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Les dessous de la Fédération,


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33 réponses à ce sujet

#1 Draco

Draco

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Posté 30 June 2004 - 21:52

Il y a quelque temps, Le Duc de Stepquest et moi-même avons lancé sur un autre forum un "roman à posts".

Qu'est-ce donc qu'un roman à posts?
C'est un roman où chaque intervenant vien mettre son grain de sel dans une continuité logique de l'histoire. Bref, chacun écrit un morceau tour à tour.
Malheureusement, personne n'a enchaîné et nous nous sommes retrouvés seuls avec notre roman. Qu'à cela ne tienne, nous avons continué et voilà le résultat: un roman complètement loufoque de plus de 200 pages.

Je résume un peu la situation:

Les cadets Draco et Stepquest sont élèves à l'A.M.G.A.S. de Tapezy les Grelèches (Académie Militaire Galactique Astro Spatiale). Les deux amis y mènent des études semées de bagarres et de romulienne (bière). Alors que les forces de défense de la Fédération sont loin de la Terre, celle-ci est attaquée par les Romuliens (peuple très méchant).
Seule alternative pour les Terriens, laisser la défense de la planète aux jeunes étudiants séparés en deux escadrilles commandées l’une par Draco et l’autre par Stepquest.
Après avoir vaillamment bouté l’ennemi hors des frontières du système, les deux jeunes Capitaines vont vivre séparément des aventures qui vont finir par les opposer……

L'abiance est un peu un mélange de Star Trek, Stargate et Albator sous acide.

Je vais poster un chapitre ou deux par jour (voir plus).
Pour ceux qui liront ces posts, je vous demande de ne pas y répondre dans ce topic. Un autre topic est créé pour que vous puissiez y poster vos critiques.

Merci à tous!

#2 Draco

Draco

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Posté 30 June 2004 - 22:01

Les dessous de la Fédération, l’empire des non-sens…


Chapitre I : L'attaque de l'AMGAS

Nous sommes à l'Académie et nos amis sont dans le bureau du recteur.

Recteur d'Académie: "Vous êtes incorrigibles!!!!!!!! Rien que depuis le début du mois vous en êtes à... combien déjà... (lecture - lecture)... à 13 bagarres! Je ne compte plus vos petits camarades que vous envoyez à l'hôpital ni même le matériel que vous détruisez lors de ces bagarres! Vous êtes à deux doigts du renvoi!"

Draco: "Mais, monsieur..."

Recteur d'Académie: "Il n'y pas de "monsieur" qui vaille!!!!!! Je ne comprends pas. Vos résultats sont pourtant bons... (lecture - lecture)... Exobiologie: Draco-17.3, Stepquest-17.6 Diplomatie: Draco-11.2, Stepquest-16.8 Pilotage - Navigation spatiale: Draco-19.8, Stepquest-19.1 Stratégie - Combat: Draco-19.6, Stepquest-19.2 Arts martiaux: Draco-18.7, Stepquest-18.7 Technologies avancées: Draco-17.4, Stepquest-18.1 et j'en passe! Par vos résultats vous êtes la fine fleur de l'académie, les meilleurs aspirants que l'on ai jamais eu ici... mais vos actions sont intolérables!!!!! Soit vous changez d'attitude, soit vous ne passerez pas les examens de fin de cursus!! C'est bien compris?"

Setpquest: "C'est bien compris monsieur, je vous promets que cela n'arrivera plus."

Recteur d'Académie: "Draco?"

Draco: "Ouais, ouais, ça n'arrivera plus..."

En sortant du bureau du recteur, les deux amis discutent de ce qui vient de se passer.

Draco: "######, il me saoule le vieux!"

Stepquest: "Tu me fais bien rire! A chaque foi c'est la même histoire. Espèce d'idéaliste à la noix! Dès qu'il y en a un qui te cause de traviolle ou qui malmène un des aspirants de la promo, faut que tu lui foutes des mandales en pleine poire. Et, bien sûr, comme ils ne sont jamais seuls, faut que j'enlève les pognes des poches et que je te donne un coup de main. A cause de toi on va encore se faire virer de l'académie."

Draco: "Je sais, je suis désolé. Mais qu'est-ce que tu veux, j'peux pas m'en empêcher. Dès que je vois le manque de respect ou qu'un grand s'en prend à un plus petit ça me démange. Faut que je distribue, que je tartine un max."

La discussion continua jusqu'à un appel dans les haut-parleurs:
"Tous les cadets - aspirants de dernière année sont priés de se rendre en salle de stratégie de toute urgence."

Draco et Stepquest: "?????????"

Draco: "C'est pas normal tout ça..."

Stepquest: "Y'a un truc louche. La salle de stratégie n'est réservée qu'aux officiers instructeurs. Allons-y, ça urge!"

Ils partirent en courrant vers la salle de stratégie. En arrivant sur place, le recteur d'académie pris la parole:

Recteur d'Académie: "Chers cadets, nous avons un gros problème. Les romuliens sont à portée de radar de l'académie en plein territoire de la Fédération. Nous devinons que leurs intentions ne sont pas des meilleures. La flotte romulienne qui se dirige vers nous est composée de 26 croiseurs lourds. Nous devinons donc qu'ils ne sont pas venus pour une visite de courtoisie. Comme la flotte la plus proche de la Fédération ne pourra pas être là avant deux jours, nous allons devoir nous défendre tout seuls. Nous avons à notre disposition 16 croiseurs légers et 24 chasseurs. Nous n'avons pas d'autre choix que de vous faire participer à ce combat. Les autres cadets sont trop jeunes et n'ont pas assez de formation. Et les officiers instructeurs ne sont que 23. Vous allez donc devoir vous battre pour notre survie. Ce n'est pas de gaîté de coeur que nous faisons cela, nous vous considérons comme nos propres enfants. Mais nous ne pouvons pas faire autrement. Les romuliens seront à portée de tir dans quatre heures. Je vous demande de suivre les instructions des officiers instructeurs. Bonne chance."

Un mélange d'étonnement et d'effroi était palpable parmi les cadets - aspirants. C'est alors qu'un officier instructeur s'approchât du pupitre:

Officier Instructeur: "Alors voici comment nous allons composer les équipes. Les croiseurs légers seront commandés par les officiers instructeurs dont 7 resteront ici pour coordonner la défense. Pour ce qui est des chasseurs, nous avons décidé de diviser les 24 appareils en deux escadrilles de 12. Les commandants d'escadrille seront Draco pour l'escadrille Rouge et Stepquest pour l'escadrille Bleue."

Draco: "Notre baptême du feu?"

Stepquest: "Je crois bien."

Draco: "Et ######! Nos exams de fin de cursus vont encore être retardés."

Stequest: "J'te comprends pas. On va risquer notre peau et tu ne penses qu'aux exams?"

Draco: "Ne me dit pas que t'as peur de quelques romuliens? On va en faire de la charpie, les hacher menu - menu, les transformer en débris cosmiques!"

Stepquest: "J'hallucine, ils l'on pas fini celui-là!"

Draco : "Bah quoi, pour une fois ou on va pouvoir s’éclater, se la péter pour de la vraie ! D’habitude on se tape des heures dans le simulateur du Centre d’Essais Spatial, là les cartons ne seront pas virtuels ! Ca va saigner ! Yahouououououououououououou ! »

Stepquest : "Allô l’infirmerie, j’ai un grand malade à vous envoyer ! Quand je pense qu’on file un commandement à ce naze, onze pilotes débutants tout juste sorties de leur couffin, onze Chasseurs Europa IV FP 2-0 à 12.000.000 de Solars le joujou, des fois je me dis que nos big Cheef en ont un coup dans le citron ! Bon faut que je réunisse mes gaziers pour un briefing de stratégie car les instructeurs sont bien gentils mais si je les écoute on risque de se flinguer entre équipes ! "

Stepquest convoqua ses onze pilotes en salle 115A située au premier étage du bâtiment 4WD de l’aile Est du quartier Albert EINSTEIN, pour le briefing d’avant mission. Il ne donna que quatre minutes à ses hommes pour rejoindre la salle, en tenue de combat, manuel de bord et Powersheet sous le bras. Après trois minutes et cinquante sept secondes il pénétra dans la salle. Certains pilotes étaient déjà au garde à vous à la droite de leur table, haletants et en sueur. Une fois les quatre minutes écoulées, Stepquest claqua la porte et commença l’appel. Il lui manquait trois pilotes.

Stepquest : « Et bien ça commence bien, sur une équipe de 11 mecs il y en a trois qui roupillent encore ! Si vous croyez…. »

A cet instant, on frappa à la porte, c’était les trois retardataires. Stepquest les fit entrer, ce qu’ils firent d’un air goguenard.

Stepquest : « Et on applaudit les trois connards qui viennent enfin d’arriver ! Une escadrille est une équipe dans laquelle chacun a besoin de pouvoir compter sur l’autre, c’est une question de survie. Pour vous apprendre les bonnes coutumes, étant taquin de nature je vous confierai volontiers si vous revenez vivants du premier combat « Messieurs les retardataires » le nettoyage de tous les chasseurs et de l’aire de décollage, le contrôle des munitions, l’entretien des chambres, le service des repas, la plonge pour pas perdre la main ainsi que la bonne tenue des chiotte, job sublime par excellence ! Bien entendu pilotes LESTER, GROSBUFFLE et STARMEYER ?»

Pilote LESTER : « Oui Mon Lieutenant ! »

Pilote GROSBUFFLE : « Oui Mon Lieutenant ! »

Pilote STARMEYER : « Oui Mon Lieutenant ! »

Stepquest : « Repos ! Asseyez vous ! Nous commençons le briefing, on a assez pris de retard à cause de vous. Comme vous le savez les croiseurs lourds Romuliens ne sont pas en carton plâtre et ne balancent pas de la purée. Ils sont extrêmement bien équipés, bien armés et leurs équipages ne sont pas composés de pissent - dru ou d’enfants de cœurs ! Quand le frittage va commencer ça va canarder sérieux de tous les côtés, si vous ne surveillez pas vos miches et celles de vos copains, le prochain briefing pourra se faire dans le placard à balais. Vous vous demandez peut-être pourquoi le cadet Draco et moi-même avons été choisis pour commander les équipes et pas vous ? Réponse simple, au-delà de nos forfanteries, de nos bagarres de rue, de notre intérêt pour les châtaignes et les bourre-pifs, il se trouve que Draco et moi sommes passionnés par la stratégie militaire et l’étude des batailles spatiales et particulièrement par la tactique Romulienne. Et oui si le sujet avait été couture, on ne serait certainement pas là pour vous emmerder!»

Ce point fait, Stepquest exposa la tactique préconisée par les instructeurs et les modifications significatives qu’il portait au plan initial. Il précisa que s’étant entretenu au préalable avec Draco le plan modifié serait appliqué par les deux escadrilles. Il décida également que l’escadrille Bleue s’appellerait « Lulu la Nantaise » (tiens cela me rappelle quelque chose), toutes les communications seraient établies sur le canal 28 en code Pirouette. Il rappela les capacités techniques des appareils, des armements et martela en permanence les risques des missions qu’ils allaient mener. Toutes les procédures furent rappelées, ordre de tir, compte rendu de tir, procédures d’entraide, de sauvetage, s’avaries…….. bref tout ce qui pouvait être vu, revu et répété pur la énième fois.

Stepquest : « Bon le briefing est terminé, la revue d’armement aura lieu dans deux heures, en attendant repos pour tout le monde, évitez de trop bouffer afin de ne pas gerber dès le premier accrochage, alcool prohibé à partir de maintenant, avez vous des question ? »

Pilote BOUTZAIEFFSKAYA : « Mon Lieutenant, quand partons nous au feu ? »

Stepquest : « Nous le saurons cinq minutes avant le décollage.»

Après avoir renvoyé ses hommes vers leurs quartiers, Stepquest appela son ami Draco.

StepquestT : « Allô Draco? Je viens de terminer mon briefing, j’ai commencé par aligner trois glandus qui s’étaient radinés à la bourre, puis je leur ai expliqué notre stratégie. Et bien je peux te dire qu’ils n’en menaient pas large, j’ai bien cru devoir faire face à un concours de gerbes, de « tombage dans les pommes », voir de « Au secours fuyons » ! C’est marrant tout de même on a quasiment la même expérience, le même âge, la même formation et j’ai l’impression d’emmener mes petits frangins à un combat de boxe !»

Draco : « Ouais mais t’as vu, ils proviennent tous de familles bcbg qui les ont protégés depuis leur plus tendre enfance, nous c’est pas pareil on vient des quartiers populaires, des concours de conneries, des bastonnades en potes, des fêtes foraines du sirop de la rue quoi ! Notes bien on a tous la même trouille, la différence c’est qu’on la montre pas de la même manière ! Moi j’ai pas eu de retard à mon briefing, mais je leur avais donné dix minutes, pas ### ton truc, demain j’en donne que quatre ! En revanche j’ai des vicelard dans mon équipe et entre autre un trouduc qui me posait des questions à la ### du genre « Et si mon phazer YPLOMB s’enraille qu’est ce que je fais ? Et si j’ai de la buée dans mon casque ? Et comment on se fait ravitailler si le ravitailleur se fait détruire ? Un fouteur de ###### quoi !»

Stepquest : « Moi j’en ai pas des comme ça et j’espère que ton niais ne va pas déclencher une épidémie ! Soit j’ai gagné les meilleurs de l’académie vu qu’ils ne m’ont posé qu’une seule question, soit j’ai des « One Neurone Only» qui n’ont pas pigé l’objet du briefing ! Crois tu que j’ai encore le temps de me convertir au culte ? Ca peut peut-être servir dans des situations difficiles ou seuls le bizarre, l’étrange, l’incongru règnent en pontife ? Tiens aller viens trinquer une Romu avec moi !»

Draco : « Moi tu sais les histoires de culte, c’est pas ma tasse de thé ! En revanche pour la Romu j’arrive. »

Nos deux amis se retrouvèrent à la cafétéria et discutaient tout en buvant une bière romulienne. Bien que cette boisson était interdite dans l'espace de la Fédération, c'était un secret de polichinelle que tous les officiers en buvaient avant de partir au combat. C'est bien pour cela que, sur les autres tables, les officiers - instructeurs en faisaient de même.

Draco: "T'imagines, c'est notre premier vrai combat. On risque de perdre pas mal de nos camarades."

Stepquest: "Tu m'étonnes! Ca me fait comme une boule dans l'estomac. Pas que j'ai la frousse du combat, non, tu me connais. Mais ça risque d'être un vrai carnage. Du pas loyal, un trois contre un. T'as arrêté ton choix sur la tactique?"

Draco: "Pas encore tout a fait. Mais, tu vois, j'ai dégoté un truc fameux pour nos deux chasseurs."

Stepquest: "Qu'est-ce que t'es encore allé faire? Tu m'inquiètes des fois."

Draco: "Tu vois le vieux Marcel, celui qui s'occupe des jardins?"

Stepquest: "Tu parles de Marcel la tremblote? Celui qui te fait des oeufs en neige rien qu'en les tenant dans ses pognes?"

Draco: "Ouais, lui-même. Tu vois, ce type était un héros lors des guerres eugéniques. On l'appelait la "tornade spatiale"."

Stepquest: "Quoi? C'était lui?"

Draco: "Et oui, c'était lui. Trop de romulienne et voilà où il en est, il est jardinier. Mais il avait gardé quelques connaissances sur les bâtiments de l'académie qui étaient une base stellaire à l'époque."

Stepquest: "Et alors?"

Draco: "Il est le seul à connaître le lieu où sont entreposés les deux derniers exemplaires du chasseur NX-1542."

Stepquest: "Quoi? Le NX-1542? Mais ce chasseur est une légende! Seuls des pilotes chevronnés étaient capables de le piloter. En gros, son défaut était d'être trop puissant par rapport à sa taille. Celui qui ne faisait pas gaffe se retrouvait devant St Pierre rien qu'au premier virage! C'est pour cela qu'il n'a pas été adopté par la Fédération."

Draco: "Tout a fait! Le problème venait des amortisseurs d'inertie qui n'étaient pas assez puissant. Bah, le petit Marcel, il a passé ces dix dernières années à travailler sur les deux derniers protos et a trouvé la solution. Il ne manque plus qu'à faire les tests. Avec ces chasseurs on a une chance de gagner. Si tu es d'attaque, il y en a un pour toi."

Stepquest: "J'hallucine, on part à la guerre et tu veux jouer les pilotes d'essais?"

Draco: "Je sais bien que c'est risqué. Mais vois-tu une autre possibilité?"

Stepquest: "Pas vraiment. Mais je suis partant. Trop de vies sont en jeux."

Haut-parleurs: "Tous les cadets sont appelés à leurs postes de combat!"

Draco: "C'est le moment, suis-moi!"

Ils partirent dans les méandres des sous-sols de l'académie. Au bout de quelques minutes, ils arrivèrent devant deux superbes chasseurs prêts à décoller.

Stepquest: "Ils sont magnifiques! Mais comment on sort d'ici?"

Marcel la tremblote: "Rien de plus facile! Montez à bord et je m'occupe du reste."

Pendant ce temps, près des pistes d'envol.

Recteur d'aAadémie: "Il ne manque que Stepquest et Draco. On peut pas compter sur eux! Qu'est-ce qui m'a pris d'accepter de les nommer chefs d'escadrille?"

Alors que Draco et Stepquest prenaient place à leurs postes de pilotage, Marcel la tremblote activa l'ouverture de la rampe de lancement qui s'ouvrait sous la fontaine du jardin. Ils activèrent les propulseurs des chasseurs et prirent leur envol.

Recteur d'Académie: "C'est quoi ces machins?"

Officier instructeur: "Notre salut! Ces gamins ont mis la main sur les deux derniers prototypes de chasseur NX-1542. Ca faisait quelque temps que nous les cherchions. S'ils sont capables de les piloter, nous avons une chance de gagner."

Tandis que nos deux pilotes se posaient devant chacune des deux escadrilles, une voix retentit dans les écouteurs de tous les cadets.

"Mes enfants, l'heure est arrivée. Je ne vous demande qu'une chose: revenez tous vivants..."

Ces mots du recteur d'académie démontraient une fois encore, si besoin en était, qu'ils partaient tous pour une mission extrêmement difficile.

Alors que les croiseurs légers et les chasseurs décollaient...

Draco: "Step! On commence par la manoeuvre de Yagger?"

Stepquest: "Ah bah j'veux bien! C'est bien celle qui dit tirez puis causez s'il reste quelqu'un?"

Draco: "T'as tout pigé!"

Stepquest: "Escadrille "Lulu la Nantaise", en formation de combat Delta 8!"

Draco: "Escadrille "Dragon Rouge", formation Delta 5 variante DS 21!"

C'est avec une crainte qu'il avait beaucoup de mal à dissimuler que le recteur d'académie vit les vaisseaux s'envoler vers le champs de bataille.

Recteur d'académie: "Dire que, encore ce matin, je les ai engueulés comme du poisson pourri. En ce moment, ils sont notre seul espoir..."

Une fois les formations constituées tous les vaisseaux devaient s’engager dans le plein respect de la stratégie mise au point.

Ainsi prévu, ainsi fut fait. La météo dans le quartier ne fut pas bonne, ça flinguait comme à Verdun, ça tombait comme à Stalingrad, on prévoyait d’ores et déjà du taf pour les blouses blanches des hôpitaux militaires et pour les costumes noirs des enfouisseurs de sépultures ! Pour l’instant le sens du match allait plutôt en faveur des troupes de l’académie malgré la perte rapide d’un croiseur léger qui avait percuté un navire ennemi, et un autre qui avait dû se poser en catastrophe. Même pas une rayure sur les carrosseries des chasseurs !

Même si la peur était présente dans tous les esprits, les pertes infligées à l’ennemi motivaient les pilotes.

Pilote MOUILLEVIEUX : « Draco, je viens d’en dégommer un cinquième, croyez vous que j’aurai le sixième gratuit ? Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! On s’éclate mon Lieutenant »

Draco : « Pilote MOUILLEVIEUX , je vous conseille de reprendre votre sérieux car vous avez deux méchants au train et je ne suis pas certains que votre forme d’humour ne leur donne pas envie de vous le faire avaler ! J’arrive, faite un 180° puis une feuille morte pour les surprendre……Magniez vous ils vont ouvrir le feu et vous aider à vous éclater !»

Stapquest : « Des emmerdes Draco, t’as besoin d’un coup de main ! Si t’as des blaireaux à refroidir envoies les moi je suis un peu à cours ! J’en suis à finir les restes avec mes hommes !»

Draco : « C’est pas de refus Step, j’ai l’impression que l’ennemi m’en veut et se concentre sur mes p’tits gars, tu veux pas venir m’aider à leur coller une toise ?»

Effectivement, voyant que les forces engagées par l’Académie tentaient en permanence de les encercler, de les accrocher puis après avoir attaqué de se replier pour un nouveau cycle, l’ennemi envisageait à présent de ramener ses forces sur l’un des maillon de la stratégie de l’AMGAS afin de l’affaiblir et d’obliger à modifier ses plans. Mais c’était sans compter sur la ténacité du père Stepquest, son amitié envers son pote Draco et son envie d’avoir des bonnes notes avec les exercices pratiques.

Ainsi l’escadrille Lulu la Nantaise arriva t-elle dos au soleil afin que l’ennemi ne la visse qu’au dernier moment ! Lorsque les chasseurs défouraillèrent pour venir à l’aide de leurs copains, ce fut Pompéi en space opéra, Sodome et Gomorrhe pour les Romuliens, il pleuvait des pélos de tous les côtés et l’escadrille Dragon Rouge profitant de l’assaut exécuta un repli majestueux lui permettant de se positionner dans le dos des quelques navires ennemis restants en jeu.

Deux heures plus tard les dés étaient jetés, les débris des vaisseaux romuliens flottaient dans l’espace et les tirs avaient cessés. Les troupes purent regagner la planète où elles furent accueillies avec enthousiasme, chaleur humaine, soulagement, bienveillance, plaisir et... Banana split !

Mais l’AMGAS n’était pas au bout de ses peines….. Une seconde vague de vaisseaux romulien venait d’être détectée à quatre heures de la Terre.

Quelques heures plus tard en pleine nuit glaciale et venteuse, les sirènes retentirent vachement fort à l’AMGAS ! Tous les instructeurs, les deux commandants d’escadrilles ainsi que leurs pilotes se rejoignirent en ordre de marche sur l’aire de décollage. Les traits étaient tirés, les cheveux ébouriffés, les combinaisons de vol bien verrouillées et les visages tendus, turlututu chapeau pointu (C’est pour détendre un peu l’atmosphère).

Le colonel de l’AMGAS assisté du recteur de l’académie s’adressa à ses hommes : « Messieurs l’heure est grave et non sans conséquence sur la pérennité de notre académie, la sécurité de notre planète et sur l’image que votre charge peut véhiculer auprès du public. Je vous considère tous comme mes propres fils et en tant que père je vous souhaite mes gars, vaillance, réussite, gloire, succès, et pour vous en convaincre vous aurez le droit dès votre retour de cette première mission à une « banana split » géante servie par vos collègues restés au sol pendant les combats ! Allez mes fils et ramenez nous la victoire. »

Draco avait la larme à l’œil, ému par ce discours patriotique et paternaliste à la mords moi le noeud, les instructeurs étaient figés dans un garde à vous plus raide que la prothèse de mon grand-père, les pilotes étaient gelés comme des bâtonnets de cabillaud dans un congélateur et Stepquest, s’étant coincé une partie de lui même en enfilant sa combinaison de vol, essayait désespérément de remettre en bonne place cet élément de son triptyque génital.

Les pilotes s’installèrent dans les cockpits de leur chasseur et commencèrent la check-list avant décollage. Les deux leaders passèrent en revue les chasseurs de leur groupe puis prirent possession de leur engin. Enfin ce fut l’ordre de décoller qui retenti, l’escadrille Dragon Rouge décolla en premier, suivi de l’escadrille Lulu la Nantaise, puis des croiseurs légers des instructeurs. L’idée générale était de tenter de berner les vigies des vaisseaux ennemis en leur faisant le coup du jambon de Bayonne. Tous les vaisseaux de l’académie étaient groupés en forme de nuage dense, en partie camouflés grâce aux champs de protection GLUDAR dont l’argument publicitaire était « Avec GLUDAR tu niques tous les radars ». Ainsi groupés, ils fusionnaient leurs moyens de communication, leurs puissances radar et leurs puissances de feu. Une fois détectés par l’ennemi, les commandants comptaient jusqu’à trente puis le nuage dense s’éparpillait en tranches qui fondaient sur l’ennemi comme le beurre sur une tartine de pain chaud, la misère sur le monde et les champignons sous les ongles de pieds d’un cradot.

L’engagement fut immédiat et les deux escadrilles ayant parfaitement rodé leur gymnastique guerrière suivaient le principe attaque en file indienne, échappement, replis, concentration et nouvelle attaque sous un angle différent. Cette tactique perturbait l’ennemi qui à chaque fois s’en prenait plein la tronche pour pas un rond. Les propulseurs crachaient le feu, la structure des chasseurs encaissait des accélérations à faire pleurer un pilote de F1, le carburant filait à la vitesse de la lumière mais pas une goutte n’était perdue compte tenu des résultats obtenus. Quasiment chaque prune balancée faisait mouche et parfois de façon définitive. L’espace terrain des combats était zébré de toutes parts à l’image d’un feu d’artifice géant.

Draco : « Comment ça se passe pour toi Step, pas de dégâts ? »

Stepquest : « Ca va mes p’tits gars deviennent bons, ils anticipent les embrouilles et défouraillent comme des pros. Les romuliens me semblent sur la pente fatale ! En revanche mon 1542 déconne un chouia sur les accélérations ça m’oblige à des attaques en mode auto-tamponneuses, virages à 360° en permanence, la météo locale est tendance à la gerbe et là je peux pas ouvrir la vitre latérale ! Sinon t’avais raison c’est du brutal, il a des retours de flamme pittoresques, une souplesse de jeune fille et la puissance de feu du Potemkine, rien que du sérieux, du cousu main, de l’acier forgé à la sueur et frappé à la pogne. Fais moi penser à offrir un godet au Marcel !»

Draco : « Et si on leur faisait un tournante aux romuliens histoire de les taquiner un peu ? On les concentre comme du bétail à l’enclos, on tourne autour puis on canarde à la volée ! Ca te tente ou pas ? On est assez nombreux pour tester ce coup là !»

Stepquest : « J’ vois que Monseigneur à la tête aux plaisanteries, à la gaudriole, au pince-fesse de communion ! Tu ne veux pas tout de même qu’on leur accroche un foulard au postérieur et qu’on lance un grand concours de collecte ? Qui ramène un foulard gagne une prothèse gratuite ; qui en ramène deux gagne un cercueil en bois de rose ; trois foulards une veuve en état de fonctionnement avec deux lardons en bas âge plus un troisième en stand bye dans le tiroir ! C’est curieux chez toi cette aptitude à l’infantilisme primaire, au grand Guignol ! Je te rappelle que nous ne sommes pas devant une console de jeu, les joueurs sont réels et quand ça morfle il ne suffit pas de rebooter pour relancer les joueurs.»

Draco : « Aller Step rigole, ça ne m’étonnes pas que Yanissa ne semble pas s’intéresser à toi ! Tu es trop sérieux, lâches toi, regardes on se croirait au stand de tir de la foire du trône, tu payes rien et tu peux cartonner autant que tu veux ! Mes gars ils s’éclatent comme des fous, j’en ai juste un qui est allé se poser en cata même qu’il a failli emboutir la cafétéria de l’AMGAS, bref plus de peur que de mal. »

Stepquest : « Attends Draco tu tournes à la romu ? Quant à Yanissa t’oublies ! C’est mon problème ! Si tu veux passer pour le bouffon de ses dames, ça te regarde ! Moi j’aime bien la déconne lorsqu’il n’y a pas de vie en jeu.»

Bien que bons amis il n’était pas rare qu’ils se bouffassent la tête pour un rien. Draco donnait dans la blague grand spectacle, celle dont on se souvient si on s’en sort vivant, Stepquest affectionnait les subtiles, les discrètes à retardement, pas le même style mais se besoin de s’évader dans le rire pour évacuer le stress. On retrouvait cette différence dans leur manière de conduire les hommes et de mener les combats.

Pour en revenir à nos romuliens, la deuxième mi-temps allait s’achever par une victoire écrasante des forces du bien, nous ! Un nombre non négligeable d’astronefs ennemis venait de prendre la tangente. D’autres en piteux état se rendaient. Cette fois ci nos chasseurs avaient une drôle de fiole en se posant au sol, l’idée générale était « faites chauffer les carrossiers et les mécanos ». Pendant que les équipes techniques commençaient à s’affairer autour des appareils, les pilotes furent réunis à la cafétéria pour le repas du soir et un nouveau discours offert par le recteur d’académie.

Recteur d'Académie : « Pendant que vous reveniez sur Terre je me suis entretenu avec le Colonel au sujet des terribles heures qui viennent de passer. Si nous pouvons être fiers de votre bravoure, du travail effectué et des faibles dégâts occasionnés à nos appareils, nous ne pouvons guère ne pas déplorer les morts dans les équipages ennemis. Aussi je vous conseille de prendre du repos car nos experts sont certains que d’autres attaques Romuliennes sont à craindre. Donc bon appétit et bonne nuit. Avant de vous quitter, je vous offre deux rations de banana split!»

Alors que tout le monde festoyait, Stepquest discutait avec Marcel des soucis qu’il avait avec l’accélérateur de son 1542 !

Stepquest: « Tu voies Marcel, que j’accélère à donf ou légèrement, il y a d’abord un point dur puis comme un décalage. On dirait que la commande freine la demande d’injection. Les propulseurs tournent pas rond, on sent qu’ils ont de la gouache, mais ils se retiennent comme une pucelle au moment de sauter le pas ! »

Marcel : « Attends je vais prendre mon portable et on va aller regarder. »

C’est curieux me direz vous, mais encore une fois ce qui fut dit fut fait ! Marcel connecta son portable au tableau de bord du chasseur et commença ses analyses.

Marcel : « Bon alors, le trifouilleur asymétrique est parfaitement aligné, le glandeur percutant est bien calibré, l’ajusteur jonctionnel à virgule centrifuge est sur la valeur 14, la fourchette biaiseuse nonomètrique bismuthé est à 79%….. mais là par contre ce n’est pas normal ! Le stato – propulso - benzoîque à chamouille chlorofuorée est complètement déréglé, il devrait être sur YXF-456 et il est sur MMx-987 ! D’ailleurs je serai d’avis de le positionner sur XCV-56, j’ai jamais essayé mais ça devrait pulser grave si on regarde les courbes prévisionnelles d’accélération. »

Stepquest : « Vas y mets lui ce que tu veux du moment que je m’éparpilles pas quand je vais foutre la gomme ! De toute façon, une fois le réglage fait, on décolle pour faire un test, tu sais je suis simple et j’aime pas les surprises»

Marcel optimisa les réglages et sauta dans le chasseur et nos deux comparses filèrent vers l’espace à travers les couches denses de l’atmosphère. Stepquest fit en premier lieu des essais de changements rapides de cap afin de vérifier la maniabilité du 1542. Les correctifs effectués par Marcel avaient considérablement améliorés les capacités de mouvement de l’appareil. Puis vint le tour du contrôle de souplesse de l’accélérateur. En pression légère, les propulseurs répondaient avec une réactivité étonnante. Mais lorsque Stepquest lança la commande des propulseurs à fond, il se passa quelque chose d’étrange.

Le 1542 s’auréola d’une lumière bleue acier irisée de mauve avec des petits points rouges tirants sur le rose, puis il fut littéralement éjectée de son orbite vers une sorte de tunnel oranger qui se construisait au fil du déplacement de l’appareil ! Le tableau de bord du 1542 affichait des chiffres hallucinants ! La vitesse de l’appareil était curieusement négative !

Stepquest : « Boudiou de boudiou ! Qu’ec c’est’y que c’te machine du Diab ? »

Il faut que je vous dise tout de suite que lorsque Stepquest était trop perturbé, trop surpris, trop inquiet ou trop fatigué, il lui arrivait souvent de parler ainsi. Sans doute les restes d’un patois utilisé pas ses lointains ancêtres !

Stepquest: « Boudiou de boudiou ! Qu’ec c’est’y que c’te machine du Diab ? Ba y dit mouais où qu’est ce qu’on s’y trouve. Regard’ donc ça i’semble qu’on avance point alors que les yeux y nous disent le contraire !»

Marcel : « Calmos Carlos ! Si je regarde les graphes de mon portable on serait entré dans le…. Euh ! la…. Le neuvième état de la matière ! Le syndrome de Félix Gounia de la Bougière ! Oh ###### on n’est pas clair ! Si je ne me trompe pas, on est entré dans un nanotube virtuel qui n’existe que dans la théorie quantique évoquée par de Félix Gounia de la Bougière, nous somme dans un cube d’espace temps !»

Stepquest : « Ne me dit pas qu’on est paumé dans ce charabia de merdier d’hypothèse à la ### de ton la Bougnière et que tu ne connais pas le moyen de se tirer de cette mélasse ? Tu frises l’indécence, la pente fatale, la prise de taloches dans le portrait et de coups de lattes dans l’arrière train! Crois moi que tu va faire fissa à me trouver la solution idoine, celle qui remets les conneries dans l’ordre, l’histoire à son époque et le temps dans sa chronologie !»

Marcel : « Ca ne sert à rien de t’énerver, il faut que je travaille dans le calme et la sérénité, alors lâches moi le falzar, prends la check list et vérifie que tous les organes du vaisseaux fonctionnent correctement, ça t’occuperas. »

Stepquest : « Je ne m’énerve pas je commente, j’argumente, j’ historise et si cela continue je ne vais pas tarder à donner dans la distribution de mandales ! Tu vas voir si je travaille dans le calme et la sérénité, à coups de bottes dans l’oigne qu’il va être réglé ce foutu problème »

Tout en bougonnant, Stepquest commença à contrôler l’astronef, organe par organe en prenant le temps d’y regarder à deux fois voir à trois fois et les heures passèrent ! La fatigue et la faim commencèrent à se faire sentir, mais ni l’un ni l’autre le les évoquèrent. La première journée passa !

Dans le courant du second jour, Marcel poussa un cri qui failli faire choir Stepquest de son siège.

Marcel : « Nom de Dieu, c’est génial ! Je suis ### de ne pas y avoir pensé plus tôt ! Inversion de courbe statique spatio-temporelle hyper dimensionnée : le Vecteur K ! »

Stepquest : « Qu’est ce que tu baragouines ? Je peux avoir la notice, le plan de montage, le sous-titrage de tes divagations ?»

Marcel : « Et bien mon cher Stepquest nous venons de mettre la main sur les principes du voyage Hyper dimensionnel ! Rien que ça. ! Je deviens un Génie et toi un Héros ! »

Stepquest : « C’est bien gentil de ta part de te soucier de l’évolution de ma carrière, mais c’est quand qu’on sort de ce merdier ?»

Marcel : « Tous les paramètres de ce voyage hyper dimensionnel ayant été enregistrés, j’ai calculé la matrice de retour et dans quelques minutes on va pouvoir faire demi tour !»

#3 Draco

Draco

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Posté 01 July 2004 - 16:26

Chapitre II : Les nouvelles affectations

Quelques heures plus tard, la flotte qui devait assurer la défense de l'académie fit enfin son apparition. Elle était composée de 112 navires avec à leur tête l'USS-1701A Entreprise.

Haut-parleurs: "Arrivé imminente de la 14ème flotte. Les cadets de dernière année sont priés de se rendre en salle de banquet avec les apparats de rigueur."

A l'annonce de l'arrivée de la 14ème flotte, Draco se sentait sur un nuage. La tenue d'apparat indiquait qu'ils allaient tous rencontrer son héros, celui qui lui avait donné goût à l'aventure spatiale grâce aux récits de ses exploits: Le Capitaine James T. Kirk. Cet homme avait été de tous les conflits, de toutes les explorations les plus risquées, bref, c'était une légende vivante.
Draco mis sa plus belle tenue et mourrai d'impatience de le rencontrer.

En se dirigeant vers la salle de banquet, il rencontra Stepquest.

Stepquest: "T'as entendu? On va le rencontrer!"

Draco: "Je suis dans le même état que lors de mon premier rendez-vous avec Marie. Tu sais, celle qu'on appelle "la boulangère" à cause de son énorme poitrine!"

Stepquest: "Tu m'étonnes! Mais faut dire qu'ils arrivent à la bourre, non?"

Draco: "C'est sur que ça fait un peu inspecteur des travaux finis!"

Ils se rendirent dans la salle de banquet où le recteur d'académie et les officiers instructeurs étaient déjà en compagnie du capitaine James T. Kirk et de ses fidèles Mc Coy, Spok et Scotty. Lorsque tout le monde fut présent, le capitaine Kirk pris la parole.

James T. Kirk: "Je vois que notre arrivé a été un peu tardive. Je dois vous avoué que nous avons poussé les moteurs au delà de leurs capacités mais cela n'aura pas été suffisant. Mais, lors de notre arrivée, nous avons constaté avec soulagement que les débris que nous rencontrions étaient issus de vaisseaux romuliens et non de la Fédération. J'ai discuté avec l'Amiral Ross juste avant de venir ici et j'ai deux nouvelles à vous annoncer. La première est que vous êtes tous admis d'office aux examens."

En entendant ces paroles tous les cadets qui étaient devenus par ces mots lieutenants poussèrent un hourra de joie. Ce n'est donc pas sans mal que le capitaine Kirk repris la parole.

James T. Kirk: "Je n'ai pas encore fini et je vous demande de m'écouter encore quelques minutes. Jamais dans l'histoire de la Fédération des Planètes Unis une bataille ne fut menée par des cadets. C'est un fait unique qui restera dans l'histoire. C'est pour cela que vous aurez tous des affectations au choix. Juste une dernière chose: les cadets Draco et Stepquest qui ont mené avec brio cette bataille et ont réussit à piloter le NX-1542, d'ailleurs je n'arrive toujours pas à y croire, n'auront pas le choix de leur affectation."

Stepquest: "Excusez-moi, capitaine, mais je ne comprends pas."

James T. Kirk: "Il n'y a rien à comprendre, cadet."

Draco: "Comment ça rien à comprendre?"

James T. Kirk: "Si je résume le rapport que j'ai eu: Vous avez désobéi aux ordres, vous avez pris le contrôle non autorisé de deux prototypes de grande valeur, vous avez mis en place des stratégies de combat non approuvées par la Fédération car non connues de cette dernière, et, pour couronner le tout, vous avez gagné une bataille qui était perdue d'avance. Pour toutes ces raisons vos affectations sont à prendre ou à laisser. Si vous les acceptez, ce sera très bien, si vous les refusez, vous vous retrouverez au lavage des chiottes!"

Stepquest: "Je t'avais dit que toutes ces "altercations" allaient nous coûter cher!"

Draco: "Ta gueule! Capitaine, et quelles sont nos affectations?"

James T. Kirk: "Alors, que je lise le message de l'amiral Ross... Pour leurs actes lors de leur dernière année, les cadets Draco et Stepquest devraient être renvoyés de l'académie. Mais, au vu de leurs actes de bravoure lors de la défense de la Terre, ils seront nommés Officiers en second sur les navires suivants: Draco sur l' USS-17455 Voyager et Stepquest sur l'USS-12763 Crusader."

Tout le monde resta bouche bée. Jamais un cadet se retrouva catapulté à un poste d'officier supérieur et encore moins d'officier en second. Ils étaient les premiers de toute l'histoire de la Fédération des Planètes Unies.

Le lendemain, chacun faisait ses bagages pour partir à sa nouvelle affectation. Avant de partir, Stepquest voulu rendre visite à Yanissa pour lui avouer enfin sa flamme. Lorsqu'il sonna à la porte de ses quartiers, personne ne répondit. Malheureusement, cela voulait dire qu'elle était déjà partie vers l'USS-18241 Pasteur, vaisseau hôpital de la Fédération.

Stepquest pris ses quartiers à bord de l'USS-12763 Crusader à 8:00:00 précises. Puis il gagna le poste de pilotage où le pacha Louis – Emile - Victor de Morteburne, surnommé par ses hommes YACAFAUCON, l’attendait.

Le PACHA : « J’espère que vous êtes satisfait de votre nomination sur mon vaisseau? Ici comme vous le savez c’est moi le pacha et je ne supporte pas la moindre remarque au sujet de mes décisions ! Est ce bien compris Stepquest ? »

Stepquest : « Oui mon Capitaine ! Quels sont vos ordres ? »

Stepquest pensait en son fort intérieur « Je suis tombé avec un grand sentimental ! On ne doit pas se marrer souvent avec lui ! C’est pas la peine que je lui fasse le coup du coussin péteur, que j’envisage les contrepèteries et que je lui propose le jeu de la barbichette ! Mais il n’était pas tombé avec un pousse - mégots, avec un planqué ou un capitaine tout juste sorti des écoles ! Celui là était une pointure !». Cela dit il s’exécuta avec zèle et pris possession de son poste d’adjoint. Le Pacha le convoqua dans ses appartements.

Le PACHA : « Stepquest, est-ce que la colonie de Zantor vous dit quelques chose ? »

Stepquest : « Ce n’est pas sur la planète Zantor que les renégats de la fédération étaient envoyés pour purger leurs peines à perpétuité ? Ils y travaillaient dans les mines de Xuedos à l’extraction du Bore ! J’ai ouis dire qu’il y avait eut une révolte il y a environ six mois !»

Le PACHA : « Bravo Stepquest, 20/20 ! J’ai l’impression qu’on va s’entendre tous les deux ! Nous nous y rendons pour voir ce qui s’y passe. En fait un astro - chasseur M175 avait été envoyé en mission d’observation, au bout de quelques semaines il a disparu pour ne reparaître qu’il y a un mois. L’engin était vide, mais infecté de parasites inconnus à développement ultra rapide. On a frôlé la catastrophe dans les labos qui ont analysé ces organismes vivants. Tous ces évènements ont coïncidés avec l’arrêt de l’envoi des cargaisons de Bore. Mission à risque car nous ne savons pas ce que nous allons trouver sur place»

L'USS-12763 Crusader fonçait plein pot vers Zantor, l’équipage ne se doutait de rien, le Pacha et le Stepquest envisageaient tous les scenarii possibles et donnaient les ordres en conséquence. Pour une mise dans le bain, ça le faisait !

Ce qui embêtait Stepquest c’était de ne pas pouvoir demander l’avis de son pote Draco, mais compte tenu du caractère ultra secret de la mission, toute communication était interdite. Les jours passèrent, l’activité fut intense et plus le vaisseau se rapprochait de la planète, plus l’inquiétude était perceptible sur les visages des deux hommes.

Après avoir calé l’Astronef sur orbite haute, les détecteurs et radars en tous genres furent alignés en direction de la planète. Il n’était pas question de se poser sans avoir pris le maximum de précautions. Après vingt quatre heures d’observations continues et vingt quatre heures d’analyse, le Pacha décida de réunir ses hommes afin de les informer de la mission.

Le Pacha : « Messieurs nous avons été missionnés pour détecter ce qui c’est passé il y a quelques mois sur cette planète ! Le chasseur que nous avions envoyé étant revenu sans son pilote mais avec un cadeau empoisonné, il devenait urgent de ne pas laisser pourrir la situation. Après vingt quatre heures d’analyse, nous n’avons détecté aucune vie à la surface ce qui est curieux car la population se situe aux environs de huit millions d’habitants. En revanche nous avons enregistré d’étranges décharges électriques qui sillonnent toute la surface, l’absence totale d’émissions radio ou télé, de sources de chaleur ou d’activité. Tout se présente comme si cette planète n’avait jamais connue de présence humaine. Nous allons donc procéder à l’approche du problème en trois phases : la première va consister en l’envoi d’une sonde BigJet 500 qui va survoler la surface à mille cinq cent mètres d’altitude pour comparer la cartographie actuelle avec celle de nos atlas les plus récents, puis pour la radiographier. Ensuite en fonction des résultats obtenus, nous enverrons deux observateurs LAMBDA VI sur des sites précis afin de confirmer nos analyses, puis enfin si tout va bien nous irons nous poser avec une navette d’exploration. SI vous avez des questions, c’est maintenant ! »

Personne n’émis la moindre question. Le Pacha décida que l’opération « Deux plus deux égale quatre » venait de commencer. Tous les hommes à leur poste étaient concentrés sur leurs taches et les ordres fusaient. Alors que la sonde BigJet 500 venait tout juste de pénétrer dans l’atmosphère Zantorienne, le signal strident, j’irai même jusqu’à dire – très strident – retentit dans tout le vaisseau à s’en faire péter les tympans.

#4 Draco

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Posté 01 July 2004 - 19:22

Chapitre III : La planète Zantor

Service Sécurité : « Mon capitaine ! La salle des machines vient d’être endommagée par une attaque extérieure ! Le Chef Mécanicien est mort, l’équipe de colmatage est à pieds d’œuvre pour réparer les dégâts. »

Stepquest : « Si vous permettez mon capitaine, j’y vais ! »

Le Pacha : « Restez à votre poste Stepquest et poursuivez les opérations ! J’y vais et je reviens de suite »

Lorsque le Pacha arriva dans la salle des machines, il constata que le Chef Mécanicien avait été foudroyé pas un laser haute densité et que les équipes s’activaient à la remise en fonctions des organes et appareillages endommagés. IL donna des ordres pour que le corps soit transféré à la morgue et alors qu’il s’apprêtait à regagner le poste de pilotage par la coursive est, une seconde attaque eut lieu, plus violente que la précédente, elle niqua moins de matos mais envoya vers de beaux rêves deux matelots et le Pacha dont on ne retrouva qu’un bras, un œil, une touffe de cheveux et le calbute.

Sale temps pour l’USS Crusader !

Lorsque Stepquest eu vent de l’élimination de son capitaine, une perle de sueur lui dégoulina dans le dos. En un instant il dû faire face aux dégâts occasionnés par la dernière attaque et à la prise en charge de la destinée du vaisseau. Il nomma Francis LAICHEPOUAL, le premier Quartier Maître, Second du navire.

