils avaient fini par calmer le XLUXIEN.

Espace-temps : Mai 2304 – 04 (Part II)

C’était pas encore dans les heures qui allaient suivre que le Général Stepquest pourrait se lâcher un peu au pique nique. Il ne décolérait plus depuis que la Fédération lui avait confirmé sa nouvelle mission. Certes elle lui rapporterait 12.000.000 de Solars de prime supplémentaire, mais le pognon ne faisait pas tout.

Stepquest : « Non mais tu te rends compte Yanissa, même pas un petit mois de congé, pas un poil de convalescence, aller ils me chargent la mule et « Hardi petit » tu prends le manche et tu retournes au charbon ! Mais ils n’ont plus leur tête à la Fédé, ils sont en plein caramel, z’ont pris un coup de chaud, l’ éclipse neuronale du siècle ! Je ne me suis pas reposé une seconde depuis au moins…… euh !…..cinq piges. Tiens c’est simple s’était pour l’enterrement de Joseph La Mitraille, de Lucien le Chacal, de Louis La Pogne de Fer et de Fred l’ Elégant, suite à l’accrochage dans la baie de STRUITZHCZ avec les mercenaires de Plontkz les Gazouillettes ! »

Yanissa : « Calme toi mon chéri, la Fédé t’a promis deux mois de congés après cette mission ! De plus ce n’est pas une mission guerrière mais une diplomatique, il ne devrait pas y avoir de grabuge ! Aller mon bébé, restes cool et viens me faire un câlin, j’ai comme des manques à combler ! Au fait tes gaziers là, oui.. ceux qui se sont faits refroidir et que tu étais allé saluer dans leurs caisses à savon, je ne les ai pas connus ceux là ?»

Stepquest : « Ah ! bah ! je ne sais plus ! Joseph La Mitraille, je ne crois pas, je l’avais embauché après mon départ de l’AMGAS. Un ancien plombier zingueur spécialise de la fusion des métaux, il te fabriquait des cartouches magiques qui faisaient mouche à chaque fois en éclatant en petites particules ! Notes bien que l’impact était un peu sauvage, il t’arrachait la moitié d’un homme avant qu’il n’ait eut le temps de finir de pisser ! Un artiste en confection qui du chalumeau Oxyacéthylénique était passé à la mitrailleuse thermique à cinquante coups ! Lucien le Chacal, c’est certain tu ne l’as pas connu, d’ailleurs s’il ne s’était pas fait flinguer ce crétin, je l’aurai renvoyé. Pas assez discipliné, tendance perverse à l’interrogatoire sportif avec pratiques peu conformes avec les accords de Genève, un malade de la gégène, de la fourchette à bigorneau dans les yeux, et du casse noix pour attendrir les orphelines ! Je n’aurai eu que des déconvenues avec ce mec ! Louis la Pogne de Fer était le pacifiste du groupe. Ancien intellectuel de gauche, réfugié dans les combats de rues et les coups à dix balles pour bouffer, il s’était découvert des talents pour la boxe et quelques affinités avec les autres tordus qui fréquentaient les salles de boxe de son quartier. Sa stature de pilier de Rugby et ses pognes larges comme battoirs lui avaient permis de gagner du galon en faisant lécher le parquet du ring à tous ses adversaires . Puis la routine l’envahissant aussi sûrement que la misère sur le monde, il avait décidé de s’engager dans l’armée de la Fédération. Fred l’Elégant était un ancien moine reconvertit dans les films X. De la robe de Bure il était passé aux costumes serrés « moules burnes » des années 70, toujours à la mode il fréquentait peu, ne ratait pas les vêpres et passait le plus clair de son temps à poils dans les films cochons. Ancien camarade de classe de Lucien le Chacal, c’est à l’occasion de leurs retrouvailles que Lucien lui a communiqué sa passion pour les armes et les explosifs. Fred devint un esthète de la nitro, un Paganini de la Tolite, un expert « es-boum » de tous se qui pouvait d’une manière ou d’une autre exploser.»