Stepquest : « Francis, occupez vous de faire mettre les restes du Pacha au frais afin qu’on puisse les rendre à la famille à notre retour sur Terre. Dès que les réparations auront été effectuées, nous passerons à la phase deux. Y a dans les parages un petit malin qui nous taquine au laser, il va falloir qu’on lui montre à qui il a à faire ! Il n’y a pas de raison pour qu’on ne réponde pas à son invitation, s’il veut du duel version je me cache et tu me trouves, on va se le griller comme une sardine au barbecue. Engagez tous les écrans de protection, éjectez deux chasseurs furtifs INVISIBILOS programmés en tir automatique, nous plongeons dans quatre minutes.»

Les ordres furent immédiatement retransmis et exécutés. L’équipage avait été choqué par les événements et même si la Pacha n’était pas particulièrement apprécié pas ses hommes, le fait de le voir réduit au contenu d’une barquette à viande de supermarché avait de quoi en mettre plus d’un sur le toit, même parmi les plus rugueux.

Personne n’osa discuter l’auto proclamation de Stepquest en capitaine de l’USS -12763 Crusader, car premièrement il fallait un responsable pour porter le chapeau en cas de problème, mais aussi entre les « on tit que » et ce qu’ils avaient pu constater de visu, les hommes n’avaient pas envie d’affronter le caractère « curieux » de Stepquest. Il faut dire qu’une anecdote circulait sur ses ardeurs, ses qualités de boxeur, de tartineur de fiole, d’éclateur de pif ; il s’agissait d’une altercation qui avait eu lieu à l’AMGAS et à l’issue de laquelle son malheureux adversaire avait laissé une demi douzaine de chicots sur le paillasson et récupéré un bras en écharpe, le pif en courgette et un œil au beurre noir ! Certains mauvais esprits, des taquineurs, avaient colporté que le pugilat avait eu pour source une divergence de point de vue stylistique sur les courbes naturelles d’une certaine Yanissa, Stepquest les jugeant parfaites et l’adversaire pinaillant sur la ligne par trop prononcée de la courbe du mollet de ladite gente dame. Bref un point de détail pour certains, un grave affront et un manque sérieux à la galanterie pour le nouveau Capitaine.

Au fur et à mesure que l’astronef se rapprochait de la planète, les zébrures électromagnétiques apparaissaient de plus en plus nombreuses et de plus en plus nettes. Les calculs de probabilité concernant la puissance des champs capables de générer un tel réseau d’arcs électriques laissaient perplexes. Comment passer au travers de ce qui se présentait de plus en plus comme un système de défense ?

Stepquest : « Francis avez vous essayé une analyse du champs au synthétiseur SAL’HAKIS AUBON LAYDEBREBIS ! Dans l’indice des sauts de puissance, le saut 6, saut dit de Strasbourg – je me demande why ?, donne une variation de l’axe des abscisses mon cher Francis, quand pense Gladys notre ordinateur de service ? »

Francis : « J’ai lancé le programme avec le synthétiseur et pour l’instant le niveau oscille entre un saut de Strasbourg et un saut de DIM (Saut 7). IL faut donc attendre que Gladys nous définisse les bons axes d’abscisses afin qu’on puisse prendre acte des données du synthétiseur SAL’HAKIS AUBON LAYDEBREBIS »

Stepquest : « Et ça sur les écrans de contrôle c’est quoi ? des rondelles de Mortadelle, des tranches de Gorgonzola ? On dirait des concentrations électromagnétiques d’où partiraient les zébrures, canardez moi tous les points de la zone centrale pour voir ce que ça donne ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait. Et c’est dans un flamboiement directement issu des enfers que les canons protoniques de l’astronef ouvrirent le feu sur ce que dorénavant tous les matelots appelleraient des Gorgonzolettes électromagnétiques. C’est fou comme une simple expression, une comparaison futile jetée sur le ton de l’exaspération peut prendre une dimension internationale, intergalactique, voir historique et après ça on ne s’étonnera plus du succès du mot de Cambronne !

Stepquest : « Alors les p’tits gars regardez moi ça avec un lance purée comme notre rafiot on peut conquérir l’univers tout entier ! En plus c’est pas du lance pierres de mauviette, y a plus une miette de champs magnétique dans la zone qu’on vient d’arroser, nettoyage complet ! Nous allons continuer à faire sauter tous les points de concentration avant d’aller tâter le gazon, balayons bande par bande toute la surface de la planète et que ça saute »

Le Capitaine quitta le poste de commandement afin de regagner ses quartiers. En effet il devait déménager ses effets personnels pour réintégrer ses appartements de Pacha. Malgré la tension latente liée à la situation présente, c’est avec une certaine jouissance qu’il se retrouva dans son nouvel appartement.

Il saisi le journal de bord, vieille tradition issue de l’époque des grands navigateurs et y consigna sous forme synthétique les évènements survenus depuis la disparition prématurée mais au demeurant définitive du précédent capitaine de l’USS Crusader. Paix à ses cendres, pensa t il en refermant le journal de bord. Le Capitaine se leva et fouilla dans le bureau, dans les placards et découvrir dissimulée derrière une fausse cloison une cuisine toute aménagée. Elle contenait tout l’électroménager ultra moderne, de la vaisselle de qualité et……. à la grande surprise du Capitaine des rangements pleins à raz bord de nourriture ! Et pas de la ######, que tu grand luxe, du fait à la mimine avec passion, tendresse et compétence. Rien que des origines contrôlées, des sources incontestables, de l’estampillé « Bonne bouffe » garantie cholestérol, surcharge pondérale et accident cardio-vasculaire, bref du bon à manger mais aussi de bon à boire. Car pour la picole, il ne devait pas être handicapé du coude le patron, les boutanches ne contenaient pas de la pisse d’âne, du pif de seconde main, du mélange de Satan ! Rien que des grands crus, des millésimes, des choix royaux, le petit Jésus en culotte de velours ! Le Capitaine en avait l’eau à la bouche, enfin c’est une façon de parler !

Draco avait attendu le passage de l'USS Voyager dans les parages. Il avait potassé toutes les caractéristiques du vaisseau sur lequel il allait servir.
Il les connaissait pas cœur:
415m de long
163m de large
64m de haut
15 ponts
un équipage de 175 personnes
une vitesse de croisière de Warp 9.99
12 bandes de phasers pour un total de 60.000 Tera Watts
5 lance-torpilles avec une capacité de 290 torpilles quantiques
Système de boucliers auto-modulables à haute capacité régénératrice de 3 915 500 TeraJoules.
Double coque en Duranium/Tritanium lourd + 18 cm d'armure ablative.

Mais la grande inconnue était l'équipage, le capitaine. Il n'avait que 18 ans. Alors comment allait réagir le capitaine Jean-Luc Picard et son équipage devant un jeune blanc-bec fraîchement sorti de l'AMGAS.

Puis vint le moment de la téléportation à bord du vaisseau.

Officier de téléportation: "Commandeur Draco, ingénieur O'brian à votre service. Bienvenu à bord."

Draco: "Merci O'brian, c'est gentil à vous."

Miles O'brian: "Je vous présente l'officier tactique, le lieutenant Worf."

Devant Draco se dressait un monstre: Worf était un klingon, race guerrière par excellence. Toute leur société était basée sur leur code de l'honneur du guerrier. En voir un à un haut poste sur un vaisseau de la Fédération était étonnant mais Draco ne fut pas vraiment surpris car il avait déjà entendu parler du klingon de la Fédération.

Worf: "Bonjour commandeur, veuillez me suivre, le capitaine Picard vous attends."

Draco ne se fit pas prié et suivit Worf dans les couloirs du Voyager jusqu'à la passerelle.

Capitaine Picard: "Ha, vous voilà enfin. Veuillez me suivre dans mes quartiers s'il vous plaît."

Le capitaine était quelqu'un d'un charisme certain. Les cheveux gris et la taille relativement petite (environs 1.60m), il savait en "imposer"!

Son baluchon toujours sur l'épaule, Draco entra dans les quartiers du capitaine.

Capitaine Picard: "Veuillez vous asseoir."

Draco: "Bien, excusez-moi."

Capitaine Picard: "Je vois que vous êtes un des héros de cette bataille qui fît rage il y a quelques jours."

Draco: "Un héros c'est vite dit, nous avons formé une équipe, c'est tout mon capitaine."

Capitaine Picard: "Avez-vous commandé cette escadrille oui ou non?"

Draco: "Oui, oui.... avec Stepquest..."

Capitaine Picard: "Alors vous êtes les héros de la bataille, c'est tout! Je n'aime pas les fausses modesties et les lèche bottes. Je me demande comment on a pu vous assigner à mes cotés. Une mauviette!"

Ces paroles firent leur effet et Draco en se levant sortit de ses gonds:
"Sauf votre respect, mon capitaine, je ne vous permets pas! Nous étions seuls à un rapport de 6 pour 1, j'ai piloté le NX-1542 là où plusieurs pilotes chevronnés ont échoué, avec l'appui de mes camarades de promo nous avons vaincu l'ennemi et tout ça sans aide extérieure. Où étiez-vous pendant ce temps? Pas là-bas en tout cas. Alors, avant d'en parler, fallait déjà y être. Et je ne permettrais à personne, n'y même à vous de vous moquer de mes camarades, même s'il doit m'en coûter ma place!"

Devant une telle tirade, le capitaine Picard se retrouva bouche bée.

Capitaine Picard: "Et bien vous ne faites pas mentir votre réputation. Fougueux, plein de hargne, volontaire, téméraire, prêt à défendre les siens quoi qu'il en coûte. Bien, j'ai pour habitude d'appeler mes officiers en second "N°1". Ca vous pose un problème?"

Draco: "Du tout capitaine. Ca me va."

Capitaine Picard: "Bien, allez vous installer dans vos quartiers. Nous nous verrons à 19H00 pour le briefing."

C'est avec une pensée pour son copain Stepquest avec qui il avait pratiquement tout partagé que Draco se rendit dans ses quartiers. Il était seul parmi des inconnus et cela lui pesait un peu.

N’y tenant plus, le Capitaine s’était envoyé une cassolette de rognon sauce au Porto, c’est curieux cela me fais penser à quelqu’un, puis une petite brandade de morue sur pain grillé frotté à l’ail, et pour rester léger sur le plan diététique, il avait terminé son repas en s’enfilant une terrine de cassoulet, le tout largement arrosé d’un bon Gigondas. Repus, les pognes en croix sur le dôme qui lui servait de panse, il pensa à Yanissa ! Que devait-elle faire en cet instant ? Ah ! Yanissa et sa félinité, sa grâce, ses courbes, son sourire à dérider un moine Cistercien, son petit séant à affoler une nuée de légionnaires….. Il pensa également à son pote Draco, mais là il avait les moyens de lui bigophoner. Ainsi il commanda la liaison avec le Voyager.

Stepquest : « Allô ici le Capitaine Stepquest de l’USS Crusader, à qui ai-je le plaisir de parler ? »

Capitaine Picard: « Ici c’est le Capitaine Picard, Capitaine Stepquest ! Mais vous me dites que vous êtes le commandant de l’USS Crusader, je croyais que c’était Louis - Emile – Victor de MORTEBURNE le pacha de votre rafiot ?»

Stepquest : « Permettez moi d’abord de vous dire Capitaine Picard que c’est un honneur de m’entretenir avec vous. Pour répondre à votre étonnement, je vous dirai que LEV de Morteburne était bien le pacha du vaisseau jusqu’à ce qu’un vilain laser ne l’envoies ad patres causer avec ses ancêtres. L’épisode s’est passé du côté de Zantor où nous nous trouvons actuellement pour une mission d’enquête.»

Capitaine Picard : « A je comprends mieux ! Donc vous avez pris en charge la mission qui lui avait été confiée. J’ai peu connu votre pacha, mais il avait une excellente image, paix à son âme !»

Stepquest : « Comme vous dites !»

Capitaine Picard : « Mais dites moi Capitaine Stepquest, en quoi puis-je vous être utile ? Quel est le motif de votre appel ? Auriez vous des ennuis pour assurer votre mission ? Auriez vous un message de la fédération à me communiquer ? Est ce que….. »

Stepquest : « Oh ! là ! Si vous envisagez de m’envoyer votre collec de questions, collez les sur une liste en les priorisant et je vous ferai une réponse globale ! Pour réduire, je dirai que je n’ai pas de soucis particulier, je n’ai pas de missive à vous refiler de la part de la Fédé, je voulais simplement causer au commandeur Draco !»

Capitaine Picard : « Quoi qu’est que vous dites ? »

Stepquest : « Oh ! là ! Si vous envisagez de m’envoyer votre collec de questions, collez les sur une liste en les priorisant et je vous ferai une réponse globale ! Pour réduire, je dirai que je n’ai pas de soucis particulier, je n’ai pas de missive à vous refiler de la part de la Fédé, je voulais simplement causer au commandeur Draco !»

Capitaine Picard : « Et c’est pour cela que vous me dérangez ! Non mais je ne suis pas une standardiste ! Vous commencez à m’emmerder les siamois ! Ca sort tout juste de maternelle, que ça commande un vaisseau qu’on ne donne généralement qu’aux mecs qui ont au moins dix piges de carrière ! Non mais….. »

Stepquest : « Bon vous me le filez en ligne le Draco ou il faut que j’arraisonne votre rafiot ? »

Capitaine Picard : « Quoi qu’est que vous dites ? »

Stepquest : « Le Monsieur y te dit qu’il voudrait jacter, causer, parler, y susurrer dans le creux de la feuille au Draco !»

Stepquest savait le Capitaine Picard bougon, mais il pensait qu’on exagérait un peu. IL était tout de même déçu qu’une légende de l’espace intersidérale où les chaudes lumières des étoiles côtoient le bleu intense se l’espace, se comporte de la sorte avec un jeune capitaine qui s’était exprimé avec respect, courtoisie, tout dans l’encensement, dans les belles phrases. Soudain alors qu’il allait claquer la communication au pif du Capitaine Picard, il reconnu la voix de Draco!

Draco : « Allô Step ? Ca me fais bien plaisir de t’avoir au grelot. Justement je pensais à nos conneries à l’AMGAS, c’est curieux non tu trouves pas ? Alors vieille fripouille on déjante son Pacha pour y gauler son fauteuil ? »

Stepquest : « Salut Draco, c’est pas prémédité il s’est fait défourailler par un laser, il ne restait plus que de quoi filer à bouffer à un Yorkshire ! Alors tu me connais j’ai fais emballé, mettre au frais pour la famille, et j’ai pris le manche. Mais dis donc ton tôlier c’est pas un rigolo ! Il est complètement gelé du caberlot et en plus il est sourd ! C’est pour cela que dans la Fédé on dit avec méchanceté qu’il est « sourd gelé Picard » ? »

Draco : « Vouais il n’a pas l’air drôle ! C’est tellement flagrant que quand il entre dans le restau du bord, tout le monde arrête de parler, t’as l’impression d’être téléporté à la morgue ! Il te glace, et c’est vrai qu’il est aussi convivial qu’un pain en pleine tronche. J’ai essayé d’en savoir un peu plus sur son compte en questionnant l’équipage, dès que je prononçais son nom, les mecs faisaient demi tour comme si je leur avais dit qu’ils avaient un furoncle sur le tarbouif ! Je savais pas pour le surnom !»

Stepquest : « Ca c’est sûr qu’ils ne vont pas te balancer son surnom compte tenu de ta position hiérarchique ! Dis donc au fait je me suis toujours demandé, c’est un vrai chauve ou une version raz la moquette convertie en parquet ? Notes bien c’est pas que ça m’intéresse plus que ça mais vu que cette question me trottinait dans le cigare je me disais que toi qui est près tu peux savoir ! »

Draco : « Bah alors ça carambouille sec mon Stepquest ! Tu donnes dans le paparazzi maintenant, dans les niaiseries de femmes au foyer, dans la lecture de pucelles ! C’est le job près de la planète Zantor qui t’éparpille ? Je te reconnais plus !»

Stepquest : « C’est vrai que ces dernières heures ont été chaudes et je crains que les prochaines le soient aussi. Bref après m’être goinfré pour décompresser, enfin c’est une image, il fallait que je t’appelles, évidemment pas pour te causer de la tonsure de Picard ni d’ailleurs de ses états d’âme dont je me fous comme de ma première pustule, mais pour le plaisir ! Demain j’attaques une phase risquée sur Zantor et toi ?»

Draco : « Bah tu sais Picard étant aussi convivial que la porte de la Santé, je suppute qu’on le saura au briefing de demain matin ! Bon aller je te laisse et en se rappelle. »

Stepquest était ravi d’avoir conversé avec son pote Draco, mais une question le tenaillait comme un ténia dans l’intestin, comment allaient se passer les opérations de demain !
Après un nuit calme, Stepquest se leva, se doucha, s’habilla et son solide petit déjeuner s’engouffra….Ainsi parla Zarathoustra…. Poil au bras ! Ah ! Non il a osé !
Il se propulsa dans la salle de commandement de l’USS-machin-chose et ordonna le briefing du matin, chagrin ! Car il était chagrin le Capitaine ! Inquiet pour la mission et sans nouvelle de Yanissa (Et re-poils aux bras… c’est lamentable !)

Stepquest : « Francis, mon fils ! Comment cela se fait-il que tout le monde ne soit pas encore à son poste ? Purée ! Vous filez un mauvais tissu ! Ail ! Ail ! Ail ! »

L’accent du capitaine était curieux ce matin ! Une nuit de romulienne aurait-elle endommagée les neurones du pitaine ?
Après avoir largement, copieusement, grandement voir grandement engueulé tous les retardataires, il commença enfin le briefing.

Stepquest : « Messieurs, la journée va être chaude, torride ! Nous allons nous rapprocher de la surface et si tout va bien nous poser. Je rappelle aux endormis, aux lents à la détente, brefs aux nazes que j’ai sous mes ordres, que si nous avons vaincus à priori ce qui semblait être éventuellement à première vue un système de défense, nous ne savons toujours pas ce qui nous attends lors de notre approche de Zantor. Alors que chacun taffe correctement avec efficacité et les vaches seront bien gardées. Je ne vous demande pas si vous avez des questions, car aujourd’hui vous n’en aurez pas ! Compris ? »

Voilà un briefing rapide, rondement mené ! Le Capitaine hurla les ordres et les matelots se ruèrent pour les exécuter afin de ne pas se faire botter le pont par le Capitaine qui semblait avoir été dopé à la nitro !
C’est ainsi que le vaisseau entama sa descente vers la surface de Zantor et alors qu’il n’était qu’à 300 kilomètres d’altitude, il fut la cible de tirs laser en provenance de la surface. Ta Ta Tin in in in…. (Angoissant ? non ?)

Stepquest : « Allumez moi ces enfoirés qui nous canardent et faite moi un compte rendu permanent également de nos dégâts ! Francis mon fils, ne restes pas planté comme une saucisse ! Ouvre le canal six et préviens la fédé qu’on est attaqués, ###### de maléfices ! Cette angoisse qui me tenaillait n’était donc pas factice ! »

L’USS Crusader fit demi tour, mais les moteurs ne répondaient pas correctement ce qui ne permettait pas de mettre l’engin hors d’atteinte des tirs ennemis. C’est ballot, non ?
Tout l’équipage s’activait avec acharnement, courant ici et là, d’un réglage à une réparation, se blessant parfois heureusement sans gravité, chutant dans la précipitation et suant à grosses gouttes, ce qui même dans un vaisseau de cette taille, générait des effluves plus proches de celles d’un bison en rut que de la tendre odeur du jasmin.

Francis : « Mon Capitaine, je n’arrive pas à avoir la Fédé ! Quel que soit le canal c’est de la même chose, des crachotements et rien. Les émetteurs doivent être touchés et je ne peux prendre le risque d’envoyer des hommes réparer tant que nous sommes sous les feux ennemis. »

Stepquest : « Ok Francis, continuez à émettre on ne sait jamais et faites porter les efforts pour éloigner le vaisseau qui va bientôt, si ça continue à ce rythme, ressembler à une passoire volante ! Je ne suis pas pressé de me prendre pour un marron chaud ! Où en sommes nous avec notre taux de réussite au tir ? »

Francis : « C’est bizarre mon Capitaine on a l’impression qu’au fur et à mesure que nous détruisons un centre de tirs, un autre apparaît ! C’est à n’y rien comprendre ! »

Stepquest : « Attendez Francis, vous n’allez pas me la faire à la superstition, grigris sur la moquette, torches à l’encens et marabouts africains ? C’est pas de la génération spontanée, du Magic Circus, un coup j’ suis là, ah ! Tiens j’y suis plus ! Faut les travailler en férocité en canardant concentré, zone après zone ! Ils ont peut être doublé leurs centres, mais leur nombre n’est pas infini ! »

Alors que l’USS Crusader dans une béchamel d’enfer se débattait avec bravoure pour échapper aux tirs et pour rendre les coups avec vaillance, alors qu’il émettait sans cesse sur tous les canaux ses appels à l’aide, la Fédération ignorait le drame en train de se jouer !
Ta TA Tin in in in ….. c’est franchement ballot !

Deux jours plus tard....

Capitaine Picard: "Numéro un, nous venons de recevoir un ordre de mission. Cela concerne l'USS Crusader."

Draco: "Et en quoi consiste notre mission, mon capitaine?"

Capitaine Picard: "Nous sommes sans nouvelles de l'USS Crusader depuis deux jours. Nous devons aller sur place pour enquêter."

Draco: "Quand partons-nous?"

Capitaine Picard: "Dès que nous aurons embarqué la cargaison que nous attendons d'un moment à l'autre. Veuillez veiller aux préparatifs de départ."

Draco: "Bien capitaine, ce sera fait."

A ce moment, le docteur Crusher, belle femme d'une quarantaine d'années, fit son apparition sur la passerelle.

Docteur Crusher: "Jean-Luc, vous m'aviez promis de passer me voir hier à l'infirmerie. Vous savez que nous devons faire ces examens au plus vite."

Capitaine Picard: "Excusez-moi, j'ai eu tellement de travail que j'ai oublié. Je passerai vous voir dès que nous aurons amorcé notre départ."

Docteur Crusher: "Bien, mais n'oubliez pas, c'est très important."

Cet échange entre le docteur Crusher et le Capitaine Picard avait mis un doute sur l'état de santé du capitaine. Draco se devait de savoir à quoi s'attendre en cas de problèmes. Pour cela, il devait parler avec le docteur Crusher mais il ne le ferait qu'après le départ.

Draco: "Monsieur Worf, où en sommes nous du coté du fret?"

Worf: "Le vaisseau cargo vient juste de partir."

Draco: "Bien, veuillez procéder à la vérification de l'armement."

Worf: "Bien monsieur, ce sera fait de suite."

Draco: "Enseigne Longtarin, veuillez procéder à la check-list de pré-départ."

Enseigne Longtarin: "Bien monsieur, je commence tout de suite."

Draco: "Lieutenant Taratata, combien de civils à bord?"

Lieutenant Taratata: "44 personnes, monsieur."

Draco: "Les procédures d'évacuation sont-elles bien en place?"

Lieutenant Taratata: "Oui monsieur. Mais, si je peux me permettre, pourquoi cette question? Nous sommes censés être un vaisseau d'exploration, non?"

Draco: "Vous avez raison, mais je préfère me tenir prêt à toute possibilité. J'ai le sentiment que notre prochaine mission ne sera pas de tout repos. Au fait monsieur Worf, que contenait la cargaison qui vient de nous être livrée?"

Worf: "Je ne sais pas monsieur. Le bon de livraison était scellé et il était destiné au capitaine Picard en personne."

Draco: "Merci monsieur Worf. Enseigne Longtarin, la check-list?"

Enseigne Longtarin: "Check-list achevée, monsieur. Nous pouvons partir quand vous voudrez."

Draco: "Bien. A tous les membres d'équipage et aux passagers civils: veuillez vous tenir prêts au départ. Enseigne Longtarin, veuillez entrer un cap pour la planète Zantros."

Enseigne Longtarin: "Cap initialisé monsieur."

Draco: "En avant toute, demi-impulsion. Vous passerez en distorsion 8 après la limite de Warp franchie."

Enseigne Longtarin: "Bien monsieur!"

Après le départ, Draco fut le seul à sentir une légère vibration dans la coque du navire.

Draco: "Commandeur Draco pour l'ingénieur O'brian, veuillez répondre."

O'brian: "Oui monsieur, je vous écoute."

Draco: "Faites-moi une vérification des amortisseurs d'inertie et réglez les convertisseurs de plasma. J’ai l'impression que quelque chose ne tourne pas très rond."

O'brian: "Deux secondes commandeur, je vérifie tout de suite.... Vous aviez raison! Les amortisseurs d'inertie étaient déphasés de 1.3 degrés et les convertisseurs de plasma n'étaient qu'à 93% de rendement! Comment avez-vous su?"

Draco: "Juste une intuition, O'brian, juste une intuition."

Draco se rendit à l'infirmerie pour rencontrer le docteur Crusher à cause de sa conversation avec le capitaine Picard sur la passerelle. Il devait savoir ce qui n'allait pas et si cela pouvait avoir une influence sur la capacité du capitaine à commander le navire.

Draco: "Bonjour docteur."

Docteur Crusher: "Bonjour commandeur. Vous tombez bien, je n'ai pas encore eu l'occasion de faire votre check-up d'embarquement. Vous avez un moment?"

Draco: "Pour vous, docteur, toujours."

Docteur Crusher: "Alors prenez place."

Le docteur Crusher commença les examens.

Docteur Crusher: "Dites-moi, commandeur, ça fait quoi d'être officier en second à votre âge?"

Draco: "C'est une lourde responsabilité. Mais j'ai été formé à cela. Simplement je ne m'attendais pas que ce soit aussi tôt. Mais j'ai une question à vous poser."

Docteur Crusher: "Allez-y."

Draco: "Cela concerne le capitaine Picard. J'ai entendu votre conversation sur la passerelle et je dois savoir si l'état du capitaine peut interférer sur sa capacité à assumer le commandement du vaisseau. Je ne veux pas que vous manquiez à votre devoir de secret médical, mais j'espère simplement pour le bien de tous que vous relèverez le capitaine si cela s'avère nécessaire."

Docteur Crusher: "Je comprends bien votre point de vue et j'admire votre professionnalisme. Sachez que je ferai ce que j'aurai à faire."

Draco: "Merci docteur."

Docteur Crusher: "Bien, vous êtes un jeune homme plein de vitalité en très bonne santé. Vous pouvez disposer."

Draco: "J'espère que nous aurons d'autres occasions pour discuter en dehors de nos obligations."

Docteur Crusher: "Mais ne serait-ce pas une invitation?"

Draco: "Comment rester insensible à votre charme, docteur?"

Docteur Crusher: "Et comment dire non à un charmant jeune homme comme vous, commandeur?"

Sur ces paroles, Draco regagna la passerelle afin de s'enquérir de la situation.

Draco: "Tout le monde au rapport!"

Worf: "Les systèmes d'armement sont parés. Les détecteurs sont en fonction. RAS."

Draco: "Lieutenant Taratata?"

Lieutenant Taratata: "Les systèmes de survie sont complètement opérationnels."

Draco: "Enseigne Longtarin?"

Enseigne Longtarin: "Tout est en ordre, monsieur."

Draco: "A-t-on des nouvelles de l'USS Crusader?"

Worf: "Aucune, monsieur. Nous continuons d'émettre sur toutes les fréquences."

Draco: "Messieurs, bon travail. Continuez ainsi."

L'absence de nouvelles de l'USS Crusader commençait à peser sur Draco. Le fait de ne pas savoir ce qui lui était arrivé était insupportable.

Draco: "Enseigne Longtarin, distorsion 9.9."

Enseigne Longtarin: "Bien, monsieur. Accélération à distorsion 9.9."

Draco: "Bien, cela nous fera gagner du temps. Nous consommerons plus de deutérium mais nous gagnerons plus d'une journée sur la durée du trajet."

Enseigne Longtarin: "Nous écourterons notre voyage d'exactement 29 heures et 24 minutes, monsieur."

C'est donc avec angoisse que l'USS Voyager filait vers la planète Zantor, ignorant tout du sort de l'USS Crusader.

#5 Draco

Draco

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Posté 02 July 2004 - 08:37

Chapitre IV : Mission de sauvetage

Pendant ce temps dans la fournaise des tirs émanant de l’USS-et des poussières, la planète Zantor semblait par instant disparaître des écrans de contrôle. Mais aussi hallucinant que cela puisse paraître, tout centre de tir ennemi détruit était immédiatement remplacé par un autre. Cela obligeait le vaisseau à tirer en permanence, les hommes à maintenir une activité extrêmement dense et le Capitaine Stepquest lâcher des ordres en rafale. L’astronef s’éloignait petit à petit de la planète mais les tirs ennemis qui faisaient mouche occasionnaient encore des dégâts et cela commençait à gonfler sérieusement le Capitaine.
Ayant rejoint ses appartements il y convoqua Francis pour faire un point avec lui ! Avez vous remarqué que cela ne se passe pas du tout de la même façon au sein du Crusader et au sein du Voyager ? Sont plus guindés dans le Voyager, et des « Monsieur machin » par ici, des « merci Monsieur trucmuche » par là, bref c’est pas plus cool sur le Crusader en se moment, mais on ressent l’esprit d’équipe, d’ailleurs en plus il y a l’odeur du troupeau !

Stepquest : « Francis, pas de hiérarchie entre nous, prenez une romu, asseyez vous et dites moi ce que vous pensez de la situation actuelle, sans fioritures, lâchez vous ! »

Francis : « Merci mon Capitaine, à la votre ! Nous sommes dans une mélasse infernale, si vous me permettez, d’un côté on a besoin d’énergie pour nous dégager, de l’autre côté on en à besoin pour canarder l’ennemi dont on ne connaît ni les motifs, ni l’organisation, ni l’origine, ni la puissance de feu, ni de quel type il est, ni…… »

Stepquest : « Ok Francis, mais jusqu’à quand les hommes vont-ils pouvoir tenir sans repos, avec juste quelques minutes pour s’enfiler un casse dalle dans le cornet, même pas le temps de se passer au jet pour se décrasser, ça chlingue comme dans une fosse aux lions placée en plein soleil ? Je sais que le docteur ETLOIR leur concocte des élixirs bizarres, des breuvages curieux, des trucs à faire voler les hippopotames et grimper les rhinocéros, mais on va pas pouvoir leur filer le biberon encore pendant des jours pour les tenir actifs ? Ils vont nous péter dans les doigts les uns après les autres, je ne sais pas si vous avez goûté son dernier mélange ? La romu à côté c’est de l’eau de source !»

Francis : « Effectivement c’est du sauvage sa tisane, y’a pas que des plantes médicinales dedans ! A chaque fois que j’en prends j’ai l’impression d’exploser ! Croyez vous qu’elle la raffine à la nitro ?»

Stepquest : « Je ne sais pas mon brave Francis ! Elle n’a jamais voulu me donner le plan des molécules? De plus elle en a une cargaison d’avance, de quoi satelliser tout l’équipage ! Tiens d’ailleurs on devrait canarder l’ennemi avec ça serait peut être plus efficace ! Vous me surveillez quand même qu’il n’y ait pas de dérive avec la prise des cocktails, je ne voudrai pas perdre de hommes par excès de carburation !»

Francis : « Je surveille mon Capitaine et puis le Doc contrôle régulièrement l’équipage ! Elle passe voir les hommes à leur poste, regarde leur état et leur remonte le moral ! Efficace ce toubib. Et puis je dois dire que ses apéros vitaminés sont plutôt bons au goût, ça donne l’envie d’y revenir, même si je n’en abuse pas pour pas me fragiliser l’esprit et me ralentir le geste. Je me souviens d’un cadet qui m’avait raconté que dans sa famille, un vieil oncle de la marine marchande s’était un jour enquillé au freinage un appontement fraîchement inauguré, engourdissant vingt cinq mètres de quai, pliant au carré l’étrave d’un cargo de plusieurs milliards de solars et envoyant par le fond deux sardiniers qui avaient eut l’indélicatesse de se garer dans la ligne de mire ! Le vieil oncle était fait comme une huître, gavé au vieux rhum de contrebande, un 15 ans d’âge étrange fabriqué à la sciure de palette et à l’alcool à 90°. Le brave homme avait mis le pif dedans en faisant des fouilles dans les recoins de cales désaffectées. Mais c’est marrant je ne me rappelle plus du nom du gars qui m’a raconté ça !»

Stepquest : « José - Luis Sanchez Dias De Oliveira Carvalho Gomes, dit Draco pour les intimes et pour faire court! Moi j’ai mis un mois complet pour le retenir son blase. Il paraît que c’est un NOBLE le monsieur et comme chez eux ils peuvent coller le nom du père et celui de la mère, ça lui fait un patronyme en forme de train de marchandise ! Gardes ça pour toi, la dernière fois qu’un mec à l’AMGAS s’est foutu de lui, il l’a envoyé tester les urgences ! Quatre dents pliées, huit points de suture au front, les lèvres gonflées comme des potirons, une luxation du poignet droit….. etc. Les médecins n’avaient jamais vus ça concentré sur un seul homme, pour peu ils lui remettaient une médaille et l’envoyait au Guinness Record ! »

Francis : « C’est pour cela que je ne me rappelai pas de son nom ! IL avait une réputation de bagarreur et traînait toujours avec une autre cadet plus calme celui là ! Un grand pas très souriant, bosseur…tiens à bien y réfléchir un peu votre genre !»

Stepquest : « Et pour cause c’était moi !»

Sur L'USS Voyager...

Lieutenant Longtarin: "Capitaine, nous arrivons à portée suffisante pour les radars longues distance. Je suis en mesure de vous fournir une image d'assez bonne qualité de la planète Zantros."

Capitaine Picard: "Déjà?"

Enseigne Longtarin: "Oui, nous naviguons à la vitesse de distorsion 9.9 comme l'a ordonné le commandeur Draco."

Capitaine Picard: "Numéro un, veuillez me suivre dans mes quartiers."

Le capitaine avait l'air assez remonté envers Draco. A peine la porte fermée, il se prit un savon mémorable.

Capitaine Picard: "Pouvez-vous m'expliquer votre acte? Pourquoi avoir outrepasser les consignes?"

Draco: "Capitaine, j'ai pris cette décision car nous sommes dans l'urgence. Plus de 150 personnes sont en danger."

Capitaine Picard: "Qu'en savez-vous? Ils ont peut-être une simple panne de leur système de communications."

Draco: "Capitaine, sauf votre respect, il ne faut pas me prendre pour un ###. Je suis peut-être jeune mais pas stupide. Si l'USS Crusader ne risquait pas d'être en danger la Fédération n'aurait pas envoyé son vaisseau de combat principal. Le rayon d'action de l'USS Voyager en fait un vaisseau de combat de longue haleine par excellence et également un superbe engin d'exploration. Vu que nous sommes en temps de paix, seule une menace sérieuse pousserai la Fédération à envoyer notre navire au lieu d'un autre."

Capitaine Picard: "Vous avez raison, excusez-moi numéro un."

Draco: "Ce n'est rien capitaine."

Capitaine Picard: "Je vois que vous ne faites pas mentir votre réputation. J'ai plusieurs choses à vous avouer."

Draco: "Je vous écoute, capitaine."

Capitaine Picard: "Voilà: vous n'êtes pas ici par hasard. La vocation première de l'USS Voyager est le combat. D'ailleurs, c'est le plus puissant vaisseau de la Fédération. Vous voyez, je suis un vieil homme qui de plus est malade."

Draco: "Malade?" (en feignant l'ignorance)

Capitaine Picard: "Oui, malade. J'ai contracté un mal inconnu qui me ronge petit à petit dans mon mental. Le docteur Crusher doit me déclarer inapte à assumer mon poste dans un mois au plus tard. Alors j'ai recherché un successeur. Suite à la bataille de l'AMGAS, j'ai demandé à avoir une copie des dossiers de vous et de votre camarade et ami Stepquest. Mon choix devait donc se porter sur l'un d'entre vous. Le choix ne fut pas évidant mais logique. Vous êtes bagarreur et Stepquest diplomate, voilà ce qui a fait la différence. Stepquest était fait pour l'exploration. Vous, vous êtes fait pour le combat, la castagne, le bourre-pif, la distribution de mandales, les..."

Draco: "Capitaine?"

Capitaine Picard: "Ho? Excusez-moi, je m'emportais. Bref, vous êtes celui qu'il fallait pour me succéder."

Draco: "Vraiment? Vous croyez que le commandement de ce navire est fait pour moi?"

Capitaine Picard: "Bien sur! Je vous propose un deal: je m'efface et vous laisse le commandement. Je ne serai là qu'en cas de besoin. Qu'en dites vous?"

Draco: "Comme vous voudrez, capitaine."

Capitaine Picard: "Bien, ainsi soit fait."

De retour sur la passerelle, Draco repris les choses en main.

Draco: "Enseigne Longtarin, image sur écran."

Enseigne Longtarin: "Bien monsieur."

Sur l'image on voyait une petite image, celle de la planète Zantros. Soudain, Draco eu l'impression de voir comme un petit flash.

Draco: "Enseigne Longtarin, veuillez agrandir l'image de manière à avoir la planète en plein écran."

Enseigne Longtarin: "Voilà monsieur."

Draco avait eu le nez fin: en agrandissant l'image on pouvait voir les lueurs caractéristiques des explosions spatiales, signe qu'un combat faisait rage sur place.

Draco: "Dans combien de temps serons-nous là-bas?"

Enseigne Longtarin: "Dans six heures et douze minutes, monsieur."

Draco: "Lieutenant Taratata, veuillez préparer l'évacuation des civils. Ils prendront les deux navettes de liaison pour rester à l'écart. Monsieur Worf, levez les boucliers, polarisez la coque. Armez les phasers et faites armer et charger toutes les torpilles quantiques. A tout l'équipage! Tous aux postes de combat. Nous avons de fortes raisons de penser que l'USS Crusader est en mauvaise posture. Veuillez fermer toutes les portes de sécurité! On va aider les nôtres!"

Un "hourra" de soutient parcouru le navire comme pour faire comprendre à Draco que tout l'équipage était avec lui. Mais ses pensées étaient avec son pote Stepquest. Puis une idée lui vint à l'esprit.

Draco: "Monsieur Worf, croyez-vous que ce point au milieu des lueurs puisse être l'USS Crusader?"

Worf: "Probable... mais rien n'est sûr."

Draco: "On tente quand même le coup. Vous allez diriger un rayon positron sur ce que nous supposons être l'USS Crusader de manière à créer une résonance sonore sur la coque."

Worf: "C'est tout à fait réalisable. Mais pourquoi?"

Draco: "Vous connaissez le morse?"

Worf: "Un langage de communication humain antique. N'est plus utilisé depuis plusieurs siècles."

Draco: "Et bien on l'apprends encore à l'académie. Veuillez alors envoyer le message suivant en morse: La cavalerie arrive, courage."

Worf: "Bien monsieur, brillante idée!"

Draco: "Tiens bon mon pote, j'arrive." se dit Draco en regardant l'image sur l'écran.

Le Lieutenant Plurp : « Francis, viens voir il y a un truc bizarre ! »

Francis : « Quoi ? Qu’est ce qu’il y a ? Ne me fais pas perdre mon temps, on est déjà dans la mélasse, alors »

Lieutenant Plurp : « Regarde le contrôleur de masse sur l’écran, la courbe de stabilité Morvienne est déformée, comme si le balayage de l’écran était décalé ! C’est curieux non ? Il faut dire q’on prends tellement d’assauts laser que toute la coque du vaisseau tressaute en permanence !»

Francis : « Quand même c’est bizarre effectivement ! Appelles Louis la trifouille, il a du nez ce mec la pour détecter le moindre problème et proposer une solution, dis lui qu’il nous rejoigne ! »

Quelques instants après, un mec vaguement en combinaison de vol, en train de s’essuyer les mains sur un chiffon tellement sale que je ne m’en servirai pas pour essuyer mes pneus, entra dans la salle de commandement du vaisseau.

Francis : « Dis donc Louis regardes la courbe ici et dis moi ce que tu en penses. »

Louis : « Bah elle représente les vibrations subies par l’astronef, et avec tous les tirs laser que nous essuyons c’est pas étonnant qu’elle s’affole !. »

Francis : « Quand même elle me paraît bizarre, comme….. Euh !… trop régulière, oui c’est ça trop régulière ! »

Louis : « Tu as raison, ça fait penser à la résultante de coups réguliers, répétitifs, un séquence quoi, mais qu’est ce que ça peut bien être ? Pourtant ça m’interpelle comme si j’avais déjà vu ce type de courbe !»

Francis : « Bon j’appelle le patron !» Et il le fit de suite le bougre.

Lorsque le Capitaine Stepquest jaillit de la coursive, tel le félin en pleine chasse, il trouva les trois compères en train de fumer du neurone devant la console.

Stepquest : « Bah les gars qu’est ce qui vous arrive, vous attendez le dégèle, vous avez vu un fantôme, vous êtes suants comme des gastéropodes et puants comme des gorets, ne restez pas dans le passage, vous cachez la bouche d’aération ! ».

Francis : « Regardez Capitaine les données à l’écran, on dirait des vibrations générées par une séquence récurrente !»

Se collant quasiment le pif sur l’écran, Stepquest commença à analyser les données. Puis au bout de très exactement cinq minutes, il releva la tête se tapa le poing droit dans la paume de la main gauche en s’écriant : « Bon sang ! Mais c’est bien sûr ! »

Francis, Louis et le Lieutenant Plurp : « C’est bien sûr quoi, notre Capitaine ? »

Stepquest : « Morse, bande de blaireaux »

Francis, Louis et le Lieutenant Plurp re firent face avec étonnement, ils crurent un instant que le Pitaine avait perdu le sens des réalités, qu’il avait pris un coup sur le choux, un snif trop violent, ils ne savaient plus. En les voyants effondrés et interrogatifs le Capitaine Stepquest éclata de rire, ce qui ne les rassura pas.

Stepquest : « Le morse est un langage frappé, il n’y a pas que lui d’ailleurs, chaque lettre de l’alphabet est représenté par un ou plusieurs tirets courts parfois associés à un ou plusieurs tirets longs. Les lettres peuvent être frappées ou présentées par un faisceau lumineux également séquencé.»

Francis : « J’avais entendu parler de ce langage mais n’avais pas fais le rapprochement, mais que dit-il ce message ?»

Stepquest : « IL dit : « La cavalerie arrive, courage » et c’est Draco qui nous l’envoie, nous allons avoir des renforts messieurs et alors là vous allez voir ce que c’est lorsqu’on réveille un teigneux, un maître de la torgnole, le Paganini du bourre pif et de la mandale! »

Enseigne Longtarin: "Commandeur, nous arriverons dans moins de huit minutes. Passage en vitesse d'impulsion dans moins de deux minutes."

Draco: "Monsieur Worf!"

Worf: "Commandeur?"

Draco: "Les torpilles?"

Worf: "Prêtes à l'emploi, monsieur."

Draco: "Dans combien de temps serons-nous à portée de tir?"

Worf: "Dans trois minutes, monsieur."

Draco: "Préparez une séquence de tir. Acquisition des cibles et tir dès que nous sommes à bonne distance."

Worf: "A vos ordres commandeur. Acquisition des cibles. Cibles au nombre de 153. A raison de 5 tirs toutes les 8 secondes ça nous fait une séquence de 4 minutes et 8 secondes."

Draco: "Bien tenez-vous prêt. Il faut que chaque tir fasse mouche."

Worf: "Probabilité de réussite de 98%."

Enseigne Longtarin: "Passage en vitesse d'impulsion. Destination atteinte dans moins de six minutes."

Worf: "Nous serons à portée de tir dans quelques secondes."

Draco: "Paré à tirez à mon commandement!"

Worf: "Nous sommes à porté."

Draco: "Feu!"

Les torpilles partaient par vagues successives de 5. Mais ils ne savaient pas le plus important.

Worf: "Commandeur, nos tirs ne font que ralentir les leurs."

Draco: "Comment?"

Worf: "Je ne peux vous expliquer comment mais les cibles se régénèrent en moins de deux minutes."

Draco: "Quoi?"

Worf: "Fin de la séquence de tir. Estimation des pertes de l'ennemi à 97%. Non! 86%! Non, 74%! Et ça continue à baisser!"

Le Capitaine Stepquest avait pris un coup de fouet. Son pote arrivait au galop armé comme les troupes d’Attila, avec une soif de conflit qui aurait fait pâlir de jalousie Napoléon BONAPARTE. IL avait un bon dopant à tendre à son équipage pour le maintenir motivé. Il décida de parler à l’équipage.

Stepquest : « Du Capitaine Stepquest à tout l’équipage. Messieurs je vous sais au bout du rouleau, sur les jantes depuis que nous sommes dans cette mélasse dantesque, mais il n’est pas judicieux de se ramollir de la fesse maintenant. En effet, je viens de recevoir un message du Commandeur Draco, il nous arrive avec de la vaillance, de l’arme fraîche, le tout livré dans un rafiot flambant neuf. En conséquence nous serons sortis de ce bourbier dans les heures à venir. Qu’on vous serve une bolée de romu pour vous aider à tenir le manche jusqu’à l’arrivée de notre sauveur.»

Le Capitaine entendit une bordée de « Hourras » en provenance du poste de commandes et des coursives toutes proches. La romu coula à flots, enfin pas trop non plus sinon que penserait Draco s’il trouvait en arrivant une succursale du bistrot du port d’Amsterdam.

Francis : «Mon Capitaine votre message et la tournée de romu ont dopé les hommes, je suis passé sur tous les ponts et il y a une ambiance d’enfer malgré les dégâts. Les blessés à peine soignés reprennent leur poste.»

Stepquest : «Merci Francis. Entre nous ils m’étonnent et méritent le respect. Voyez Francis dans un lot de bonhommes y’a toujours des bêtes noires, des inutiles, des qui traînent les pinceaux, se portent malade quand il faut se remonter les manches ! C’est dans la nature humaine paraît-il ! Mais là pas de cafards, pas de bras cassés, rien que tu frais motivé et opérationnel !»

Alors que les deux hommes épiloguaient sur la nature humaine, le Lieutenant Plurp appela le Capitaine Stepquest.

Lieutenant Plurp : « Mon Capitaine, nous avons le Voyager en optique. Après avoir tiré sur la planète Il nous a câblé au rayon tracteur et tente l’arrachement. En revanche nous ne pouvons pas communiquer avec eux. »

Stepquest : «Merci Lieutenant ne faites rien qui pourrait engager un risque pour les deux navires et ne vous cassez pas le tronc avec les communications, le Commandeur Draco va savoir quoi faire! Mettez les propulseurs en adéquation avec ceux du Voyager, je ne serai pas surpris qu’on ai de la visite !»

Alors que tout le monde dans la salle de commandement essayait en fonction des matériels encore opérationnels de maintenir le vaisseau en état de vol, le Capitaine Stepquest mettait à jour le carnet de bord en consignant les derniers évènements ces dernières vingt quatre heures.

Draco: "Ok, improvisons! Enseigne Longtarin, veuillez vous mettre à portée de rayon tracteur. Monsieur Worf, toute la puissance sur les boucliers! Dès que nous serons à portée du rayon tracteur veuillez tirer sur l'USS Crusader. Une fois l'USS Crusader accroché, vous étendrez les boucliers autour de lui. A ce moment, enseigne Longtarin, vous nous mettrez hors de portée des tirs ennemis par un saut en distorsion de 4 secondes. Entrez le cap tout de suite! Lieutenant Taratata, pendant ce temps vous analyserez les forces ennemies et récolterez toutes les infos possibles."

Enseigne Longtarin: "Séquence de vol programmée."

Worf: "Rayon tracteur paré. Toute énergie disponible sur les boucliers. Prêt pour la séquence d'extension des boucliers."

Lieutenant Taratata: "Début des analyses, lancement de 15 sondes de classe 6."

La coordination de l'équipage de l'USS Voyager était parfaite. Malgré les tirs ennemis, le vaisseau se mis juste devant l'USS Crusader. Le rayon tracteur fixé dessus, Worf étendit les boucliers autour des deux vaisseaux tandis que l'enseigne Longtarin effectua le saut en distorsion.

Lieutenant Lontarin: "Nous sommes hors de portée, monsieur."

Draco: "Draco pour le docteur Crusher!"

Docteur Crusher: "Ici Crusher."

Draco: "Veuillez vous rendre avec votre équipe en salle de téléportation 2. Il y a sûrement des blessés qui requièrent vos talents sur l'USS Crusader."

Docteur Crusher: "Nous sommes en route."

Draco: "Draco pour monsieur O'Brian."

O'Brian: "Ici O'Brian, j'écoute."

Draco: "Veuillez vous rendre en salle de téléportation 3 avec votre équipe. Vu l'état de l'USS Crusader n'oubliez pas tout votre attirail!"

O'Brian: "Nous serons à pied d’œuvre dans deux minutes."

Draco: "Monsieur Worf, avec moi en salle de téléportation 1"

Worf: "Bien monsieur."

Tout à coup, la console de détection de téléportation émis le son caractéristique d’un demande à valider. Le Capitaine Stepquest sorti de sa poche son tampon et frappa l’écran de ladite console afin de valider l’arrivée des visiteurs. Aussitôt au centre de la salle une colonne d’air s’irisa de mille étincelles dont les couleurs rappelaient les pastelles de l’arc-en-ciel. On se serait cru à la campagne après une rafraîchissante ondée, lorsque l’air aux senteurs d’ozone pique légèrement le nez et gonfle les poumons des promeneurs de parfums de fleurs mélangés à l’odeur de la terre mouillée. Oh ! Nature, verts pâturages et ciel bleuté vidé de nuages, et l’herbe animée par une brise légère se meut comme une couverture géante posée sur la nature. L’arbre au centre de l’immensité, grand, fort aux solides branches garnies d’éclats verts, semble immuable dans le temps, ancêtre des ancêtres, fait pour l’éternité …….
Bon hé ça suffit les grandes tirades, moi aussi j’aime bien la nature, mais là on est en pleine mélasse, c’est pas le moment de donner dans le mélo. (NDLR)
Arrivés à bord de l'USS Crusader, les membres d'équipage de l'USS Voyager se rendirent compte de la tâche à accomplir. Le vaisseau était dans un tel état que l'ingénieur en chef O'Brian se demandait comment il tenait encore debout. Draco et Worf furent téléportés directement sur la passerelle où le spectacle n'était guère meilleur. Les hommes s'affairaient à éteindre le début d'incendie et à rebrancher tout ce qui pouvait l'être. C'est alors que Draco se trouva face à Stepquest.

#6 Draco

Draco

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Posté 02 July 2004 - 12:27

Chapitre V : Désobéissance

Draco: "Alors? Encore un peu et toi et ton équipage allaient voir St Pierre en personne!"

Stepquest : « Ah ! Bah ma vieille je ne suis pas mécontent de te serrer la louche, parce que je ne sais pas si tu voies dans quel état est mon rafiot ? On ose à peine respirer de peur qu’il tombe en miettes ! C’est un miracle qu’il n’y ai que des blessés légers ! Il n’est pas venu avec toi Picard ? Tiens il me semblait me rappeler que dans ce cas c’est Pacha qui se radine, article UN-123-56/789 du code galactique, mis à jour le 28 mai 2054 par Jean RABOUGNARD, greffe au tribunal de Mézilesdoits. »

Les réparations de l'USS Crusader avançaient grâce à la bonne coordination des ingénieurs des deux navires. Les officiers supérieurs de l'USS Crusader et de l'USS Voyager étaient dans la salle de réunion de ce dernier.

Draco: "Nous avons un gros problème que vous connaissez déjà: les forces inconnues qui ont envahi la planète Zantor semblent indestructibles."

Stepquest: "Tu m'étonnes!!! On y était depuis un moment à canarder dans tous les azimuts et rien n'y faisait. Dès que t'en dégommais un il y en avait un autre pour le remplacer presque aussi tôt!"

Lieutenant Taratata: "Monsieur, nous avons les relevés effectués par les sondes."

Draco: "Sont-elles encore opérationnelles?"

Lieutenant Taratata: "Non, monsieur. Détruites en quelques minutes."

Draco: "Bon, on fera avec ce qu'on a. Les résultats?"

Lieutenant Taratata: "Il s'avère que les systèmes de défense de l'ennemi sont capables de se reproduire en moins de deux minutes."

Stepquest: "Chérie, ça on savait déjà! Je sais pas si t'as vu le match à la télé mais on s'est pris une rouste monumentale!"

Draco: "Du calme, Step. Lieutenant, poursuivez."

Lieutenant Taratata: "Les données indiquent que tous leurs systèmes sont reliés à un nœud central. Un système de réplication entraîne "l'invulnérabilité" de ce réseau. Si on veut détruire l'ensemble, il faut commencer par ce nœud. Mais il est très bien défendu. On y trouve la plus forte concentration de canons."

Draco: "Bref, il faut foncer dans le tas et détruire ce "nœud". Et seulement après on pourra dégommer le reste. C'est ça?"

Lieutenant Taratata: "En effet, monsieur. J'ai déjà rentré les données dans l'ordinateur tactique pour une simulation."

Draco: "Ordinateur, résultats de simulation."

Ordinateur: "Simulation achevée: probabilités de réussite de 8.53%"

Draco: "Autant dire rien! Ca équivaut à aller au massacre!"

Stepquest: "C'est un peu comme l'attaque de l'AMGAS par les romuliens..."

Draco: "Mais on avait un atout de taille: les NX-1542. Il nous faudrait pour cette mission la puissance de nos navires avec la manœuvrabilité de chasseurs. C'est impossible."

C'est alors que le capitaine Picard pris la parole:

Capitaine Picard: "Je crois qu'on peut arranger ça..."

Draco: "Que voulez-vous dire, capitaine?"

Capitaine Picard: "Numéro un, vous souvenez-vous que nous avons reçu une cargaison top secrète avant de partir?"

Draco: "En effet, capitaine. Mais impossible de savoir ce qu'il y avait dedans. Seul vous êtes au courant."

Capitaine Picard: "Et bien ce sont les deux NX-1542."

Draco: "Génial! On a une chance d'y arriver. Monsieur Worf, veuillez les faire préparer. Il nous faut mettre au point une stratégie avec ces nouvelles données."

La mise au point de la stratégie dura plusieurs heures.

Draco: "Voilà, nous sommes donc tous d'accord. Dès que l'USS-Crusader sera réparé, les deux navires se positionneront de part et d'autre de la planète. Stepquest et moi-même prendrons les commandes des NX-1542 et irons sur la planète dégommer le "nœud". Une fois celui-ci hors circuit, les batteries de phasers des deux vaisseaux s'occuperont du reste en position orbitale. Compris? C'est bon pour tout le monde?"

Lieutenant Taratata: "Ils nous reste une dernière inconnue, monsieur."

Draco: "Laquelle?"

Lieutenant Taratata: "Nous ne savons rien sur le "nœud". Nous savons seulement qu'il existe et où il se trouve. Vous allez devoir improviser une fois sur place."

Draco: "C'est pas un problème. Stepquest et moi-même nous occuperons de ce point de détail une fois sur place."

Ordinateur: "Message entrant code prioritaire pour le capitaine Picard."

Le capitaine se leva et pris connaissance du message sur une console à part. Il revint quelques minutes plus tard avec un air grave.

Capitaine Picard: "'était un message du Haut Commandement."

Draco: "Pouvez-vous nous en dire plus, capitaine?"

Capitaine Picard: "Ils annulent la mission. La Fédération considère la planète Zantor comme perdue."

Draco: "Et que font-ils des millions d'habitants?"

Capitaine Picard: "Ils estiment qu'il n'y a plus rien à faire."

Draco: "Les enfoirés!"

Capitaine Picard: "Numéro un!"

Draco: "Désolé, capitaine. Mais je me dois de désobéir. Si je me suis engagé c'est pour défendre mes concitoyens. En ce moment ils ont besoin de nous. Nous avons une chance de les aider et je ne vais pas me dégonfler. Haut Commandement ou pas, seul ou accompagné, j'irais là-bas!"

Capitaine Picard: "Numéro un, les ordres sont les ordres! Vous êtes démis de vos fonctions!"

Draco: "J'irais sur place et qu'on essaie pas de m'en empêcher!"

Le regard de Draco glaça les officiers présents. Sa réputation avait dépassé les murs de l'AMGAS et tout le monde savait qu'il était sérieux.

Capitaine Picard: "Numéro un, si vous faites cela je serais dans l'impossibilité de vous couvrir. Vous serez passible de la cour martiale!"

Draco: "Je préfère cela, capitaine, que de passer ma vie à regretter de ne pas y être allé. C'est décidé, j'irai seul."

Draco se dirigea vers la soute de l'USS Voyager afin de prendre les commandes du NX-1542 qui lui était destiné.
Stepquest n’avait pas dit un mot. IL avait observé la scène puis s’était esquivé avant la fin du pugilat. Il lui semblait inadmissible que la Fédé abandonne la planète à son triste sort à moins que la Fédé ait eut une bonne raison de le faire, des accords commerciaux ou politiques ! Aurait-elle engagé des négociations avec l’ennemi ? Impensable. Stepquest prenait cette décision comme un affront pour lui et son équipage qui s’étaient défoncés comme des poilus en pleine tranchée pour garder la position à proximité de Zantor. Non ce n’était pas possible ! Aussi il se précipita dans la soute D via les coursives et escaliers qui menaient du pont A au pont F.

Stepquest : « Allô Draco ! C’est Step tu fais la gueule ? Ca fait bientôt vingt minutes que je te bigophone et t’es aussi loquace qu’une pierre tombale ! Alors tu réponds vieille moule? Aller, fais pas chier! Bon faut que je sorte le grand jeu, les croissants, le café frais, le jus d’orange et le petit bouquet de violettes ? »

Draco : « Qu’est ce que tu veux ? D’abord j’ai pas envie de causer, ça me file des migraines ! Si c’est Picard qui t’envoie me demander de faire demi tour tu peux lui répondre qu’il aille se faire retapisser chez les Papous, ça fait mal au cul mais y paraît que c’est bon pour le teint ! Quand à la Fédé j’ose même pas te dire ce que j’en pense de peur de devenir grossier ! Laisser dans l’ déluge une population entière sans faire le moindre geste pour lui venir en aide c’est pas humain !»

Stepquest : « J’en conviens, mais pars pas au massacre sans biscuits, c’est pas avec ta flûte traversière que tu vas les enchanter les traîne-culs qui mettent à sac Zantor ! Faut y’aller avec l’artillerie lourde, une puissance de feu infernale, une stratégie Napoléonienne et la volonté de Jules César. Faut les impressionner version Hollywood , genre massacre à la tronçonneuse, Indépendance Day, j’ai niqué mon furoncle !»

Draco : « T’es rigolo toi, qu’est ce que tu préconise pour tarter les méchants, des boules puantes ? De plus un quinze - cent quarante deux c’est pas une brouette, il est capable de t’improviser le feu d’artifice du millénaire, d’être quasiment à deux endroits en même temps tellement il a de la gouache, qu’est ce que je peux faire de mieux ? »

Stepquest : « Evites de te lancer tout seul, même quelqu’un qui ne sait pas calculer ne te donnera pas une chance sur un million d’y arriver ! Tu ne seras pas encore à porter de cible qu’ils t’auront déjà relégués aux archives des faits d’arme désespérés ! T’auras une belle croix toute blanche sur un carré de pelouse bordé d’oliviers du côté de Porto, avec les chiens qui lèvent la patte, les feuilles mortes en hiver et de temps en temps un vieux pote qui te collera un bouquet d’horribles fleurs pour laisser une trace de son passage ! Ah ! Bah tu parles d’un avenir ! Le sauvetage oui, le suicide non ! Je ne sais pas si tu as remarqué mais tes choix sont limités, la météo défavorable et tes résultats aussi évidents que ceux d’un cul de jatte qui envisage de grimper l’Everest sans les mains !»

Draco : « Au lieu de te foutre de ma gueule, dis moi toi qui est le plus fort comment je peux faire sans l’appui du Voyager et du Crusader ? Parce que toi, bien au chaud dans tes quartiers, je ne me mouille pas et tout le tintouin, facile de critiquer ! J’avais cru comprendre que tu jouais le Robin des bois pour sauver Zantor, que j’étais ton pote de toujours et que tu étais plus prompte à défourailler en cas de grabuge que de te les tremper en dilettante en période d’orage !»

Stepquest : « Si t’avais pas de la purée dans les mirettes et la rancune féroce, tu aurais remarqué un engin à 120° gauche par l’arrière de ta poussette ! Mais non Môsieur ronchonne, dilapide ses chances, dénigre les frères de bourlingues, torpille dans un amitié vieille sept ans et donne dans la névrose obsessionnelle ! Ah des fois je me demande pourquoi je me fais de la bile pour toi, tu ne le mérites pas ! Mais vas’y la chercher ta croix en béton blanchi et vas la planter tout de suite dans ton carré d’herbe à vaches, mais comptes pas sur moi pour arroser les pissenlits, les coquelicots et dire quelques mots la larme à l’œil en compagnie de vieux croûtons ramollis à chaque date anniversaire !»

Draco : « Oups ! Pouce ! Désolé Step je me suis laissé emporté ! J’aurai du penser que tu ne me laisserai pas tomber comme une vieille pelure ! Dans ces cas là, il n’y a qu’une chose qui me remettrait à flot, c’est un petit kilo de sardoches au barbecue ! Alors comme ça t’as fais le plein et t’es venu me tenir la jambe ? »

Les deux engins filaient côte à côte, les deux pilotes auraient pu se voir d’un cockpit à l’autre tellement ils étaient proches. Mais il fallait ébaucher un semblant de stratégie pour dégommer cette saloperie de point central et c’est curieux, mais les deux hommes étaient convaincus que l’ennemi ne leur faciliterait pas la tache.

Draco : « As-tu essayé les absorbeurs ? Je voulais le faire mais je me suis dis que s’ils ne fonctionnaient pas, le témoin pouvait laisser présager le contraire, je serai de la nique à l’arrivée. Enclenches les tiens et je vais te dire si ils fonctionnent.»

Les absorbeurs couvraient la surface totale des deux engins. En un point A situé à l’avant du vaisseau la cellule d’absorption avalait la lumière, annulait le phénomène de courbure et de réflexion des photons puis transférait à un point diamétralement opposé à l’arrière de vaisseau les photons capturés. Etant couverte de cellules toute la coque du vaisseau devenait ainsi invisible.

Stepquest : « Alors qu’est ce que ça dit ?»

Draco : « Ca le fait ma poule et moi ? J’enclenche.»

Stepquest : « Ah ! J’aime bien quand tu me parles comme ça ! Mais ne vas pas te méprendre, t’es pas près de m’harponner et c’est pas demain soir que je ferai chanteuse nue à l’Alcazar ! Bon ça le fait également, tu es aussi transparent que les bénéfices des transactions bancaires pour les peuples affamés à qui on explique la Taxe TOBBIN !»

Draco : « Bon on a le soleil dans le dos, si on conserve notre cap et qu’ils n’ont pas déclenché de détecteurs ultra sensibles, le bruit de fond de l’univers, les irruptions solaires et nos absorbeurs devraient nous permettre d’arriver à moins de 300 km de la surface. A partir de là c’est chacun pour soi, on se sépare pour les dérouter un peu, enfin j’espère, et on tire en feu continue sur la cible en continuant à nous approcher.»

Stepquest : « Aller c’est parti comme en quarante ! Si on ne se revoies pas mon p’tit Draco, je te fais une bise sur le front !»

Les deux pilotes engagèrent la cinquième après avoir rétrogradés en quatrième. Les deux 1542 prirent une accélération de fin du monde et malgré les combinaisons absorbantes et l’absence de gravitation, durant deux dixièmes de secondes Draco et Stepquest eurent le voile.
1.200 kilomètres de la cible……. Neuf cent kilomètres….. Six cent kilomètres…… 300 km…. Les deux minces fuseaux de métal crachèrent des faisceaux de plasma à très haute, on peut même dire très très haute énergie. La cible devint d’un rouge orangé dû aux probables écrans de protection dont elle était munie, puis lentement sa couleur passa au bleu intense, puis au vert, au jaune vif et enfin au blanc laiteux ! L’ennemi commençait à réagir et au moment au la cible explosait dans une gerbe mordorée, les deux 1542 furent touchés par les tirs ennemis.

Draco : « Ah les fumiers, ils ont finis par m’avoir... j’ai plus les commandes des rétrofusées... piloter ce sac à puces devient scabreux.. voies tu si ça fume de quelque part ? »

Stepquest : « T’es touché à proximité du propulseur droit, tu as le derche en flamme, ça ne m’étonnes pas de toi ! Et moi qu’est ce que ça donne, mon engin réponds aux ordres mais la température à l’intérieur du cockpit commence à grimper comme si j’étais assis sur un poêle à charbon !»

Draco : « T’as pris un pélo au niveau de la chambre de compensation du côté du train avant et ça fume comme dans les meetings de la Patrouille de France ! En ce qui me concerne je vais être obligé de me poser sur Zantor, je n’ai plus assez de coco pour rejoindre le Voyager !»

Stepquest : « Je te suis car moi non plus je ne pense pas pouvoir rejoindre l’un des deux rafiots, et puis on ne sera pas trop de deux pour se démerder sur place !»

#7 Draco

Draco

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Posté 02 July 2004 - 13:13

Chapitre VI : Mission suicide

Pendant ce temps sur l'USS Voyager, le capitaine Picard est en communication avec le Haut Commandement de la Fédération.

Capitaine Picard: "Oui, amiral, le commandeur Draco est parti sur la planète Zantor. Le capitaine Stepquest est parti après lui pour le ramener à la raison, je supposes."

Amiral Ross: "C'est une attitude inacceptable! Vous devez les ramener immédiatement! Nous ne connaissons rien de cet ennemi et nous devons l'étudier avant d'entreprendre quoi que ce soit!"

Capitaine Picard: "Certes, amiral. Mais que fait-on de la population zantorienne?"

Amiral Ross: "Pertes nécessaires!"

A ce moment, le lieutenant Taratata sonna à la porte des quartiers du capitaine Picard.

Capitaine picard: "Veuillez m'excuser, amiral. Oui?"

Lieutenant Taratata: "Nous avons des nouvelles des NX-1542, monsieur. Ils ont été abattus."

Capitaine Picard: "Merci, vous pouvez disposer. Vous avez entendu, amiral?"

Amiral Ross: "Oui. C'est triste d'en être arrivé là. Les deux meilleurs espoirs de l'AMGAS réduits à néant à cause de la stupidité de l'un d'eux! Bon, nous préparerons les funérailles du capitaine Stepquest."

Capitaine Picard: "Et pour le commandeur Draco?"

Amiral Ross: "Il était devenu un déserteur. Rien pour ce genre d'individu."

Capitaine Picard: "Comme vous voudrez."

L'attitude de l'amiral Ross laissa le capitaine Picard heureux d'en arriver à la fin de sa carrière. Il désapprouvait les dernières actions de la Fédération, mais pensait à sa retraite. Il avait trois petits enfants auxquels penser et ne pouvait se permettre de remettre en cause sa pension, il n'en avait plus l'âge.

Quelques minutes plus tard sur la planète, les deux NX-1542 avaient atterri tant bien que mal.

Draco: "Step! Ca va?"

Stepquest: "Un peu sonné mais ça peut aller. Et toi?"

Draco: "En tout cas en meilleur état que ma machine!"

A ce moment, l'un comme l'autre virent quelque chose d'étrange sur les NX-1542. Sur chaqu'un d'eux, une trappe s'était ouvert et une vingtaine de petits robots qui ressemblaient à des arachnides en étaient sortis. Ils commencèrent à s'affairer sur les machines.

Stepquest: "Heu...Draco?"

Draco: "Step? Faut que tu viennes voir un truc..."

Stepquest: "Toi aussi..."

Les amis regardaient ces robots déambuler sur les coques des NX-1542. Les flashs de soudures, les bruits de découpe et d'outillage les laissaient sans voix.

Draco: "J'hallucine! Pourtant j'ai rien fumé!"

Stepquest: "######, quel ###!"

Draco: "Quoi?"

Stepquest: "Je me souviens maintenant!"

Draco: "De quoi?"

Stepquest: "Parmi les technologies testées et appliquées sur les NX-1542 il y avait un système de réparation automatique si le vaisseau n'était pas trop endommagé. Et je crois que les bestioles qu'on voit en ce moment sont ce système!"

Draco remonta sur son vaisseau afin de consulter l'ordinateur de bord. En effet, Stepquest avait raison: les robots étaient entrain de réparer les vaisseaux.

Draco: "T'avais raison! L'ordinateur m'indique qu'il reste 39 minutes avant la fin des réparations."

Stepquest: "Ils ont intérêt à se magner, les petits jouets. Il y a un comité de bienvenue qui arrive à 9h00!"

En effet, un nuage de poussière venant dans leur direction annonçait la venue de l'ennemi. Stepquest monta rapidement dans son vaisseau pour voir combien de temps il lui restait avant que les réparations soient achevées.

Draco: "Tiens, prends ça!"

Draco donna à Stepquest un canon à particules ioniques. Ce canon était capable de faire un cratère de 10m de diamètre d'un seul coup.

Stepquest: "D'où tu sorts ça?"

Draco: "Tu crois que je suis venu à poil? Tout seul j'étais convaincu que j'allais me faire abattre dès le départ. Alors, j'ai fait les courses à l'armurerie de l'USS Voyager!"

Stepquest: "On aura beau avoir les meilleures pétoires de l'univers, vu le nombre, on n'est pas sûrs de tenir le temps qu'il faudra."

Draco: "Et avec ça?"

Stepquest: "Des grenades thermiques?"

Draco: "Et ça?"

Stepquest: "Des phasers type VIII portables? Mais t'es partit pour conquérir tout le système solaire ?"

Draco: "Non, juste une planète! Bon c'est parti mon kiki!!"

L'échange de tirs était tout simplement effroyable. Ca défouraillait dans tous les sens. Mais un missile venu de nulle part atteignit l'ennemi et le réduisit à néant.

Stepquest: "C'était quoi ce truc?"

Draco: "Tu me le demandes à moi? Qu'est-ce que j'en sais! Attends, un message sur mon Tatoo."

Stepquest: "Qu'est-ce que c'est?"

Draco: "C'est Worf! "Commandeur, un petit coup de main pour le descendant le Khaless. La téléportation a permis de faire passer le missile sans éveiller les soupçons. Quà-pla!" Sacré Worf! On lui doit une fière chandelle! Je me demande juste comment il a fait pour savoir où nous étions."

Les échanges de tirs se poursuivaient à un rythme effréné. Tout en tirant de tous les côtés, le Capitaine Stepquest avait sorti de son 1542 un parapluie magnétique afin de protéger les deux vaisseaux en cours de réparation, puis avec Draco ils étaient partis se réfugier dans une grotte située à moins de 10 mètres des deux engins.

Derrière une petite barrière rocheuse qui les protégeait, accroupis dans la poussière, ils canardaient les clampins ennemis qui n’avaient pas pris la peine de s’allonger. Et ça tombait comme au bowling un soir de grands striques ! Mais nos deux amis se prenaient des éclats de roches issus des tirs adverses et plus la troupe s’avançait plus les éclats étaient nombreux et denses.

Draco : « Sont tenaces les gaziers, on les culbute comme à la fête foraine et ils continuent d’avancer comme si on les canardait à coups de guimauve ou de sucre d’orge, t’y comprends quelque chose toi ? »

Stepquest : « Je ne voies que deux solutions, soit ils ont été baptisé à l’éléphant rose modèle afghane haute performance, soit ce sont des androïdes et dans les deux cas on va pas rigoler, la charge s’arrêtera faute de combattants ! En revanche je crois que nous pouvons nous enfoncer dans la grotte car je ressens un léger courant d’air qui laisse supposer une sortie à l’opposé. De plus ils seront obligés de resserrer les rangs ce qui nous facilitera la tâche, aller à trois on fonce, 1… 2…. 3»

Draco fonça le premier protégé par les tirs de couverture de Stepquest. Puis ce fut le tour de Stepquest de rejoindre son ami. Il dû esquiver non seulement les rayons ennemis qui lui frôlaient les étiquettes mais également ceux de Draco dont l’un lui passa entre les jambes suffisamment près pour lui griller un bout de la combinaison de pilote. Face au rétrécissement occasionné par l’entrée de la grotte, les troupes ennemies avaient dû former les rangs trois par trois améliorant de façon significative les scores de nos deux amis. Les cadavres s’empilaient gênant les nouveaux arrivants qui se faisaient refroidir avant d’avoir fait deux pas.

Stepquest : « Tu pourrais faire gaffe, t’as failli me rôtir une précieuse, regardes ma combinaison ? Je ne suis plus présentable !»

Draco : « Excuses, la prochaine fois je garderai les yeux ouverts pour tirer ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Tu crois qu’ils font des prothèses pour les coucougnettes ?»

Stepquest : « Pauvre ### ! C’est vraiment pas drôle! Si je t’enfumais le service trois pièces je ne suis pas persuadé que ça te ferait partir en bidonnade !»

Draco : « Plaisanterie mise à part, je vais être bientôt à sec avec mon canon à particule ioniques, il me reste les grenades et je suis à mi-charge avec le phaser ! Et toi t’es encore outillé, t’as de la fraîche ?»

Stepquest : « Dans la poche basse de mon sac à dos j’ai des cartouches ioniques FONZYLPOIL et des recharges de phasers GRILLAX, dans la poche centrale des mines à retardement BOUMDANSLPIF et des grenades SPLASHsurprise, dans le logement vertical j’ai deux micro-phasers à impulsions de mon invention dont tu me diras des nouvelles. Enfin dans l’autre rangement j’ai trois engins qui devraient te plaire, des flingues à l'ancienne, des crachent pruneaux montés au gros avec des pélos garnis au méchant, un mélange spécial qui me vient de mon Grand père et dont je garde jalousement le secret. C’est rigolo quand tu cartonnes avec, le mec continue de courir quelques secondes puis il prends feu en se désarticulant. Il faut mieux se prendre un bus dans la gueule qu’un de mes pruneaux, t’as plus de chance de survit.»

Draco : « Et tu osais me taquiner parce que j’avais amener quelques bricoles, un canon à particules ioniques, des grenades thermiques et des phasers type VIII portables ? Mais t’as chouravé l’armurerie entière ? Et la dedans, dans ton sac ventral t’as quand même pas emmené un parachute ?»

Stepquest : « Ne tapes pas mon ventral comme ça, t’as envie qu’on se fasse péter la gueule ? La dedans j’ai garé... euh... comment dire... une annexe de mon labo de chimie, de quoi faire du cocktail St Pierre, de la grisette de Satan, un litre de brutal, mon nécessaire de couture, de quoi bricoler si besoin !»

Draco : « Attends, ôtes moi d’un doute ! C’est quoi du cocktail St Pierre, de la grisette de Satan, un litre de brutal ?»

Stepquest : « Le cocktail St Pierre c’est de la nitro, la grisette de Satan c’est un l’acide chlorhydrique en version fumée mortelle, et un litre de brutal c’est pour se carrer dans le cornet si on s’en sorts ou pour utiliser en désinfectant si on se blesse !»

Draco : « Ne me dis pas que tu batifoles avec de la nitro et de l’acide chlorhydrique? Mais t’es complètement déjanté, t’as d’ la soupe dans le cruchon, t’es mûr pour la retraite !»

Stepquest : « Bon au lieu de jacter, recharges et continues de défourailler, car moi je commence à avoir des crampes dans les doigts, et la gâchette qui blesse ! T’es vraiment naze, ce ne sont pas les produits finis que je trimbale mais les composants séparés.»

Draco : « Ah... ouf, tu me rassures ! Je me disais aussi que c’était curieux de ta part de donner dans la blague morbide ! Mais au fait qu’est ce qui se passerait si les flacons qui contiennent les ingrédients se cassaient ?»

Stepquest : « Boum !... pffffffffuit !»

Draco : « Pauvre ### !»

Pas froussard par nature, Draco n’était malgré tout pas rassuré de se trouver si près d’une bombe humaine et il en voulait Stepquest ! Et le match continuait, les ressources de l’ennemi semblaient inépuisables, Stepquest et Draco reculaient toujours en pénétrant de plus en plus profondément dans la grotte. Une idée persistante et franchement contrariante faisait son chemin dans le cerveau de Draco.

Draco : « Dis donc grand naze, et si les autres zozos avaient compris le coup de la grotte à deux entrées, ils ne seraient pas tentés de nous monter un comité d’accueil à l’autre bout, avec coups de phasers en guise de petits fours ?»

Stepquest : « J’espère bien qu’ils y ont pensé !»

Draco : « J’ai raté un épisode ? Je ne me suis pas arrêté à la bonne station ? Y’aurait-il une légère cachotterie dont tu n’aurais pas jugé utile de m’informer ? On joue à deux ou chacun pour soi ? Tu sais je ne suis pas bon en surprise, j’aime mieux les plans bien établis, répétés et suivis à la lettre ! Les changements de dernière seconde c’est normal pour ma toquante mais pas pour le mec qui la porte !»

Stepquest, un peu énervé, dégrafa sa propre montre, la positionna sur la fonction topographie et la balança à Draco, qui, d’un air stupéfait compris immédiatement ce que voulait faire Stepquest.

Draco : « Ah ! Si tu veux faire ce à quoi je pense, je dois reconnaître que c’est grandiose, pervers mais splendide ! Le coup du tuyau de poêle grandeur nature ! Mais comment t’as deviné que cette grotte présentait une sortie vers le sommet de la colline ?»

Stepquest : « Le scanner Draco, le scanner ! Attirons les à l’intérieur de la grotte pas les deux accès, remontons par la cheminée, puis un petit coup de grisette, quelques larmes de nitro et pfffffuit plus personne !»

Draco: "Faut peut-être se la jouer un peu plus rapide. Mon détecteur de mouvements indique que les bandits ont sonné à l'autre porte."

Stepquest: "Viens, on n'est plus qu'à 180m de la cheminée."

Les deux amis reculaient lentement pour retenir suffisamment les ennemis qui se trouvaient en face et pour laisser le temps à ceux qui voulaient les prendre à revers de les rejoindre. Arrivés à la cheminée, Stepquest commença à concocter sa mixture explosive tandis que Draco continuait de canarder l'assaillant.

Stepquest: "C'est bon, ils vont pouvoir goûter à ma recette. Je lance les grappins et on se la fait Everest."

Draco: "Magnes-toi, j'ai quasiment plus de pruneaux!"

Aussitôt dit, aussitôt fait. Les grappins en place, Stepquest et Draco commencèrent les ascensions. Mais, arrivés à mi-hauteur, d'autres tirs venant d'en haut se mélangèrent à ceux qui provenaient du fond.

Draco: "Step! Caches-toi!"

Stepquest: "Les bâtards! J'avais pas prévu ça!"

Les deux amis s'étaient réfugiés dans une cavité de la cheminée sans espoir de sortir vivants de cette souricière.

Stepquest: "Alors là je suis à cour d'idées."

Draco: "######! Si c'est pas triste...finir comme des rats!"

Stepquest: "T'as une idée?"

Draco: "J'en aurais une si je m'appelais Copperfield!"

Stepquest: "Bon, on n'a plus le choix. Faut faire sauter le cadeau bonux mais à cette distance on y passe aussi."

Draco: "Autant finir comme ça qu'entre leurs mains."

Alors que Draco préparait une grenade afin de faire exploser la mixture explosive de Stepquest, le relais du NX-1542 posé sur la combinaison de Draco se mis à vibrer.

Draco: "C'est quoi ce machin? Ca vibre!"

Stepquest: "Tiens, pas le mien..."

Draco: "Attends que je zieute ce qu'il raconte... Les réparations de mon vaisseau sont achevées. Tiens ce module de localisation afin que je puisse nous faire téléporter."

Stepquest: "Si le bon dieu existe, il vient de se manifester."

Alors que Stepquest posait le localisateur sur sa poitrine, Draco, tout en actionnant la téléportation, laissa tomber la grenade. L'effet ne se fit pas attendre. Une incroyable explosion détruisit complètement les grottes et la cheminée s'affaissa. Les deux camarades furent rematérialisés près de leurs vaisseaux.

Draco: "Tu parles d'une mixture! C'était Hiroshima ton truc!"

Stepquest : "Je sais, je suis un bon cuistot. (en remontant dans son NX-1542) Bon, plus que 2 minutes et mon vaisseau sera d'attaque. T'as une idée de la marche à suivre maintenant."

Draco: "Comme l'avait dit le lieutenant Taratata, nous sommes dans la phase d'improvisation. Le nœud se trouve à un peu plus de 500 bornes d'ici. Je propose qu'on y aille en rase motte. On se pose à bonne distance et on admire le paysage. C'est seulement quand on verra à quoi ressemble ce truc qu'on pourra savoir quoi faire."

Stepquest: "Ca me va. Aller, c'est parti mon kiki!"

Les deux vaisseaux s'élevèrent légèrement et mirent le cap en direction de l'objectif.

Stepquest: "Altitude 12 mètres. Vitesse mach 6."

Draco: "Je me cale sur toi dans tes 6 heures. Nous devrions y être dans quelques minutes."

Stepquest: "Mon scanner indique une clairière où on pourrait se poser."

Draco: "Envoie les coordonnées."

Quelques minutes plus tard, les vaisseaux se posèrent à l'endroit prévu. Les deux amis escaladèrent une petite colline afin d'observer le "noeud". Une gigantesque pyramide s'élevait devant eux. Elle devait faire dans les 240m de hauteur sur une base sensiblement carré d'environs 300m de coté.

Stepquest: "T'as vu? Au sommet il y a comme une entrée, une cheminée. Je passe le scanner."

Draco: "Et c'est reparti pour les cheminés... Alors? Ca donne quoi?"

Stepquest: "Le scanner a un peu de mal... attends... ça y est! Regarde, c'est bien une cheminé. Elle descend jusqu'à 360m sous la terre. Ensuite, les ramifications partent dans 5 directions. Une d'entre elles semble mener jusqu'à une source d'énergie importante. Ce doit être une espèce de réacteur, ou un truc dans le genre. Si on réussit à faire sauter ça, on fera sauter tout l'ensemble."

Draco: "Traduction, on monte dans les zingues, descend en piqué dans la cheminé, on prends le bon tuyau, on fait sauter le réacteur et on sort de là. C'est bien ça?"

Stepquest: "Tu vois une autre soluce?"

Draco: "Pas vraiment. (en tendant la main vers son ami) Step, merci d'être venu avec moi. Cette dernière partie est trop dangereuse et nous avons de fortes chances d'y rester. Aussi, je te demande de repartir, j'irai tout seul."

Stepquest: "Manquerait plus que ça! Tu veux la gloire pour toi tout seul? J'y suis, j'y reste!"

Les deux NX-1542 prirent leur envol sur une trajectoire bien précise: l'entrée de la cheminé. Les tirs ennemis étaient nombreux mais les vaisseaux manœuvraient avec l'aisance d'une hirondelle entre les mouches. Ils s'engouffrèrent dans la cheminée. Celle-ci était bien gardée et plusieurs canons tentaient de leur barrer la route. Le vol des deux NX-1542 ressemblait plus à un ballet qu'à une attaque massive en règle. Ils évitaient les tirs ennemis et tiraient des rafales de phasers avec une précision absolue.

Draco: "T'as vu le spectacle? Passe devant pour m'indiquer la bonne direction."

Stepquest: "C'est parti, suis-moi!"

Les deux vaisseaux s'engagèrent dans la conduite qui menait au réacteur. Au bout de quelques minutes de vol, Draco pris les devants.

Draco: "Bon, cette fois, une petite dragée thermique dans sa gueule, demi tour et à fond, à fond, à fond!"

Stepquest: "Vas-y!"

Draco lança une bombe thermonucléaire et les deux compères firent aussitôt demi tour. L'explosion fut d'une puissance inouïe. Alors que l'onde de choc accompagnée des flemmes de la déflagration s'approchaient d'eux, le vaisseau de Stepquest donna des signes de faiblesse et commença à ralentir.

Draco: "Step! Accélère!!!"

Stepquest: "J'veux bien, mais j'ai plus rien au niveau du propulseur tribord. Tire-toi!! Pour moi c'est foutu!"

Draco: "Je ne m'avouerai pas encore vaincu! Coupe ton autre propulseur!"

Stepquest s'exécuta car il savait que son ami ne parlait jamais pour rien dire. Dans une manœuvre magistrale, Draco emboîta une de ses ailes dans le vaisseau de Stepquest et, en poussant ses propulseurs à fond, extirpa les deux vaisseaux de l'antre du diable qu'était cette pyramide.

Stepquest: "Sympa ta manœuvre! Mais où t'as appris ça?"

Draco: "Nulle part, j'improvise. Maintenant faut faire gaffe aux autres canons. Mais si on les dégomme, il n'y en aura pas d'autres pour les remplacer."

C'est alors qu'un évènement imprévu dérouta nos héros. Les canons présents à la surface de la planète commencèrent à exploser les uns après les autres, réduisant ainsi l'ennemi à néant.

Draco: "T'as vu ce machin? Ca pête dans tous les sens!"

Stepquest: "Je suppose que c'est parce qu'ils étaient tous reliés à la pyramide. Mission achevée, on rentre au bercail!"

Les vaisseaux enchevêtrés l'un dans l'autres regagnèrent l'USS Voyager. Une fois à bord ils furent accueillis en héros. Mais l'arrivée du capitaine Picard dans la soute mis fin aux réjouissances.

#8 Draco

Draco

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Posté 02 July 2004 - 15:55

Chapitre VII : Désertion

Capitaine Picard: "Messieurs, veuillez mettre le commandeur Draco aux arrêts."

Draco: "Quoi? Qu'est-ce que ça veut dire?"

Capitaine Picard: "Pour avoir déserté, le commandeur Draco sera déféré devant la cour martiale. Il est passible de 15 ans d'emprisonnement."

Alors que Draco était conduit en salle de détention, Stepquest, vert de rage, commença à parler avec le capitaine Picard.

Stepquest: "C'est quoi que ce truc? Nous y sommes allé à deux! Nous avons remporté une grande victoire. Et voilà qu'à notre retour Draco est mis en taule et moi j'ai droit aux honneurs?"

Capitaine Picard: "Capitaine Stepquest, je partage votre point de vue mais pas le Haut Commandement de la Fédération. Officiellement, vous êtes parti pour tenter de raisonner le commandeur Draco. Alors que lui il a déserté son poste."

Stepquest: "Mais nous sommes en plein délire!!"

Stepquest décida de rendre visite à son ami afin de lui remonter le moral. En arrivant devant la cellule, celle-ci était vide. Il couru alors vers la passerelle de l'USS Voyageur pour savoir ce qu'il lui était arrivé. En arrivant sur place, il vit le capitaine Picard en communication avec Draco.

Capitaine Picard: "Commandeur, vous aggravez votre cas! Veillez revenir ou nous serons obligés d'ouvrir le feu!"

Stepquest: "Qu'est-ce qui se passe?"

Worf: "Le capitaine n'avait pas désactivé les autorisations du commandeur Draco. Il en a donc profité pour s'échapper à bord d'un des deux NX-1542."

Draco: "Ha, Step, t'es là. Ecoute, je suis au courant de tout. Pour ma part je suis grillé auprès de la Fédération. Mais toi t'as encore une carte à jouer. Tu peux encore faire bouger les choses. Je compte sur toi. Aller, à la revoyure!!"

Stepquest était abasourdit. Bien sûr il avait plusieurs choix devant lui, gauler le second 1542 et se tirer avec Draco, mais son rafiot était tellement en carafe qu’il n’aurait guère dépassé la sortie du pont que ses poursuivants l’auraient rattrapés, ou bien coller sa dem à Picard et dans ce cas il se verrait consigné dans ses appartements car aucun civil n’était autorisé à circuler sur ce type de vaisseau. Après réflexion, il décida d’ignorer la situation, d’attendre que son vaisseau soit à nouveau opérationnel puis de repartir.

Capitaine Picard : « Capitaine Stepquest je sais que vous ne m’appréciez pas beaucoup et à vrai dire ce n’est pas à mon age que cela va me gêner, mais sachez que le commandeur Draco me semblait être un excellent élément, peut-être un peu trop fougueux à mon goût mais promis à un grand avenir au sein de la Fédération. Je déplore les évènements de ces derniers jours et son départ en clandestinité. Votre vaisseau sera prêt demain matin vous pourrez rejoindre la Fédération et recevoir les honneurs auxquels vous avez droits. »

Stepquest : « Permettez moi de passer sous silence mes appréciations envers qui que ce soit. Je souhaite remercier les équipes techniques de votre Vaisseau qui ont permis en aidant ma propre équipe, de réparer rapidement le Crusader. Sur ce, je vous demande l’autorisation de me retirer.»

Stepquest regagna ses appartements sur le Crusader. Il se servit une dose de romulienne s’assit dans un fauteuil relaxant puis déclencha la mise en route de sa chaîne HIFI. Il ferma les yeux et s’imprégna des vocalises puissantes d’un grand chanteur d’opéra et des mesures magnifiques de la musique. Les heures passèrent, l’esprit de Stepquest était accaparé par ses souvenirs en communs avec Draco. Ce n’était pas le beau fixe sur le plan moral ! Stepquest était dans une tourmente kafkaïenne, dans un imbroglio cornélien et un malaise oppressant. Il se leva puis programma un appel à destination du 1542 de Draco, l’autocom le basculerait lorsque Draco répondrait.

Après vingt minutes d’attente, il entendit la voix de son pote.

Draco : « Allô Step c’est toi ? »

Stepquest : « Ouais, t’es où ? Qu’est ce que tu vas faire ? Tu vas pas te promener dans l’espace toute ta vie, il va te falloir te ravitailler…..»

Draco : « Te fais pas de bile, je fais une jonction dans trente minutes avec l’astronef d’un ami qui va me loger quelques temps et souhaite me proposer quelque chose, donc je vais voir. En revanche tu ne pourras plus me joindre sur cette fréquence, je vais me débarrasser du 1542 il est devenu trop voyant.»

Stepquest : « On va quand même pas s’envoyer des « A plus » comme si l’un de nous deux était en train de crever ! C’est pas parce que ta situation passe dans la contrebande qu’on ne peut plus se causer ! On va pas se la faire chat et souris, flics ou voyous ?»

Draco : « Ecoutes pour l’instant le mieux c’est de mettre un peu d’espace entre nous, pour toi comme pour moi. Je laisserai toujours où je passerais des traces que tu seras le seul à pouvoir interpréter pour me retrouver, et ne te mets pas en porte à faux avec la Fédé à cause de moi. A un de ces jours l’ami !»

Stepquest : « Salut Draco et fais gaffe à toi.»

Comme prévu, l'USS Crusader appareilla dès le lendemain matin puis regagna la Terre. Après huit jours de vol hyper spatial il passa en subspatial puis vint s’arrimer à la plate-forme P8.

L’aide de camps de l’Amiral Xiang Ping surnommé « face de crêpe » invita Stepquest à se rendre dans l’amphithéâtre de la plate-forme. Il s’y trouvait tout l’aréopage des officiers et sous officiers de la flotte fédérée non en mission, les élèves de l’AMGAS et le Président des Nations Unifiées de la Planète Terre. L’Amiral Xiang Ping, chef d’état major des armées vint accueillir Stepquest, puis ils s’approchèrent de l’estrade, gravirent les marches et vinrent se positionner devant les micros. Le Président des N.U.P.T. pris en premier la parole.

Président : « Mesdames, Mes demoiselles, Messieurs, permettez moi de vous présenter le Capitaine Stepquest, Héros des nations, vainqueur de la bataille de Zantor. Je ne vais pas vous mobiliser pendant des heures avec un discours sur les valeurs humaines et patriotiques, mais je tiens quand même à féliciter le Capitaine Stepquest pour ses qualités d’anticipation face aux évènements et pour ses actes de bravoure. Je vais passer la parole à l’Amiral Xiang Ping, merci »

Les applaudissements fusèrent. Stepquest était rouge de timidité, s’il avait pu se catapulter dans la cinquième dimension il n’aurait pas hésité une seconde.