Yanissa : « Rien que des artistes tes copains, la fine fleur de la galaxie ! Mais comment se sont ils faits dégommer ?»

Stepquest : « Bêtement ! On avait repéré les mercenaires planqués dans une grotte, on s’était installé en demi cercle pour pouvoir les canarder avec un taux de réussite maximum et lorsqu’on a commencé le bal, Lucien Le Chacal et Fred L’Elegant ont voulu s’approcher pour leur ravaler le portrait à coups de nitro. Ils ont tellement tartiné q »un bout de montagne leur est tombé sur la gueule…. Et là bonjour les crêpes, rien à récupérer, c’est tout juste s’il n’a pas fallu que je les roule pour pouvoir ramener leurs corps aux familles ! Pour Joseph La Mitraille et Louis La Pogne de Fer, ils se sont fais culbuter alors que nous étions en train de nous replier vers le chasseur ! L’ennemi avait été éradiqué mais la mission donnait dans le sapin à plein nez, partis à cinq en bonne santé, revenir seul avec quatre boîtes de conserve fraîchement serties, il a fallut que j’expliques ça à ma hiérarchie !»

Yanissa avait l’art de calmer les ardeurs, les coups de gueule, les éruptions volcaniques de son explosif amant. Peu vêtue aux moments de cette discussion, elle mettait tous ses atouts pour détourner l’énergie du Général de ses fais d’armes, vers les joutes romanesques et voluptueuses qu’elle souhaitait engager avec lui. Le Général un peu rustre il est vrai fini par être fort troublé par les appétissantes proportions de sa douce amie.

Et là, la porte se referme sur les deux amants engagés dans un corps au corps athlétique, olympique, sonore…Bref laissons les un peu s’éclater, pas de voyeurs parmi nous !

Draco:


Stepquest:


Nausicaa:


Yanissa:

[Stepquest]

Chapitre XIX : Le retour du JEUDI


Dix ans ont passé. Stepquest et Draco ont réussit à repousser l’invasion MILOU en unissant leurs forces.
Depuis, Stepquest avait mit un point d’honneur à arrêter Draco. Il était toujours un soldat de la Fédération, non ?
L’Atlantis ayant été détruit et Alfred gravement blessé, ce dernier avait transféré sa conscience dans un robot de sa conception. Il construisit également un nouveau vaisseau qu’il baptisa Atlantis-SSX

Dans la province de TORBE de la quatrième planète de BLURP-bloop !bloop (je n’y peux rien s’il n’y a que de l’eau sur cette planète !), du système bi-stellaire CUBITUS-RADIUS, de la galaxie 4827-CC-75, de l’agglomération cunéiforme de la Triade, du parallaxe temporel 24-EURO-50, de l’espace temps primordial, de la strate initiale, vivait un clan dirigé par le Tupeutel(*) Maître Dhenlfhyon-Presto surnommé Maître DP (Pour les intimes uniquement).
Le Tupeutel n’était pas apprécié de ses subordonnés, de son épouse OUICHE-E la belle Toiossi Tupeutel (Nom officiel de la femme du Tupeutel), de son armée, de son peuple et du garagiste de la rue Poliveau- Paris XIII. Bref personne ne l’aimait. Comme il était loin d’être crétin, il le savait, et comme on dit « quand nous savons, de Marseille, le terrain devient glissant » (Proverbe de la province de TORBE, probablement deuxième moitié du VIII ème siècle).
Alors il pleurait dans le paletot de sa mère, la « Gouzy-Gouzat » prénommée Faipashieche. Un peu revêche sur les bords et même au milieu, cette dernière le rabrouait souvent en lui disant, ce qui l’agaçait énormément « Qu’est-ce que ta encore à pleurnicher.. mon Dhen-Dhen à sa mémère ! ». Alors il s’éloignait, empreint de morosité, les larmes z’aux z’yeux, le pas traînant, les bras ballants, la bouche entrouverte, ses gros yeux globuleux fixant le sol marbré de son palais. A cet instant il n’était pas de bon poil, ce qui est curieux pour un humanoïde aussi poilus qu’un dos de cuillère à soupe !.
IL essayait bien de se dire que les choses iraient mieux le lendemain, que sa laideur proverbiale n’arrangeait pas les choses, que les gens ne l’aimaient pas car ils étaient jaloux, rien n’y faisait.
Le voyant comme cela, dépérissant un peu plus chaque jour, son fidèle conseiller et complice TDC le splendide, lui proposa d’organiser une bonne guéguerre afin qu’il s’occupasse.
(*) Le tupeutel est l’équivalent d’un empereur qui aurait les fonctions religieuses, politiques et militaires, une sorte de gros ### quoi (NDLR).