Amiral Xiang Ping: « Lorsque l’élève Stepquest est entré à l’AMGAS, nous avons tout de suite compris qu’un élément de valeur rejoignait les rangs de notre Académie. Nous avons discrètement suivi ses résultats, anticipés ses difficultés et apportés des réponses à toutes les questions qu’il se posait. Tout au long des cinq années d’apprentissage, parfois tumultueuses, l’élève Stepquest a sut se faire apprécier de ses professeurs et de son recteur pour la qualité remarquable de son travail, mais aussi par ses camarades de la promotion Lindbergh par ses qualités humaines.
Ses résultats en mission sont à l’égale de ceux obtenus à l’AMGAS. Aussi, le Collège des Sages de l’AMGAS a-t-il décidé à l’unanimité de donner à la promotion n° 704 arrivée la semaine passée le nom de « Promotion Stepquest ». Dans l’histoire de la Fédération, pour la première fois une promotion portera le nom d’un pilote vivant à peine âgé de dix-neuf ans. Nous avons également décidé en accord avec le Ministre de la Défense la mise en chantier d’un nouveau vaisseau spatial dont le Capitaine Stepquest sera le Pacha. Anciens élèves de l’AMGAS et élèves de la Promotion Stepquest je vous demande de vous lever et de saluer celui qui est un exemple d’intégrité, d’efficacité et de courage. »

Toutes les femmes et les hommes se tinrent debout doits comme des réverbères puis après deux secondes de silence entonnèrent dans un ensemble parfait l’hymne de l’AMGAS « Sois fier de naviguer pour l’honneur de la Terre ».
Stepquest était en miettes, les larmes aux yeux et la chair de poule, face aux trois mille nanas et mecs en tenue d’apparats qui chantaient pour lui. Il pensa à son ami Draco avec qui il aurait aimé partager ce moment.
Après les interviews des journalistes, il y eut la grande collation et les milliers de questions posées par les nouvelles recrues qui s’agglutinaient autour de lui. IL entra dans la légende et lorsque tout fut terminé et qu’il se retrouva tout seul dans ses appartements avec sa médaille et les plans de son futur vaisseau, il ressentit un énorme vide, un gouffre padiraquien dont le silence lui fit tourner la tête.
Une nouvelle vie s’offrait à lui mais que fallait-il en penser ? Un vaisseau allait être construit puis testé et validé sous ses directives, puis on lui confierait des missions stratégiques et il aurait à commander plus de deux milles personnes. D’un seul coup il se sentit défaillir, serait-il à la hauteur de la tache ?
Régulièrement, on voyait aux infos les avis de recherche concernant les plus grands bandits connus dans la Fédération des Planètes Unies. Sauf que cette fois on y voyait celle concernant Draco.

"Recherché:

Commandeur Draco

Pour haute trahison.
Prime 20.000.000,00 $
Mort ou vif!"

Heureusement pour lui, son vaisseau était assez petit pour passer inaperçu. Malgré tout, il se devait de s'en débarrasser au plus vite car la prime allait forcément mettre tous les chasseurs de prime à ses trousses.
Un jour, alors qu'il recherchait une planète où se poser afin de régénérer ses batteries, une escouade fédérée entra en contact avec lui.

Capitaine d'escouade: "Commandeur Draco! Ici le Capitaine Jélébouls. Je vous demande de stopper vos moteurs afin d'être arraisonné."

Draco: "Et pourquoi le ferais-je?"

Capitaine Jélébouls: "Parce que vous êtes seul et que nous sommes douze. Je vous réitère ma demande. Veuillez stopper vos moteurs immédiatement."

Draco: "Ne serait-ce pas à cause de la prime?"

Capitaine Jélébouls: "Bon, pour ma part je m'en fous complètement que vous stoppiez vos moteurs ou non, vu que vous valez autant vivant que mort. A tous les appareils, formation d'attaque Beta-6."

Draco n'avait pas peur d'eux, son vaisseau étant bien plus puissant que les leurs. La seule chose qui l'inquiétait était le niveau de charge des batteries du vaisseau. Qu'importe, il s'engagea férocement dans la bataille. Un, puis deux et bientôt trois vaisseaux assaillants explosèrent en vol alors que le NX-1542 était intact.

Capitaine Jélébouls: "Vous vous débrouillez bien, commandeur... Mais je vais te faire payer ça! Espèce d'enfoiré!"

Draco: "Hé, du ###! On n'a pas gardé les vaches ensemble! Alors reste poli sinon je vais me fâcher. Jusque-là je faisait mu-muse avec toi et tes copains."

Puis il lui vint une idée. Une des planètes à proximité du lieu de bataille était pourvue d'une atmosphère respirable et les rares habitants étaient réputés pour être hostiles à la Fédération. S'il arrivait à la rejoindre et simuler un crash, il ferait d'une pierre deux coups. Il se débarrasserait de ses poursuivants et de son vaisseau. Il fit donc en ce sens. Après avoir simulé une panne des boucliers, il s'approcha de la planète et fini par simuler une panne des moteurs. Puis il se téléporta sur la planète tout en activant l'autodestruction du NX-1542. Lors de l'explosion, l'escouade fédérée cru que c'était elle qui l'avait détruit.

Capitaine Jélébouls: "Et il paraît qu'il était un des meilleurs pilotes de la Fédération? Petit joueur! Aller les gars, on rentre toucher notre prime. J'ai tout enregistré!"

La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre. Le commandeur Draco était mort au combat!

Draco commençait déjà à regretter son choix. Cette planète n'était qu'un désert froid et il se les gelait. Au bout de quatre jours, il n'avait plus de vivres et toujours aucun signe de la population.
"Finalement, ils auront eu ma peau." pensait-il. Puis il tomba dans un profond sommeil.

#9 Draco

Draco

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Posté 04 July 2004 - 22:10

Chapitre VIII : Un nouveau départ

La planète MURGAXE était froide et désertique sur 90% de sa surface habitable, mais les Murgaxiens qui vivaient sur les 10% tempérés faisaient de fréquentes incursions en terres hostiles pour y tirer un minerai rare le bubulgomus - trixium- vitae. Et c’est à l’occasion de l’une de leurs incursions qu’ils découvrirent le corps inanimé de Draco. Il fut emporté vers la mégapole Ploutpouette la Radieuse dans un hôpital afin d’y recevoir les soins dont il avait grandement besoin. Après un premier examen de routine, le médecin Chef STIR LAHBAX ne cacha pas son inquiétude quant aux chances de survie de Draco, aussi le fit-il mettre en chambre stérile sous assistance respiratoire, rénale et cardiaque. Bref il était devenu une sorte de mélange homme - machine tant les tuyaux en tous genres lui entraient et sortaient du nez et de la bouche. Des câbles courraient au sol le reliant à diverses machines analysant son rythme cardiaque, sa tension………

Pendant ce temps, Stepquest assurait la mise en œuvre de son nouveau vaisseau. Le chantier de la plate-forme qui permettrait l’assemblage du nouvel astronef était en cours et tout se passait selon les prévisions du cahier des charges. Dans deux semaines la plate-forme serait terminée et les premières pièces de la structure du Albert EINSTEIN livrées pour assemblage. Il faudrait ensuite deux années pleines pour assembler l’ensemble du vaisseau.
Stepquest avait imposé à la Fédération une nouvelle méthode de travail. Il voulait que tous les hommes à l’exception des pilotes de chasse, soient intégrés dès le début du chantier. Il considérait par exemple que le Chef propulsion et son équipe devaient connaître la structure porteuse de la machinerie et être présents à la livraison et au montage des différents éléments, propulseurs, générateurs de champs et d’énergie, consoles de réglage et de pilotage.
Ainsi en ce jour de février avait-il convoqué l’équipage du Albert EINSTEIN. Le briefing dura quatre heures trente et se termina dans la grande salle de la cafétéria par une collation pour fêter le début du chantier.
Un verre à la main, Stepquest allait de groupe en groupe parler avec ses hommes. Son attention fut attirée par une discussion entre pilotes au sujet de Draco.

Un pilote : « Oui on a dit bien des choses sur le commandeur Draco et en fin de compte ce n’était qu’un fouteur de ######, un pilote moyen qui s’est fait descendre facilement après être tombé dans la magouille ! Une sorte de Monsieur je sais tout, je suis le meilleur, je suis le plus fort ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! »

Un autre pilote : « Oui tu as raison ! On nous a gavé avec les exploits du commandeur Draco alors qu’en fin de compte ce n’était peut-être que du pipo ! »

Le troisième pilote repéra l’arrivée de Stepquest et jeta un coup de coude à ses potes pour les faire taire. Stepquest avait tout entendu. Il s’avança vers l’estrade, y grimpa et saisi le micro qui lui avait servit lors du briefing.

Stepquest : « Mesdames et Messieurs, nous allons être amenés à travailler ensemble lors de l’assemblage du Albert EINSTEIN puis après en mission, et je tiens à vous dire qu’il y a une chose qui m’irrite profondément c’est que ceux qui ont tout à apprendre perdent du temps à baver sur les autres. Pour que vous compreniez bien ce que je veux dire, je vous informe qu’il y a quelques secondes j’ai entendu une bordée de petits morveux déblatérer sur le commandeur Draco, ils se reconnaîtront, je n’ai donc pas besoin de donner leurs noms. J’aimerai assez que tous les pilotes de chasse qui intégreront le vaisseau aient les qualités au combat du commandeur Draco.
Sachez que le commandeur Draco fut un ami et que je ne tolérerai pas un mot à son sujet de votre part. J’ajouterai qu’aucune preuve de sa mort n’a été fourni et qu’il fut condamné pour insubordination car il a préféré sauver plusieurs millions d’individus plutôt que de laisser des monstres les exterminer. Je suis bien placé pour vous donner les détails car j’y étais. Je vous demande donc d’être à la hauteur de la tache qui vous est confiée, votre réussite personnelle ne dépend pas de l’échec d’un autre. Merci Mesdames et Messieurs. »

Le petit discours de Stepquest jeta un léger froid dans l’assistance. Les hauts dignitaires de la Fédération présents à la collation eurent du mal à digérer ce qu’ils prenaient comme un désaveu de la part de Stepquest, et l’un d’eux le lui fit remarquer.

Dignitaire Alan AUPRAY : « N’y allez vous pas un peu fort en valorisant les qualités de Draco et en déjugeant les décisions de la Fédération ? »

Stepquest : « C’est ma démission que vous souhaitez, enfin que la Fédération vous a demandé de recueillir ?»

Dignitaire Alan AUPRAY : « Calmez vous mon Capitaine, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire !»

Stepquest : « Alors dans ce cas retournez voir vos amis et laissez moi vaquer à mes occupations, je ne vous retiens pas Monsieur !»

Sur Murgaxe...

Médecin Chef: "Je ne donne pas cher de sa peau. On sait quelque chose sur lui?"

Infirmière: "Non, monsieur. Mais le chef d'état major de la flotte spatiale est ici pour avoir de ses nouvelles. Etrange, vous ne trouvez pas?"

Médecin Chef: "En effet, c'es étrange. Faites-le entrer."

L'infirmière Nausicaa sorti du bureau du médecin chef et, quelques minutes plus tard, un homme fit son apparition.

Médecin Chef: "Amiral TOUSNIKER! Que nous vaut l'honneur de votre visite?"

Amiral TOUSNIKER: "Permettez?"

Médecin Chef: "Où avais-je la tête? Bien sûr, prenez place."

Amiral TOUSNIKER: "C'est à propos de cet homme que la colonie minière a recueillit. Il est important."

Médecin Chef: "Comment ça?"

Amiral TOUSNIKER: "Avez-vous entendu parler d'un certain Draco?"

Médecin Chef: "Vous voulez parler du renégat, celui dont la tête est mise à prix par la Fédération à 20.000.000,00$?"

Amiral Chef: "Lui-même!"

Médecin Chef: "Mais je croyais qu'il était mort, qu'il avait été abattu non loin de notre planète?"

Amiral TOUSNIKER: "C'est ce qu'il a voulu faire croire..."

Médecin Chef: "Vous voulez dire que..."

Amiral TOUSNIKER: "En personne! Et je dois vous informer qu'il est très important pour nous."

Médecin Chef: "C'est à dire?"

Amiral TOUSNIKER: "Ce que je vais vous dire est confidentiel, secret d'état. Vous n'êtes pas sans savoir que nous sommes en froid avec la Fédération. Nous sommes loin d'approuver leurs accords commerciaux avec les gouvernements totalitaires, fascistes, les dictatures. Mais nous n'avons pas assez de puissance militaire pour contrer les actes de la Fédération. Si nous le faisions, nous serions réduits à néant. Résultat la Fédération a instauré un embargo à notre encontre et nous avons du mal à faire du commerce avec les autres planètes. Nos ressources alimentaires sont limitées et nous sommes dans une impasse. Lui, par contre, n'est lié à rien et la Fédération est loin d'être dans ses petits papiers. Sa dextérité au combat, ses aptitudes de stratège en font un allié précieux. Enfin, si nous réussissons à le convaincre de se joindre à nous."

Médecin Chef: "Mais comment pourrait-il nous aider?"

Amiral TOUSNIKER: "Nous sommes dans une impasse. Si nous construisons d'autres vaisseaux, la Fédération nous tombera dessus et nous ne serons pas capables de leur tenir tête. Hors, si cet homme se joint à nous, Monsieur Tôshiro se dit prêt à concevoir un navire pour lui."

Médecin Chef: "Tôshiro? Vous parlez du savant Alfred Tôshiro? Mais un vaisseau ne sera jamais suffisant pour contrer la Fédération!"

Amiral TOUSNIKER: "En effet. Mais si Draco se joint à notre cause, avec un vaisseau ###çu par Alfred Tôshiro, il sera capable de mener des opérations de déstabilisation, de piraterie et ainsi nous faire parvenir des vivres. Car, même si le minerai et l'énergie ne nous manquent pas, nous sommes dans l'incapacité de subvenir aux besoins alimentaires de notre peuple. Tout ça à cause de se maudit embargo."

A ce moment, l'infirmière entra comme une tornade dans le bureau du médecin chef.

Nausicaa: "Monsieur, monsieur! Venez voir, vite!"

Médecin Chef: "Que se passe-t-il, ma petite?

Nausicaa: "C'est le patient, il est réveillé!"

Médecin Chef: "Je n'arrive pas à y croire! Il était pour ainsi dire dans l'autre monde! Mais c'est qu'il a de la ressource, le bougre!"

Quand ils arrivèrent dans la chambre de Draco, celui-ci était entrain de défaire ses perfusions et d'enlever tuyaux et fils qui parcouraient son corps.

Nausicaa: "Mais qu'est-ce que vous faites?"

Draco: "C'est quoi que ce bordel? Qu'est-ce que je fous ici?"

Amiral TOUSNIKER: "Commandeur Draco, je vous souhaite la bienvenue sur la planète MURGAXE."

Draco: "Commandeur? Ca fait bien longtemps que je ne suis plus commandeur."

Une longue discussion commença entre l'Amiral TOUSNIKER et Draco tandis que le médecin chef et Nausicaa sortaient de chambre. Il lui expliqua le pourquoi de sa visite tout comme il l'avait fait avec le médecin chef.
Au bout de plusieurs heures de palabres...

Draco: "J'avoue que la proposition est tentante. Mais je dois encore réfléchir. Et si nous allions voir cet Alfred dont vous me parliez?

Amiral TOUSNIKER: "Je ne sais pas si on vous autoriserait à..."

Draco: "Je suis mon propre médecin et je décide moi-même de ce que je fais. Alors, on y va?"

Amiral TOUSNIKER: "Allons-y. Il nous faudra prendre un cargo civil pour ne pas éveiller les soupçons. Il se trouve sur la colonie minière de la quatrième lune de MURGAXE."

Draco: "C'est parti."

Alors qu'ils partaient comme prévu, ils croisèrent le médecin chef.

Médecin Chef: "Mais où allez vous? Je ne vous ai pas autorisé à quitter votre chambre!"

Draco: "Ecoutez doc, merci pour tout mais je dois vaquer à mes occupations. A la revoyure, doc."

Médecin Chef: "Je vois que je ne pourrai pas vous retenir... veuillez au moins vous laisser accompagner par votre infirmière."

Draco: "Le petit canon de tout à l'heure? Bien, si vous voulez..."

Médecin Chef: "Je n'en serais que plus rassuré. Nausicaa, vous accompagnerez le commandeur Draco pour veiller à son état de santé. Ce genre de casse-cou se crois indestructible et je ne veux pas le retrouver en salle de réanimation."

Nausicaa: "Bien monsieur, je l'accompagnerai."

Amiral TOUSNIKER: "Bon, assez perdu de temps, allons-y."


Stepquest traînait sur la plate-forme encombrée d’engins, de câbles et de tuyaux avec l’architecte Tran VOA XLING, un breton qui le suivait difficilement avec les plans, les tonnes de compte rendus de chantier en tentant de noter les remarques du Capitaine.

Stepquest : « Regardez moi cette poutre métallique qui dépasse, vous attendez quoi, qu’un ouvrier s’empale dessus, j’en n’ai pas une pleine réserve d’avance ? Et les bungalows qui devaient êtres livrés aujourd’hui ils sont où ? Mais qu’est ce que vous foutez Voa Xling, on vous paye pas en bols de riz, en monnaie de singe ou en poignées de paluches ! »

Tran VOA XLING : « Je fais mon possible mais je ne peux être derrière tout le monde. Je m’en occupe Monsieur Stepquest et je vous informe demain matin car…..»

Stepquest : « Vous avez de la purée dans le choux ! Demain ! Mais vous plaisantez je vous laisse une demie heure pour régler tous les problèmes ! J’ai un rendez-vous à la cafétéria et je vous retrouve ensuite !»

Stepquest était dans une rogne innommable, volcanique avec une chambre magmatique à la limite de l’explosion. Il ne supportait pas les incapables, les gastéropodes de la prise de décision, les mous de la gamberge et les profiteurs des deniers de l’Etat. Il comptait bien être très vigilent pour qu’il n’y ait pas un seul centime de Solar dépensé à tord.

Il pénétra dans la cafétéria à grands pas, l’air pas bon du tout, à tel point que la personne qui l’attendait eut quelques craintes en le voyant débouler comme un bulldozer dans un champ de coquelicots.

Stepquest : « Salut mon vieux, comment vas tu ? Tu bois quelque chose ? »

Tupeutel : « Un godet de romu comme toi je suppose ? Mais dis moi qui c’est qui t’a revendu du poiscaille pas frais pour tu fasses cette tronche de mérou ? »

Stepquest : « J’aurai pas dû accepter de piloter les travaux depuis le début. Je me serai radiné comme une fleur une fois le rafiot construit, j’aurai balancé une liste de modifs puis je serai repartit me faire bronzer en attendant les fin des correctifs !»

Tupeutel : « En contrepartie, là tu as directement ce que tu veux et un vieux proverbe de chez moi dit « Ce que je tiens dans la pogne est plus à moi que ce qu’il y a dans la paluche de mon voisin », c’est sommaire mais assez réaliste ! Cela dit je te conseille de prendre des bains au tilleul il paraît que ça calme, car si tu attaques à fond dans le brutal tes relations avec l’archi et les responsables des différents corps de métiers, tu te prépare des white night, des crises d’angoisses carabinées, voir de la dépression qui fera prendre celle de 1929 comme une simple rigolade !»

Stepquest : « Ah ! Tu sais comment je suis, j’aime le détail, la virgule à sa place et le point en fin de phrase! As tu eu les informations que je t’avais demandées ?»

Tupeutel : « Pas exactement, j’ai bien graissé quelques pattes histoire d’aider à faire surgir les souvenirs, mais je n’ai rien trouvé de franchement intéressant ! J’ai bien une petite info glanée sur un navire marchand, mais que vaut-elle ? Le patron du chalutier qui me l’a renvoyé contre une caisse de romulienne vintage ne me semblait d’une blancheur cérébrale à toute épreuve alors……..»

Stepquest : « Bon tu la craches ta pastille? Avec toi c’est toujours pareil il faut que tu passes par Jupiter pour aller sur la Lune ! Donnes dans le concis, le rapide version « flash d’infos de dernière minute », sorts pas l’almanach, les textes anciens ou les parchemins de la bibliothèque d’Alexandrie !»

Tupeutel : « Bon t’énerves pas, le pacha de ce rafiot m’a raconté que l’un de ses potes qui s’est fait hospitaliser une semaine sur le planète Murgaxe pour un cors au radis avait entendu les médecins parler d’un mécréant retrouvé dans un coltard du diable après avoir fait croire aux détrousseurs de pirates de la Fédé que son chalutier avait explosé en vol ! Difficile de ne pas faire la liaison avec l’annonce faite de la mort de Draco ! IL n’a toujours pas essayé de te contacter ? »

Stepquest : « Non toujours pas ! Je suis dans le black depuis notre dernière communication !»

Tupeutel : « Dans un autre registre, je voulais t’informer que je vais rentrer sur ma planète reprendre les affaires de famille, depuis que mon dabe est clamsé, ma mère a des vapes et ma sœurette est trop jeune pour prendre le relais ! Y a trop de squales autour, et puis pas des bons, des vrais méchants avec des appétits de loups et des chicots de T - Rex prêts à se la bouffer tout cru la gamine. Je sais ce que tu vas penser, toutes ses années d’études à l’AMGAS pour aller croupir dans un burlingue à surveiller les allers et venues d’une flotte marchande c’est du gâchis, mais je ne pouvais moins faire pour préserver le capital familiale et éviter que ma sœur se retrouve transformée en pâté pour chat !»

« Et de deux » pensa Stepquest ! « Quand la perte des amis coïncide avec les problèmes techniques et de gestion du personnel, on est pas loin de toucher la couche en dessous du fond »

Sur le vaisseau cargo à destination de la quatrième lune de MURGAXE, l'Amiral TOUSNIKER continua à expliquer à Draco comment la Fédération en était arrivée à instaurer un embargo total sur la planète.

Amiral TOUSNIKER: "Voyez-vous, mon cher Draco, il y a à peu près une vingtaine d'années, MURGAXE faisait partie de la Fédération. Notre peuple étant un peuple de valeurs bien ancrées dans notre culture, nous avons désapprouvé les accords commerciaux que la Fédération a conclu avec des planètes dont les gouvernements sont des dictatures, qui ne respectent pas les droits des êtres. Un accord, puis deux, puis plusieurs, et MURGAXE a décidé de quitter la Fédération. En représailles, un embargo a été instauré afin de contraindre MURGAXE à accepter les décisions de la Fédération. Depuis, mon peuple a faim."

Draco: "Moi aussi j'ai une dent contre la Fédération. Etes-vous au courant de ce qui s'est passé sur la planète Zantor?"

Amiral TOUSNIKER: "J'en ai vaguement entendu parler."

Draco: "En fait, ma première affectation fut sur l'USS Voyager."

Amiral TOUSNIKER: "Le fleuron de la Flotte Fédérée?"

Draco: "Tout a fait. J’étais officier en second sous le commandement du Capitaine Picard. Nous avons été envoyés en mission pour enquêter sur l'éventuelle disparition de l'USS Crusader. Arrivés sur place, nous avons trouvé le vaisseau en mauvaise posture face à un ennemi inconnu. Que nous ne connaissons toujours pas d'ailleurs. Le Haut Commandement avait opté pour une "étude approfondie" de l'ennemie en laissant tomber les habitants de la planète. J'ai refusé et, avec l'aide d'un vieil ami, nous avons libéré la planète."

Amiral TOUSNIKER: "Maintenant je comprends mieux pourquoi votre tête est mise à prix."

La conversation continua pendant plusieurs heures quand Draco aperçu un vaisseau fédéré.

Draco: "Amiral, puis-je vous demander une faveur?"

Amiral TOUSNIKER: "Demandez toujours!"

Draco: "Voyez ce vaisseau? C'est l'USS Gandhi. Je crois savoir qu'il est en mission d'observation dans le secteur. J'aurais besoins que votre pilote fasse une manœuvre pour moi."

Amiral TOUSNIKER: "Laquelle?"

Draco: "En fait il faudrait faire un looping en ouvrant les collecteurs de plasma et d'enflammer ce plasma à la fin du looping."

Amiral TOUSNIKER: "Pourquoi faire une chose pareille?"

Draco: "C'est justement parce que c'est insensé, qu'il le notera dans son rapport. Et c'est justement ce que je veux. Un bon ami à moi comprendra."

Amiral TOUSNIKER: "Un message codé?"

Draco: "C'est un truc dans le genre."

L'Amiral TOUSNIKER donna des ordres dans ce sens et ce qui était prévu arriva. L'équipage de l'USS Gandhi, étonné de cette manœuvre incompréhensible, en référa à la Fédération.

Au bout de six heures de route, le cargo arriva sur la quatrième lune de MURGAXE et se posa sur l'aire d'atterrissage de la colonie minière. Un homme attendais leur arrivée: Alfred Tôshiro.

Alors que Stepquest allait se rendre sur le plate-forme pour une petite tournée d’inspection, son sonotone – vidéo – turbo - écouteur résonna. C’était l’architecte.

Tran VOA XLING : « Capitaine Stepquest je vous informe que tous les problèmes techniques sont à présent honorablement corrigés »

Stepquest : « Bien, organisez une réunion de chantier pour la semaine prochaine, nous procéderons avec les entreprises à la réception des travaux, et je tiens à vous dire que je n’accepterai aucune réserve ».

Stepquest rejoignit ensuite Francis qui était en train de consulter les milliers de plans détaillants les moindres recoins du vaisseau Albert EINSTEIN.

Francis : « Regardez Capitaine, ils sont fondus les archis, les conduites d’évacuation des eaux usées des WC passent dans les gaines d’aération ! C’est pas possible qu’ils n’aient pas vu cela ? Et là derrière cette simple cloison de la salle de repos du personnel, ils collent la centrale nucléaire ? Et puis là aussi regardez, la soute 24 on ne peut pas y accéder de l’extérieur, si il faut démonter les chasseurs pour les stocker ou les envoyer en mission ça ne va pas être très pratique ! Je vous passe les détails qui figurent sur une liste de quatorze pages, mais je crois que nous avons intérêt à réunir les chefs de secteurs puis à leur demander de signaler toutes les anomalies qu’ils constatent à la lecture des plans qui les concernent.»

Stepquest : « Parmi les architectes qui se partagent la construction du Albert EINSTEIN, choisissez celui qui vous paraît le plus malin et rendez le responsable de la coordination des travaux. »

Stepquest était de plus en plus inquiet de la tournure prise par les travaux. Il savait qu’il devrait être sur le qui-vive chaque instant s’il ne voulait pas se retrouver dans la béchamel lors des premiers essais.

Stepquest : « Francis, il faut leur faire bouger le train à tous ces peigne-culs qui mettent deux heures pour choisir la courbe idéale, l’angle majeur, la pente grandiose ou l’arrête infernale ! Je veux que ça drope, il va falloir les convoquer pour demain après midi, cela veut dire que les chefs de secteurs doivent vous avoir filé les résultats de leurs études pour demain matin 11h00 au plus tard ! »

Francis : « Mais mon Capitaine, ils vont devoir y passer la nuit !»

Stepquest : « Et alors? Ca occupe, comme ça ils n’auront pas la tête aux bêtises ! De plus ça les entraînera un peu, faudrait pas qu’ils nous fassent du lard, de l’embonpoint graisseux !»

Francis : « Ils sont bien capables de se foutre en grève si vous les boostez un peu trop !»

Stepquest : « Ben j’ voudrais bien voir ça ! A coups de lattes dans le train je les remettrai au boulot, s’ils se figurent prendre des vacances il vaut mieux leur faire comprendre qu’un prompt demi tour leur sera salutaire ! Pêche et farniente c’est pas prévu au programme de ce rafiot ! D’ailleurs si je trouve les rapports incomplets ou peu précis je vire de suite ceux qui en sont les auteurs. Nous devons nous présenter unis et fort face aux architectes et entreprises qui vont bosser pour nous !»

Francis : « Ah au fait Capitaine vous avez entendu sur Fédénews ce qui est arrivé au vaisseau USS Gandhi ? »

Stepquest : « Non ! Ils ont supprimé le riz à table ? Le sel, peut-être ? Ils ont habillé l’équipage comme l’était le Mahatma ?»

Francis : « Non bien sûr, le Pacha de l’USS Gandhi a relaté dans son journal de bord sa rencontre avec un vaisseau spatial curieux. L’engin sans chercher à prendre contact, aurait fait un looping dans un embrasement de plasma de fin du monde ! Puis le vaisseau est parti, comme ça !»

Stepquest : « Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Excellent, même à distance il faut qu’il me fasse marrer en faisant le mariole !»

Francis était planté sur place dans l’expectative ! Il n’entravait queue dalle ! Cela faisait bien rire Stepquest, peut être se souvenait-il de quelque chose sans rapport avec ce qu’il venait de lui narrer, peut-être le capitaine se moquait-il de lui, bref, Francis était vexé et le pitaine s’en aperçut ! (Turlututu ! bon ça faisait longtemps que je ne l’avais pas faite celle-ci)

Stepquest : « Vous ne pouvez pas comprendre Francis, je crois savoir qui est l’instigateur de ce looping, c’est tout et je trouve ça bidonnant ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !»

Francis cru un instant que le pitaine avait été atteint par le surmenage, une déficience quelque conque, une sorte de déraillement inopiné et grave entraînant une rupture du raisonnement ! Mais il commençait à bien connaître son patron, ses sautes d’humeur à la mords moi le pneu, ses blagues foireuses à un cent, ses coups de délires et l’art et la manière avec lesquels il pratique la mise en boîte. C’est en ses temps d’incertitudes profondes que Francis reçu un appel du centre de télécoms pour le Capitaine Stepquest.

Francis : « Mon Capitaine, un appel pour vous. »

Stepquest : « Merci Francis. Allô ? Oui ! Ah c’est toi ma caille, comment ça se passe pour toi ? »

Tupeutel : « C’est pas terrible et surtout cette activité m’emmerde ! Passer mon temps derrière un burlingue à regarder l’évolution des quantités commandées, livrées et payées, me trempe dans la morosité et me rends désagréable. Et toi, ton rafiot il avance ?»

Stepquest : « Pas aussi vite que je le souhaiterai, mais qu’est ce que tu veux, en dehors de Francis, je suis encerclé par un troupeau de blaireaux qu’il faut faire droper à coups de lattes dans l’oigne si tu veux pas te faire empapaouter ! Y a plus de conscience, y a plus d’esprit d’équipe et je ne te parles pas d’initiative !»

Et les heures passèrent faites de réunions de travail de briefings et de débriefings. Francis avait pris en charge la première réunion de chantier suite à l’arrivée des premiers éléments de la structure du Albert EINSTEIN. Tous les architectes y étaient présents ainsi que tous les responsables des entreprises intervenantes, des spécialistes en sécurité spatiale, en sécurité de chantier.……
Un architecte responsable de la coordination avait été désigné. Deux mètres vingt, maigre à faire pleurer un anorexique, et longiligne comme une canne de bambou, avec ses cheveux dressés au gel sur le dessus de la tête, il faisait penser à un poireau. Il semblait dynamique, prêt à mener rondement la tache qui lui était confiée, bref il avait fait de l’effet à Francis.
Matrix YZ avait en premier lieu consigné dans un rapport extrêmement bien documenté tous les dires et les écris de la première réunion de chantier. Rien n’y manquait ; la liste des architectes avec leurs domaines d’interventions, la liste des corps de métiers avec les coordonnées des responsables, le planning prévisionnel d’exécution, les différents documents liés à la sécurité des ouvriers….. bref un rapport de 400 pages au bas mot !

Stepquest : « Bon Francis, vous me relisez tout cela, vous m’annotez les points qui ne paraissent pas clair ou divergeant par rapport au contenue de la réunion et vous me constituez un trombinoscope de tous les intervenants majeurs. »

Francis : « Un trombinoscope ? Mais si vous me le permettez Capitaine pour quoi faire ? »

Stepquest : « C’est simple, je veux être en mesure d’identifier de visu chaque archi et chaque entrepreneur, je vous assure que dans les discussions ça en jette. »

Francis : « Ah bon ! Ah ! J’oubliais, l’architecte coordinateur souhaite vous rencontrer, avez vous un jour ou une heure d’ores et déjà à me donner pour lui ? »

Stepquest : « Non pas dans l’immédiat, je vais y réfléchir. Merci Francis»

Stepquest se vautra dans son fauteuil puis se tourna vers la grande baie vitrée qui donnait sur le bleu intense de l’espace.
La zone de construction des vaisseaux était immense, elle s’étalait en demi cercle sur des milliers de kilomètres. A gauche, comme suspendu par magie dans le vide, le quartier des vaisseaux d’exploration était en effervescence. Huit des dix plate - formes étaient occupées pour la construction des navires, le Piri REIS, le Vasco De GAMA, le Fernão de MAGALHAES (Fernand de Magellan), le Christophe COLOMB, le Jacques CARTIER, le Jacques – Yves COUSTEAU et le Eric TABARLY. Mais le plus beau était sans aucun doute le Santa Maria. Financé par un consortium minier, le maître d’ouvrage l’avait voulu très ressemblant au navire de Christophe COLOMB. Si les coûts de construction s’en étaient ressentis, l’aspect grandiose du vaisseau spatial en avait subjugué plus d’un.

Stepquest : « Ca donne un peu dans la gloriole, dans le stupéfiant, mais c’est pas le rafiot de Monsieur Toulemonde ! Quand tu pilotes un truc pareil tu dois avoir l’impression d’aller à la chasse à la baleine, de filer sur les traces du besogneux découvreur de l’Amérique, de faire flash-back en 1492, bref d’être décalé dans le temps. Et moi les décalages j’aime pas trop, ça nuie à ma digestion, j’ai le sommeil en fuite et ça me rends grincheux »

Le Capitaine soliloquait. Plus loin sur la droite, au rayon « Engins de combat », les plate – formes par dizaines donnaient dans l’astronef pour massacres. Rien que des vaisseaux des armées de la Fédération, le USS Oppenheimer, l’USS Churchill, l’USS Charles De Gaulle, le Marcel CHOMBIER, le Emile KRUPT……. et bien d’autres dont les noms étaient sortis de la tête du Capitaine.
On aurait dit une ville gigantesque, éclairée à profusion, zébrés d’éclairs générés par les postes à souder, ou grouillaient comme dans une fourmilière des milliers d’ouvriers en scaphandres.

Stepquest : « ######, y a de l’oseille dans tout ça ! »

Et inévitablement, le capitaine dérivait vers son propre projet. Non pas celui dont on lui avait donné la responsabilité, un autre plus éloigné et qui visait à concevoir, à financer et à faire construire son propre navire.

Stepquest avait déjà jeté secrètement les bases de ce navire, ses lignes tirées de la forme des dauphins avec deux ailes en demi cercle de part et d’autre du fuselage intégrants les quatre propulseurs ioniques. Il avait établi les dimensions, structuré le vaisseau en ponts, dégagé les espaces et organisé leur utilité. Ses premières estimations financières l’avaient laissé en vrac compte tenu des coûts pharaoniques.

Il fallait qu’il se fasse du blé, de l’oseille, de l’artiche pour se payer un tel projet ! Tout à ses rêves de grand explorateur indépendant, Stepquest n’entendit point l’appel sur son communicateur. Aussi quelques instants plus tard, il fut dérangé par ce brave Francis qui l’informa que le Tupeutel souhaitait l’avoir en urgence.

Stepquest : « Sorry Francis j’étais en plein songe, le caberlot focalisé sur l’avenir, en pleine mutation spirituelle, dans une transe technique qui n’avait rien de Napolitaine ! Passez moi le Tupeutel ! »

Tupeutel : « Alors canaille on veut plus causer à son vieux pote ? On fait traîner l’amitié, je commençais à avoir des impatiences, le genou qui tremble et la main nerveuse ! Tu roupillais ou quoi ? »

Stepquest : « Excuses Tupeutel, j’étais en pleine cogitation au sujet de mon projet perso, tu sais on en a causé, d’ailleurs si tu as une combine pour acheter l’acier en quantité et à prix intéressant, je ne serais pas trop regardant quant à sa provenance et à la qualité de rédaction des documents de transit. Il va me falloir au moins vingt piges pour me fabriquer mon rafiot, alors j’anticipe, je stocke, bref je prévoies ! Mais au fait de quoi tu voulais me jacter ? »

Tupeutel : « Alors que j’étais de passage sur la planète MOUILEDRU dans la constellation de l’Huître chaude au chèvre, quadrant 14.52.48, par trois degrés nord, il ne fait pas chaud, j’ai rencontré un ancien de notre promotion, René Pieds de fer qui….»

Stepquest : « René Pieds de Fer ? T’es sûr que c’était un mec de notre promo ? Son blase ne me cause pas ! »

Tupeutel : « Mais si un petit blond trapu, musclé comme un cheval de labours, tanké comme un char Leclerc, hargneux comme un chacal croisé avec une hyène !»

Stepquest : « Je ne voies pas ! »

Tupeutel : « Son vrai blase était René, euh… voilà que j’ai un blanc dans le citron, c’est pourtant pas l’age, le surmenage peut-être en ce moment j’ai un tel boulot que j’ai plus le temps de me coucher ! Tiens hier je me suis endormi sur dans les cagoinces, c’est pas du ballot, ma secrétaire me cherchait partout ! Enfin, René Lafouillasse, ça y est ça m’est revenu, un mecton originaire du sud de la France qui ne tournait qu’au Pastis pur pour pas gâter les essences et saveurs de ce doux breuvage, comme il aimait à le dire ! Certains pensaient que sa hargne lui provenait d’une trop grande habitude à lever le coude, d’autant qu’il carburait en homme un bon litron de petit jaune par jour, une consommation à faire pâlir de jalousie un moteur de porte-avions !»

Stepquest : « Je ne voies toujours pas, on ne devait pas trop se côtoyer ! »

Tupeutel : « Tu ne te souviens pas à l’AMGAS d’un fameux match de foot contre la promo GAGARINE, du mec de notre équipe qui avait tartiné le goal, en lui collant ses deux arpions cramponnés en pleine poire ? Ko technique avec petits zoziots, brancard, forfait couture à l’hôpital, mâchoire niquée en quatre endroits, bref séjour repos intensif de deux mois offert par René au goal de l’équipe adverse. Il s’en était suivit un frittage collégial hollywoodien que même dans les vieux films de John Wayne on aurait pas imaginé ! Nous avions tous la tronche en compteur à gaz, des pansements partout et en prime une interdiction de sortie pour quinze jours !»

Stepquest : « Ah ! ça y est ça me revient, il était un peu fondu ce mec, je ne sais pas si c’est vrai, mais Yanissa m’avait dit que c’était Draco qui lui avait parié qu’il ne serait pas capable d’envoyer aux vapes le goal adverse. Taré ce mec, c’est pour cela qu’on l’avait surnommé « Pieds de fer », pour ça et pour une autre histoire concernant une bagarre avec un poulet à qui il avait remonté le triptyque jusqu’aux oreilles !»

Tupeutel : « Bon alors tu voies maintenant de qui je voulais parler. Tout cela pour te dire que…. Euh ! Qu’est ce que je disais ?….»

Stepquest : « Que tu l’avais rencontré sur la planète MOUILLEDRU. Tu devrais prendre des trucs pour la gamberge, bouffer du poiscaille, il paraît que c’est bon pour les souvenirs !»

Tupeutel : « Donc je le trouves sur MOUILLEDRU, on va s’en jeter un au troquet histoire de consolider les amitiés et de se rincer le cornet, et dans l’appel aux combattants, il me balance que Yanissa venait d’avoir un accident en se posant en cata suite à une méchante grève de ses propulseurs ! Inutile de te dire que ça m’a couper la soif pourtant tu me connais je ne suis pas manchot ! »

Stepquest : « Yanissa un accident ? Et tu le sais depuis quand ? Comment va-t-elle ?, Où est-elle hospitalisée ?, Peut-on lui rendre visite ?, Est-ce que tu sais si c’est grave ?, Hein bah racontes moi !… »

Tupeutel : « Oh là ! Vas’y mollo, comment veux tu que je te réponde si tu ne me laisse pas jacter ? Elle est au Mémorial Hospital Of Pouhet La Luehette. Je ne sais pas dans quel état elle est, et je l’ai appris qu’hier ! »

Stepquest : « Quoi ! Tu l’as appris hier et tu ne m’as rien dis ? Que la pourriture te putréfie pendant quatorze générations ! Je te croyais un pote et en fait tu m’harponnes en plein palpitant, tu me causes de babiole et tu fais traîner l’important, j’ m’en fous de René machin – chose ! Au lieu de faire dans le rapide, le succinct, tu me sors un reportage sur l’AMGAS et ses diableries alors que Yanissa se meurt peut-être sur un plumard d’hôpital en criant mon prénom dans ses moments de flou comateux ! A pis tiens t’es trop ### ! »

Tupeutel : « Ah ! Bah tiens je te remercie, j’ urgentise, je précipite et toi tu me reçois à coups tisonnier ! Je te ferai remarquer qu’ayant été prévenu hier très tard, nous ne sommes pour l’instant qu’aujourd’hui, je ne voie pas comment j’aurai pu faire plus vite ! Après tout moi aussi ça m’en a filé un coup derrière la tronche de savoir qu’elle était allée au bac, mais non Môsieur faut qu’il se trouve un bouc émissaire pour se défouler, alors ###### Stepquest !»

Et sur ce, le Tupeutel coupa promptement et énergiquement la communication. A mon avis, il va faire la gueule ! Faut dire que Stepquest n’est pas juste sur ce coup, l’autre brave comme toujours lui passe l’info et au lieu de le remercier, il l’envoie aux pelotes !

Le Capitaine n’était pas loin de penser la même chose lorsqu’il constata que la liaison était rompue (Poil au …. Ah ! Non pas cette fois là, l’heure est grave !). Il se trouvait crétin, planté dans son burlingue avec son phoneur en pogne.

De plus il était bloqué, son rafiot n’étant pas terminé et pour cause, il n’était pas encore commencé, il se demandait comment faire pour rejoindre la Terre afin de prendre des nouvelles in situ de la balle Yanissa, dit P’tites miches et aussi Baudruche.

La seule personne qui pouvait lui filer un coup de main était le Tupeutel et il venait de nous le vexer comme un rat sans queue. Le Pitaine tourna en rond dans son burlingue en espérant trouver une solution à cet épineux problème. Une solution il en voyait une, appeler le Tupeutel, s’excuser et lui demander de l’aide, mais cela le grattait de lui lécher les pinceaux et d’entendre le Tupeutel lui renvoyer dans les chicots les constantes de leur dernière altercation. Ah ! parce qu’il l’entendait déjà lui rappeler qu’avant d’envoyer chier les copains il fallait être de sûr de ne pas avoir besoin d’eux, que s’il n’était pas là pour l’aider il serait dans un belle béchamel, et tatati et tatata… !

Bref, Stepquest attendit le lendemain matin pour rappeler. Il composa le code d’accès puis se mis à faire les deux cents quatre vingt sept pas et demi, dans le couloir menant à son bureau.
A l’autre bout, le Tupeutel remarqua de suite que c’était Stepquest qui appelait, mais il souhaitait un brin vicelard le faire moisir un peu. Aussi compta t – il le nombre des sonneries afin de ne décrocher qu’à l’avant dernière, la dix-neuvième ! Hi ! Hi ! Hi ! Hi ! Hi ! Taquin le mec, remarquez on ne peut pas lui en vouloir !
Pendant ce temps, Stepquest, tel le dernier produit sorti de chez SEB, bouillait de rage en entendant s’égrener les sonneries les unes derrières les autres.

Stepquest : « Je suis sûr qu’il me fait lansquiner le salopard, rien que pour me chagriner ! « L’emmerdeur » c’est comme ça qu’on devrait l’appeler ou « fouille ###### » ou « La pouasse ».Tiens en voilà un à qui on a jamais trop donné de surnoms, pourtant il y avait matière surtout si on le lâchait près d’un élevage de jeunes filles, intenable le garçon même traité à l’antirutol à dose massives fallait qu’il renifle, qu’il trace ! On aurait pu l’appeler « la tripote », « chaud de la pogne », « feu du gland », « Speedy burnes » ou « Golden glaouis » ! Je me souviens d’une fois ou nous étions en permission, nous nous promenions sur les Champs Elysées à Paris et en ce chaud mois de juillet, nous avions décidé de nous gober un Banana Split, une gaufre et une crêpe le tout arrosé d’une bonne bière brune ! Oui je sais pour les kilos superflus c’est pas terrible ! Bref l’un à côté de l’autre nous marchions en devisant sur l’avenir du monde.

D’un seul coup plus personne, je jactais tout seul, le naze s’était arrêté cent mètres avant et je le voyais s’agité face à une charmante demoiselle qui visiblement était en pétard.
Le petit lot bien gaulé à qui il avait jeté une bordée de regards dans le décolleté s’était arrêtée pour lui demander le traditionnel « Tu veux une photo ou c’est pour toucher tout de suite ? », il n’avait pas dit non ce ### au lieu de s’écraser et j’ai bien cru que la gazelle allait lui coller un coup de genou dans les prunes pour lui apprendre la politesse et lui rappeler les fondamentaux de la courtoisie.
J’ai eu toute les peines du monde à le sortir du marasme compte tenu qu’une foule hostile s’était agglutinée, prête à trucider l’inconvenant. J’étais dans une rage folle et….»

A cet instant, Stepquest fut interrompu dans ses souvenirs par un Tupeutel goguenard qui daigna prendre la communication.

Tupeutel : « Tiens un revenant ! Tu parles aux cons toi maintenant ? Je ne pensais pas que tu t’abaisseras à cela ! »

Et paf! En dans les chicots !

Stepquest : « Bon ça va ! Je te présente mes excuses ! C’est pas la peine d’en faire trop non plus ! Tu va pas me bouffer la rate avec ça pendant des siècles ?»

Tupeutel : « Dis donc t’aurai pas besoin de mon aide par hasard ? T’excuser ne te ressemble pas trop ! Qu’est ce qui veut le pépère à son Tupeutel ? »

Stepquest : « Il faut que tu me déposes sur le Terre afin que je puisse aller voir Yanissa. »

Tupeutel : « Rien que ça ? J’ai un métier moi, une boutique à gérer, une famille à élever ! Tu veux pas non plus que je te fasse tes courses et que je te prépare un bain ? »

Stepquest : « Laisses tomber les rancunes puisque je te dis qu’il y a le feu !»

Tupeutel : « Au mieux je peux te téléporter depuis mon vaisseau mais je n’ai pas le temps d’aller flâner en ce moment. Le souci c’est que mon téléporteur est en réfection et on ne l’a pas encore testé. »

Stepquest : « Tu m’en veux autant que ça ? Vouloir m’éparpiller parce que je t’ai traité de ballot ?»

Tupeutel : « De ###, pas de ballot ! T’es crétin ou quoi on va faire des essais, je passes te chercher, pauvre truffe ! »

Et ce qui fut dit, fut fait. Tiens cela faisait longtemps que j’avais écris cela !

Une fois dans l’espace de téléportation du vaisseau du Tupeutel, les ingénieurs procédèrent à un test avec une poule qu’ils placèrent au centre de la concentration des flux. Une fois le générateur mis en fonction, la colonne d’air irisée établie, pffffuit la poule disparut pour reparaître quatorze secondes plus tard.
Enfin quand je dis reparaître je suis pas très objectif, car le tas de matière informe ressemblant d’avantage à un vieux restant de pot au feu croisé avec de la rillettes d’oie arrosé de sang frais ne risquait plus de vous gratifier d’un bel œuf à caser dans le coquetier un soir de grande envie de mouillettes !

Stepquest : « Je te souhaite un bon appétit mon cher Tupeutel, si tu n’a pas de chat en stock, tu as au moins de quoi bouffer pour ce soir ! »

Pendant que les travaux avançaient à grande vitesse, Alfred expliquait certaines particularités techniques du vaisseau qu'il construisait.

Alfred: "Voyez-vous, mon cher Draco, ce vaisseau sera le plus puissant et le plus sophistiqué jamais construit par l'homme. J'ai décidé de l’appeler Atlantis."

Draco: "Pourquoi Atlantis?"

Alfred: "Il y a un peu plus de vingt ans j'ai fait quelques recherches sur terre, un peu d'exploration. Voilà que je me promenais sous les eaux méditerranéennes et j'ai fait une petite découverte."

Draco: "Une découverte?"

Alfred: "En effet. J'ai découvert des ruines atlantes."

Draco: "Vous me parlez du peuple de l'Atlantide, cette île disparue il y a plus de 3000 ans?"

Alfred: "C'est cela même! Lorsque j'ai regardé ça de plus près, j'ai découvert une espèce d'entrée qui m'a amené à une énorme salle qui ressemblait à un hangar. En fouillant et en analysant cette salle j'ai découvert un ordinateur."

Draco: "Un quoi? Vous vous foutez de moi, non? Un ordinateur de 3000 ans!"

Alfred: "Croyez-moi, c'est véridique! Cet ordinateur n'était plus vraiment en état de marche mais je l'ai ramené sur MURGAXE et je l'ai remis en état. Après avoir reconstitué les données, j'ai pu comprendre pourquoi ce peuple avait disparu. Leur avance technologique était telle sur les autres peuples, qu'ils se sont repliés sur eux-mêmes pour ne pas interférer sur l'évolution des autres peuplades. Ils connaissaient le vol spatial depuis un moment et savaient même dépasser la vitesse de la lumière. Lorsqu'un mouvement des plaques tectoniques a commencé à menacer leur île, ils n'ont trouvé d'autre moyen que de construire un vaisseau assez grand et puissant pour les transférer sur une autre planète. Ils ont unit leur savoir et leurs connaissances afin de construire ce vaisseau et tous les plans étaient dans cet ordinateur. J'ai utilisé leurs connaissances que j'ai combiné aux nôtres afin de construire ce vaisseau."

Draco: "Passionnant votre histoire, mais comment une technologie vieille de 3000 ans pourrait-elle influencer la construction d'un navire de combat actuel?"

Alfred: "Je vais vous expliquer. En premier lieu la coque du navire. Les atlantes étaient de grands chimistes et savaient travailler l'orichalque comme personne. Cette matière se retrouve dans l'alliage de la coque qui en fait la plus résistante jamais construite. Un tir de phaser type XII continu de 4 minutes ne ferait que l'échauffer un peu. Ensuite les moteurs. Ce sont des propulseurs capables de créer un tunnel temporel de manière à atteindre l'équivalent de distorsion 13 en vitesse conventionnelle. Et pour finir, l'armement. Trois tourelles de trois canons ioniques d'une puissance de 48.000 Térawatts chacun. Sachant qu'un phaser type XII en développe 21.350... Les torpilles quantiques ont vu leur puissance multipliée par quatre ce qui en fait les torpilles les plus puissantes jamais construites. Satisfait?"

Draco était sans voix. Un vaisseau avec une telle puissance! Même l'USS-Voyager, le fleuron de la flotte fédérée, ne pouvais pas faire le poids face à une puissance dévastatrice telle que celle-ci.

Draco: "Et quand sera prête cette merveille? Ca me démange, vous pouvez pas savoir!"

Alfred: "Encore trois semaines de travail, une semaines de tests et vous partirez en vacances avec. Ca ira?"

Draco: "A la perfection! Bon, je dois faire quelques plans d'attaque en attendant."

Des plans d'attaque? Mais Draco savait bien par où il allait commencer. La plus grosse compagnie de transport de marchandises était la "Tupeutel & Co". Une cible rêvée pour en faire la première d'une longue lignée...

En pleine phase de vannes, les deux amis avaient décidés inconsciemment de se faire un duel verbal à celui qui en foutrait le plus dans la tronche de l’autre. Le Tupeutel avait pris une longueur d’avance, mais le Capitaine Stepquest remontait légèrement au score.

Tupeutel : « En attendant que les ingénieurs agitent leurs neurones dans le sens idoine afin de nous remettre le tintouin sur les rails, on pourrait peut être envisager un armistice, le pouce en l’air, un godet à la main ! D’ailleurs manger ne serait pas une si mauvaise idée ! Ca te rendrait peut être plus aimable, tu aimes les carottes ? »

Stepquest : « J’ai bien envie de te conseiller de te les carrer dans l’oignon tes carottes ! Toi c’est de la morue que tu devrais becter, c’est bon pour le cerveau et en ce moment le tien donne des signes de faiblesse ! Pour le godet et la mangeaille j’ai rien contre même si je doit me l’enfiler en ayant ta face mouche devant l’ portrait ! Mais rassures moi, c’est tout de même pas toi qui cuisine ?»

Tupeutel : « Non mais des fois, t’as peur que je t’empoisonne ? »

Stepquest : « Je n’irai pas jusque là mais un malheur est si vite arrivé ! Et un malheur c’est triste, c’est dommage, c’est ballot, surtout si je dois me sentir directement concerné !»

Tupeutel : « De toute façon je ne vais pas me mettre aux instruments, cocotte, poêle, chinois et ustensiles en tous genres, alors que j’ai un chef cuistot qui travaille aux petits oignons, un précis de la louche, un expert inventif qui te ponds un repas en deux heures chronos sans anicroche, rien que du calculé à la juste température, composé avec ardeur, livré avec délicatesse, une mise en bouche du feu de Dieu !»

Stepquest : « Notes bien je préfère cette solution car j’ai encore en mémoire un repas que tu nous avais concocté à l’AMGAS ! S’il n’y a pas eu de mort c’est à cause du médecin qui fut un rapide de la gâchette ! Je me rappelle que tu nous avais gratifié d’un pauvre lapin entièrement cuit au micro-ondes, sec comme un coup de trique avec des choux de Bruxelles pas assez cuits, eux, nous avions eut du mal pour tout avaler, mais pour le ch.. ça partait tout seul ! Le problème c’est que ça avait duré toute la nuit !»

Tupeutel : « Ah oui je me souviens en effet, mais moi j’avais parfaitement digéré ! Vous deviez avoir tous l’estomac en berne et l’intestin chatouilleux pour passer votre nuit cul nu dans les jardinières du parc ! Ca m’a toujours étonné d’ailleurs, y’en avait pas mal des chiottes à l’AMGAS !»

Stepquest : « Bah t’as raison Léon, les premiers se sont rués sur les goguenots et voulaient plus les quitter, on allait pas les ravaler, motif de fâcherie, risques de discorde dans un groupe qui s’entendait bien !»

Draco analysait toutes les données fournies par les services secrets murgaxiens ainsi que les cartes de l'espace connu.

Le but du jeu était de sortir incognito de la quatrième lune et de foncer vers une cache hors de l'espace contrôlé par la fédération. La cache était toute trouvée: l'Etendue Delphique. Cet espace était composé d'anomalies spatiales que seul un oeil averti était capable de déceler et avait la particularité d'avoir une entrée bien connue mais des sorties multiples. On savait par où on entrait mais pas pour où on sortait.

La première cible était désignée: Tupeutel & Co. Cette compagnie de transport était composée de plus de 8000 navires cargo don les plus gros pouvaient transporter plus 2 Km3 de marchandises. Mais ils étaient aussi bien armés, chose que Draco ne prenait pas à la légère.

Trois semaines plus tard...

Alfred: "Monsieur Draco, vous devriez venir dans la plate-forme de construction."

La voix d'Alfred dans le communicateur était très rare car il préférait de loin parler aux gens face-à-face. Quand, exceptionnellement, il s'adressait à quelqu'un par les communicateurs, c'est que le cas était urgent. Sachant cela, Draco se rendit sur la plate-forme de construction accompagné de Nausicaa qui le suivait comme un pot de colle.

Draco: "Que se passe-t-il, Alfred."

Alfred: "Deux petites secondes, je fais une dernière chose et je suis à vous."

Alfred manipulait un petit boîtier qu'il tenait entre ses mains. Tout à coup, les moteurs de l'Atlantis se mirent en branle et les supports qui maintenaient le vaisseau furent retirés. L'Atlantis se tenait là, devant eux, majestueux en lévitation grâce aux systèmes anti-grav.

Draco: "Mais.... mais....."

Alfred: "Je sais, il ne devait être prêt que dans une semaine. Mais mes hommes ont été inspirés et n'ont pas rechigné à la tâche. Voulez-vous monter à bord?"

Alfred manipula de nouveau le petit boîtier. Alfred, Draco et Nausicaa furent téléportés sur l'Atlantis à la grande surprise générale.

Draco: "Alors là il y a un truc que je pige pas..."

Alfred: "Mais c'est simple. Ce petit boîtier n'est autre que la télécommande de l'Atlantis. Avec elle, je suis capable de contrôler les déplacements, la téléportation et l'armement du navire."

Draco: "Incroyable. Et si nous allions faire le tour du propriétaire?"

Quelques heures plus tard, alors que le Tupeutel et le Capitaine Stepquest devisaient avec à vrai dire un bon coup dans le pif, la table des combats était encombrée de boutanches aussi sèches que des sarments de vigne. Tout y passait, la misère dans le monde, la faim des peuples sans richesse, l’aide humanitaire, les médecins sans frontière, la dernière Renault du voisin et la grippe intestinale du beau-frère ! Si les discussions paraissaient s’enchaîner sans logique ni suivi, il faut dire qu’elles étaient alimentées avec verve, gestes désordonnés et bouches pâteuses !

En clair, le Tupeutel et le pitaine Stepquest en avaient un sacré coup dans les chasses. Lorsque le chef ingénieur responsable de la salle de téléportation eut terminé ses nombreux essais, il se rendit chez le Tupeutel.

Le Chef ingénieur : « Honorable Tupeutel, le téléporteur est en état de fonctionner avec un taux de réussite de 100%. Nous avons téléporté 100 organismes vivants avec succès, et après une étude médicale approfondie nous n’avons décelé aucune anomalie. »

Ttepquest : « Bah ! C’est bon…euh !… on va pouvoir euh !…. y aller ! Qu’est ce que tu en dis Step ? »

Stepquest : « Bah je dis qu’il faut réfléchir, ne pas se jeter dans l’aventure sans canot de sauvetage, ne pas tenter le diable sans une bonne assurance vie ! Bref je ne vous cache pas que sur l’indice de confiance des ménages, je ne donne pas à votre téléporteur plus de 0,5 sur 100 ! Et ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dis, je n’ai pas la trouille je suis simplement un tantinet méfiant !»

Tupeutel : « Mais pisses qui te dit que c’est ok, que ça marche comme sur des roulettes, je ne vois pas pourquoi tu tergiverses, pourquoi que te traîne la savate ? Tu veux aller la voir Yanissa ou pas ?»

Stepquest : « Aller la voir oui, mais entier, pas en barquette de steak haché !»

Tupeutel : « Aller tiens pour te donner du courage je vais te donner une bolée de romu, ça te filera de la gouache et t’empêchera de trop réfléchir !»

Stepquest : « Tu crois pas qu’avec ce qu’on a picolé une bolée de romu n’est pas de trop ? Je ne dis pas ça par absence de gourmandise, mais on a jamais su quels pouvaient être les effets d’un verre d’alcool sur un organisme téléporté ! Là on ne parles plus des risques avec le contenu d’un seul godet !»

Tupeutel : « Et bien ce sera une première, on va prendre ton taux d’alcoolémie avant que tu partes ainsi on aura une première indication. Tu sera un héros, l’homme qui testa la téléportation bourré, fait comme un rat !»

Après bien des palabres, le Capitaine Stepquest accepta d’emprunter le téléporteur de son ami le Tupeutel. Parvenu dans la salle de téléportation, il eut une pensée émue pour ses parents et concentra son esprit sur Yanissa afin de ne pas penser aux risques.

Lorsque l’énergie fut envoyée et que la colonne irisée se créa, le Capitaine Stepquest sentit comme une sorte de décharge électrique lente et faible prendre possession de son système nerveux.
C’était à la fois une sorte de chair de poule et de picotement qui parcouraient la surface de sa peau mais aussi tout l’intérieur de son corps. Son cœur battait vite, raisonnant dans son crâne, sa respiration semblait plus rapide et moins contrôlable. Puis la salle du téléporteur devint de plus en plus floue et lumineuse. Il ne sentit plus les vibrations engendrées par la circulation du sang dans ses veines et ses artères, il n’eut plus conscience de l’air s’engouffrant dans ses alvéoles pulmonaires et il devint plus léger, comme une légère brise matinale. Maintenant il se trouvait dans un cylindre d’énergie d’un blanc éclatant, il ne voyait plus son corps.
Mais est ce qu’il voyait encore, n’était ce point son esprit qui prenant le dessus sur ses sensations épidermiques simulait un corps réel ?
Un doute, comme un martèlement sur l’enclume s’insinuait de plus en plus dans sa pensée. La téléportation ne laissait aucune trace en mémoire, le téléporté était transformé en ondes, matrice structurelle et atomes constituants formant une sorte de tout qui comprenait les plans de la structure atomique de l’individu ainsi que chacun de ses atomes avec ses coordonnées spatiaux temporelles. La mécanique quantique permettait cet exploit en offrant à l’atome la possibilité d’être dans un état matériel et/ou dans un état ondulatoire.
Stepquest se présentait dans un état immobile et du plus profond de ses souvenirs cela ne lui paraissait pas normal.
Je présents qu’il avoir une ###### dans le potage, ou de la mouche dans les tuyaux. A moins que ce soit l’inverse.
Dans la salle de téléportation, le Chef Ingénieur avait blêmit quelques instants après la création de la colonne d’irisation et il s’était écrié :

Chef Ingénieur : « Oh ! p….. de m…e de c…..ie ! Veuillez me pardonnez mon langage honorable Tupeutel mais là on a un soucis ! »

Tupeutel : « Craches ta pastille, ne me fais pas languir ! Serais tu en train de supputer que Stepquest est dans la semoule, qu’il s’est transformé en pâté pour minou ? Mais il va me péter la gueule quand il va revenir ici ! »

Chef Ingénieur : « Je ne penses pas, surtout que je ne suis pas certain qu’il revienne ! En fait on ne….. »

Tupeutel : « Comment ça pas certain qu’il revienne ici ! Vous l’avez paumé !»

Chef Ingénieur : « Gagné honorable Tupeutel, nous ne savons pas où il est, mais nous pensons qu’il est bloqué en pleine transition car les diagrammes ne sont pas fermés, ils enregistrent les fonctions vitales du Capitaine, donc….»

Tupeutel : « Comment ça « gagné », on n’est pas en train de faire le tirage du loto, vous ne le connaissez pas le Stepquest, s’il s’en sort ce que je vous conseille de veiller à mettre dans votre planning comme étant une priorité absolue, il va tout casser ici et vous en premier ! Vous ne l’avez jamais vu dans ses grandes heures, il est d’abord dans un calme Olympien, puis ses mirettes deviennent fixes et exorbitées comme si il venait de s’envoyer un rail d’un kilomètre, la pression monte, ses maxillaires se durcissent et là le moindre petit phénomène, le plus insignifiant battement d’aile de mouche déclenche l’apocalypse. Dans ces instants d’orage il faut se garer, être invisible, translucide, inexistant ou à des années lumières du théâtre des hostilités.»

Chef Ingénieur : « A ce point là ? »

Tupeutel : « Faut que je t’affranchisses de tous ses blases pour que tu piges et crois moi ils ne sont pas usurpés. Le Stepquest on l’appelle aussi « le magnifique », « le malin », mais aussi « Tire qu’une fois », « La tremblote », « Vise dans l’pif », « le mercenaire », « Bil la dynamite », « Lance pruneaux », « Terreur – Jack le fondu », « Marcel le Suppo » et « Frappe qu’un coup », voir « Break – burnes » sur les navires Anglais et j’en passe pour ne pas être trop long ! »

En bref le Tupeutel soulageait ses craintes en filant les foies au Chef Ingénieur. Cela ne réglait pas le problème, n’apportait pas de solution, mais ça exorcisait le futur. Car un futur pour le Capitaine Stepquest, le Tupeutel y croyait dur comme fer, il l’avait vu se sortir d’embuscades à dormir debout, de traquenards historiques et s’il doutait de voir reparaître Stepquest tout à fait dans le même état qu’avant son départ, il était certain qu’il se retrouverait en face de lui. Mais où était-il passé ?
Pendant ce temps, le Capitaine Stepquest vivait une sorte de cinquième état de la matière, il n’avait pas faim, pas soif mais n’en prenait pas conscience. Il flottait dans un espace curieux, immobile et atemporel. Dans les couloirs de la téléportation, il était devenu une masse d’énergie quantique, minuscule nuage lumineux ressemblant à une galaxie. De part et d’autre des filets d’énergie fonçaient à pleine vitesse en le frôlant, d’autres êtres se rendant d’un point x à un point y. Il n’aurait pas fallu qu’une collision intervienne car c’eut été la mort assuré.
Et les heures passaient se transformant en jours et en semaines. Le Tupeutel n’ayant pas de cheveux ne pouvait pas s’en faire, mais il avait perdu 14 kg ! (C’est bien fait…. Il n’avait qu’à ranger ses affaires !). Le Chef Ingénieur et son équipe de « pousse – fientes » comme les appelait gentiment le Tupeutel, ne dormaient pratiquement plus. Il démontaient, remplaçaient, remontaient, passaient des heures à tester les ensembles, sous ensembles, organes sous organes et ce jusqu'aux vis et boulons de chaque élément du téléporteur. Le concepteur de l’appareil Louis – Ferdinand BOUZAS – de VENDEE était arrivé en urgence accompagné du spécialiste de la mécanique quantique Fred TONVOISIN – ILTELERENDRA – AUCENTUPLE et d’un mathématicien Russe Igor SACAISSENIMPORTOUSK et le physiologiste Danois Igmar TRUCSTEN.
Louis – Ferdinand, Fred, Igor et Igmar s’étaient enfermés dans un appartement laissé à leur discrétion, vous avez vu c’est bien dit non ? Ils potassaient les diagrammes, les résultats de milliers de tests, les plans, les boîtes bleues de l’installation (Désolé elles ne sont pas noires !), et les courbes vitales enregistrées en permanence. Si ces dernières rassuraient quand à leurs résultats conformes aux prévisions, les quatre hommes étaient inquiets car ils ne trouvaient rien d’anormal quant aux procédures de téléportation déclinées lors de l’envoi de Stepquest et rien ne clochait au niveau de la machinerie.

#10 Draco

Draco

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Posté 06 July 2004 - 20:22

Chapitre IX : Le Capitaine Corsaire

Louis – Ferdinand : « C’est bitrange autant qu’hizarre ! Euh ! Pardon, c’est étrange autant que bizarre ! »

Fred : « Etes vous sûr mon cher que tous les diagrammes et toutes les courbes fonctionnelles sont strictement correctes ? »

Louis – Ferdinand : « Correctes !»

Fred : « Alors où se trouve le maillon faible ? Mon cher Igmar, se pourrait-il que l’organisme du Capitaine Stepquest ait pu induire ce problème ? A – t ‘on déjà trouvé des gens qui auraient spécifiquement constitutions non téléportables ?»

Igmar : « Pas à ma connaissance, on a trouvé des individus qui faisaient des malaises, d’autres à qui cela générait des angoisses, mais pas de blocages Spatiaux - temporels. »

Igor : « Sur le plan mathématique l’équation générée par le calculateur est parfaite, pas de problème de ce côté ci à ceci près au la millième valeur après la virgule devrait être égale à 2 et non à 3 comme le montre le relevé quantique. Hors si mes calculs sont exacts, mon esprit clair, mes idées jutes et mes yeux en face des trous, cette valeur est la résultante du poids de l’individu. »

Igmar : « Vous avez parfaitement raison Igor, j’ai moi même constaté ce type d’anomalie sur la grille atomique générale. Un surplus pondéral non absorbé par le correcteur automatique chargé enregistrer et de répercuter toute modification structurelle des données archivées d’un individu.»

Louis – Ferdinand : « Convoquons le Tupeutel et le Chef Ingénieur pour savoir ce qui c’est passé dans les quarante huit heures qui ont précédées.

Lorsque le Tupeutel se jeta dans la pièce dans laquelle cogitaient les élites venues de la Terre, il espéra fortement une bonne nouvelle, les savants auraient-ils trouvé une solution ?

Louis – Ferdinand : « Non mon cher Tupeutel nous n’avons toujours pas de solution, mais nous en trouverons une, question de temps ! »

Tupeutel : « Oui de temps, cela fait trois semaines qu’on ne sait pas où il est le Stepquest, vous en avez de drôles, vous ne semblez pas voir l’importance du problème ! »

Igor : « Mais si Tupeutel, d’ailleurs nous aimerions que vous nous disiez ce qui s’est passé dans les dernières quarante huit heures avant la téléportation. »

Tupeutel donna tous les détails y compris le nombre de fois ou il était allé aux cagoinces et ce qu’il y avait fait. Lorsqu’il évoqua la partie de lèche – goulots avec le pitaine, les quatre savants furent extrêmement attentifs aux propos du Tupeutel.

Igor : « Sans indiscrétion quel fut le volume ingurgité par le Capitaine Stepquest et quel était le produit ? »

Tupeutel : « De la romulienne Vintage et nous avons calciné à deux…. Euh ! Dix bouteilles que nous avons relevé au café bien tassé ! Je ne sais pas vous dire si Stepquest en a lichetronné plus ou moins que moi, disons cinq boutanches et un bon litre de café chacun. Une bricole quoi ! »

Igor qui avait failli se foutre la trombine par terre en entendant la quantité ingurgitée, ravala sa salive et repris ses esprits.

Igor : « Une telle quantité d’alcool peut éventuellement être responsable des variations rencontrées. De plus la romulienne est réputée pour ses effets hallucinogènes et nous ne connaissons pas exactement sa composition chimique. Si c’est ça nous sommes fort ennuyés car je ne vois pas de solution à ce drame»

Louis – Ferdinand : « Il faut réfléchir ! Nous connaissons la structure archivée et la structure émise. Si nous utilisons l’ordinateur pour simuler la téléportation du Capitaine à jeun et sous l’influence de l’alcool, nous pourrons capter une image tridimensionnelle de l’écart entre les deux simulations. »

Tupeutel : « Oui et alors ! On ne va pas se mettre à aligner des soustractions, des additions et des multiplications comme à l’école ! Vous voulez peut-être des gommettes ? Un atelier peinture, un goûter à quatre heures et le câlin de la maîtresse d’école ? »

Igor : « Calmez vous Tupeutel, Louis – Ferdinand veut créer une déstabilisation temporelle afin de ramener au point de départ le Capitaine Stepquest et pour cela il a besoin des trois simulations. L’écart envoyé en même temps que la simulation en état d’ébriété annihilera la structure en errance et la simulation de Stepquest à jeun pourra récupérer l’énergie quantique du Capitaine qui devrait être éjecté du continuum et donc se retrouver à son point de départ. N’est-il pas Louis – Ferdinand ? »

Louis –Ferdinand : « Tout à fait Igor, le Capitaine Stepquest devrait faire une sorte de saut temporel qui le ramènera dans son passé structurel.»

Tupeutel : « Devrait… devrait et si votre théorie est fausse, il va où le Stepquest ? Serrer la louche au Bon Dieu ? »

Louis – Ferdinand : « D’abord ce n’est pas une théorie mais un expérimentation ce qui n’est pas la même chose, secundo si la simulation ne le ramène pas, et bien nous pourrons rentrer chez nous…. Il n’y aura plus rien à faire !»

Les dernières paroles de Louis – Ferdinand n’étant pas faites pour rassurer le Tupeutel, cela tombait bien puisque ledit Tupeutel n’était pas du tout rassuré. Etant incapable de proposer une autre solution, il s’en remettait aux arguments et à l’expérience des savants. Aussi il fut décidé de tenter l’expérience dès le lendemain matin après une nuit complète consacrée à une dernière vérification des installation et à un contrôle final des différents paramètres.

Les divers tests de l'Atlantis achevés, Draco était ravis.

Draco: "Mon cher Alfred, quel navire vous avez construit! Jamais de ma vie je n'avais vu un vaisseau éperonner un astéroïde! Et ces tuyères d'abordage, quelle idée géniale!"

Alfred: "J'avais quelques idées que j'ai appliqué sur mon bébé. Je crois que Nausicaa s'est bien adaptée à son poste, non?"

Draco: "En effet, l'amiral TOUSNIKER a eu une belle idée que celle d'affecter Nausicaa sur ce vaisseau. Je me sentirai moins seul parmi ces droïdes de maintenance."

Nausicaa: "C'est un honneur de servir sur un tel navire. Surtout sachant que je n'ai jamais piloté le moindre astronef, je m'épates moi-même."

Draco: "Vous avez prouvé votre valeur durant cette phase de tests. Maintenant, nous allons passer à la phase de travaux pratiques."

Alfred: "C'est à dire?"

Draco avait une idée derrière la tête. Maintenant que tous les systèmes de l'Atlantis étaient opérationnels à 100%, il allait pouvoir en découdre avec la Fédération. Les informations en provenance des services secrets de Murgaxe étaient très claires. Peu de vaisseaux fédérés croisaient dans le secteur mais il y en avait un qui justement passait dans les parages: L'USS-Missouri. Ce vaisseau, le cinquième en puissance de la flotte fédérée, allait servir de test grandeur nature à la puissance de l'Atlantis.

Draco: "Demain, l'USS-Missouri passera dans le secteur de l'Etoile de l'Hombre Morte. Nous allons tester notre armement à ce moment."

Alfred: "Quoi? L'USS-Missouri? Mais c'est le cinquième vaisseau le plus puissant de la Fédération!"

Draco: "Du calme Alfred. N'avez-vous pas confiance en votre création?"

Alfred: "C'est pas ça... C'est juste que... C'est un gros morceau!"

Draco: "Ne vous en faites pas. Veillez simplement à ce que tout soit prêt pour demain matin. Nous allons leur foutre la trouille de leur vie. Imaginez: être attaqué par un mort à bord d'un vaisseau arborant le pavillon noir! Ha ha ha!"

Draco était confiant. A tel point qu'il dormit comme un gros bébé. Son désir de vengeance était tel qu'il en éprouvait de la joie de pouvoir mettre hors circuit une pièce maîtresse de la flotte fédérée.

Le lendemain Draco se présentât sur la passerelle vêtue de la tenue qu'il avait fait confectionner sur Murgaxe.

Nausicaa: "Capitaine! Quelle est cette tenue?"

Draco: "A partir d'aujourd'hui, je suis Draco, le capitaine Corsaire!"

Nausicaa: "En tout cas, elle vous va à ravir!"

Draco: "Merci, Nausicaa. Entrez les coordonnées d'interception.

Nausicaa: "Coordonnées entrées."

Draco: "En avant pleine puissance!"

Nausicaa: "Bien, capitaine. Nous serons sur place dans 36 minutes et 43 secondes."

Les réacteurs de l'Atlantis commencèrent leur phénoménale poussée. Le vaisseau se déplaçait avec la grâce d'un dauphin, comme si son énorme masse n'était qu'illusion.
Arrivés aux coordonnées prévues, ils entrèrent en contact visuel avec l'USS-Missouri. C'est à ce moment que le vaisseau fédéré entra en contact avec l'Atlantis:
"Ici l'USS-Missouri, navire de combat de la Fédération. Veuillez vous identifier."

Draco: "Nausicaa, ouvrez une fréquence en visuel."

Nausicaa: "C'est fait, capitaine."

Draco: "Ici le vaisseau corsaire Atlantis. Passez-moi le capitaine ALOUEST."

Capitaine ALOUEST: "Je suis le capitaine de ce navire. Que voulez-vous et quelles sont vos intentions?"

Lorsque l'image de Draco apparu sur l'écran de l'USS-Missouri, le capitaine ALOUEST resta figé, l'expression livide, comme s'il avait vu un fantôme.

Draco: "Alors capitaine, que vous arrive-t-il?"

Capitaine ALOUEST: "Mais... Mais vous êtes mort!"

Draco: "Je suis revenu des enfers pour faire payer à la Fédération ce qu'elle m'a fait et venger les peuples qu'elle a sacrifié sur l'autel du commerce! Préparez-vous au combat!"

Capitaine ALOUEST: "Vous allez retourné en enfer, Draco! Parole de capitaine! Tous à vos postes de combat!"

Alors que tout le monde s'activait à bord de l'USS-Missouri, l'ambiance était plus calme sur l'Atlantis.

Draco: "Levez les boucliers. Armez les lance-torpilles. Pointez les canons."

Nausicaa: "Boucliers levés, capitaine."

Alfred: "Lance-torpilles parés et canons ioniques prêts à faire feu. Vous semblez d'un calme olympien..."

Draco: "Rien ne sert de s'énerver. Pièces d'artillerie.......FEU!"

Les trois tourelles tirèrent leurs rayons et touchèrent le vaisseau fédéré de plein fouet, avant même que celui-ci n'eu le temps d'armer ses phasers.

Draco: "Manœuvre Delta 4. Visez les nacelles de distorsion."

Alfred: "Nacelles dans notre ligne de mire, capitaine."

Draco: "FEU!"

Une fois de plus, l'USS-Missouri fût touché. Les canons de l'Atlantis avaient réduit le vaisseau à l'immobilité totale.

Draco: "Maintenant nous allons nous occuper de l'armement du navire."

Nausicaa: "Ils tirent, capitaine. Nous avons été touchés mais les boucliers tiennent bon. Ils sont à 89% d'efficacité."

Draco: "Bien. Alfred, voyez-vous ce point sous les nacelles de distorsion?"

Alfred: "J'ai compris, vous voulez les rendre plus vulnérables qu'un enfant, mais sans les détruire. Une torpille sur ce point rendrait inefficace toute la répartition de l'énergie sur le vaisseau. Il ne leur resterait plus que les système de survie."

Draco: "Vous avez tout compris. Vous êtes un malin vous!"

Alfred: "Je vise et.... feu!"

La torpille quantique, à peine lancée, atteignait l'USS-Missouri. L'effet escompté était bien là. Le navire était à la dérive, seuls les système de survie remplissaient encore leur office. Tout l'équipage était apeuré. La vision de ce vaisseau qui les avait à sa merci avec, pour capitaine, un homme que tout le monde avait annoncé comme mort les avait rendus immobiles, statiques, dans l'incapacité de faire le moindre mouvement.
Lorsque l'Atlantis se positionna juste sous le nez de l'USS-Missouri, ce fut la panique. Les trois tourelles pointées sur le vaisseau fédéré, l'Atlantis semblait annoncer la mort. C'est alors qu'un tuyau en provenance de ce dernier vint s'encastrer dans la passerelle du navire. Le capitaine ALOUEST, stoïque devant l'ouverture du tuyau, vit le capitaine Draco s’avancer devant lui, l'épée cosmique des capitaines à la main, comme une vision de cauchemars.
En pointant son épée sur le capitaine ALOUEST, Draco prononça quelques mots qui allaient rester gravés à jamais dans l'esprit de l'équipage fédéré.

Draco: "Je vous laisse la vie sauve... pour cette fois. Partez! Prenez vos nacelles de survie et partez! Je vous laisse dix minutes avant de détruire votre tas de ferraille. Et dites bien au Haut Commandement que Draco, jadis officier de la Fédération, traité de traître pour avoir sauvé un peuple tout entier et donné pour mort il y a deux mois, est de retour. Et que je vais leur faire payer pour tout. Que leur pire cauchemar vient de faire son apparition."

De retour sur l'Atlantis, Draco, en compagnie d'Alfred et de Nausicaa, observait le ballet apeuré des nacelles de survie qui s'envolaient les unes après les autres.

Nausicaa: "Capitaine, pourquoi leur avoir laissé la vie sauve?"

Draco: "Imaginez l'impact d'un équipage tout entier apeuré rien qu'en entendant mon nom et celui de l'Atlantis. Si nous les avions tués, ils seraient morts en héros de guerre. En leur laissant la vie sauve, je transmets la peur dans toute la flotte de la Fédération. Si vous aviez vu la tête du capitaine ALOUEST..."

La dernière nacelle de survie partie, l'Atlantis pointa ses canons et tira une salve ionique en plein sur les réacteurs de l'USS-Missouri dont l'équipage assista à la destruction par les hublots des nacelles.

La légende du capitaine corsaire venait de naître.

Stepquest était bien loin de cette page d’histoire qui venait de s’écrire à grands coups de lance – purée. Il mijotait dans son jus énergétique depuis maintenant trois semaines.

Le Tupeutel s’était levé de méchante humeur et sans prendre le moindre petit déjeuné il s’était rendu dans la salle de téléportation comme convenu la veille avec les savants arrivés de la Terre.

Tout le monde était tendu, à la limite de la rupture. Lorsque les trois grilles de simulation furent intégrées dans l’ordinateur, personne en dehors de Louis – Ferdinand ne voulu presser la touche afin de lancer le batch.

Une myriade de perles de sueur dégringolaient du front du Tupeutel, Igor avait une tremblote parkinsonienne, Fred tournait en rond en se bectant les ongles, Igmar priait à genoux sur son bureau et le Chef Ingénieur contrôlait pour la Xième fois la check-list du processus.

Lorsque Louis – Ferdinand pressa la touche du clavier, le Tupeutel eut un malaise et s’écroula de tout son long en se collant la tronche dans un bol de café qui traînait par là. Le médecin du bord fut prestement convié à redonner du tonus à ce brave Tupeutel que l’émotion avait torpillé de plein fouet.

Tupeutel : « Eu !…. où en sommes nous de …… euh !….. la ….. procédure ? »
Louis – Ferdinand : « Hé bien comme vous pouvez le constater, la colonne d’irisation s’est constituée normalement, les diagrammes vitaux du Capitaine sont toujours excellents et le transfert dudit Stepquest suit son cours. Bref, croisons les doigts et doigts de pieds pour les acrobates afin que cela continue comme c’est parti. »

Enfin, au bout de quelques instants, le corps inerte du capitaine Stepquest apparu sur le sol.

Tupeutel : « ######, il à rendu son bulletin de naissance ! Il est claboté le bougre ! »

Médecin du bord : « Non rassurez-vous Tupeutel, il respire régulièrement, sa tension est bonne, son rythme cardiaque est correcte et …… »

Tupeutel : « Et là il fait quoi ? Un petit dodo ? Ca fait trois semaines qu’il se repose, ne me dites pas qu’il roupille rien que pour nous taquiner ! Je sais l’homme moqueur mais pas au point de nous faire mijoter afin d’accentuer les remords !»

Médecin du bord : « Il semble dans un léger coma, qu’en pensez vous Igmar ? »

Igmar : « Il est fort probable que son état soit dû à son passage prolongé en zone d’attente, sans le concours des analyses physiologiques complémentaires je ne peux pas me prononcer d’avantage »

Tupeutel : « Et ça, vous avez vu ses cheveux et sa barbe ? C’est quoi cette connerie encore ?»

Igmar : « Ce n’est rien, la contraction temporelle nécessaire au processus de téléportation a certainement provoqué un déphasage plus important ce qui explique une pilosité bien plus abondante que celle à laquelle on pourrait s’attendre au bout de trois semaines.»

Tupeutel : « Non mais ce n’est pas de ça dont je voulais parler ! Je n’avais pas remarqué que sa tignasse avait plus poussé qu’à la normale, mais la couleur, qu’est ce que vous en dites de la couleur ? Parce que quand il va se réveiller le garçon, s’il se réveille un jour, il ne va pas se croire en train de faire une blague le soir d’ halloween, il va penser traîtrise, foutage de gueule et tout le toutim ! Je vous ai raconté ses réveils Strong au Stepquest ? Et là pour du Strong, c’est de l’ Extra – Strong ? Si vous ne faites pas quelques chose, je pars de suite m’expatrier de l’autre côté de l’univers et si possible dans les replis des univers parallèles !»

Louis – Ferdinand : « Restez calme Tupeutel, il suffit de lui faire une coloration et le tour est joué. »

Tupeutel : « Ah ! Il est drôle le mignon avec son colorant ! Vous avez vu il n’y a pas que ses cheveux et sa barbe, tout son système pileux est touché ! Il va falloir le tremper tout nu dans la bassine de colorant ! Mais il est ### celui-là !»

Louis – Ferdinand : « Ecoutez Tupeutel je ne vous permets pas de me parler ainsi ! Déjà nous sommes là à cause d’une ânerie commise par vous et le Capitaine Stepquest, nous venons de le ramener in extremis, et on se demande encore comment et vous me chipotez pour une couleur de pilosité ?»

Tupeutel : « Attendez qu’il la voit sa pilosité ! Car vous ne partirez pas avant de me l’avoir réveillé le Stepquest ! Ah ! Mes gaillards rira bien qui rira le dernier !»

Stepquest fut transporté à l’infirmerie du bord et le médecin commença de suite avec l’aide d’Igmar, une série d’examens afin de diagnostiquer l’état réel de santé du Capitaine et prévoir le traitement idoine pour le sortir de son potage.
En route vers la base stellaire la plus proche, les nacelles de sauvetage de l'USS-Missouri transportaient tout un équipage désorienté. Eux qui représentaient une partie de la fine fleur de la Fédération avaient été vaincus par un vaisseau inconnu. Alors qu'ils étaient à mi-chemin, ils croisèrent une pluie d'astéroïdes dont l'un d'eux détruisit complètement la nacelle où se trouvait le capitaine ALOUEST et les officiers supérieurs. D'autres nacelles furent endommagées mais rien de bien grave, elles pouvaient continuer leur chemin.
Quelques heures plus tard, arrivés à la base stellaire P3X42, ils furent pris en charge par l'équipe soignante. Ils étaient secoués et fatigués mais aucun des survivants n'était blessé. Le membre d'équipage le plus gradé encore en vie était le lieutenant Rémi Sanfa. Bien qu'à bout de forces, il se rendit au débriefing comme le lui avait demandé le capitaine de la station, Frédéric SICOUP.

Capitaine SICOUP: "Monsieur Sanfa, prenez place."

Lieutenant Sanfa: "Merci, capitaine."

Capitaine SICOUP: "Tout ce que nous savons c'est que l'USS-Missouri a été détruit. Que pouvez-vous dire d'autre?"

Lieutenant Sanfa: "..."

Capitaine SICOUP: "Alors, lieutenant?"

Le regard du lieutenant Rémi Sanfa devint livide, puis il commença à trembler. Les tremblements atteignirent une telle intensité que le capitaine SICOUP fit appel à l'infirmerie pour venir en aide à ce pauvre homme.

Capitaine SICOUP: "Docteur, que lui arrive-t-il?"

Docteur: "Je ne comprends pas, ils sont plusieurs à avoir la même crise. Une espèce de crise d'angoisse aigue, une peur incontrôlée. Et ils répètent tous la même chose."

Lieutenant Sanfa: "La tête de mort... la tête de mort... LA TETE DE MORT!!!!"

Capitaine SICOUP: "Qu'est-ce que ça veut dire?"

Docteur: "Je n'en sais rien, monsieur. Ils racontent tous la même histoire."

Capitaine SICOUP: "Quelle histoire?"

Docteur: "Je les ai entendu parler d'un vaisseau à tête de mort arborant le pavillon noir. Ils ont été détruits sans rien pouvoir faire. Ils auraient à peine tirer un fois sans égratigner le vaisseau. Par contre, l'USS-Missouri aurait été balayé en trois coups."

Capitaine SICOUP: "Trois coups? Impossible! L'USS-Missouri était le cinquième vaisseau en puissance de notre flotte. Aucun vaisseau dans l'univers, pas même l'USS-Voyager, le plus puissant de nos vaisseaux, aurait été capable de le détruire si facilement."

Docteur: "C'est pourtant ce qu'ils disent. Et ils racontent tous la même chose. Donc, ce ne peut être une coïncidence."

Capitaine SICOUP: "Bien, emportez-le et soignez-le. En l'absence du capitaine ALOUEST et de ses officiers, il est le seul à pouvoir nous informer réellement de la situation."

Le capitaine SICOUP, à peine l'équipe médicale sortie de son bureau, tomba sur son fauteuil. Il n'en revenait pas. L'USS-Missouri réduit à néant en seulement trois coups. Il n'était sûr que d'une chose: si cette histoire était vraie, un nouvel ennemi de taille venait de faire son apparition.
Seuls deux mots revenaient sans cesse dans sa tête: Capitaine Corsaire, Capitaine Corsaire, Capitaine Corsaire, Capitaine...

#11 Draco

Draco

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Posté 06 July 2004 - 20:27

Chapitre X : Un retour mouvementé

Le Tupeutel faisait les cents pas dans le couloir qui menait à l’infirmerie, toujours pas de nouvelles fraîches sur l’état de santé du Capitaine STEPQUEST. Impatient par nature, il décida de pénétrer dans le local et de passer à la question le Médecin du bord et le Physiologisque Igmar.

Tupeutel : « Alors les mecs ça traîne ! Ca fait plus de trois heures que je me rabote les semelles dans le couloir et je ne vous sens pas pressés de me refiler des news ! »

Médecin du bord : « Ben en fait nous avons procédé à toutes les analyses, épluché tous les résultats et notre conclusion est la suivante, le Capitaine Stepquest souffre de ce qu’on pourrait appeler « l’hyper sommeil » ! Nous ne voyons pas d’autre solution pour expliquer les données restituées »

Tupeutel : « J’ai jamais entendu parler de cette maladie ! C’est quoi cette connerie ? Vous ne seriez pas en train de me bottiner par hasard en me racontant un char gros comme l’Himalaya ? »

Médecin de bord : « Vous ne pouvez pas avoir entendu parler de cette maladie puisqu’elle n’a jamais été décrite ! Nous découvrons les symptômes aujourd’hui et nous pensons Igmar et moi que si nous injectons dix centilitre de Glanduline B18 au Capitaine Stepquest, il se réveillera sans problème dans une à deux heures»

Tupeutel : « Bon, alors nous faisons comme ça, vous le ramenez dans sa chambrette, vous lui injecté la Glandu – machin – chose après l’avoir rasé et lui avoir coupé les cheveux, puis on le laisse se réveiller tranquillement. »

Igmar : « Mais ce n’est pas possible, on ne peut pas le laisser seul, il faut surveiller son réveil. »

Tupeutel : « Rien ne vous empêche de le surveiller depuis un appartement voisin, installation d’une camera et d’un module de suivi de ses fonctions vitales, si un problème apparaît vous intervenez illico !»

Le Tupeutel n’avait pas tort, d’autant que cette histoire de pilosité concernant Stepquest ne hantait son esprit. Ainsi le Capitaine Stepquest fut-il rasé de près, cheveux coupés courts, installé dans son lit. Il reçut son injection de Glanduline B18 et fut laissé seul dans sa chambrette.
Depuis l’appartement voisin, le Tupeutel, le Médecin du Bord et Igmar avaient les mirettes fixées aux écrans vidéo qui captaient tout ce qui pouvait se passer dans la chambre du pitaine. Au bout d’une heure et trente minutes, Stepquest commença à bouger, à se mettre sur le côté puis à revenir sur le dos, à donner des signes de réveil. Puis ce furent les paupières qui se mirent en mouvement de plus en plus fréquemment. Lorsqu’il ouvrit les yeux, le Capitaine Stepquest semblât rester quelques minutes totalement immobile. Puis son regard balaya l’espace autour de lui et il se leva.
Dans l’appartement voisin, la tension monta. Le pitaine semblait en pleine forme, il ne chancelait pas, ne semblait pas atteints de troubles et se dirigea vers la salle de bain. Dans les instants qui suivirent, les trois hommes perçurent nettement comme un hurlement violent en provenance de la chambre de Stepquest.

Stepquest : « Ahhhhhhhhhhhh ! ###### de m…. ! Qu’est ce que c’est que cette connerie ? Ahhhhhhhhhhhh ! Qui m’a fait ça ? Ahhhhhhhhhhhh ! Mon flingue où est mon flingue ? Convoquez moi le merlan que je lui cause à coups de tromblons ! »

Igmar : « Bah ! Au moins on sait qu’il est bien réveillé ! »

Tupeutel : « Et même en pleine santé, compte tenu de son énergique beuglement et de son envie de trucider le coiffeur, car pour ceux qui n’auraient pas compris, le « Merlan » c’est le coiffeur ! Môsieur Stepquest vient de découvrir la jolie couleur de ses cheveux ! Car ce n’est pas à cause de la coupe ou de la longueur de sa tignasse qu’il éructe ! Messieurs, je déclare les hostilités ouvertes, qui se hasarde le premier sur le terrain des combats ? Je ne vous caches pas que les risques de se prendre une prune dans le cigare ou un coupe de boule dans les chicots ne sont pas nuls, mais qui ne risque rien n’a rien, proverbe que j’affectionnes tout particulièrement lorsqu’il ne s’applique pas à ma personne !».