Massés en 1.200 groupes de 1.000 vaisseaux « supra armés jusqu’aux dents »(C’est la marque des vaisseaux), les forces du Maître Dhenlfhyon-Presto avançaient dans les profondeurs insoupçonnées de l’espace immense, mais généreux, de l’univers impitoyable (Tiens ça me rappelle quelque chose !). Ils étaient paumés, car ne sachant pas à qui faire la guerre, ils étaient partis au pif (Blair en Anglais).
Cela faisait bien 80 octelpes (Environ 8 mois) qu’ils naviguaient lorsque la vigie du vaisseau amirale détecta un navire inconnu :

La vigie : « Tiens étrange, une fois ! Serait-il possible que nous ne soyons pas seuls dans l’univers ? » S’interrogea t-elle ! (Pas bête la vigie !) – « Ordinateur, donne-moi plus d’informations sur ce vaisseau spatial étranger, deux fois ! »

Ordinateur : « Il s’agit d’un vaisseau étranger Vigie ! C’est à dire qu’il est pas de chez nous, une fois aussi »

La vigie : « Ah ! d’accord je comprends mieux ! Peut-être qu’il faudrait en parler au Pacha, trois fois ! Bon je me lance et je l’appelle. »

Joignant le geste à la parole, le vigie compose le code « ultra-supra-hypra secret » du chef d’escadrille POUETTEDEUXFOIS le nez pointu, afin de l’informer de cette nouvelle importante.

La vigie : « Allô ! Chef d’escadrille POUETTEDEUXFOIS le nez pointu ? Que mes respects les plus grands vous soient réservés, que votre règne arrive, que votre nom soit sanctifié….(Tiens ça aussi me rappelle quelque chose ! ), je vous appelle pour vous informer qu’un « vaisseau étranger-c’est-à-dire-qui-n’est-pas-de-chez-nous » à été détecté dans le secteur 24/2=12. »

POUETTEDEUXFOIS le nez pointu : « Bravo pour votre vigilance Vigie ! Vous serez nommé à l’ordre supérieur des « Tabourets de verre » en tant que « Spouel d’or à poils laineux ! Je prends l’affaire en mains».

Joignant le geste à la parole, POUETTEDEUXFOIS le nez pointu compose le code « ultra-supra-hypra-Méga secret » de l’amiral POURERIEN le gros , afin de l’informer de cette nouvelle très importante.
Mais qui se trouve dans ce vaisseau spatial, spécial ? D’où provient-il ?…….
Voilà la grande question que se pose l’amiral POURERIEN le gros ! Et lorsqu’il obtient audience avec le Tupeutel(*) Maître Dhenlfhyon-Presto surnommé Maître DP, c’est exactement ce que lui rétorque à propos ce dernier.
A bord de l‘Archimoelle, le vaisseau personnel du Tupeutel, l’effervescence était à son comble. Tout le monde courrait à droite, à gauche, au centre et cela occasionnait quelques collisions qui resteraient dans la mémoires des matelots et de leurs supérieurs qui d’ailleurs à ce moment même étaient en train de gueuler des ordres de tous les cotés.
Assis dans son fauteuil hyperlaxe à massage incorporé, le Tupeutel réfléchissait intensément ! (p’tain ça fume !).