Ca commençait à voler dru derrière la cloison. Le Capitaine Stepquest certainement en manque d’exercice dégageait tout ce qui lui tombait sous la main, et comme il avait conservé ses deux mains, ça dégageait doublement. Si le Tupeutel prévoyant avait fait fixer au sol et aux murs les objets lourds, encombrants ou présentant une certaine valeur, il en restait une multitude à qui Stepquest pouvait tenter d’apprendre les lois de l’apesanteur !

Igmar : « D’après vous Tupeutel, ça peut durer encore combien de temps cet épisode euh !….. D’éruption volcanique ? »

Tupeutel : « Qui peut le dire ! Son meilleur score, et ce de mémoire, est de deux jours pleins, parce qu’un malfaisant avait osé lui taxer sa place de parking sans son autorisation ! Une peccadille quoi ! »

Et le déménagement faisait toujours rage dans l’appartement voisin….

Sur l'Atlantis le temps était aux réjouissances. Le grand fait d'armes du petit équipage face au cinquième vaisseau en puissance de la Fédération avait un goût de bonheur intense.
Les nouvelles en provenance de la SSM (Services Secrets de Murgaxe) donnaient raison à Draco. Un vent de panique soufflait sur la Fédération. On recensait des cas de folie parmi l'équipage de feu l'USS-Missouri et bonne partie avait donné sa démission. Draco regrettait la mort du capitaine ALOUEST mais il se rendit compte que cette disparition avait servit ses intérêts car le capitaine ALOUEST avait été le seul à le reconnaître. Dans tout l'espace fédéré on ne parlait que du vaisseau à tête de mort et du capitaine corsaire.

Deux jours après cet exploit, l'Atlantis naviguait tranquillement dans l'espace fédéré. Dans la passerelle retentit une alarme.

Draco: "Qu’y a-t-il?"

Nausicaa: "C'est le radar de proximité, capitaine. Un vaisseau non identifié passe à portée de radar."

Alfred: "Elle a raison, je lance une identification sur l'ordinateur central. C'est un vaisseau cargo de la flotte du Tupeutel. D'après nos renseignements il transporte des vivres vers Pluton."

Draco: "Peuvent-ils nous repérer à cette distance?"

Nausicaa: "Négatif, capitaine. Leurs radars sont autrement moins sensibles que les nôtres."

Draco: "Bien. Boucliers occulteurs. Nous allons les soulager de leur cargaison pour le peuple de Murgaxe."

Nausicaa: "Boucliers occulteurs en place, capitaine. J'entre les coordonnées d'interception dans l'ordinateur de navigation."

Alfred: "Draco, je dois vous prévenir que le cargo en question est le Mattraqueur, un des cargos les mieux armés de la flotte du Tupeutel."

Draco: "Montrez-moi un diagramme de leur armement."

Alfred: "Voilà. Comme vous pouvez constater, il est impossible de le désarmer sans le détruire."

Draco: "C'est fâcheux. Bon, il va falloir que je le fasse de l'intérieur en espérant que les boucliers de l'Atlantis tiennent le coup."

Alfred: "Vu que nous n'utiliserons pas les canons ioniques et que les lance-torpilles n'ont quasiment pas besoin d'énergie, je préconise que nous transférions l'énergie des canons vers les boucliers."

Draco: "Bonne idée. Nous nous positionnerons juste en face du cargo puis, quand nous abaisserons les boucliers occulteurs, je serai dans un des tuyaux d'abordage en direction de la passerelle afin de la réduire en miettes."

Nausicaa: "Capitaine, l'équipage concentré sur la passerelle s'élève à une trentaine d'hommes. C'est risqué."

Draco: "Comme pour toute action, celle-ci comporte un risque. Mais je compte sur l'effet de surprise."

Nausicaa: "Faites attention à vous..."

Moins de dix minutes plus tard, l'Atlantis était devant le cargo. Comme convenu, les boucliers occulteurs furent abaissés et le tuyau où se trouvait Draco vint s'encastrer dans la passerelle du navire. Lors de l'ouverture, l'effet de surprise fut pour Draco et non pour l'équipage du cargo. En effet, personne ne cherchait à se défendre mais à fuir. Partout il entendait "le capitaine corsaire, le capitaine corsaire!". On aurait dit qu'un renard venait de pénétrer dans un poulailler. Il ne leur fallut pas plus de 5 minutes pour abandonner le navire.

Le petit équipage de l'Atlantis n'en revenait pas. Ils venaient de capturer un vaisseau cargo sans lever le petit doigt.
Ils avaient récupéré une cargaison de plusieurs centaines de tonnes de blé qui allaient nourrir le peuple de Murgaxe.

De retour sur l'Atlantis, Draco était toujours abasourdit par ce qu'il venait de vivre.

Alfred: "Mais que c'est-il passé?"

Draco: "Je n'en sais strictement rien. Quand j'ai débarqué sur la passerelle, ils étaient tous entrain de courir dans tous les sens."

Alfred: "Je vois que votre tactique de laisser l'équipage de l'USS-Missouri a porté ses fruits."

Draco: "On dirait. Mais c'est pas tout, nous devons livrer notre prise. Envoyez un message au SSM et donnez-leur un point de rendez-vous dans le coin."

A la grande stupéfaction du Tupeutel, Stepquest sembla se calmer au bout de deux heures environ. Depuis la vidéo, ils ne le voyaient plus car il avait regagné la salle de bain et plus un seul bruit n’émanait des lieux. Il fut décidé de se rendre dans la chambre du capitaine afin de vérifier que celui-ci n’avait pas eut un malaise. Méfiant le Tupeutel fit passer Igmar en premier. Lorsque ce dernier passa la tête par l’encoignure de la porte, il se ramassa en pleine poire le porte savon qui le sonna aussi sûrement qu’un direct du champion de monde de boxe en version poids lourd.

Tupeutel : « Il n’a pas perdu la pogne le sagouin, déjà à l’AMGAS il était premier en tir, mais je ne l’avais jamais vu s’exercer au lancé de porte – savons ! En plein dans le mille, Igmar a maintenant l’tarin en forme de courgette, aussi rouge que le cul d’un Gibbon ! Je m’demande s’il serait capable de le refaire ce coup là ?»

« S’il serait capable de refaire quoi ? » Demanda Igmar qui se relevait à peine du bourre pif sanglant. Les jambes en guimauve, s’il n’avait pu suivre l’ensemble de la discussion du fait d’une légère coupure du son, il semblait en avoir saisie très rapidement le sens.

Tupeutel : « Non rien, laissez tomber. Je me demandais simplement si Stepquest serait capable de vous coller à nouveau le porte – savon dans la trogne dans les mêmes conditions.»

C’est armé d’un casque que le Tupeutel pénétra dans la pièce. IL se plaqua au sol puis roula avec diligence derrière le canapé. Lorsqu’il releva la tête, il vit le Capitaine Stepquest debout dans l’encadrement de porte de la salle de bain, les poings sur les anches et l’œil mauvais.

Stepquest : « Qu’est ce que tu fous à plat ventre derrière mon canapé ? T’as quelque chose à te reprocher ? Tu veux me lécher les pinceaux ? Me servir de tapis ? »

Tupeutel : « C’est à dire que compte tenu de tes aptitudes à culbuter à coups d’éléments de salle de bain, tout individu qui franchit le seul de tes quartiers, je préfère un instant de gymnastique à un grand moment d’hospitalisation ! »

Stepquest : « Il me semble mon ami que nous devrions avoir une longue conversation au sujet des affres de la téléportation ! N’est-il pas ? Remarques que je questionne calmement sans défourailler !»

Tupeutel : « Je veux bien discuter téléportation avec toi, mais moi les aspects techniques ne sont pas eux qui me mettent le plus à l’aise !»

Stepquest : « Et si je t’aide à coups de lattes dans le fouindé, ça va te mettre à l’aise ! Car je ne suis pas dans le potage, j’ai bien failli y rester dans l’aventure et en plus j’en reviens avec une drôle de surprise ! Va bien falloir que quelqu’un m’explique et surtout que quelqu’un assume l’addition ! »

Trois jours plus tard, la rencontre avec le cargo murgaxien avait bien eu lieu. Alors que le transfert de la cargaison était en cours, le capitaine du cargo demanda à voir Draco.

Capitaine Transportout: "Capitaine Draco, je suis honoré de vous rencontrer."

Draco: "C'est réciproque. Mais nous devons faire vite, un vaisseau fédéré pouvant faire son apparition à n'importe quel moment."

Capitaine Transportou: "Vous avez raison. Mais, si j'ai demandé à vous rencontrer, c'est parce que j'ai un message à vous transmettre en main propre."

Draco: "De qui est-ce?"

Capitaine Transportout: "Je ne sais point vous dire. C'est le SSM qui m'a demandé de vous le transmettre. Voilà le pli. Sur ce, je vous dit à la prochaine et vous souhaite bonne chance pour la suite."

Draco: "Merci capitaine, et bonne chance à vous aussi."

Le capitaine Transportout regagna son navire et Draco ouvrit le pli afin de prendre connaissance du message.

"Cher Draco,

Vos deux dernières actions ont dépassé nos espérances. L'Atlantis est vraiment un formidable vaisseau et votre sens de la stratégie incroyable.
On parle partout du "capitaine corsaire". Comme nous n'avons pas ébruité cette opération secrète, seuls quelques capitaines de cargo sont dans la confidence. Même dans nos rangs, l'évocation du capitaine corsaire fait surgir la peur dans les regards.

Pour en revenir à nos affaires, sachez que la Fédération ne sait pas qui vous êtes. La majorité de l'équipage de l'USS-Missouri a été admise en centre psychiatrique.

Je joins à ce message un optico-disque contenant les différentes trajectoires de vaisseaux cargos dans l'espace fédéré.

Cordialement,

Amiral TOUSNIKER"

Draco entra immédiatement l'optico-disque dans l'ordinateur central et observa les mouvements de vaisseaux cargos prévus. Les idées fusèrent dans sa tête et, en moins d'un quart d'heure, il avait échafaudé un plan où une bonne dizaine de cargos fédérés seraient interceptés par l'Atlantis. Coïncidence, 9 des vaisseaux appartenaient au Tupeutel.
De retour sur la passerelle, Draco fit part de ses plans à Alfred et Nausicaa.

Alfred: "En somme, on ne va pas chômer."

Nausicaa: "Je ne pense pas que nous n'ayons assez de temps pour tout faire. Il nous faut nous reposer, non?"

Draco: "Nous nous tiendrons au plan. Si nous n'arrivons pas à le suivre chronologiquement c'est pas grave. C'est un plan très ambitieux, c'est vrai, mais le peuple de Murgaxe a besoin de vivres, ne l'oublions pas."

Les jours passaient et les rendez-vous avec le cargo du capitaine Transportou s'enchaînaient avec une fréquence inouïe.
Au bout d'une semaine, ils avaient vécu à chaque fois la même chose: rien que la vue de l'Atlantis suffisait à faire fuir tous les équipages. Même pas besoin de combattre. Draco commençait à trouver le rythme monotone. Près de deux cargos arraisonnés par jour c'était bien plus qu'il n'en voulait. Mais n'y avait-il pas quelqu'un d'assez fort dans l'univers pour se mesurer à l'Atlantis?

Le Tupeutel sous la pression si ce n’est violente, du moins activement musclée du Capitaine Stepquest, avait convoqué dans les appartements de ce dernier, Louis – Ferdinand, Igmar, Fred, Igor, le Chef Ingénieur, le Médecin du bord et….. le coiffeur, qui n’en menaient pas large d’ailleurs.

A l’approche de la chambrine du pitaine, avec la plus grande délicatesse, le Tupeutel frappa avec la légèreté de la pose d’un papillon de nuit sur la frêle toile d’une araignée vorace. Immédiatement, un violent, puissant et rantanplan « Entrez » retentit de derrière la porte.

Voûté de trouille, le Tupeutel pénétra dans la chambrette suivi de ses acolytes, puis ils stoppèrent net en découvrant le spectacle hallucinant qui se déroulait devant leurs yeux hagards (comme dirait Saint LAZARE).

Les murs étaient incrustés d’objets littéralement fusionnés à l’acier des cloisons. Inconcevable vérité, improbable scientifiquement et incroyable à raconter. Alors que les invités réalisaient en un ensemble parfait une vision circulaire de la chambre, le Capitaine Stepquest assis confortablement dans un fauteuil en cuir commençait à perdre son calme.

Stepquest : « Alors mes petits chats, grands blaireaux de l’espace, vous avez prévu de me faire un show version Vaucanson, elles sont où les clés que je vous remonte ? Quoi que j’aurai plutôt envie de mon démonter le portrait et de vous exploser en mille morceaux bande de faces de rats ! Pas du tout Tupeutel c’est aussi de ta faute ! »

Tupeutel : « Bah ! j’ai rien dis ! Pas vrai les autres ? Dites lui bande de nases que j’ai pas jacté un seul mot ! »

Les autres : « C’est vrai, il n’a rien dit ! »

Stepquest : « Tu te fous de moi mon TUTU, je t’ai entendu dire « cette face de perroquet n’a rien contre moi car je n’ai rien fais ! » t’as pas dis ça et tu l’as pas pensé ? »

Tupeutel : « Je t’assure que je n’ai pas dis un mot. Pour ce qui est de penser, c’est autre chose, mais….. mais comment sais tu que j’ai pensé ça ? Oh ! non de Dieu….. ne me dis pas que …… tu lis dans les pensées ? »

Et vlan, boom ! Re vapes pour le Tupeutel qui y prends goût à mon avis ! Dans les pommes le Tupeutel, les quatre fers en l’air, les bras en croix et la bouche ouverte !

Pendant que le médecin du bord s’occupait du potage du Tupeutel, les autres prirent place sur des sièges afin de ne pas concurrencer ce pauvre Tupeutel que ne revenait pas à lui !

Stepquest : « Qu’elle petite nature celui-là ! Déjà à l’école dès qu’un mec lui faisait un peu peur, il se pissait dessus, en grandissant cette manie a heureusement disparue, mais il tourne de l’œil !»

Un peu pale des genoux, le Tupeutel refit surface et se jeta immédiatement dans la discussion.

Tupeutel : « Tu lis vraiment dans les pensées ? »

Stepquest : « A priori oui ma vieille ! Et je viens de le découvrir grâce à toi ! Ah ! AH ! ça va être rigolo pour moi maintenant ! Je jette une phrase, j’écoute les réponses en je compare avec ce que les gens en ont vraiment pensé et là je défouraille si on essaie de m’enjamber ! D’ailleurs pour commencer, à qui dois-je cette charmante couleur de poils et de cheveux ? »

Tupeutel : « Ce n’est pas de la faute du coiffeur en tous les cas ! Je… »

Stepquest : « Ah ! bah le merlan il a de la chance ! C’est bien la première fois que je vois le Tupeutel prendre la défense de quelqu’un ! »

Igmar : « En fait, vous êtes revenu de téléportation dans cet état après avoir été bloqué trois semaines. Nous pensons que la romulienne est responsable de votre blocage en phase de téléportation ainsi que des modifications structurelles de psychiques qui vous atteignent !»

Stepquest : « Autre chose mon petit Tupeutel, regardes un peu ça ! »

Stepquest se leva de son siège, pris un presse-papiers en métal qui devait peser près d’un kilo puis le propulsa de toutes ses forces vers le mur opposé. Dans un fracas assourdissant, le cube métallique traversa la cloison constituée de deux plaques d’acier de deux centimètres d’épaisseur, séparées par un treillis en nid d’abeille.

Le Tupeutel se leva à son tour, s’approcha, regarda à travers le trou, se retourna en regardant le Capitaine Stepquest avec horreur puis…… hop ! les quatre fers en l’air !

Médecin du bord : « Bon maintenant y’en a marre ! Vous le faites exprès de me l’envoyer dans les vapes ? Ce n’est pas drôle, à force il va se péter le palpitant et vous serez bien avancé ! »

Il faut avouer que ça devenait sérieusement bizarre ! Le Capitaine avait ramené une force herculéenne et le don de lire dans les pensées de sa tentative de téléportation pour rejoindre Yanissa ! Tiens d’ailleurs, il l’avait dans le c.. le Capitaine, car Yanissa n’était plus à hôpital, vous pensez en trois semaines elle était sortit ! Lui ne le savait pas encore, ne comptez pas sur moi pour que je lui dises, je n’ai pas envie de me prendre le presse –papiers dans les rognons !

#12 Draco

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Posté 15 July 2004 - 19:49

Chapitre XI : Les Anciens


Pendant que le capitaine Stepquest se prenait pour un X-Men, Draco avait décidé de visiter une partie inexplorée de la galaxie. En effet, il devait se mettre un peu à l'écart car le SSM avait eu vent de soupçons de la Fédération. Celle-ci soupçonnait l'Atlantis de venir en aide à Murgaxe.

Alors que l'Atlantis explorait le secteur Alpha 4 - Véga 12, ils se retrouvèrent face à une gigantesque sphère métallique de la taille d'une lune.

Draco: "Qu'est-ce que ce truc?"

Nausicaa: "L'ordinateur est incapable de nous donner des informations."

Alfred: "Je ne sais pas mais je suis convaincu d'avoir déjà vu ça quelque part."

Draco: "Je veux en savoir plus. Nausicaa, mettez-nous en orbite autour de cette chose. Je veux une cartographie complète. Alfred, je veux une analyse et des réponses au plus vite."

Après plusieurs révolutions autour de la sphère, l'équipage s'est réuni en salle de briefing. Les plans recouvraient la table et Alfred était absorbé par des infos affichées sur l'ordinateur.

Draco: "En savons-nous un peu plus sur cette sphère?"

Nausicaa: "Nous avons fait 38 révolutions autour de la sphère. Nous l'avons cartographiée centimètre par centimètre et l'ordinateur analyse ce que nous avons récolté. Pour le moment il reste muet."

Draco: "Alfred?"

Alfred restait absorbé par son ordinateur. Il semblait comme dans un autre monde, ne faisant pas attention à ce qui se passait autour de lui.

Draco: "Alfred?"

Nausicaa: "Je ne comprends pas, capitaine. Ca fait plusieurs heures qu'il regarde cet ordinateur et n'a pas décroché le moindre mot."

Draco: "ALFRED!"

Alfred: "Hein, quoi? Ah, excusez-moi, j'étais plongé sur ma base de données."

Draco: "Bienvenue parmi nous, Alfred. Bon, en savez-vous plus sur cette sphère?"

Alfred: "Oui, oui! Cette sphère a quelques millions d'années."

Draco: "Pardon?"

Alfred: "J'étais plongé dans les données que j'avais récupéré sur l'ordinateur atlante. Les atlantes avaient déjà exploré cette partie de la galaxie. Ils parlent ici des "anciens". Les anciens étaient un peuple très avancé technologiquement. Les atlantes ont partagé des connaissances avec les anciens et, plusieurs années plus tard, ils ont compris qu'ils étaient les descendants d'une mission d'exploration des anciens qui s'était écrasée sur Terre quelques centaines d'année auparavant. Voilà pourquoi les atlantes étaient beaucoup plus développés que les humains. Cette sphère est en fait une base spatiale des anciens."

Draco: "Une base spatiale? Mais où sont les... "anciens"?

Alfred: "D'après l'ordinateur atlante, ces derniers ont rejoint les anciens avant que leur colonie soit irrémédiablement détruite. Après je ne sais pas."

Draco: "Nausicaa, essayez d'envoyer un message de paix sur toutes les fréquences connues vers la sphère. Nous verrons bien s'il y a encore quelqu'un là dedans."

Nausicaa: "Bien capitaine."

Alfred: "Ca ne servira à rien, il n'y a personne."

Draco: "Comment savez-vous cela?"

Alfred: "J'ai analysé les relevés cartographiques et je n'y ai décelé aucun signe d'activité."

Draco: "Et bien nous voilà bien avancés..."

Alfred: "Mais je sais comment y accéder. Les atlantes ont laissé la fréquence de communication et le code d'accès afin d'activer la sphère et d'y rentrer. Pour cela j'ai dût modifier un peu le déflecteur secondaire car la fréquence de communication n'est pas utilisée dans l'univers connu. Regardez."

Alfred se dirigea vers la console de l'ordinateur de l'Atlantis afin d'activer le déflecteur secondaire et de faire parvenir le code aux systèmes de la sphère. Une fois le code parvenu à la sphère, celle-ci commença à réagir. A plusieurs endroits, des lumières s'allumèrent et, un peu partout, des choses ressemblant à des canons de défense firent leur apparition. Alfred continua à taper plusieurs choses sur le clavier de l'ordinateur et une énorme porte, assez grande pour faire passer quatre ou cinq vaisseaux comme l'Atlantis, s'ouvrit.

Alfred: "Voilà, nous pouvons y accéder."

Draco: "Tout le monde à son poste sur la passerelle! Nous allons voir la sphère de l'intérieur."

Alfred: "J'ai hâte de voir ça!"

Nausicaa: "Ca ne me dit rien qui vaille..."

Une fois tout le monde à son poste, l'Atlantis se dirigea vers l'entrée de la sphère. Dès qu'ils passèrent la porte, tout ne fût qu'émerveillement. Devant eux, une énorme piste d'atterrissage. L'organisation de l'intérieur de la sphère était disposée par étages. Au milieu il pouvait apercevoir des bâtiments qui ressemblaient à des tours de contrôle, des hangars à vaisseaux, des systèmes de réparation. Plus haut, on aurait dit des habitations et des jardins avec des lacs et même une petite mer. L'Atlantis se posa sur la piste et l'équipage ne se fit pas prié pour visiter ce qu'ils venaient de découvrir.
La première destination fût ce qui ressemblait à une tour de contrôle. Là, ils trouvèrent tous les systèmes de commande de la sphère. Tout à coup, un ordinateur commença à afficher des choses incompréhensibles.

Alfred: "C'est la langue des atlantes!"

Draco: "Peut-être, mais j'y pige que dalle..."
Alfred: "Un instant, je vais y branché l'ordinateur atlante que j'ai récupéré afin d'y installer le programme de traduction que j'ai mis au point."

Draco: "Combien de temps vous faut-il?"

Alfred: "Deux ou trois heures."

Draco: "Bien, je vais visiter un peu les alentours pendant ce temps."

Alfred: "Oui, bonne idée. Je vous appellerai dès que j'aurais fini."

Draco sortit de la bâtisse et se dirigea vers ce qui ressemblait à des hangars. Ce qu'il y découvrit dépassait tout ce qu'il avait pût imaginer. Une ligne complète de fabrication de vaisseaux complètement automatisée, des ordinateurs et des machines à perte de vue. Puis il se dirigea vers les étages supérieurs. Tout en haut de la sphère, on y voyait une lumière très puissante qui donnait l'impression qu'il y avait un soleil dans la sphère. Les jardins étaient magnifiques et apaisants. Au bout de quelque temps, Draco reçu l'appel d'Alfred qui indiquait qu'il avait fini.

Draco: "Allez-y Alfred."

Alfred: "En fait, cet ordinateur était sur le point d'afficher un hologramme. Comme il était programmé pour parler en atlante, qui est aussi la langue des anciens, nous n'aurions rien compris. Mais grâce à mon petit programme il va parler en français!"

Alfred activa l'ordinateur et, comme prévu, un hologramme d'aspect humanoïde, très proche de l'être humain, fit son apparition.

Hologramme: "Bienvenue à vous visiteurs. Vous êtes sur la base spatiale de Thor. Voilà quelques dizaines de milliers d'années terriennes, notre peuple s'est éteint victime d'un mal incontrôlable. Comme nous nous reproduisions par clonage, la dégénérescence de notre ADN fût inexorable. Faute de solution, les anciens ont été condamnés à disparaître. C'est ainsi. Odin a donc décidé de laisser en héritage aux civilisations futures cette base spatiale, les autres ayant été détruites pour ne pas servir à de sombres intentions. Si vous avez pût entrer c'est que vous avez trouvé des vestiges de notre civilisation disparue. Puissiez-vous faire bon usage de ce cadeau que nous vous transmettons."

Draco: "Alfred, je crois que nous avons nos réponses."

Alfred: "En effet. Je crois que je vais analyser la sphère afin de savoir si elle peut voyager. J'ai découvert qu'elle est très lourdement armée. Si nous pouvions en faire notre base mobile..."

Draco: "Si c'est possible je suis sûr que vous trouverez. Je vous fait confiance."

De voir les trombines des spécialistes qui le fixaient, Stepquest était aux anges ! Dire que ses nouveaux talents ne l’angoissaient pas un peu serait mentir. Il sentait son corps se transformer, des frissons le parcouraient, une agitation nerveuse y régnait. Il balisait un peu. Il n’osait pas en parler au médecin du bord, mais la nuit précédente il s’était réveillé flottant à plus d’un mètre au-dessus de son lit, et je vous assure les mecs que cela ne devait pas être rigolo.

Alors qu’il allait répondre à une nouvelle bordée de questions émises par Louis – Ferdinand, Igor, Igmar, Fred et les autres, le Tupeutel prit un appel urgent sur son cosmo – vidéo – téléphono – trucmuche plein de gadgets. Le Capitaine Stepquest qui officiellement ne voulait pas que la communication du Tupeutel ne souffrit du brouhaha d’une conversation, et officieusement parce qu’il voulait savoir ce qui allait se dire entre le Tupeutel et son interlocuteur, fit taire tout le monde.

Tupeutel : « Allô ! Hein, Qui ?, …..Quoi ? Ah ! c’est vous ? Oui qu’est ce qu’il y a ? Un quoi ? ………Vous me le répétez j’ai peur de ne pas avoir compris ! Quoi ? Par qui ? Comment ça on en sait rien ? Un quoi ?…………. Tous les stocks ? ……….. Je crois que je vais avoir un malaise !….. Un pirate ? ….mais vous vous êtes mis au chichon Léon ? »

Et bien devinez ce qui c’est passé ? Ca commence par « Va » et ça fini par « pes » ? A nouveau du bouleau pour le médecin de bord !

Stepquest : « Ah ! docteur cette fois ce n’est pas de ma faute ! Mais dites-moi, il ne peut pas être enceinte ? En ce moment il bouffe comme trois et va aux vapes à pleine vapeur ! Regardez sa mine, on dirait qu’il va nous claboter dans les pognes ! Faites quelques chose il paraît que ça porte malheur de décambuter dans la piaule d’un autre ! Bon allez les gars pour aujourd’hui les questions c’est fini. Demandez-moi Francis, j’aimerai qu’il me dise ou en sont les travaux de mon vaisseau je commence à avoir les arpions qui me démangent !»

Médecin de bord : « Je ne comprends pas ses dernières analyses n’étaient pas si mauvaise que cela ! Je crois que chez lui c’est nerveux, sa communication téléphonique ayant été coupée, nous ne pouvons pas savoir, mais j’ai la nette impression qu’il a reçu une mauvaise nouvelle. »

Stepquest : « Oui, oui ! il a reçu une mauvaise nouvelle. Je n’ai pas pu tout lire parce que les idées étaient un peu en vrac et son esprit décousu, mais dans le global vous avez raison. »

Francis entre temps était arrivé avec ses dossiers sous les bras. Il était tellement pressé de revoir le Capitaine qu’il oublia de ralentir devant la porte d’entrée des appartements de Stepquest et se mangea la lourde en plein tarin !

Stepquest : « Alors mon brave Francis, j’ai demandé que vous veniez rapidement j’en conviens mais je n’ai pas exigé que vous passiez au travers de la porte ! Asseyez vous et dites-moi tout au sujet des travaux. »

Après s’être épongé le blase, le Francis reprit sa respiration puis il sortit de l’un de ses porte – dossiers un document récapitulatif de l’état d’avancement des travaux.

Francis : « Tout d’abord, je voudrai dire mon Capitaine combien je suis ravie de vous revoir ! Ensuite, en ce qui concerne les travaux, l’architecte coordinateur a fait des miracles, nous avons gagné une semaine sur trois semaines et….. »

Stepquest : « A ce régime, on aura fini avant d’avoir commencé ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Oups ! pardon Francis, je vous laisse continuer ! »

Francis : « … et au début je me suis un peu méfié car je ne voulais pas qu’on gagne du temps si la qualité devait être en cause. Et bien mon Capitaine, non seulement les travaux avancent très vite mais la qualité des prestations est de plus en plus haute. Bref mon Capitaine je n’ai pas de points négatifs à vous signaler ni de décision ou de choix à vous exposer.»

Stepquest : « Mon brave Francis, vous êtes bien le meilleur ! »

Le Tupeutel revînt à ses esprits lentement. Il ne tenait plus sur ses gambettes était blanc comme les miches d’une nonne et tremblait comme un vieux pape. Il voulu dire quelques mots mais ne parvenait qu’à bégayer des sons incompréhensibles. Aussi le Médecin du bord le fit-il migrer vers l’infirmerie afin de lui administrer dans le cornet une batterie de cachets qui auraient pour effet de le stimuler.

Alors que le Tupeutel essayait de se remettre de ces nouvelles, l'équipage de l'Atlantis continuait à examiner la sphère sous toutes les coutures.

Alfred: "Capitaine, regardez ça."

Draco: "Qu'y a-t-il, Alfred?"

Alfred: "J'ai trouvé quelques renseignements de plus. Après avoir installer mon petit programme de traduction sur tous les ordinateurs de la sphère, j'ai pût avoir accès à toutes les données."

Draco: "Et?"

Alfred: "Suivez-moi."

Draco suivit Alfred vers un ascenseur. Une fois activé, il les mena dans une salle assez étrange.

Draco: "Alfred, c'est sympa mais... où sommes-nous?"

Alfred: "Dans la passerelle de la sphère."

Draco: "Donc elle peut voyager?"

Alfred: "C'est ce que je voulais vous expliquer. Cette sphère, non seulement elle bouge, mais en plus elle se ballade à distorsion 9.5."

Draco: "Autant qu'un vaisseau de la Fédération! Les rares bases de la Fédération capables de bouges ne le font qu'à un quart d'impulsion."

Alfred: "C'est pas tout. Les hangars au premier niveau sont très spéciaux."

Draco: "Comment ça?"

Alfred: "Il faut encore que je les étudie, mais je peux déjà dire que, non seulement ils peuvent réparer un vaisseau endommagé, mais aussi l'amélioré! ET tout ça automatiquement!"

Draco: "Vous savez comment on pilote la sphère?"

Alfred: "Oui, et je suis entrain d'adapter un système de commande à distance. Comme ça on pourra la piloter depuis l'Atlantis."

Draco: "C'est une très bonne nouvelle! Nous avons gagné une base mobile. Il va falloir lui trouver un nom."

Alfred: "Mon programme de traduction a traduit les paroles de l'hologramme de manière compréhensible pour nous et c'est pour ça qu'il l'a appelé base spatiale. Mais la traduction littérale du mot qu'ils utilisaient pour nommer cette sphère est "oasis". Ce serait pas mal, non?"

Draco: "Qu'il en soit ainsi. Nous l'appellerons Oasis (is good!)."

Alfred: "Juste une dernière petite précision."

Draco: "Encore?"

Alfred: "Oui, mais ça va vous plaire. Le système de défense de l'Oasis est composé de canons ioniques aussi puissants sinon plus que ceux de l'Atlantis. Et elle est équipé d'un bouclier environs vingt fois plus puissant de celui de notre vaisseau."

Draco: "!?!?"

La mâchoire inférieure à ras le sol, Draco se demandait pourquoi les anciens avaient laisser une telle puissance à la dérive dans l'espace...

Alors que le Capitaine Stepquest lisait attentivement les compte – rendus des réunions de chantier transmis par Francis, il fut surpris par l’arrivée inopinée d’un Tupeutel remonté comme un V12 de compétition et excité comme une pucelle la veille de sa première partie de jambes en l’air.

Tupeutel : « Stepquest mon ami…. Tu ne devineras jamais ce qui vient de m’arriver ! C’est honteux, calamiteux, casse-burneux ! Je n’en peux plus ! On m’en veut pourtant je ne chagrine personne, je fais mon petit bouleau, j’aide quand je peux…. »

Stepquest : « Ouais d’ailleurs tu devrais mettre un frein sur ton aide de temps en temps ! »

Tupeutel : « Tu ne vas pas me seriner avec cette histoire de téléportation, alors que je me trouve dans une mélasse Bérézina ! Ah ! je n’y crois pas c’est fou ! »

Stepquest : « Bon t’es pas venu pour te lâcher, soliloquer comme un vieux débile et faire les cent pas à me filer le tournis ? Craches ta pastille qu’on en finisse !»

Tupeutel : « Je me suis fais retapisser de mon meilleur vaisseau, mon pote ! Et oui y’en a un qui a osé mon vieux ! Et pas des moindres le Mattraqueur ! Files moi un gorgeton de romulienne je crois que je frise l’apoplexie ! »

Stepquest : « Avec la louchée de médocs que tu viens de becter, la romulienne c’est pas une bonne idée j’ai pas envie de t’avoir sur la conscience à cause d’une caisse à savon et d’un linceul tout neuf ! Mais « ils » t’ont tiré ton vaisseau ?»

Tupeutel : « Non pas tout le vaisseau, la cargaison de boustifaille destinée à Pluton ! »

Stepquest : « Attends, éclaires-moi, ton vaisseau naviguait et il y a des mecs qui sont arrivés en demandant un jambon-beurre et qui sont repartis avec l’étale et l’arrière boutique du charcutier ?»

Tupeutel : « Ca me fais pas rire Step, mais c’est à peu près cela ! Y’a un vaisseau de pirates qui s’est approché et par le boudin de liaison un mec armé jusqu’aux dents a pénétré dans le vaisseau et s’est fait remettre toute la cargaison.»

Stepquest : « Attends, ton histoire elle tient autant debout que le cul de jatte sans ses béquilles ! Qu’est ce que c’est que cette histoire de pirate ! Tu me prends pour qui pour essayer de me faire gober un traquenard de ce calibre ? Un mec tout seul, même fourni comme un Panzer, qui arrive par un tuyau, y’avait moyen de l’éparpiller avant qu’il ait fini de dire bonjour ! Ils faisaient quoi tes gaziers pendant ce temps là, ils lui préparaient un tapis rouge, un hamburger avec portion de frites, une soirée « rentres’z’y d’dans » avec la mère Lucette ?»

Tupeutel : « C’est à n’y rien comprendre Step, il y a une légende sur un mec qui se fait passer pour un « Pirate Corsaire » ou un truc dans le même genre et qui aurait déjà pillé un nombre incalculable de navires, même la Fédé a été alertée.»

Stepquest : « J’ai jamais entendu parler de ça ! Faut dire que pendant trois semaines grâce aux plaisanteries de certains dont je ne donnerai pas les noms, j’étais un peu dessoudé de l’ambiance générale !»

Après avoir digéré autant de bonnes nouvelles, Draco épluchait les derniers rapports du SSM.
Il y était indiqué le parcours du plus gros vaisseau cargo de la Fédération, l'USS-Texas. Il devait transporter à destination de la Terre non seulement des denrées alimentaires mais également un réacteur spécial pour un nouveau vaisseau en construction, l'USS-Albert Einstein. Ce vaisseau d'un nouveau genre devait être le nouveau vaisseau amiral de la flotte fédérée. Le SSM préconisait toute action possible pour au moins retarder les travaux du navire.

Draco: "Alfred, nous partons."

Alfred: "Mais capitaine, je n'ai pas encore finis avec les données de la sphère."

Draco: "Vous êtes capable de la piloter à distance, non?"

Alfred: "Oui, mais..."

Draco: "Il n'y a pas de mais, Alfred. Une mission prioritaire nous attend."

Nausicaa: "Et quelle est cette mission?"

Draco: "Nous allons attaquer l'USS-Texas."

Alfred: "Encore un cargo? Mais il y en aura d'autres à dépouiller!"

Draco: "Sauf que ce cargo transporte un réacteur dernière génération destiné à un nouveau vaisseau amiral de la Fédération. D'après un rapport du SSM, ses spécifications techniques en font un vaisseau capable de rivaliser avec l'Atlantis."

Alfred: "Quoi?!?!? C'est impossible! Comment auraient-ils fait pour construire un tel vaisseau?"

Draco: "Tout ce que j'en sais c'est que ce vaisseau fait deux fois la taille de l'Atlantis et que, par conséquent, tout est doublé."

Alfred: "Bon, j'ai compris. C'est bien une mission prioritaire."

Alfred rentra des coordonnées dans le système de navigation automatique de l'Oasis afin que celui-ci se dirige dans un amas d'astéroïdes près de Murgaxe. L'Atlantis pris son envol en direction de l'espace fédéré. Après quelques heures de navigation, l'USS-Texas était à portée de radars de l'Atlantis.

Nausicaa: "Capitaine, l'USS-Texas est escorté par deux autres vaisseaux fédérés."

Draco: "A-t-on la possibilité de les identifier?"

Alfred: "L'ordinateur vient de le faire. C'est l'USS-Voyager et USS-Saratoga."

Draco: "L'USS-Voyager? Je connais ce vaisseau comme ma poche."

Alfred: "N'était-ce pas là votre première affectation?"

Draco: "Oui, sous les ordres du capitaine Picard."

Alors que l'Atlantis se préparait au combat, des souvenirs douloureux refaisaient surface dans la mémoire de Draco. Qu'était-il advenu de son ami de toujours, le capitaine Stepquest?

Draco: "Bon, l'USS-Saratoga ne me fait pas peur, ce n'est qu'un escorteur de base. Par contre, il va falloir se méfier de l'USS-Voyager. C'est actuellement le plus puissant vaisseau de la Fédération. Tous à vos postes de combat!"

Nausicaa: "Trajectoire d'interception calculée. Boucliers levés. Tous systèmes opérationnels à 100%."

Alfred: "Armement prêt. Torpilles quantiques armées et chargées.

Draco: "Moteurs à pleine puissance! Dès que nous serons à porté de canons, vous ferez feux sur l'USS-Voyager."

Alfred et Nausicaa: "Bien, capitaine!"

L'Atlantis se dirigeait vers ses cibles. Arrivés à porté de canons, les tirs de l'Atlantis furent nets et précis. A tel point que l'USS-Voyager n'eu pas le temps de riposter. Puis vint le tour de l'USS-Saratoga qui fût transformé en passoire avec un seul tir de canon ionique. L'attaque fût d'une telle rapidité que l'USS-Texas ne chercha même pas à fuir ou même à riposter malgré on armement lourd.

Draco: "Nous avons bien manœuvré, les vaisseaux fédérés ne sont plus qu'épaves flottantes! Nausicaa, ouvrez un canal de communication à destination des vaisseaux de la Fédération."

Nausicaa: "Voilà capitaine."

Draco: "A tous les membres d'équipages des trois vaisseaux fédérés, ici le capitaine corsaire, maître du pavillon noir! Je vous laisse dix minutes pour abandonner vos navires avant de les détruire."

C'est alors que commença un ballet de capsules de sauvetage. Au bout de cinq minutes, les équipages avaient pris la poudre d'escampette.

Draco: "Alfred, des signes de vie?"

Alfred: "Plus un seul, capitaine."

Draco: "Alors feux sur les deux vaisseaux d'escorte."

Alfred: "Voilà capitaine, il n'y a plus qu'un amas de débris."

Draco: "Désactivez la balise du cargo puis lancez le rayon tracteur."

Alfred: "C'est fait, capitaine!"

Draco: "Nausicaa, cap sur l'Oasis."

Nausicaa: "Bien, capitaine. Cap entré, moteurs pleine puissance. Nous serons sur l'Oasis dans un peu plus de trois heures."

L'Atlantis venait de porter un méchant coup à la Fédération. L'USS-Texas était le plus gros cargo de la Fédération, seul habilité à transporter les plus gros éléments servant à la construction des plus gros navires fédérés. Puis, sans réacteur, la construction de l'USS-Albert Einstein allait être bien retardée. Mais pendant combien de temps?

#13 Draco

Draco

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Posté 15 July 2004 - 19:50

Chapitre XII : La Mission

Le Capitaine ne semblait pas du tout convaincu par l’histoire que lui narrait le Tupeutel. En son fort intérieur, Stepquest pensait que l’équipage du Mattraqueur avait détourné la cargaison. Le Tupeutel sentait que le Capitaine se foutait de sa gueule et cela l’irritaient au plus haut point.

Tupeutel : « T’es vraiment qu’un gland Step ! Crois-tu que le Fédé envisagerait une enquête si l’information n’était pas de taille ? Ils ont plutôt du taf à la Fédé pour ne pas le perdre en une reniflettes stupide et coûteuse ! Je ne sais pas moi mais si tu ne me crois pas, appelles-les ! »

Stepquest : « Ecoutes Tupeutel, moi je te dis que se sont tes gaziers qui t’ont tiré ta cargaison, passes les à la flamme et tu verras qu’ils finiront pas te balancer le traquenard ! Je veux bien pour te faire plaisir passer quelques coups de grelots chez des potes à la Fédé pour prendre la température, mais je suis quasiment certain qu’ils vont me rire au groin ! »

Tupeutel énervé s’en retourna dans ses quartiers, il n’était pas souhaitable de fixer son regard, de le bousculer même légèrement ou de lui causer, les risques de finir en petit tas de cendre semblaient réels.

Stepquest préféra contacter en premier un ex de l’AMGAS qui était allé se planquer dans les services logistiques de la Fédération. Paul – Roger de Oudis-Ustant de Prestac n’avait pas souhaité prendre un job sur l’un des vaisseaux de la Fédé mais travailler à l’organisation des flux.

Paul – Roger de Oudis-Ustant de Prestac : « Ah ! Step, salut comment ça gaze pour toi ? J’ai appris pour Draco et j’en revenais pas, j’ai toujours cru qu’il y avait un flouse là dessous, as tu de ses nouvelles ? »

Stepquest : «Salut P. R. O. U. T., ça gaze pour moi et pour toi ? En ce qui concerne Draco je te raconterai une autre fois, je n’ai plus de nouvelles depuis un petit moment ce qui n’est pas très réjouissant ! Excuses de presser le pas mais j’ai une question à te poser, sais tu si la Fédération aurait des nuits blanches à cause d’actes de piraterie ? »

Il y eut comme un blanc, une coupure de ligne, une absence, un break – down absolu, un japonais absent !

Stepquest : «Allô ! y’a quelqu’un ? »

Paul – Roger de Oudis-Ustant de Prestac : « Oui ! Euh !…….Est-ce que je peux te rappeler disons dans cinq minutes depuis une autre ligne ?»

Stepquest : «Sans problème ! A tout de suite ! »

Stepquest qui ne pouvait pas lire dans les pensées via les communications se disait qu’il venait de lever un lièvre et que le Tupeutel n’avait peut-être pas tout faux ! Stepquest avait surpris son pote P. R. O. U. T. en lui posant « The question qui tue » !
En attendant le rappel de Paul – Roger, le Capitaine Stepquest contacta Francis afin de faire un ch’iti point avec ce dernier.

Stepquest : «Francis j’ai lu dans le détail vos comptes rendus, c’est du nickel chrome doré à l’or fin ! Je suis content et vous pouvez me donner que des nouvelles comme celles là, ça le fait bien. A part cela quoi de neuf ?»

Francis : « Juste un petit désagrément ce matin, j’ai reçu une info de la Fédé qui me précisait que la livraison du propulseur principal prendrait du retard, pour le reste tout va bien. Les boosters quantiques ont été montés et les premiers tests sont satisfaisants. »

Stepquest : «Merci Francis, j’ai un pote de la Fédé qui doit me rappeler, j’en profiterai pour le questionner au sujet du propulseur.»

De retour sur l'Oasis, tandis que le fret alimentaire était transféré sur le navire du capitaine Transportout, Alfred observait le réacteur qui était destiné à l'USS-Albert Einstein. Pendant ce temps, Draco avait programmé une trajectoire de perdition pour l'USS-Texas, faisant de celui-ci une épave flottante à la dérive dans l'immensité spatiale. (bien dit, non?)

Draco se sentait nostalgique des temps passés à l'AMGAS en compagnie de son ami qu'il considérait comme un frère, celui qui aujourd'hui était le capitaine Stepquest. Il se remémorait les 400 coups qu'ils avaient fait ensemble, les innombrables remontrances dans le bureau du recteur, les records au palmarès des mâchoires brisées. Puis l'attaque de l'AMGAS par les romuliens, les affectations sur les navires qui les conduirent vers la planète Zantor et la délivrance de celle-ci.

Draco décida d'envoyer un message à son ami dans un missile désarmé. Celui-ci irait se planté sur une des bases orbitales de la Terre et le message serait sûrement transmis à Stepquest.

"Salut vieille branche.

Je suis on ne peut plus vivant. Voilà plus de trois mois que je n'ai pas de nouvelles de toi mais j'espère que tu te portes bien. Je ne peux te dire où je suis ni ce que je fais, mais saches que tout va pour le mieux. Ce que les pontes m'ont fait, ils vont me le payer au centuple. Mais je crois que je ne vivrais pas cette aventure sans ce qui m'est arrivé. J'espère pouvoir te raconter un jour toutes ces découvertes.

Signé: une bouteille de 1542 ça t'arrache les neurones!"

Draco regarda le missile partir en direction de la Terre, avec un mince espoir que son message se retrouve entre les mains de son ami...

Paul – Roger tînt sa promesse et rappela son ami Stepquest quelques minutes plus tard. IL était visiblement ennuyé, comme qui dirait un peu trop serré dans son calfouette !

Paul – Roger : « Step, je ne pouvais pas te parler librement car je n’étais pas seul dans mon burlingue. En fait c’est le tohu-bohu en ce moment à la Fédé. Cette histoire farfelue de « Capitaine Corsaire » semble suffisamment vraie pour que les meilleurs limiers aient été mis sur cette affaire, c’est dire si en hauts lieux on croit les informations crédibles et… »

Stepquest : « Mais enfin P. R. O. U. T. ne me dis pas que même toi tu verses dans les feuilletons pour mômes, les fictions à deux balluches et que tu t’es gâté la gamberge avec ces âneries ? Mais vous avez snifé toute la chnouf de l’univers ! »

Paul – Roger : « Je ne déconne pas Step, la Fédé a activé le plan « Diamant – et – Vlan – dans – les - Dents », c’est comme tu le sais le niveau « 7 et 3 font dix » sur une échelle « Est dans le 77 ». La Fédé envoie ses limiers collecter toutes les infos possibles, enquêter auprès des équipages qui se sont fait pirater afin de constituer un dossier qui sera remis avec un ordre de mission à un Commandant de vaisseau. Et celui qui tirera le gros lot aura carte blanche pour dézinguer le Capitaine Corsaire de mes deux ! »

Stepquest : « Oh ! p’tain je la sens mal celle là ! A 50 contre un qu’ils vont me refiler le bébé ! Ah ! remarque mon chalutier est loin d’être en mesure de prendre la mer, d’autant que si y’a des vagues, il aura du mal à bien se placer face à la concurrence ! De ce côté là je suis tranquille car je ne te cache pas que je ne voudrai pas être à la place du mecton qui va se prendre le dossier ! »

Paul – Roger : « J’ai cru comprendre que la Fédé avait réquisitionné un prototype afin de l’aménager en version « sauvage », flingueur de savane, tigre des steppes, the best of Bad ! Extrêmement rapide, hyper –méga- bien armé, le fauve est maniable, il paraît que les mecs se battent pour servir dessus ! »

Stepquest : « C’est pour me rassurer que tu me dis ça ? T’aurais pas eut dans le creux de la feuille des infos sur l’affectation du futur patron de ce tueur de corsaires ? »

Paul – Roger : « Non je t’assure, je n’en sais pas plus si ce n’est que le rafiot devrait s’appeler l’USS Crotale et que le dernier piratage a accéléré le processus et que la Fédé devrait lancer les hostilités très prochainement.»

Stepquest : « J’espère pour le gars qui va se récupérer ça, qu’il ne sera pas prévenu au dernier moment ! Ah ! au fait j’allais oublier, peux tu te renseigner qu sujet d’une livraison que j’attends de la Fédé et dont je n’ai pas eu de nouvelles ? »

Paul – Roger : « Je peux voir ça, mais de quoi il s’agit ? »

Stepquest : « Je devais recevoir hier le propulseur principal de mon vaisseau le Albert EINSTEIN et pfffit, pas de livraison, pas d’information, pas même un petit mot d’excuse ! Ca ramollit sérieux dans les chaumières, qu’il y ait un retard je comprends, mais ne pas prévenir, y a du laisser aller ! »

Paul – Roger : « Ah ! Oui d’accord ! Ton propulseur ! Je n’avais pas fais le lien entre toi et l’USS Albert EINSTEIN ! Bah ! en fait, on ne sait pas où il est ton propulseur et….. »

Stepquest : « Quoi ? Recatapultes – moi ça dans les esgourdes ! La Fédé m’a paumé une bricole à 10.000.000 de Solars ? Mais ils frisent la niaiserie absolue, je vais pas y coller un moteur de tondeuse dans mon rafiot ! Ca va prendre des mois maintenant pour en refaire un, c’est une pièce unique, un joyau rare, fabriqué à l’unité, paramétré selon mes propres critères, un joujou plein de haute technologie….. Ah ! ###### alors ! En plus j’avais demandé la mise en chantier de deux propulseurs afin d’en avoir un de rechange et la Fédé n’a pas voulu à cause des pépettes ! Tu crois qu’ils m’auraient appelé à la Fédé pour me le dire ? J’ai une de ces envies d’aller leur botter le train à coups de lattes ! »

Paul – Roger : « calme-toi Step, ce n’est pas de la faute de la Fédé, ton propulseur était dans le dernier cargo qui a été arraisonné par le Capitaine Corsaire, il a disparu avec le reste de la cargaison ! »

Stepquest : « Ce Capitaine Corsaire, il commence à me les gonfler sérieux ! J’ai la rancune tenace, la main taquine, et le coup de flingue grandiose ! S’il faut que je me déplace pour assurer la livraison, faudra pas me croiser à moins d’un parsec ! Je sens que je vais avoir des crampes à l’index, mais ça va défourailler comme à Verdun, je vais vous reconstituer le débarquement de juin 44, la Bérézina des corsaires, la dératisation spatiale, à coup de vermifuge thermique je vais me le faire le zozio, il va pas me bottiner avec ses pirateries modèle Surcouf revisitées par le Capitaine Crochet ! Je ne suis pas Peter Pan, j’aurai pas de pitié, ça va saigner comme aux abattoirs, je vais lui couper l’herbe sous le pied, lui freiner ses ardeurs, le ramener aux sentiments et c’est à mes arpions que je veux le voir demander pardon, le gougnafier, il va en perdre le sommeil rien que de penser aux petites misères que je vais lui servir, parce que moi quand je suis tendu par les tracas, je ne discute plus, je ne réfléchi plus, j’interviens, je corrige, le gros en main, le calibre ça rassure, ça tempère les ardeurs et calme les esprits ! Les petites bêtises de jeunesse je ne suis pas contre, mais faut grandir et pas lui écraser les radis au Stepquest ! Je dis ça parce que je reste calme, serein, mais attendez qu’il s’énerve le Stepquest et là ça devient dantesque, ça ressemble à la fin du monde en cinémascope son THx !

Le missile envoyé par Draco finit par se planter dans une structure de la base spaciale 4 en orbite autour de la Terre.

Ouvrier 1: "###### de saloperie de ######! J'ai faillit me faire zigouller par ce truc!"

Ouvrier 2: "Heu... je crois qu'on ne devrait pas rester dans les parages. On dirait un.... Un missile!!!!"

Les deux ouvriers fuirent l'endroit en appelant à l'aide. Les services de sécurité furent alertés et deux démineurs envoyés sur place.

Démineur 1: "C'est quoi ce bordel?"

Démineur 2: "J'en sais rien... j'ai jamais vu un missile de cette configuration."

Démineur 1: "Attends, je le passe à l'analyseur de charge. Tiens, c'est étrange..."

Démineur 2: "Quoi?"

Démineur 1: "Il semble qu'il n'y ait aucune charge!"

Démineur 2: "Bon, on se tient à carreau et on démonte ce machin tout doucement. Passe-moi la visseuse."

les deux démineurs commencèrent à démonter le missile et, au bout de 2 heures de travail, ils découvrirent qu'il n'y avait effectivement aucune charge explosive.

Démineur 2: "L'analyseur avait raison, il n'y a rien du tout. Si! Regarde, il y a un mot."

Démineur 1: "T'as raison, il y a un mot. On dirait un message... Et c'est destiné au capitaine Stepquest!"

Démineur 2: "Le fou-furieux? Heu... on le donnera à la capitainerie et ils le transmettront. Il paraît qu'il n'est pas de très bonne humeur ces derniers temps."

Démineur 1: "Toi aussi t'as entendu des choses à son sujet?"

Démineur 2: " Ouais, il paraît qu'il est resté coincé dans les filtres d'un téléporteur pendant trois semaines. Quand ils ont réussit à le rapatrier dans le monde des vivants, il aurait pêté un câble."

Démineur 1: "Et c'est pas tout! On dit qu'il est encore plus en rogne depuis la disparition de l'USS-Texas. Ce transporteur devait acheminer le réacteur pour son nouveau vaisseau. On dit qu'il a la gâchette qui le chatouille en ce moment."


Pendant ce temps, sur l'Oasis...

Draco: "Alors Alfred, que donnent vos analyses du réacteur?"

Alfred: "C'est de la technologie fédérée connue. Par contre, les réglages sont complètement différents, plus affûtés. Regardez!"

Draco: "Humm... Ces diagrammes me disent quelque chose... Ca y est, je sais où j'ai vu ce genre de diagrammes!"

Alfred: "Vous savez?"

Draco: "Oui! Quand j'étais aspirant à l'AMGAS, j'ai fait un projet de conversion d’énergie avec un ami, celui qui est aujourd'hui le capitaine Stepquest. Je m'étais occupé du réacteur à deutérium proprement dit et lui il s'était occupé des convertisseurs d'énergie. Les ingénieurs de la Fédération nous avaient ri au nez en nous disant que ça ne marcherait jamais! Mais nous, nous savions que ça marchait. Toutes les simulations nous indiquaient un gain de plus de 30% de puissance."

Alfred: "Donc, on dirait qu'ils ont changé leur fusil d'épaule, qu'ils se sont aperçus de leur erreur."

Draco: "On dirait, oui."

Alfred: "C'est pas la première fois que vous me parlez du capitaine Stepquest. On dirait que vous étiez très proches, non?"

Draco: "On peut le dire, oui. C'est un vrai frère pour moi."

Alfred ne le savait pas mais il venait de remuer le couteau dans une blessure profonde. Draco et Stepquest, c'était à la vie, à la mort. Depuis que la tête de Draco avait été mise à prix, ils n'avaient pu se parler. Son message arriverait-il au destinataire?

Paul – Roger préférait être à distance, car le Stepquest était remonté ! Depuis plus de cinq minutes, un second appel était en attente pour Paul – Roger et c’était le Général DUGOMIER qui voulait lui parler en urgence, il fallait qu’il mette en attente le Capitaine Stepquest.

Paul – Roger : « Une seconde Step j’ai un appel urgent en attente, désolé de te couper la parole, je te reprends dans quelques instants ! »

Stepquest : « Ouais ! c’est ça ! Je te gonfle avec mes énervements ! »

Paul – Roger : « Allô ! Mes respects mon général, que puis-je faire pour vous !»

Général DUGOMIER : « Bonjour Paul – Roger, Christine va-t-elle bien ? »

Paul – Roger : « Aussi bien que possible pour une femme enceinte à la veille d’accoucher ! Et Madame la Générale ?»

Général DUGOMIER : « Très bien mon petit Paul – Roger ! Mais nous ne sommes pas là pour nous faire des courbettes, je sais que vous avez le Capitaine Stepquest en liaison et je voudrai que vous lui disiez qu’il est convoqué au Siège de la Fédé demain à 13h30. Un vaisseau viendra le chercher.»

Paul – Roger : « Ai-je un motif à lui donner mon Général ?»

Général DUGOMIER : « Aucun Paul – Roger. Nous lui expliquerons sur place.»

Paul – Roger : « Dans ce cas mon Général je préfère vous le passer afin que vous lui disiez, sinon il ne va pas me lâcher, et le Capitaine Stepquest malgré l’amitié que je lui porte, est assez gonflant lorsqu’il veut quelque chose !»

Général DUGOMIER : « Ok Paul – Roger passez le moi.»

Paul – Roger : « Step, c’est le Général DUGOMIER qui veut te parler, je te le passe.»

Paul – Roger n’attendit pas la réponse de Stepquest pour établir la communication avec le Général. Pas folle la guêpe, il savait très bien que Stepquest aurait voulu le questionner.

Stepquest : « Mes respects Mon Général !»

Général DUGOMIER : « Bonjour Capitaine Stepquest. Je vous informe que vous êtes convoqué demain à 13h30 au Siège de la Fédération. L’USS Raptor passera vous chercher.»

Stepquest : « Quel en est le motif mon Général ?»

Général DUGOMIER : « Vous le saurez demain sur place. Nommez l’un de vos proches collaborateurs pour prendre en charge les travaux de l’USS Albert EINSTEIN car vous risquez de ne pas être en mesure de retourner en plate-forme tout de suite. A demain Capitaine Stepquest.»

Et le Général coupa la communication, et le Capitaine Stepquest bougonna ! Il avait bien envie de rappeler son pote pour en savoir plus, mais à bien y réfléchir il était convaincu que ce dernier avait reçu des ordres pour ne rien dire.
Le Capitaine aurait parié un an de solde que la Fédération voulait le voir au sujet de cette affaire de pirate et cela commençait sérieusement à lui peser sur les bretelles ! On lui avait confié une mission, on allait certainement lui en confier une autre alors que la première n’était pas terminée et il n’aimait pas ça comme il ne supportait pas l’idée de se voir transformer en chasseur de primes ! Parfois il avait envie de tout plaquer !
Profondément encré dans ses réflexions, le moral en bas des godasses, le Capitaine Stepquest était en pleine ornière. Heureusement pour lui cela ne durait pas. Plus l’avenir semblait morose plus cela lui donnait des idées et plus il était opérationnel. Il commença pas convoquer Francis. Celui-ci arriva au galop on se serait cru à Vincennes !

« Et c’est Francis, casaque verte, toque jaune qui passe la ligne d’arrivée… mais le juge me fait signe qu’il y aura photo pour départager Fouine de Mai et Pelle à tarte pour les deuxième et troisième places ! »

Francis : « Vous vouliez me voir mon Capitaine ? »

Stepquest fut tenté de lui répondre : « Non ! c’est un poisson d’avril ! » C’est ### on était pas en avril !

Stepquest : « Asseyez vous Francis. Je vais devoir m’absenter pour une durée indéterminée et je voudrai que vous preniez en charge à ma place les travaux de l’USS Albert EINSTEIN. Dès que je pourrai je vous donnerai des coordonnées pour me joindre.»

Francis : « Vous partez quand mon Capitaine ? »

Stepquest : « Demain matin ! Ne vous inquiétez pas pour le propulseur principal, vous ne le recevrez pas car un vandale de mes deux nous a piraté un cargo et le propulseur était dedans ! Donc il va falloir attendre au moins trois mois pour en avoir un autre.»

Francis : « Autre chose mon Capitaine ? »

Stepquest : « Non merci Francis, sinon je vous appellerai.»

Stepquest aimait travailler avec Francis car il était un collaborateur efficace, discret, un esprit vif capable d’assimiler les situations rapidement. Maintenant il fallait que le pitaine s’entretienne avec le Tupeutel.

Tupeutel : « Salut ma vieille, je pensais que tu m’avais oublié ! Alors tu as des nouvelles de la Fédé ? »

Stepquest : « Je te présente des excuses au sujet du Pirate des profondeurs de l’espace ! L’affaire est prise très au sérieux, d’ailleurs je suis convoqué demain au Siège et ça me bouffe les rognons!»

Tupeutel : « C’était bien la peine de te foutre de ma gueule ! Monsieur « je sais tout » s’est gouré en beauté ! The finger in the eye ! Mais pourquoi ils veulent te voir, tu deviens le consultant de ses messieurs, ils ne te déplacent pas pour que tu leur parles construction navale, stocks de vis et de boulons !»

Stepquest : « T’as le cerveau dans les brumes ou tu le fais exprès ? Je viens de te dire que j’y vais au sujet du pirate ! Ca ne te dis rien du tout ?.»

Tupeutel : « Attends ! ne me dis pas qu’ils vont te coller cette affaire sur le dos ? Le grand enquêteur de la galaxie va y aller en péniche, ton vaisseau n’est pas terminé, ils sont tombés sur le caberlot !»

Stepquest : « Gagné ! Ils ont prévu un rafiot spécial pour l’opération, donc le problème de mon chalutier en construction ne se pose plus. Je suis sûr qu’ils vont me bombarder « chasseur de prime » avec un petit couplet sur la protection des intérêts de la Fédération et des deniers publics, un petit coup de « Vous êtes le seul à qui on peut confier cette mission », du « On compte sur vous, vous êtes le meilleur »……. Et patati et patata»

Tupeutel : « En contre partie ils ne peuvent pas rester les bras croisés à attendre que le pirate se lasse ! Il a l’air d’avoir l’appétit pachydermique, les moyens pour mener une croisade durable, la ténacité coriace et la stratégie efficace ! Sans vouloir, tu me connais, te passer un coup de brosse à reluire, j’en sais pas beaucoup à la hauteur pour lui botter le train et il est vrai que quand on m’a demandé mon avis, j’ai répondu qu’il n’y avait que toi pour mettre un terme à cette situation et….»

Stepquest : « Quoi ? Qu’ouis-je ? Tu m’envoies dans les cerises pendant trois semaines et j’en reviens avec les cheveux et les poils verts et oranges, avec pleins de trucs bizarres et ensuite tu me pousses dans un traquenard de cinglé auprès de la Fédé alors que je ne t’ai rien demandé, que j’ai un bouleau de fou en ce moment, qu’on m’a chouravé mon tuyau de poêle que j’avais peaufiné aux petits oignons ! Mais ###### alors c’est la guerre ouverte avec moi que tu cherches ! T’as des chaleurs ou quoi ? Je ne t’ai rien fais moi ! Ah ! Je comprends, Môsieur protège ses intérêts, il se dit que si le Stepquest prend les choses en mains, d’abord il sera informé en même temps que la Fédé, mais qui plus est, il sera débarrassé du Pirate ! Mais nib, je ne te filerai aucune info si je me retrouve dans cette béchamel de chasseur de primes !»

Tupeutel : « Oups !…euh !… Je ne pensais pas que cela te mettrait dans tous tes états ! Après tout je ne faisais que te valoriser auprès de la Fédé et toi au lieu de …»

Stepquest : « Tu sais où tu peux te la carrer ta valorisation, roulée en suppo avec une légère pointe pour l’avant ? Je n’ai pas besoin de tes appréciations surtout quand tu les cases dans les feuilles de ces nuls de bureaucrates de la Fédé !»

Tupeutel : « Mais j’avais l’impression que tu t’étiolais avec ces travaux, que l’air du grand large te redonnerai des ambitions, des couleurs et de l’énergie. Ces dernières semaines tu m’as paru las, un peu mou, chaviré dans le redondant, échoué dans la mélancolie et vraiment….»

Stepquest : « Mais il est ### celui la, je suis assez grand pour décider par moi-même ! Tu fais dans l’humanitaire maintenant, « mais si ma pauvre dame, puisque je vous dis que c’est meilleur pour vous », et puis quoi encore, mes ambitions qu’est ce qu’elles peuvent te foutre mes ambitions ! Je rêve, pincez moi les mecs !»

#14 Draco

Draco

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Posté 15 July 2004 - 19:54

Chapitre XIII : Crime de Guerre

Nausicaa: "Capitaine! Un message urgent de l'Amiral TOUSNIKER!"

Draco: "Quoi? Passez-le moi dans mes quartiers!"

Depuis que l'Amiral TOUSNIKER avait quitté la quatrième lune de Murgaxe, Draco n'avait plus eu de message direct de sa part. Tous les massages passaient par le SSM. Le fait qu'il l'appelle comme ça en direct ne présageait rien de bon.

Draco: "Bonjour Amiral. Quelle surprise de vous avoir en ligne. Je suppose que ce doit être grave."

Amiral TOUSNIKER: "Vous avez raison Draco. Une flotte fédérée s'approche rapidement de Murgaxe et le SSM indique que c'est une force d'attaque."

Draco: "Comment?"

Amiral TOUSNIKER: "Vous avez bien entendu, la Fédération aurait l'intention de nous attaquer."

Draco: "Mais pour quel motif?"

Amiral TOUSNIKER: "La politique de la terre brûlée. Ils ont découvert que nous vous venions en aide. Nous avons mis toutes nos forces en alerte mais, s'ils attaquent réellement, nous n'aurons pas les moyens de nous défendre contre plus d'une centaine de vaisseaux de classe Fourailleur."

Draco: "On dirait qu'ils ont bien l'intention de vous attaquer. Les vaisseaux de classe Fourailleur son des bombardiers lourds et ils ne se déplacent jamais pour rien. Je vais me mettre en route pour vous prêter main forte."

A ce moment, plusieurs détonations se firent entendre sur Murgaxe. La flotte fédérée avait commencé son sinistre travail.

Amiral TOUSNIKER: "Mon dieu! Draco, vous êtes notre seul espoir!"

Draco: "Nous ferons aussi vite que possible, Amiral."

En se dirigeant vers la passerelle, Draco donnait les ordres de départ.

Draco: "Alfred, nous partons en urgence pour Murgaxe, la Fédération attaque la planète!"

Alfred: "Comment? Nous pourrons y être en moins d'une heure!"

Draco: "Et l'Oasis?"

Alfred: "Pour l'Oasis il faudra compter près de deux heures!"

Draco: "Bien, entre un cap pour Murgaxe afin que l'Oasis y vienne nous prêter main forte. Nous aurons à faire à une centaine de vaisseaux de classe Fourailleur."

Alfred: "Bien, je suis déjà entrain de le faire."

Draco: "Nausicaa, cap sur Murgaxe vitesse maximale!"

L'Atlantis décolla de l'Oasis et mis le cap vers Murgaxe où la Fédération continuait à bombarder la surface avec une violence inouïe. L'Oasis emboîta le pas de l'Atlantis.

Draco: "Alfred, prépare l'armement. Ca va barder dès notre arrivée."

Alfred: "C'est fait capitaine. Toutes les torpilles sont armées et les canons chargés à bloc. Les boucliers sont opérationnels à 100%. Je suis entrain de vérifier et d'activer l'armement de l'Oasis car nous n'aurons pas le temps de le faire une fois sur place."

Draco: "Merci Alfred. Nausicaa, nous y serons dans combien de temps?"

Nausicaa: "Une dizaine de minutes, capitaine."

Draco: "J'espère qu'il n'est pas déjà trop tard..."

Lorsque l'Atlantis sortit de l'hyperespace, le spectacle était insoutenable. La force de défense murgaxienne avait été anéantie et la surface de la planète était en feu. Tout indiquait que la Fédération avait utilisé des bombes planétaires. L'ordinateur de l'Atlantis ne mis que quelques secondes à faire son analyse de la situation.

Nausicaa: "Capitaine, nous sommes en présence de 97 vaisseaux fédérés de classe Fourailleur. De plus, l'ordinateur indique qu'il n'y a plus aucune forme de vie sur la planète et qu'elle va exploser dans une vingtaine d'heures."

Draco: "Les enfoirés, ils vont payer! Alfred, toutes pièces d'artillerie puissance maximum!"

Alfred: "Tout est paré capitaine!"

Draco: "Feu à volonté!"

L'Atlantis engagea le combat avec les forces fédérées en présence. Les vaisseaux furent surpris par cette attaque éclair et, avant qu'ils n'eurent le temps de riposter, le canons de l'Atlantis en avaient réduit une bonne dizaine en poussière.

Nausicaa: "Capitaine, nous avons été touchés mais les boucliers tiennent bon. Ils sont à 82%."

Draco: "Alfred, on lance toutes les torpilles quantiques!"

Alfred: "Bien, capitaine. Séquence de lancement des torpilles engagée."

Nausicaa: "Capitaine! Boucliers à 47%! Et ils continuent de descendre!"

Draco: "Alfred! Et ces torpilles?"

Alfred: "La séquence est quasiment finie, plus que quelques secondes! Mais les tubes sont en surchauffe!"

Draco: "Ils tiendront! Les pertes ennemies?"

Nausicaa: "Sur les 97 vaisseaux engagés, 26 ont été détruits, 18 ne sont plus opérationnels et 53 sont encore aptes au combat... Capitaine! Voilà l'Oasis!"

Draco: "Alfred?"

Alfred: "L'Oasis ouvre le feu sur l'ennemi."

Nausicaa: "Capitaine, les vaisseaux fédérés concentrent leurs tirs sur l'Oasis!"

Alfred: "Ca c'est pas bon! L'Oasis n'a pas la manoeuvrabilité de l'Atlantis."

Draco: "Alors on continue de tirer!"

Le combat entre nos amis pirates et les forces de la Fédération tournait au carnage. Soudain, le visage d'Alfred s'assombri.

Draco: "Qu'y a-t-il, Alfred?"

Alfred: "L'Oasis a été sévèrement touché par une bombe planétaire."

C'est alors qu'une forte explosion se fit sentir sur l'Atlantis.

Nausicaa: "C'est pas tout, nous venons d'être touchés à notre tour! Nous n'avons plus de moteur de distorsion et la tourelle numéro 3 n'est plus active!"

Draco: "Combien de vaisseaux reste-t-il?"

Nausicaa: "Deux, capitaine, mais ils prennent la fuite!"

La fuite des deux derniers vaisseaux fédérés venait de mettre fin au combat. L'Atlantis alla se poser sur l'Oasis où il prit place dans le hangar de réparation automatisé. Pendant ce temps, Alfred analysa les dégâts subits par la base spatiale.

Draco: "Alors?"

Alfred: "L'Oasis est incapable de se mouvoir et nous n'aurons pas le temps de réparer avant la l'explosion de la planète."

Une fois les réparations de l'Atlantis achevées, celui décolla de l'Oasis et se mit à bonne distance pour assister à la sombre fin de la planète Murgaxe et de leur Oasis.
Une fois passée l'explosion, une silence pesant régnait à bord du vaisseau pirate.

Nausicaa: "Qu'allons-nous faire maintenant, capitaine?"

Draco: "je n'en sais rien. Je suis ouvert à toute proposition. Mais si un vaisseau fédéré croise notre chemin, je n'aurai aucune pitié!"

Alfred: "J'ai une idée... Avant de partir j'ai télécharger toutes les données de l'Oasis dans l'ordinateur central de l'Atlantis. On y trouve des indications sur "la dernière colonie" des anciens dans la galaxie de pégase. Et si on y allait faire un tour?"

Draco: "Pourquoi pas? Nausicaa, nous n'avons plus rien à faire ici. Direction la galaxie de pégase."

Comme prévu, un vaisseau de la Fédé vint chercher le Capitaine Stepquest et le déposa sur la plate-forme terminale qui surplombait le 779 ème étage du siège de la Fédération. Le Général DUGOMIER attendait le Capitaine sur la passerelle d’appontage.

Général DUGOMMIER : « Venez Stepquest, le Président n’a que quelques minutes à nous accorder ensuite il a un repas avec le représentant de la planète SMALA. »

Stepquest : « Ne me dites pas mon Général que le Président en personne s’est déplacé pour moi ! Un ministre aurait suffit !»

Général DUGOMMIER : « gardez votre humour pour vous Stepquest, l’époque n’est pas à la plaisanterie ! »

Stepquest : « Veuillez m’excuser mon Général!»

Le Général DUGOMIER et le pitaine Stepquest entrèrent dans le vaste hall de réception de la Fédération où les attendaient environ trois cent personnes ! Stepquest reconnu un bon nombre de militaires, d’Ambassadeurs et de riches notables. Le Président pris la parole.

Président : « Mesdames et Messieurs, les dernières heures ont connu des événements extrêmement graves. Notre flotte composée de 100 vaisseaux de la gamme Fourailleur est intervenue pour faire cesser les exactions commises par un « Pirate » financé et aidé par les murgaxiens. Les troupes de l’ennemi sont anéanties et nous n’avons pas été en mesure d’éviter la destruction de la planète. L’ennemi fut au dernier moment secouru par un vaisseau inconnu dont nous pensons qu’il est celui du Pirate et par une énorme Sphère également inconnue. Dans les combats nous avons à déplorer la perte de 98 navires et la disparition de 1200 membres d’équipage.
Vous n’êtes pas sans savoir, Mesdames et Messieurs que nombre de cargos ont été arraisonnés et détruits pas ce même Pirate qui se fait appeler « Le Capitaine Corsaire » et que nos échanges entre planètes deviennent de plus en plus difficiles compte tenu de cette situation.
J’ai décidé sur proposition du Haut Commandement de la Fédération de confier carte blanche à l’un de nos héros pour mener une triple mission, 1) Enquêter sur la réalité de ce « Capitaine Corsaire », 2) S’il existe, de procéder à son arrestation mort ou vif et enfin de mettre en place une flotte de sécurité sur les axes de navigation. Tout au long de cette mission en trois volets, son responsable aura le grade de Général en Chef 5,3 étoiles. Capitaine Stepquest, veuillez approcher ? »

Entre nous, plus il écoute le Président, le Stepquest et plus il sent l’enfume ! Tupeutel tu es vraiment un pourrisseur d’avenir ! Tout en feignant la plus grande décontraction, le Capitaine Stepquest franchit les quelques mètres qui le séparent du Président, monte sur l’estrade et va se positionner à sa droite.

Président : « Mesdames et Messieurs, si le contexte n’était pas aussi sombre je vous dirai combien je suis heureux de vous présenter le Capitaine Stepquest ! Enfin je peux dire le Général Stepquest, car j’ai décidé de confier cette mission périlleuse à Stepquest. Je le sais tenace, incapable de se décourager et je crois qu’il est l’homme de la situation. Aussi dès à présent, je signe l’ordonnance qui en fait un général et lui attribue les pleins pouvoirs.».

Le Capitaine Stepquest se demandait comment il tenait encore sur ses jambes. Il remerciant le Président pour la confiance qui lui était faite, descendit avec lui les marches qui menaient au Centre de Commandement puis s’entretint quelques instants avec lui en intimité. (Non vous ne saurez pas ce qu’ils se sont dit)

Alors que le Capitaine était en pleine discussion avec les autres généraux et leurs collaborateurs, un aide de camps apporta un message à Stepquest. Sur l’enveloppe était inscrit : « Message arrivé par missile sur la structure de la base spatiale n°4 ». Le Capitaine n’y comprenait rien. Il décacheta l’enveloppe et ce qu’il le terrassa.

« Salut vieille branche.

Je suis on ne peut plus vivant. Voilà plus de trois mois que je n'ai pas de nouvelles de toi mais j'espère que tu te portes bien. Je ne peux te dire où je suis ni ce que je fais, mais saches que tout va pour le mieux. Ce que les pontes m'ont fait, ils vont me le payer au centuple. Mais je crois que je ne vivrais pas cette aventure sans ce qui m'est arrivé. J'espère pouvoir te raconter un jour toutes ces découvertes.

Signé: une bouteille de 1542 ça t'arrache les neurones! »

Le Capitaine relu cette lettre une bonne dizaine de fois assis sur le rambarde de l’esplanade. Cela faisait maintenant plus de six mois qu’il n’avait eut des nouvelles de son vieux pote, car il savait de qui ce message venait.

Stepquest : « Draco ! Mon pote, je me sens bien seul en ce moment. C’est avec toi que j’aurais aimé mener cette lutte contre ce foutu pirate de pacotille ! Au lieu de cela je reçois ton message trois mois après son écriture… la vie est un panier de ###### et l’absence une odeur de fiente ! »

Stepquest était effondré et le Général DUGOMIER qui approchait tout doucement se rendit compte que Stepquest n’allait pas bien.

Général DUGOMIER : « Alors Général, quelque chose ne va pas ? Ne me dites pas que vous ne vous sentez pas à la hauteur de la tâche ! »

Stepquest : « Euh !…hein !… pardon mon Général, mais sans vouloir vous importuner avec mes soucis, je viens de recevoir de l’un de mes vieux amis un message qui m’a ému ! »

Général DUGOMIER : « Venez Stepquest j’ai encore quelque chose à vous dire. Nous pensons savoir qui se cache sous le pseudo de Capitaine Corsaire. Dans cette enveloppe cachetée vous trouverez toutes les informations connues au sujet de ce Capitaine Corsaire y compris son nom. Mais avant de commencer votre mission, je voudrais vous inviter à boire un verre.»

Le Général Stepquest n’avait ni la force ni l’envie de refuser. Il conserva l’enveloppe sous son bras et suivi le Générale DUGOUMIER jusqu’en ses quartiers. Ils parlèrent des grandes guerres Napoléoniennes, de la bataille de Verdun et d’un lot de sujets ayant tous de près ou de loin un lien avec la guerre et l’armée.

#15 Draco

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Posté 15 July 2004 - 19:56

Chapitre XIV : Invasion et Conquête

2 mois plus tard, sur une planète de la galaxie de Pégase...

Alfred: "Capitaine, c'est incroyable!"

Draco: "Que ce passe-t-il Alfred?"

Alfred: "Ces ruines sont bien celles d'un avant-poste de la civilisation que nous recherchons!"

Draco: "Mais ça nous le savions déjà, non?!?!"

Alfred: "Heu... si, mais je n'en étais pas sûr à 100%. Mais après en avoir analysé la technologie, je peux affirmer que c'est bien la même que les atlantes utilisaient."

Nausicaa: "Venez par ici!"

Draco: "Tiens, on dirait que Nausicaa a trouvé quelque chose..."

Alfred: "Allons voir!"

Alfred et Draco se dirigèrent vers Nausicaa qui venait de mettre à jour une espèce de salle de commandes. Les trois amis entrèrent dans cette salle lorsqu'un bruit étrange se fit entendre.

Draco: "Qu'est-ce que c'est?"

Alfred: "Je n'en sais rien..."

Nausicaa: "Capitaine!!"

Une espèce de droïde venait de faire son apparition et se dirigeait vers nos trois amis tout en leur tirant dessus. Draco eu juste le temps de se jeter sur Nausicaa afin de la protéger et de tirer sur le droïde. Et Draco n'avait pas fait mentir sa réputation de tireur d'élite de l'académie car son tir avait touché le droïde en pleine tête, faisant exploser celle-ci.

Nausicaa: "Merci capitaine, sans vous je ne serais plus de ce monde."

Draco: "Faisons plutôt attention. Il se peut qu'il y ait d'autre systèmes de défense encore actifs."

Alfred: "Des ordinateurs!!!! Je vais connecter un module d'énergie et y installer mon programme de traduction."

Draco: "Fais attention, nous n'avons jamais rencontré de systèmes de défense atlantes jusqu'à maintenant. Il se peut qu'il y en ait d'autres."

Alfred: "Ne vous inquiétez pas, capitaine, ça ne prendra que quelques minutes avant que je ne désactive tout ce qui peut être dangereux sur cet avant-poste."

Les minutes passaient et Alfred, après avoir installer son programme de traduction, analysait les données contenues dans les ordinateurs. Puis, par mégarde, il activa un module de communication qui commença à passer des brives de communications enregistrées.

Ordinateur: "... les... attaquent... avant-poste... système... nous avons... de lourdes pertes... ne tiendrons... longtemps... renforts... à temps... nous battrons... bout..."

Alfred: "Etrange, je vais voir si je peux en savoir un peu plus. Peut-être que je pourrai amélioré la retranscription de la sauvegarde... voilà, ça devrait aller un peu mieux."

Ordinateur: "Ici Maître SION. Les MILOUS attaquent l'avant poste 2@6 dans le système 78. Nous avons subi de lourdes pertes et ne tiendrons pas l'avant-poste beaucoup plus longtemps. Mais nous nous battrons jusqu'au bout."

Draco: "Intéressant... Y a-t-il d'autres communications enregistrées?"

Alfred: "Je cherche... voilà!"

Ordinateur: "Ici Maître SION. Les MILOUS continuent d'attaquer notre colonie avec leur armes de destruction massive (tiens, ça me fait penser à quelque chose, non?). Cette communication s'adresse à tous les avant-postes encore opérationnels: La colonie est en passe d'être détruite. Vous serez les derniers représentants de notre race. Mettez-vous à l'abri. Quittez cette galaxie et prospérez pour la pérennité de notre civilisation."

Nausicaa: "Nous venons d'écouter les dernières communications de tout un peuple!"

Draco: "On dirait... Alfred, peux-tu essayer de trouver quelque chose sur les "MILOUS"?"

Alfred: "Il va me falloir du temps. Par contre, j'ai trouvé les coordonnées d'émission des messages. C'est en plein centre de cette galaxie. je transfère toutes les données possibles sur l'ordinateur central de l'Atlantis. Comme ça, je pourrais analyser les données plus tard."

Draco: "Bien, on remballe et on va mettre le cap sur ces coordonnées. Je veux en savoir plus."

Après quatre jours de voyage, Alfred trouva enfin des informations sur les "MILOUS". Il vint en faire part à Draco et Nausicaa qui se trouvaient sur la passerelle du navire.

Alfred: "J'ai trouvé quelque chose sur les MILOUS!"

Draco: "On t'écoute."

Alfred: "Voici une photo des MILOUS. Comme vous pouvez le constater ils sont apparentés à des canidés sauf qu'ils sont bipèdes. Ils vivent sous le régime de la meute avec un mâle dominant. Tous les 458 jours, ce qui semblerait être l'équivalent d'une année sur leur planète d'origine, ils s'adonnent à une "cérémonie". Lors de cette cérémonie, le mâle dominant met son titre en jeu dans des combats à mort avec les prétendants. Le mâle dominant assois ainsi son pouvoir sur les autres. Après, il désigne les mâles reproducteurs qui n'auront que cette tâche à accomplir durant l'année. Les autres mâles sont enrôlés dans les forces armées. Les femelles, en plus de passer le plus clair de leur temps à procréer, travaillent dans les usines et dans les élevages de différentes espèces vivantes qui leur servent de nourriture car ils sont exclusivement carnivores. D'après les données recueillies sur l'avant-poste, ils ne sont pas originaires de cette galaxie et n'ont créé aucune technologie. Ils ne feraient que voler les technologies des peuples conquis qui finissent par leur servir de nourriture. Denier point, ces données ne sont pas si vieilles qu'on pourrait le croire vu qu'elles n'ont que 351 ans."

Draco: "Pas très fameux tout ça. Il faudrait en savoir un peu plus. S'ils sont toujours d'actualité et, vu qu'ils ne viennent pas de cette galaxie, s'ils ont l'intention de partir ailleurs."
A ce moment, les alarmes de proximité de l'Atlantis se mirent à sonner.

Nausicaa: "Capitaine, vaisseau inconnu à porté de radar."

Draco: "A-t-on un visuel?"

Nausicaa: "Oui, je vous le passe sur l'écran."

Draco: "Alfred?"

Alfred: "Je n'ai jamais vu cette configuration avant... Mais c'est pas étonnant vu que nous n'avons jamais rencontré aucune forme de vie de cette galaxie."

Nausicaa: "Le vaisseau essaye de rentrer en contact avec nous."

Draco: "Passe-moi la communication"

Vaisseau: "Ouaf-ouaf, grrrrrrr-ouaf, ouaf-ouaf!"

Draco: "Alors là j'ai rien compris!?!?"

Nausicaa: "Attendez, capitaine, l'ordinateur est entrain d'essayer de traduire ce qu'ils viennent de dire. Voilà."

Draco: "Veuillez répéter s'il vous plaît, nous n'avons pas bien compris."

Vaisseau: "Ici le vaisseau éclaireur de la flotte MILOU. Nous savons d'où vous venez et que vous êtes venus pour nous espionner. Rendez-vous sur le champs."

Draco: "Alors dans un premier temps, bonjour! C'est la moindre des politesses. Puis, pour notre rédition c'est non. Et nous ne sommes les espions de personne, nous somme venus en explorateurs."

MILOU: "Nous savons très bien que vous êtes là pour nous espionner. Mais nous ne vous laisserons pas avertir votre race que nous allons les conquérir. Nous allons vous détruire!"

Draco: "Alfred, pointe les tourelles. Nausicaa, active les boucliers."

Nausicaa: "Ils viennent de tirer capitaine. Mais... nos boucliers sont descendus à 23% rien qu'avec un seul tir!"

Draco: "Feu à volonté!"

Les quatre tourelles de l'Atlantis ouvrirent le feu sur le vaisseau MILOU et celui-ci fût détruit immédiatement. Mais les surprises n'allaient pas s'arrêter en si bon chemin, non? Si? Et bien...

Alfred: "Je ne comprends pas... Leur puissance de feu est telle qu'ils auraient anéanti nos boucliers en seulement deux tirs!"

Nausicaa: "Mais c'est pas tout: le radar détecte d'autres vaisseaux de la même configuration à moins de deux années lumière d'ici."

Draco: "Combien?"

Nausicaa: "L'ordinateur en est déjà à plus de 90.000 vaisseaux et il n'a pas fini de compter!"

Draco: "Bon, il semblerait qu'ils ont l'intention de conquérir notre galaxie. Sûrement parce qu'ils ont épuisé les ressources de celle-ci. Et vu le nombre de vaisseaux, on n'est pas dans la ######!"

Nausicaa: "S'ils conservent leur vitesse actuelle, ils seront dans notre galaxie dans 148 jours."

Draco: "Combien de temps nous faut-il pour y être?"

Nausicaa: "29 jours, capitaine."

Draco: "Entre un cap vers notre galaxie à pleine vitesse! Nous allons prévenir tout le monde de ce qui va se passer. Et Alfred, trouve le moyen d'améliorer les boucliers. Si nous avons à faire à eux je ne donne pas très cher de notre carcasse dans ces conditions."

La Voie Lactée est an danger. Les MILOUS ont l'air déterminés et leur force de frappe semble être sans comparaison possible. Nos amis vont-ils y arriver à temps? Vont-ils être entendus?

Le Capitaine Stepquest, oh! pardon, le Général Stepquest avait bossé comme un dingue ces deux derniers mois afin de prendre en main le nouveau vaisseau, transformer son équipage en combattants de choc et mettre en place une première structure de protection des lignes commerciales. Chaque soir il rejoignait le Général DUGOMIER pour en discuter et pour valider les décisions.

Ainsi, les 1800 navires légers d'observation et de protection des LC furent-ils améliorés afin de supporter les tout nouveaux propulseurs, leurs radars eurent leur portée doublée et les écrans de protection renforcés. Un régiment supplémentaire de 2000 vaisseaux plus puissamment armé serait réparti en différents lieux stratégiques dans l'attente d'interventions déclenchées par les astronefs légers.

Et chaque soir chez le Général DUGOMIER, la romulienne coulait à flot, à ce train là, il faudrait la faire livrer en flux continu.

Non d’une pipe, « oh ! ###### con !» en marseillais, la nuit passée chez le Général DUGOMIER avait laissé dans le crâne du Général Stepquest un bloc de béton à faire pâlir de jalousie le quai du port Brest ! La bouche pâteuse aux relents à flinguer un putois, il je hissa jusque dans sa douche afin d’y espérer une petite remise en forme. Mais l’eau qui jaillissait de la pomme de douche n’était pas suffisante au regard de la charge de romulienne qu’elle avait à évacuer. Stepquest était légèrement en retard sur son horaire, il devait encore se vêtir, s’enfiler un petit déjeuner, filer sur la plate-forme 14 poursuivre la prise en main de la chariote qu’on lui confiait pour mener sa mission et pour laquelle il avait eu l’autorisation de la baptiser USS Bad Black Storm. (Impressionnant non ?). Il avait également demandé à ce que tous les hublots soient remplacés par des écrans afin qu’aucune lumière ne soit visible de l’extérieur. Dernier point qui avait fait hurler les financiers, le Général Stepquest avait exigé que l’USS Bad Black Storm soit repeint en noir mat absorbant.
Bien que pas encore dans une forme éblouissante, il quitta la cabine de douche, entra dans celle de séchage, puis après quelques instants s’en alla s’habiller. Il choisit un pantalon noir près du corps, une chemise – veste à fermeture magnétique également noire sur laquelle il posa ses insignes de général et sa plaque personnelle comportant son prénom et son nom. Il enfila une paire de chaussettes noires et des mocassins de la même couleur. (Ca fait pas un peut trop noir tout ça ?)
Enfin il s’assit à la petite table afin de déguster son petit déjeuner composé d’un sandwich beurre – jambon de pays – fromage de chèvre, d’un yaourt aux fruits, d’une pomme et d’un grand bol de café noir. Chaque mouvement de sa mâchoire lui rappelait son mal de tête. Il s’enfila une paire de cachets en espérant une rapide guérison.
La veille il avait récupéré une enveloppe confiée par le Général DUGOMIER et oubliée chez ce dernier depuis le jour de sa nomination. Le Général s’en était aperçut mais n’avait pas jugé urgent de la transmettre à nouveau à Stepquest. Voyant que les préparatifs avaient bien avancés, il le lui avait remise en insistant sur la nécessité d’en prendre maintenant connaissance.
Il aperçut à l’autre bout de la table l’enveloppe qu’il avait déposée en rentrant la nuit précédente. Il tendit le bras, la décacheta et commença à lire son contenu. Le texte émanait des Services secrets de la Fédération, il relatait les méfaits du Pirate Corsaire, les témoignages, les internements, les dépôts de plaintes, les valeurs détournées… bref, le Général en aurait eu pour des heures à tout lire, aussi fit-il un saut vers la dernière page qui contenait les conclusions.

« …… tous ces méfaits constatés par les enquêteurs et consignés sous serments ont été vérifiés et avérés par les témoins en mesure de parler. Nous ne désespérons pas d’approfondir cette enquête grâce aux témoignages des équipages encore retenus dans les hôpitaux psychiatriques dès que la santé mentale de chacun d’entre eux sera redevenue normale. Il est à noter et ce fait n’est pas des moindres que parmi les suspects possibles, il est un coupable maintes fois reconnu et désigné par les survivants comme étant le Capitaine Corsaire, j’ai nommé l’ex Commandeur Draco et si la Fédération…… »

Stepquest : « Hein ?!?!…….. »

La surprise était de taille ! Le Général Stepquest en lâcha son bol de café qui alla se briser au sol, limite il se retrouvait le cul sur le carrelage ! Draco le Capitaine Corsaire ! Impossible, il en voulait à la Fédération mais de là à défourailler sur tout ce qui bouge…. Non c’était impossible. IL décida de rejoindre son vaisseau et de relire avec attention tout le dossier.
Il attrapa ses lunettes de soleil fumées, les mis et quitta sa chambre d’Hôtel.

Stepquest : « Ah ! les sagouins ils ont préféré me refiler une enveloppe plutôt que de me dire les yeux dans les yeux que Draco était accusé de Piratage ! Parfois j’ai envie de tout envoyer baltringuer… »

Planté dans ses pensées il mis du temps à s’apercevoir que son micro – vidéo – téléphone était passé en communication. Il l’ouvrit et constata que c’était le Général DUGOMIER.

Général DUGOMIER : « Allô ! Stepquest je ne vous dérange pas ? »

Stepquest : « Non mon Général ! »

Général DUGOMIER : « Je vous croyais en discussion avec quelqu’un d’autre !»

Stepquest : « Non du tout, j’ai pris conscience de votre appel avec retard ! Mais je voulais vous dire que j’aurai préféré qu’on me dise en face au sujet de Draco plutôt que de me coller ça en lâche dans une enveloppe ! Ils ne sont pas noyés dans le courage dans les services de la Fédé !»

Général DUGOMIER : « Ne commencez pas à ronchonner ! D’abord nous ne sommes pas à 100% sûr qu’il s’agisse bien de lui, de plus nous pensions que la lecture du dossier pourrait vous mettre sur la piste et par la même être mon brutale qu’une information verbale.»

Stepquest : « Ben voyons ! Sauf le respect que je vous dois, une ###### même dans un papier de soie….reste une ######! Prenez l’habitude de jacter avec le respect de l’autre, avec responsabilité. Là tout se fait par sous-entendus ! Arrêtez de raconter n’importe quoi à ceux qui défendent les intérêts de la Fédération…. On se demande pourquoi d’ailleurs !»