Tupeutel : « D’après ce que vous me communiquez enseigne POUALONHET, poids du vaisseau, couleur, forme, sigles, je serait tenté d’imaginer que cela me fait éventuellement penser si toutes vos données sont avérées à 100%, au vaisseau d’un de mes vieux amis ! Mais êtes vous sûr et certain de ce que vous me communiquez POUALONHET ? »

Enseigne POUALONHET : «En ce qui concerne mes données, elles sont fiables. Mais je ne comprends pas Grand Tupeutel ! Aucun vaisseau de ce type ne provient de nos chantiers, il ne peut être qu’étranger ! Auriez-vous un ami qui viens d’une autre planète ? »

Tupeutel : « Quest-ce que cela peut te foutre ! tordu de la moelle ! Qui c’est le patron ici ? Tu veux finir ta vie dans les mines de LAGOUYETTE à extraire du DELIRIUM 27h2 ? »

Alors si c’est un pote du Tupeutel, qui est-ce me dites vous ?

Tupeutel : « Amiral POURERIEN le gros ! faites approcher mon vaisseau de cet engin étranger et lancez des messages de paix en Bin’hr à son encontre. Allez y je crois qu’on ne craint rien ! Faites donc vous dis-je !»

On se rends compte de suite que l’Amiral POURERIEN le gros est très inquiet. Et si tout cela était un piège !

Le vaisseau étranger à stoppé ses machineries. Ses feux sont éteints, il ne bouge pas. TATATIN ! ! ! (ça c’est pour donner l’atmosphère !). L‘Archimoelle décrit une grande courbe pour accoster par la droite, tous détecteurs en fonction, les champs de protection activés et les lances – Pah t’ATE armés.

Soudain dans le poste de pilotage de l’Archimoelle, une voix retentit. Tous les matelots présents stupéfaits reculent d’un pas et marquent un temps d’arrêt. Les petits Chefs portent leur main à leur paralysant de combat tout en restant droit comme des « i », les grands Chefs entourent le Tupeutel de leurs corps pour le protèger. L’atmosphère est tendue, le temps semble s’être arrêté, on entendrait acarien péter ! L’image de l’écran de contrôle se stabilise et l’ensemble des protagonistes présents dans la salle des commandes voient apparaître su l’écran un humanoïde inconnu.

Cet être est beau, son visage respire une intelligence hors du commun, son regard est franc, sa stature est exceptionnelle, sa musculature impressionnante…bref un Dieu.

L’étranger : « Salut Tupeutel ! Comme ça va depuis la dernière fois ? Tu as le bonjour de Lulu la Nantaise »

Tupeutel : « Ah ! je savais bien que c’était toi, ma vieille branche. Toujours en vie la Lulu ? Mais dis donc ça lui fait quel age aujourd’hui, elle est toujours chez CARA’el’GRAND ? Ah ! ba ça fait plaisir de te voir ! Un godet ? »

L’étranger : « Attends j’arrive. Tu as toujours ton petit cru de Chouip rosé ? La Lulu vient de fêter ses soixante dix berges, elle est toujours chez CARA’e’l’GRAND, ça nous rajeuni pas tout ça ! »

Tupeutel : « Ah ! mon vieux Stepquest, quand je pense à nos blagues à l’école Astro - spatiale de Tapezy les Grelèches, on n’étaient pas les derniers à courir la gazelle, à trousser la donzelle, tu rappelle le pion à qui on avait fait gober une grenouille pendant son sommeil ? Et le Général La Fouille en Berne, directeur de l’école, à qui on avait piégé le burlingue, il était pas comptant ! Faut dire un mobilier renaissance d’époque tout en massif passé par perte et profits, je dis pas que la blague n’était pas croustillante, mais pour la perte du patrimoine c’était un peu ballot !»

Stepquest : « Mouais ! C’est vari, mais bon, le passé est le passé ! Et toi ma vieille, comment ça gaze ? Tu as l’air mal en poing, petite mine, yeux fatigués, profile voûté comme une cathédrale du XII ème, tu serais pas en train de nous faire une petite déprime par hasard ? »

Tupeutel : « Je te caches pas que tout n’est plus comme avant ! La civilisation change, les habitudes se perdent. Ah ! si tu savais ! Rien que ça, par exemple avant, lorsqu’un manant osait me regarder dans les yeux, je pouvais le faire torturer jusqu’à ce que mort s’en suive ! Bah ! aujourd’hui je ne peux plus ! Je suis obligé d’en demander l’autorisation en trois exemplaires, le pire étant que si le mec à des enfants en bas age ou des vieux parents à nourrir, on me refuse ma demande……! Ah ! mon pauvre rien qu’à te le raconter j’en ai des larmes aux yeux et la glotte en trémolo ! Mais je parles, je parles, je m’affale, je me répands, je noirci cote et je te demande même pas des nouvelles des bons amis et de nos bons ennemis ? Draco sévit toujours en pirate dans les anneaux du système de « Lezben-Lourdce-parpaing » avec sa vielle carlingue toute rouillée ? »

Stepquest : « Il pirate toujours par là le bougre, mais il s’est offert une flotteur dernier cri avec l’armement idoine d’un croiseur , chargé comme un tanker, monté pour du gros, il t’allumerait le croupion à 1000 parsecs avec un taux de réussite de 100% au bas mot ! Ca t’en bouche un coin ! Ah ! il fait pas bon lui revendre une morue avariée ! Tiens pas plus tard que le mois passé, il avait entrepris de m’envoyer « Ad patres » à coups de « lance purée » thermique ! Tu me connais, moi je serait plus tôt diplomate, j’avais pas attaqué le premier ! Vlan ! il me tire dessus ! Comme je ne suis pas le dernier des bourrins, j’ai largué du « fumox », fais péter quelques bombinettes atomiques, et je me planques dans le cratère d’un astéroïde, histoire que l’orage passe ! »
Pendant ce temps, Draco, à bord de son nouveau vaisseau (l'Atlantis SSX) passait son temps à rechercher Stepquest. En effet, il en avait marre de participer à une chasse dont il était le gibier.
Draco : "Il n'a pas pu aller bien loin, vu l'état de son navire."

Nausicaa : "Et si le Général Stepquest s'était réfugié chez l'un de ses amis?"

Draco : "Pas bête comme idée. Je suis convaincu qu'il est partit voir son vieux pote de l'Astro-école de Tapezy les Grelèches."

Draco en était convaincu: Stepquest était partit se réfugier chez Tupeutel.

Draco :"S'il est partit par là-bas, il est forcément passé dans le territoire de Ksahav'l'modo."

Restait que s’il avait raison, il aurait des soucis à se faire face aux milliers de vaisseaux "supra armés jusqu'aux dents" de Tupeutel.

Draco : "Cap sur le quadrant PA en avant toute! Lorsque nous arriverons chez Ksahav'l'modo, nous demanderons à son technicien en armement Nico'l'belge de nous améliorer tout ça."

Voilà donc l'Atlantis SSX avec Draco aux commandes vers le quadrant PA tout en reluquant le décolleté de Nausicaa qui plongeait quasiment jusqu'au nombril (c'est d'ailleurs pour ça qu'il l’avait gardé comme pilote).

Cela rappelle de bons souvenirs! Draco et moi écrivions en alternance ces épisodes aussi débiles que délirants et nous nous sommes bien amusés! Cette histoire dont je garde une version papier de 200 pages, fut suivie de beaucoup d'autres toutes aussi idiotes et tarabiscotées que celle-ci!

[Draco]

Idiotes... Recherchées, oui!

[Stepquest]

Oui tu as raison DRACO, ce que je voulais dire est que nous nous torturions le cerveau pour trouver les histoires les plus improbables possible!

Un bon exemple est notre version chevaleresque des films de cape et d'épée que nous écrivions avec Fab2!

Modifié par LDdS-Td5Back, 23 April 2018 - 12:41.