Général DUGOMIER : « Bon ça y est ? Vous êtes calmés ? Votre épisode vindicte sur le monde est fini ? On va pourvoir…»

Stepquest : « Non mais dites donc, je ne me suis pas imposé ! C’est vous qui êtes venus me chercher sur mon chantier ! Pourquoi moi ? Parce que vous savez que Draco était mon pote et que dans votre petite trogne de galonné de mes deux, vous pensez que nous sommes toujours en relation ! Vous voudriez pas me prendre pour une chèvre par hasard ? Parce que si c’est cela, je vous colle en plus de mon poing sur la gueule, une jolie lettre de démission !»

Général DUGOMIER : « Ca suffit comme ça Stepquest, pour qui vous prenez-vous ? Cessez vos écarts de langage à mon égard je ne suis pas votre copain de beuverie. De plus vous n’êtes pas sans savoir que nous n’acceptons pas les démissions des membres de la Fédération et jusqu’à preuve du contraire vous en faites encore parti ! En ce qui concerne la chèvre, nous y avons pensé lorsque le Tupeutel nous a dit qu’à son avis vous aviez encore des contacts avec Draco, mais nous avons repoussé cette éventualité très vite.»

Stepquest : « Ah ! Parce que le Tupeutel il vous a aussi raconté ça ! Je vais de ce pas lui en causer deux mots, après je déciderai si j’accepte définitivement cette mission ou pas !»

Général DUGOMIER : « Ne faites pas l’imbécile Stepquest, en tant que militaire vous n’avez pas le droit de refuser un ordre !»

#16 Draco

Draco

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Posté 15 July 2004 - 19:57

Chapitre XV : Anomalie

L'Atlantis filait à une vitesse vertigineuse.
Draco se demandait si quelqu'un de la fédération serait disposé à l'écouter. Alors qu'il se dirigeait vers ses quartiers en passant près du réacteur qui fonctionnait à pleine puissance depuis plus de 200 heures, Draco eu l'impression que les parois de la coursive ondulaient.

Draco: "######, près de quatre jours sans sommeil et voilà que ma vision se trouble. Faut que je dorme un peu."

Il se dirigeât vers un des communicateurs internes afin de prévenir la passerelle qu'il allait se reposer.

Draco: "Draco à passerelle, répondez."

Rien.

Draco: "Draco à passerelle, répondez!"

Toujours rien.

Draco: "J'ai quelqu'un au bout du fil? C'est quoi que ce bordel? Répondez!!"

Draco, qui pourtant n'était pas du genre pessimiste, couru vers l'ascenseur pour rejoindre la passerelle. Mais, lorsqu'il arriva devant la porte de l'ascenseur, celle-ci ne s'ouvrit pas. Il pensa à une panne et vérifia les commandes, mais rien. Comme si tout était en panne, plus de jus. Pourtant les éclairages fonctionnaient, ce qui prouvait que le navire était bien alimenté et que le réacteur fonctionnait.
Il entreprit alors de rejoindre la passerelle par les conduits secondaires.
En arrivant sur la passerelle, après une bonne heure d'efforts, Draco vit Nausicaa et Alfred assis à leurs postes. Les instruments de bord étaient bien en fonction mais il y avait quelque chose d'étrange.

Draco: "Alors, on ne réponds pas à mes appels?"

Aucune réaction de Nausicaa ni d'Alfred.

N'ayant aucune réponse de ses compagnons, Draco s'approcha d'eux et, ce qu'il vit lui glaça le sang. Ses amis étaient comme que figés. Ce qui lui avait semblé étrange était qu'aucun bruit ne lui parvenant à ses oreilles, à part sa voix et le son de ses pas. Les instruments étaient figés et, en regardant à travers les hublots, il se rendit compte que le vaisseau était immobile.

Après maintes réflexions, il arriva à la conclusion suivante: le réacteur poussé à fond trop longtemps avait dût créer une anomalie temporelle. La question était pourquoi tout avait été affecté par cette anomalie mais pas lui?

Il rebroussa chemin pour se rendre dans la salle du réacteur. En arrivant sur place, alors que tout était arrêté dans le navire, il vit le réacteur fonctionner normalement. Mais les parois de la salle semblaient onduler, comme sur la coursive.
Il décida d'arrêter le réacteur afin de mettre fin à cette anomalie qui devait être alimentée par celui-ci. Lorsqu'il voulu toucher le tableau de commandes, il fut repoussé par une décharge violente qui le jeta à plusieurs mètres de là le faisant perdre conscience.

Quelque temps plus tard, Draco repris ses esprits mais il était incapable de dire combien de temps il était resté inconscient. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il devait arrêter le réacteur coûte que coûte, où ils resteraient coincés pour toujours.

C'est alors qu'il eu une idée: son épée cosmique de capitaine.
Il devait la lancer de telle manière à ce qu'elle se plante dans le panneau de contrôle afin de créer un court-circuit. Le réacteur devrait être ainsi coupé. C'est donc ce qu'il fit. S'en servant comme d'un javelot, il lança l'épée qui alla se planter comme prévu dans le panneau de commandes. Un éclair provoqué par un énorme décharge d'énergie envahit la salle et, soudain, plus rien. Le réacteur s'était arrêté et, pendant un bref instant, juste le temps que les batteries de secours prennent le relais, le vaisseau se retrouva en pesanteur nulle.
Mais la décharge fut telle que Draco en fut assommé.

Lors de son réveil, il était dans sa cabine et Nausicaa veillait sur lui.

Draco: "Que c'est-il passé?"

Nausicaa: "J'espérait que vous puissiez nous le dire. Nous sommes allés dans la salle du réacteur parce que celui-ci avait arrêté de fonctionner. Nous vous avons trouvé à proximité et votre épée était plantée dans le panneau de contrôle."

Draco: "Ca y est, je me souviens. Où est Alfred?"

Nausicaa: "Il répare le panneau de contrôle du réacteur pour que nous puissions continuer notre route."

Draco expliqua alors son "aventure" à Nausicaa et Alfred. Ils comprirent alors que le capitaine n'avait pas été affecté par l'anomalie car il se trouvait trop près du réacteur lors de l'apparition de celle-ci. Ils décidèrent donc de poursuivre leur chemin mais en réduisant leur vitesse de 10%. Ceci allait rallonger leur temps de voyage d'une dizaine de jours.

Quelques jours plus tard, alors que l'Atlantis est en vue de la voie lactée...

Alfred: "Bordel, mais c'est bien sûr!"

Draco et Nausicaa: "Alfred?"

Alfred: "Quoi?... Ah, excusez-moi. J'étudiais l'anomalie créée par le réacteur il y a quelques jours."

Draco: "Et?"

Alfred: "L'anomalie était en fait une distorsion temporelle contrôlée."

Draco: "Contrôlée? Parce que tu crois que nous l'avons contrôlé? Si je ne me trouvais pas si près du réacteur lors de son apparition nous serions encore sur place figés comme des statues de Rodin! Tu l'as dit toi-même!"

Alfred: "C'est vrai, c'est ce que j'ai dit. Mais je suis capable de la contrôler."

Draco: "C'est bien, mais à quoi ça va nous servir?"

Alfred: "Deux applications possibles: l'attaque et la défense."

Draco: "Il a pêté un fusible... Explique."

Alfred: "Premièrement la défense. En projetant l'anomalie autour du vaisseau, tout ce qui approcherait serait immédiatement stoppé. C'est plus efficace que les boucliers car, au lieu d'encaisser les coups et de se désagréger au fur et à mesure des salves, on stoppe les attaques."

Draco: "Ca m'a pas l'air si mal que ça comme idée. mais serais-tu capable de créer un truc pareil?"

Alfred: "J'ai bien créé l'Atlantis, non?"

Draco: "Ok, tu marques un point. Mais pour l'attaque?"

Alfred: "J'y viens! Il suffirait de modifier un des déflecteurs afin de propulser l'anomalie en un point précis. Un vaisseau, par exemple. Tout s'y trouvant serait instantanément stoppé. Il y a juste un problème."

Draco: "Lequel?"

Alfred: "On ne peut pas faire les deux en même temps. Et pour la défense, faut encore que je trouve le moyen de créer des "ouvertures" afin de laisser passer notre propre armement."

Draco: "Alors au travail. Il ne nous reste qu'une bonne dizaine de jours avant d'arriver sur Terre. Et je pari que nous n'allons pas être accueillis les bras ouverts. Les canons doivent déjà chauffer du coté de la Fédération."

Draco n'avait pas tort. Stepquest, certain de l'innocence de Draco, avait préparé les défenses pour accueillir comme il se devait le Capitaine Corsaire.

Le général Stepquest était dans une rogne à faire fuir un troupeau de bisons. Après avoir organisé la protection des lignes marchandes contre l’infâme Capitaine Corsaire, il s’était attaqué à la protection du système Solaire et plus particulièrement de la Terre. Une horde de satellites automatiques furtifs Black Squale avaient été livrés et les équipes de maintenance de la Fédération était en train de les déployer. Ces nouveaux matériels très sophistiqués étaient d’un nouveau genre. Reliés en réseau virtuel grâce à leurs communicateurs Giga-fréquences Oméga 7, ils étaient parfaitement adaptables à n’importe quelle nouvelle situation. Armés comme des croiseurs lourds de la génération Titan IV, ils dressaient une barrière infranchissable.
20.000 des 31.000 engins étaient déjà opérationnels. Le Général Stepquest attendait que tous les matériels soient installés avant de lancer une attaque fictive. Puis une fois cette mission terminée, il pourrait aller à la recherche du pirate number One.
Alors qu’il passait en revue pour la énième fois le volumineux dossier sur le Capitaine Corsaire, il fut surpris de remarquer une note de service qui indiquait que l’un des commandants de vaisseaux piratés avait signalé que l’Astronef pirate avait réalisé une manœuvre de contournement insensée. Arrivé à pleine vitesse en marche arrière, le pirate à l’approche de l’astronef de la Fédération avait brusquement fait un écart, suivi d’un looping puis se présentant face au côté est de navire de la Fédé, il avait ouvert le feu.
Le Général Stepquest devait bien reconnaître que c’était bien le genre de manœuvre à la ### de son pote Draco, un reste d’inspiration foraine de sa tendre enfance, lorsqu’il passait des heures à s’éclater dans le grand huit. Non ce n’est pas possible que ce soit Draco, se disait-il ! Il en était là de ses réflexions lorsque ce bon Francis lui communiqua un appel du Général DUGOMIER.

Stepquest : « Oui Francis, qu’est ce qu’il me veut ! »

Francis : « Je ne sais pas mon Général, mais je pense que c’est urgent, voir très urgent »

Stepquest : « Bon d’accord Francis, passez-le moi ! Allô Général DUGOMIER ?»

Général DUGOMIER : « Oui, Général Stepquest, j’espère que je ne vous dérange pas, mais il y a une urgence à traiter pour laquelle je souhaite m’entretenir avec vous ! Etes vous seul ?»

Stepquest : « Je suis seul, je vous écoutes.»

Général DUGOMIER : « Général Stepquest, vous ne devriez pas rechercher trop longtemps le Capitaine Corsaire car il a contacté le Fédération en urgence pour nous informer qu’une horde extraterrestres se dirigeait vers le système Solaire avec à priori des intentions franchement belliqueuses. Il nous informe de son arrivée dans les dix jours à venir et nous rapporte des preuves de ses allégations. Toutefois, nous avons envoyé deux Rapides vers le lieu où se trouverait l’ennemi afin de prendre acte de leur trajectoire et imaginer le nombre de vaisseaux auxquels nous aurons à faire face»

Stepquest : « Avez-vous pu le voir ?.»

Général DUGOMIER : « Qui ça ?»

Stepquest : « Le Pape ! Mais non le Capitaine Corsaire ?.»

Général DUGOMIER : « Très drôle ! Il ne s’agissait pas d’un liaison vidéo, mais d’une audio de qualité médiocre ce qui veut dire que les analyseurs n’ont pas pu identifier qui que ce soit. Pensez-vous que cela soit sérieux.»

Stepquest : « A la lueur de ce que vous me dites, si le Capitaine Corsaire vient se jeter dans la gueule du loup, il peut y avoir deux raisons ; une attaque déguisée par laquelle avec l’aide de troupes dé-fédérées il compte s’en prendre à la Terre ; la seconde solution serait qu’il a effectivement détecté quelque chose de suffisamment strong pour prendre le risque de se faire arrêter. Attendons la confirmation de vos Rapides.»

Général DUGOMIER : « J’ai le même point de vue que vous et je vous propose que nous fassions un nouveau point dans 24h00, à la même heure.»

Stepquest coupa la communication, il était sceptique. La Fédération ne disposait que d’un enregistrement pitoyable, il faudrait encore attendre 10 jours avant que le mystérieux Capitaine Corsaire ne se pointe, mais combien de temps avant que l’hypothétique armada soit au contact de nos troupes. Cela laissait suffisamment de temps au Général pour terminer la mise en installation des 11.000 Black Squales restants, de rapatrier les forces vers le système Solaire en vu d’un déploiement défensif de premier ordre.

Francis : « Allô Général ! J’ai le Tupeutel en ligne pour vous ! »

Stepquest : « Dites lui d’aller se faire ramoner le pont dans les Iles Grecques »

Francis : « Mon Général ! Je préfèrerai que vous le lui conseillez vous même ! »

Stepquest : « Ok ! Passez le moi ! Allô !»

Tupeutel : « Oh ! je vois que tu est en pleine forme, toujours aussi aimable ! Ne me dis pas que tu m’en veux encore ! T’as la dent longue et le souvenir féroce, moi j’ai enterré la hache de guerre et je suis passé à autre chose ! »

Stepquest : « Ecoutes Tupeutel, déjà que tes fredaines me restent en traviole du gosier, car si je me retrouves dans cette béchamel c’est de ta faute, de plus il m’en arrive sur la fiole un peu plus chaque jour, alors c’est pas le moment de venir me chatouiller, me taquiner ou me harponner à la gaudriole !»

Tupeutel : « Puisque la température est au froid polaire, enfin j’ me comprends, il n’est pas utile que j’essaies d’attendrir la vieille carne, de toute façon je ne t’appelais pas pour cela mais pour te dire que d’après des rumeurs de beuveries de bars, une troupe colossale de vaisseaux inconnus serait en train de tout dévaster sur son passage ! Voilà je communique MOI !»

Stepquest : « Ecoutes Tupeutel, merci pour les infos mais j’étais déjà au parfum. Avec la Fédération, nous menons une enquête à laquelle tu peux te joindre si tes indicateurs peuvent te fournir des infos plus précises.»

Tupeutel : « Ah ! Il s’attendrit le Général, maintenant qu’il peut avoir besoin du Tupeutel, il lui parle gentiment, avec délicatesse!»

Stepquest : « Ecoutes Tupeutel, tu m’emmerdes ! Fais ce que tu veux, en se moment je n’ai pas de temps à perdre alors salut !.»

Le Général Stepquest coupa la communication en pensant « Qu’il est ### parfois ce TUPEUTEL ….. ! Il a l’art de tomber avec ses gros sabots dans les moments les moins appropriés !»

#17 Draco

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Posté 15 July 2004 - 19:59

Chapitre XVI : Surprise!

Six jours passèrent et les rapides de la Fédération entrèrent en contact avec l'Atlantis.

Rapide N°1: "Ici l'USS Frelon, veuillez vous identifier"

Nausicaa: "Capitaine, les vaisseaux fédérés demandent notre identification."

Draco: "Passe-les moi en audio."

Nausicaa: "Voilà."

Draco: "Ici le capitaine corsaire."

USS Frelon: "Quoi? Veuillez vous rendre immédiatement ou nous ouvrons le feu!"

Draco: "Ecoutez, bande de nazes, j'ai pas de temps à perdre avec vous. J'ai plus de 100.000 bandits à mes trousses qui n'ont qu'une envie, bouffer du fédéré pour le petit déjeuner."

USS Frelon: "Encore une de vos manœuvres pour nous tromper! Rendez-vous!"

Draco: "######, c'est pas vrai! Passez vos détecteurs en mode longue distance! Vous constaterez qu'à 12 années lumière il y a un sacré attroupement qui dévaste tout sur son passage!"

USS Frelon: "Veuillez patienter, nous vérifions."

Draco: "Nausicaa, on repart! J'ai pas de temps à perdre!"

USS Frelon: "Où partez-vous?Nous n'avons pas encore vérifié vos dires!"

Rien à faire, l'Atlantis filait toujours en direction de la Terre. L'équipage des deux rapides envoyés en interception n'avait plus d'autre alternative que de prévenir le Haut commandement et plus particulièrement le Général Stepquest de l'arrivée du capitaine corsaire dans l'espace fédéré. C'est alors que l'USS Frelon constata que l'amas de vaisseaux indiqué par Draco était bel et bien là sur leurs écrans radars.

USS Frelon: "Message ultra-méga-hypra urgent de l'escouade de repérage au Général Stepquest. Avons rencontré le vaisseau pirate. Il continue son chemin en direction de la Terre en suivant la trajectoire X-5@3-pRt. Détection d'un amas de vaisseaux à 19 années lumière de la Terre. Comptage impossible. Direction probable vers le système solaire. Fin de communication."

Sur l'Atlantis, Alfred continuait à mettre au point son arme "temporelle".

Alfred: "Capitaine, j'ai fini mes calculs."

Draco: "Alors?"

Alfred: "Nous avons un problème. J'ai bien réussit à mettre au point les boucliers temporels. Mais l'arme demanderait trop de puissance au réacteur et risquerait de le mettre en surcharge."

Draco: "Prépare quand-même l'arme, on ne sait jamais. Dans une situation ultime çà pourrait toujours nous aider."

Alfred: "Bien, capitaine. Mais c'est risqué."

Draco: "Et tu crois qu'aller avertir la Fédération ce n'est pas risqué?"

Alfred: "Vous marquez un point!"

Le message en provenance de l'USS Frelon arriva à destination. Stepquest en fut immédiatement informé.

Stepquest: "Mais c'est quoi que cette bande d'empafés? Ils sont même pas fichus de me stopper un vaisseau! En tout cas, il semblerait que les bruits de couloir sur l'armada étrangère soit fondée et que le capitaine corsaire soit bien seul. Francis!"

Francis: "Mon Général?"

Stepquest: "Faites armer l'USS Bad Black Bird, nous appareillons dans une heure."

Francis: "Seulement une heure? Mais, mon Général, il faudrait au moins trois heures rien que pour les vérifications d'usage!"

Stepquest: "Vous m'avez entendu? Une heure! Nous partons à la rencontre du capitaine corsaire."

Francis: "Le capitaine corsaire? Seuls?"

Stepquest: "Oui, seuls! C'est pas un pirate de pacotille qui va me faire peur!"

Ainsi, l'USS Bad Black Bird, commandé par le Général Stepquest, parti à la rencontre de l'Atlantis afin de mettre certains points au clair avec le pirate.

L’USS Bad Black Bird tirait une de ces bourres, à peine croyable ! Zivas j’te racontes pas ! Oups pardon. Donc l’astronef du Général STEPQUEST filait à pleine puissance dans les profondeurs sombres de l’immensité spatiale. Les galaxies fines perles de nacre émaillaient cette toile blafarde et monotone. Point d’étoile filante, de météore errant, de comètes effilées, rien que du noir pimenté d’éclats majestueux !

Le Pacha de USS B3 faisait les cent pas dans le poste de commandement flanqué de son aide de camp et second, j’ai nomme : Francis ! (Le Monsieur a gagné une boîte de petits poids ). Les propulseurs crachaient comme des volcans, il ne devait pas faire frisquet dans les salles de propulsion.

Le Général était à la fois content de découvrir qui se cachait derrière le Capitaine Corsaire et tendu à l’idée de briser aussi facilement le mystère de ce polichinelle de galaxie. Car le Général était convaincu qu’il y avait eu collusion entre le pirate et certains équipages. La distance sui les séparait s’amenuisait d’heure en heure. Maintenant que l’information concernant les Milous avait été vérifiée, était-il encore nécessaire de perdre son temps à se fritter avec le Capitaine Corsaire, sa reddition suffirait amplement. Après tout il méritait qu’on prenne en compte le temps précieux qu’il nous faisait gagner en nous annonçant bien à l’avance l’arrivée d’un ennemi potentiel. Aussi, avait-il décidé de donner une chance au pirate.

Stepquest : « Francis ! Venez me voir dans mes quartiers »

Francis suivit le Général Stepquest qui d’un pas alerte, les mains jointes dans le dos, mis un temps record pour regagner son antre.

Francis : « Tiens c’est marrant, on dirait Napoléon ! » se dit-il machinalement.
Stepquest : « N’oubliez pas Francis, que je sais lire dans les pensées ! »

Francis : « Veuillez m’excuser mon Général ! »

Stepquest : « Entrez Francis, asseyez vous. Dans quelques heures, nous allons nous trouver face au Capitaine Corsaire et si je m’en tiens aux racontars, l’ostrogot est a plus d’un tour dans son sac. Alors dans un premier temps, il va falloir nous tenir sur nos gardes, écrans de protection à fréquences différentielles adaptables, puis si nous pouvons pénétrer dans leur vaisseau, je veux que les hommes soient équipés de la combinaison Mirage-SX.»

Francis : « Mais mon Général, les écrans de protection à fréquences différentielles adaptables non jamais été testés, nous ne disposons que de prototypes, quant aux combinaisons je n’ai même pas réussi à obtenir de l’équipage un seul volontaire !»

Stepquest : « Débrouillez-vous Francis, s’il le faut vous faites une démonstration afin de les convaincre et en ce qui concerne les écrans nous ferons un test tout de suite après notre sortie de l’hyperespace.»

Francis : « Euh ! Mais mon Général, cela veut-il dire que vous voulez que je sois le cobaye pour les nouvelles combinaisons ? Le seul mec connu qui l’a testé n’est plus là pour en parler, on ne l’a jamais retrouvé !»

Stepquest : « Elles ont évolué depuis, aller au boulot Francis, vous me faites perdre mon temps.»

Lorsque l’USS B3 rejoignit l’espace normal, le test des écrans se passa parfaitement bien, tout comme celui de la combinaison d’ailleurs. Les deux systèmes étaient fondés sur la même technologie ; l’esquive temporelle.

L’Atlantis était à moins d’une heure de l’USS B3, lorsque le Général Stepquest lança la communication.

Stepquest : « Ici commandant de l’USS Bad Black Bird ! Je demande au commandant de l’Atlantis de s’identifier. »

Pas de réponse….

Stepquest : « Je répète, ici commandant de l’USS Bad Black Bird ! Identifiez-vous commandant de l’Atlantis. »

Toujours pas de réponse…

Stepquest : « Francis, faites tirer deux coups de semonce pour attirer son attention, j’ai bien dis deux coups de semonce, ne lui cherchez pas d’emblée des poux dans le crane !»

Les phasers à concentration entrèrent en action. Stepquest ne les avaient pas encore vu fonctionner. Encore une nouveauté. Le résultat était impressionnant car après le tir tout laissait penser que rien ne s’était passé, pas de trace résiduelle, puis au loin au abords de la cible, deux espèces de nuages de plasma en fusion apparaissaient et en théorie, s’ils touchaient la cible l’éparpillaient par effet de fission en chaîne. Stepquest en avait des sueurs dans le dos.

Draco : « Ici le commandant du vaisseau Atlantis ! Pourquoi déclencher les hostilités ? Qui êtes-vous ? »

Stepquest : « Je suis le Général commandant l’USS Bad Black Bird en provenance de la Fédération. Je vous demande Capitaine Corsaire de vous rendre !»

Draco : « Et puis quoi encore, vous voulez pas les clés de ma villa sur la cote ? Je suis venu pour transmettre tout ce que mes bases de données ont enregistré au sujet des Milous et croyez-moi vous aurez suffisamment à faire à batailler contre eux plutôt que de perdre votre temps avec moi. »


Stepquest : « Je ne vous demande pas une explication de texte Monsieur le Corsaire, j’ai une mission à remplir, je compte bien la remplir. Je réitère mon ordre, veuillez vous mettre en attente tous écrans baissés !»

Draco : « Ecoutez Général, je n’ai rien contre vous et à priori il doit y avoir une enfume quelque part car la Fédération m’a garanti une certaine immunité en échange des informations que je suis censé vous transmettre et à condition que j’unisse mes forces aux vôtres. Il semble que vous n’ayez pas été informé ce qui est caractéristiques des enfumes de ses Messieurs de la Fédé. Vérifiez auprès de vos supérieurs. »

Le Général Stepquest vérifia auprès du Général DUGOMIER qui n’était absolument pas au parfum, mais qui une heure plus tard rappela le Général Stepquest pour lui donner une réponse affirmative. Les salopards de la Fédé espéraient jouer sur le deux tableaux !

Stepquest : « Ici le Général Stepquest pour le Capitaine Corsaire, vous m’entendez ?»

Draco : « Général Stepquest ?»

Stepquest : « Oui, ici le Général Stepquest ! Je vous présente mes excuses mais il semble après vérification qu’un accord a bien été passé entre vous et la Fédération, je suis donc près à vous rencontrer !»

Draco : « Général Stepquest ? Comme le Stepquest de l’AMGAS ?»

Stepquest : « Bah ! Oui ! En quoi cela est-il surprenant, pour quelqu’un qui commande sous le fanion de la Fédération ! Nous sortons tous de l’AMGAS !»

Pas de réponse….

Stepquest : « Allô ! J’aurai préféré une vidéo plutôt qu’une audio !»

Draco : « Général Stepquest, ne savez-vous pas qui je suis ?»

Stepquest : « Bon écoutez, je ne suis pas venu pour faire une bataille navale en aveugle, ou pour jouer à qui fait quoi ou qui est qui ! Alors….»

Draco : « Step ! Aurais-tu oublié ton vieux pote Draco ? »

Pas de réponse….

Draco : « Step ! Tu m’entends ? »

Stepquest : « Attends c’est pas vrai ! C’est pas toi quand même le Capitaine Corsaire ! Je vais me réveiller et je vais tout comprendre !»

Draco : « Ne cherche pas d’autres explications Step, c’est bien moi le capitaine corsaire.»

#18 Draco

Draco

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Posté 15 July 2004 - 20:00

Chapitre XVII : Les vieux souvenirs

Stepquest: "Mais comment? Pourquoi?"

Draco: "C'est simple, c'est la Fédération qui m'a forcé à me mettre dans le camp adverse."

Stepquest: "Et toutes ces années passées à l'AMGAS? T'en fais quoi?"

Draco: "Et tous ces peuples opprimés par la Fédération? T'en fais quoi?"

Stepquest: "Quels peuples? La Fédération est une organisation d'aide aux populations!"

Draco: "Je vois... T'es devenu Général mais on ne t'a pas filé les billes qui vont avec..."

Stepquest: "Quelles billes?"

Draco: "Murgaxe, par exemple! Sais-tu que la Fédération passe continuellement des accords commerciaux avec des dictatures où les droits de l'homme sont constamment bafoués? Murgaxe a constamment critiqué ces agissements. Résultat, la Fédération a instauré un embargo commercial qui a poussé Murgaxe vers la famine! Cette planète avait de grandes ressources minières mais pas beaucoup de nourriture. Alors les murgaxiens vivaient grâce au commerce. C'est ça ton organisation d'aide aux peuples?"

Stepquest: "Il devait sûrement y avoir une raison!"

Draco: "Oui, il en avait une! Les faire taire!"

Stepquest: "Et tout ces morts? Pourquoi?"

Draco: "Sur tous les vaisseaux que j'ai arraisonné, je n'ai tué personne! J'ai toujours laissé la vie sauve aux équipages!"

Stepquest: "Tu oublies les bombardiers de classe Fourailleur! 1200 morts!"

Draco: "Ils avaient attaqué une planète pour ainsi dire sans défense! Et avec des bombes planétaires! Plusieurs millions de personnes ont été tuées pour rien! J'essayais simplement de les défendre! Je n'avais pas le choix!"

Stepquest: "Mais..."

Draco: "Il n'y a pas de "mais"! Nous avons une mission importante qui nous attend: il faut se préparer de toute urgence à l'arrivée des Milous!"

Stepquest: "T'as raison, mais après tu te rendras pour qu'on tire toute l'histoire au clair!"

Draco: "On verra, mon ami. Pour le moment unissons nos forces et mettons au point la stratégie nécessaire pour la défense. Nausicaa, liaison vidéo, s'il te plaît."

Nausicaa: "C'est fait capitaine."

Le fait de se revoir face à face laissa les anciens compagnons figés pendant un long moment.

Draco: "J'avoue qu'il te va bien cet uniforme de Général."

Le Général Stepquest coupa la communication. Il en avait trop entendu, en voulait à Draco de ne pas voir cherché à lui dire la vérité plus tôt, et s’en voulait d’en vouloir à celui qui avait toujours été son ami.
Francis regardait du coin de l’œil la tête du Général et se dit que le temps allait se couvrir. Discrètement il passa la consigne à l’ensemble des cadres et de l’équipage afin que personne n’ait l’idée saugrenue de venir contrarier ou taquiner le Général. Il prendrait sur lui de filtrer les problèmes et laisserait le Général se remettre de ses émotions, il fallait dire que celle là en était une bonne !

Stepquest : « Francis, venez ! Il nous faut tirer des plans j’ai quelques petites choses à vérifier avec vous, nous allons dans mes quartiers »

Francis : « Bien mon Général ! »

Une fois sur place, le Général se servit un verre d’alcool et en proposa à Francis qui refusa. Un peu trop tôt pour lui, il était même étonné de voir le pacha pochetron à cette heure là, fallait qu’il en ait un sacré coup dans la proue, pour lever le coude comme ça !

Stepquest : « Faites envoyer deux sondes Kwirtx Tdi vers les forces ennemies. La première tentera de prendre contacte avec eux en lui adressant un message vidéo préenregistré. Si comme je le pense, il leur vient à l’idée de détruire notre sonde, la seconde enregistrera les événements et servira ainsi de preuve au déclenchement des hostilités. Deuxièmement, vérifiez que toutes les forces spatiales de la Fédération ont bien été déployées comme je l’avait demandé avant de partir. Je me méfie des gugus de la Fédération, je ne voudrait pas découvrir au dernier moment que certaines forces ont été stationnés ailleurs. Troisièmement, je veux que vous me fassiez préparer la salle de conférence en QG des opérations, avec virtualiseurs de cartes spatiales comportant en temps réel l’implantation de nos troupes. Vous prévoirez également une partie de cette salle pour que nous puissions y prendre nos repas, et un coin dégagé et balisé afin que Le Capitaine Corsaire, enfin je veux dire le Capitaine Draco puisse se téléporter sans encombres.
Organisez pour ce soir un repas pour quatre personnes dans cette même salle, et réservez votre soirée ! Tant pis pour Sylvia. »

Francis : « Pardon mon Général ? »

Stepquest : « Ne me prenez pas pour un imbécile Francis, je suis au courant pour Sylvia et vous ! Elle est une femme exceptionnelle, ne la décevez pas ! Malgré vos conciliabules pour que personne ne se rende compte de votre liaison, sachez que tout le monde le sait sur le vaisseau et si je vous disait comment je l’ai su, vous me feriez un malaise ! »

Francis : « S’il vous plait mon Général ne lui en parlez pas. Elle trouve cela tellement sexy de se cacher ! »

Stepquest : « Ne craignez rien ! Pas de question au sujet des préparatifs ? »

Francis : « Non mon Général ! »

Stepquest : « Une dernière chose Francis, préparez moi une réunion des cadres pour demain matin 9h00, et envoyez à la Fédération un message pour les informer que la liaison entre l’USS Bad Black Bird et l’Atlantis a bien eut lieu et que tout se passe dans de bonnes conditions. Lorsque vous aurez rejoints votre poste appelez moi Draco.»

Le Général appréciait les qualités humaines et professionnelles de Francis et c’est pour cela qu’il souhaitait l’inviter au repas qui aurait lieu le soir même dans la salle de conférence. Le video-téléphe tinta.

Stepquest : « Draco ? »

A l’autre bout : « Ah ! non mon Général, ici le droïde des communications, le Capitaine Cor.. Draco s’est absenté du poste de commandement car il avait des points à voir en soutes avec Nausicaa et vous voulez peut-être que j’aille le chercher ? A moins qu’il ne vous rappelle ou que j’essaies de le joindre via son vidéo-phone….. »

Stepquest « Bon faites ce que vous voulez mais magnez-vous le train de me le trouver le Draco ! Allez y en téléporteur, à vélo ou en barque, je m’en fous mais trouvez-le moi !»

Droïde de Communications : « Euh ! oui mon Général !…. euh ! attendez…. Je …. »

Le Général coupa la communication vert de rage. Le troupeau de glands de Draco ne valait pas mieux que le sien ! Mais d’où les sortait-on ces petites merdeux incapables de comprendre rapidement la différence entre une urgence et le courant ? Et dire qu’il fallait avoir à se battre contre un ennemi de taille avec une bordée de pisse-froids de cette acabit !

Draco : « Allô Stepquest ? Je te remercie pour tout à l’heure !»

Stepquest : « Quoi tout à l’heure ?»

Draco : « Tu m’aurai pas vaguement raccroché au pif, tout à l’heure ?»

Stepquest : « Ben…euh ! Si…. Mais bon tu l’avais bien mérité, espèce d’enfoiré ! »

Draco : « Je suppose que ce n’est pas pour t’excuser, que tu as envoyé paître mon Droïde Télécom et que je suis obligé de te rappeler ? »

Stepquest : « Bon ton Droïde est un gland et en ce qui te concerne, tu peux te gratter ! Je ne précise pas d’avantage !»

Draco : « Bien, et que me vaut l’honneur de ton appel ? »

Stepquest : « Je t’invites à becqueter avec Nausicaa ce soir sur mon radeau !»

Draco : « QUOI ? Mais il est dingue ce mec ! Tu me raccroche au pif, tu m’envoies me faire empapaouter chez les indigènes de mon choix et tu m’invites à bouffer ?»

Stepquest : « Ecoutes, il faut que nous jactions de la manière dont nous allons traiter cette invasion des Milous, alors pourquoi ne pas le faire autour d’une table bien remplie pour commencer ? Des fois cela peut peut-être détendre l’atmosphère.»

Draco : « Je ne sais pas ! Mais c’est mal parti !»

Et sur ce, c’est le Capitaine Draco qui coupe la communication. Un par tout, match nul !

Quelques heures plus tard...

Francis: "Mon Général, je venais vous prévenir de l'arrivé imminente du Capitaine Draco. Il se téléportera directement au mess des officiers."

Stepquest: "Merci Francis."

Stepquest se dirigea vers le mess des officiers qui avait été réquisitionné pour l'occasion. L'accueil réservé à Draco et Nausicaa avait été plutôt froid.

Stepquest: "Prenez place."

Nausicaa: "Merci Général."

Draco: "..."

Stepquest: "..."

Francis: "Heu... et si nous parlions de ces milous?"

Draco: "..."

Stepquest: "Mangeons d'abord, avant que ça ne refroidisse."

Le dîner se poursuivit sans grand échange verbal jusqu'à l'arrivée de bière romulienne.

Draco: "Tiens, c'est la même année que lors du repas précédant l'attaque des romuliens."

Stepquest: "C'est la meilleure année. Elle n'est réservée qu'aux officiers supérieurs. Mais comme nous ne savions pas si nous nous en sortirions, les pontes de l'AMGAS nous en avait servit, comme on donne une dernière clope à un condamné à mort."

Draco: "Tu m'étonnes! Nous étions donnés perdants à 100 contre un! C'était sans compter sur le cadeau de Marcel la Tremblote!"

Stepquest: "Ha, ce bon vieux Marcel. Ses NX 1542 nous avaient permis de transformer les romuliens en poussière d'étoile!"

Draco: "Deux fois en plus, à trois heures d'intervalle!"

Stepquest: "Ces chasseurs nous ont permis de l'emporter plus d'une fois."

Draco: "Comme pour la libération de Zantor!"

Francis, Sylvia et Nausicaa avaient l'impression d'être devenus invisibles. Ces deux-là ressemblaient à d'anciens combattants racontant leurs vieux faits de guerre. L'atmosphère était tellement détendue qu'on pouvait entendre leurs rires aux quatre coins de l'USS Bad Black Bird.
Un peu plus tard dans la soirée, la porte du mess s'ouvrit et quatre hommes surgirent pour s'en prendre à Draco. Surpris, les autres restèrent figés. Alors que les quatre individus semblaient avoir maîtrisé Draco, celui-ci les envoya valdingué grâce aux bottes secrètes de Maître Shing Ping, professeur d'arts martiaux de l'AMGAS, dont les meilleurs élèves de tous les temps n'étaient autres que Stepquest et Draco.
Ligotés, les quatre hommes expliquèrent leur acte au Général en invoquant l'appas du gain, que la récompense était toujours d'actualité vu que Draco était toujours vivant.

Stepquest: "Vous êtes des traîtres! J'avais pourtant bien donné l'ordre de ne rien faire qui puisse nuire au Capitaine Draco! Francis, quelles sont leurs affectations?"

Francis: "Armement, mon Général."

Stepquest: "Et bien faites-les remplacer. A quatre contre un ils ont été incapables de maîtriser un homme! Bande d'incapables! Je sais pas ce qui me retiens de vous en coller une! Vous serez mis en détention provisoire avant de passez en cour martiale!"

Draco: "Général Stepquest!"

Stepquest: "Capitaine?"

Draco: "Nous allons avoir très prochainement besoin de tous les hommes valides du secteur. Aussi, je vous suggèrerais de passer l'éponge sur cet incident. Je crois qu'ils ont compris la leçon."

Stepquest: "Mais ils vous ont attaqué!"

Draco: "Je sais, Général, mais nous allons en avoir besoin pour affronter les milous."

Stepquest: "Je crois que vous avez raison. Mais après la bataille, et si vous survivez, vous serez suspendus un bon mois!"

Francis: "Mon Général, nous avons du nouveau sur les sondes."

Stepquest: "Déjà?"

Pendant ce temps, les quatre individus étaient sortis du mess.

Francis: "Oui mon Général, il semblerait que les milous aient accéléré la cadence."

Stepquest: "Bien, allons en salle de briefing pour examiner les données."

Francis qui avait enclenché sa vitesse de croisière, arrivé en salle de briefing avec un volumineux dossier sous le bras. Après avoir attendu que le Capitaine Draco et le Général Stepquest soient confortablement assis, il ouvrit son dossier et commença à commenter les images projetées sur grand écran.

Francis : « Général, Capitaine, voici la zone de l’espace dans laquelle se trouvait il y à quelques heures l’armée Milous. Comme vous pouvez le constater, ils sont venus en nombre. Vous aviez raison mon Général lorsque vous avez décidé d’envoyer deux sondes. La première n’a pas eu le temps de transmettre très longtemps avant d’être détruite par un laser assez conventionnel en matière de technologie. L’ennemi n’a pas détruit la seconde sonde protégée pas des écrans qui la rende invisible, donc on peut en déduire que les Milous ne connaissent pas cette technologie et qu’ils sont incapables de la détecter, c’est….. »

Stepquest : « A moins qu’ils veuillent nous faire croire qu’ils ne disposent pas de ce type d’écrans ! Restons prudents ! »

Draco : « En effet si nous tenons pour acquis qu’ils ne seront pas en mesure de nous détecter et que ce n’est pas le cas, l’effet de surprise est dans leur camp. »

Francis : « Comment en être sûr mon Capitaine ? »

Draco : « C’est très simple Francis. Nous allons sacrifier un Rapide. Ce type d’engin peut être piloté en automatique, donc nous le programmons pour une trajectoire face à la horde ennemie, tous ses écrans activés, il balance un salve laser sur le premier vaisseau qu’il a dans le collimateur puis esquive. Si l’ennemi dispose d’une technique pour voir notre Rapide, après son attaque il va chercher à le détruire et s’il ouvre le feu et le touche nous saurons qu’il faut nous méfier. S’il ouvre le feu et rate notre Rapide, nous réitérons plusieurs fois la manœuvre afin d’être certain qu’ils tirent sans distinguer la cible.»

Stepquest : « On peut également imaginer qu’ils acceptent la perte de deux ou trois navires afin de nous tromper ! Réitérons dix fois de suite l’opérations et nous verrons ainsi comment ils réagissent et comment ils s’adaptent à cette situation, car ils risquent d’essayer l’anticipation.»

Draco : « De tout manière Francis, une guerre n’est pas sans risque, le tout est de les minimiser. Si le Général est d’accord je propose que l’opération « Trouble 1 » soit immédiatement lancée.»

Stepquest : « Ok pour moi, Francis donnez le feu vert.»

Moins de dix minutes plus tard, un rapide décollait du pont quatre de l’USS Bad Black Bird et filait à pleine puissance vers les troupes ennemies. Lorsqu’il fut à moins de trois milles kilomètres de la cible, il verrouilla un vaisseau de taille moyenne et lui expédia deux salves en plein dans le museau. Il dégagea immédiatement en courbe sur la gauche et se mis en stand bye. L’astronef ennemi disparu en un éclair, mais aucune réaction des forces Milous ne suivit l’attaque de notre Rapide.
La seconde attaque visa un énorme croiseur lourd caché dernière la troisième ligne de vaisseaux. Il ne fut pas détruit mais fortement endommagé. Le Rapide esquiva par la droite juste au moment l’ennemi réagissait en tirant vers l’espace où se trouvait le Rapide quelques secondes auparavant.
Lors de la troisième attaque lancée depuis le même angle que la précédente, l’ennemi tenta de s’adapter à la situation et estimant la probable trajectoire de fuite du Rapide, mais comme celui-ci réagissait en mode aléatoire, ce fut un échec.
Une fois les dix attaques réalisées, les Milous avaient perdus plusieurs bâtiments et force était de constater qu’ils semblaient complètement dépourvus en face d’un ennemi qu’ils n’étaient pas capable de discerner. Cela rétablissait un rapport de force intéressant. Il fut décidé de mettre un terme à l’expérience.

Stepquest : « Qu’en penses-tu Draco ? »

Draco : « Je ne te caches pas que je suis un peu soulager ! Nous allons pouvoir jouer à cache-cache avec eux ! »

Francis : « Jouer à cache-cache avec eux ? »

Stepquest : « Oui Francis, ce que veut dire le Capitaine Draco c’est que nous allons pouvoir créer des petits groupes de harcèlement que nous allons faire bouger en tous sens autour d’eux. Chaque groupe sera chargé de détruire ou d’endommager quelques dizaines d’engins, puis il rentrera à la base et d’autres groupes prendront le relais en utilisant d’autres angles d’attaque. Le gros de nos forces sera séparé en quatre sections prêtes à accomplir un ratissage terminal lorsqu’il y aura égalité entre troupes fédérées et troupes milousiennes.»

Draco : « Et oui Francis, tactique simple, éprouvée depuis la nuit des temps, on se cache, on flingue, on change de position… et re-belote ! »

Francis : « Et c’est quand l’ouverture de la chasse ? »

Stepquest : « Dès que les tournées d’inspections techniques seront terminées, Draco et moi ferons un briefing à l’ensemble des troupes. Je verrai bien cela pour demain matin à 8h00 GMT.»

#19 Draco

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Posté 15 July 2004 - 20:01

Chapitre XVIII : Le combat

En tant que second du navire, Francis partit donner les ordres afin de tout préparer pour le combat. Restés dans la salle de briefing Draco et Stepquest discutaient.

Draco: "Step, je ne te cache pas que j'ai quand-même quelques doutes sur la réussite de la mission."

Stepquest: "Pourquoi? L'opération "Trouble 1" a été concluante, non?"

Draco: "Certainement, mais il y a des billes que tu n'as pas eu."

Stepquest: "Aboule les infos! Tu sais bien que je n'aime pas resté dans le doute!"

Draco: "Tu te demandes sûrement ce que nous faisions dans la galaxie de Pégase."

Stepquest: "Et si tu nous la faisais version courte?"

Draco: "Du calme, Step! J'y viens. Tu te souviens de la sphère que les fédérés ont combattu lors de l'attaque de Murgaxe?"

Stepquest: "J'ai lu les rapports..."

Draco: "C'était de la technologie atlante."

Stepquest: "Quoi? Tu veux parler des atlantes de l'Atlantide?"

Draco: "T'en connais beaucoup des atlantes en dehors de ceux-là?"

Stepquest: "Tu me prends pour une cruche ou quoi?"

Draco: "Et voilà, c'est repartit. Du calme! Laisse-moi continuer!"

Stepquest: "Ok, ok!"

Draco: "Il y a quelques années, Alfred a fait une découverte intéressante sur Terre. Il a découvert la mythique Atlantide. L'Atlantis a ainsi été baptisé en référence à la technologie utilisée pour le concevoir, technologie qui découle de celle utilisée par les atlantes. En explorant des coins reculés de notre galaxie, nous avons rencontré l'Oasis, enfin, la sphère que nous avons baptisé "Oasis". cette sphère avait été construite par les atlantes."

Stepquest: "Ca ne me dit toujours pas ce tu foutais dans la galaxie de Pégase."

Draco: "Après l'attaque de Murgaxe, comme nous savions vers où étaient partis les atlantes, nous avons suivit leur trajectoire qui nous menait directement dans la galaxie de Pégase. Il s'avère que les atlantes étaient des descendants des "anciens", un peuple très avancé ayant vécu dans notre galaxie il y a des milliers d'années. Nous avons donc suivit les coordonnées laissées dans la banque de mémoire de l'Oasis et avons découvert un vieil avant-poste atlante où nous avons trouvé des infos sur les milous."

Stepquest: "C'est bien beau de jouer les explorateurs, mais à quoi ça nous amène?"

Draco: "Les milous sont des pilleurs de technologie. Si l'Atlantis est capable de se mesurer à n'importe quel vaisseau de la Fédération, leurs vaisseaux le sont tout autant!"

Stepquest: "Pardon?"

Draco: "Ils ont pillé la technologie des atlantes. La technologie que nous utilisons sur l'Atlantis est bien de la technologie atlante, mais elle a plusieurs milliers d'années. Les milous ont de la technologie atlante mais beaucoup plus récente! 400 ans tout au plus!"

Stepquest: "On est dans la mouise..."

Draco: "Pas tout à fait. Ils ont tout miser sur leur force offensive et délaissant leurs capacités défensives. Je me suis mesuré à l'un de leurs vaisseaux éclaireurs. En une seule salve de leurs canons, ils ont réduit les boucliers de l'Atlantis à leur plus simple expression alors que les armes des bombardiers de classe Fourailleur ne faisaient que les égratigner. Mais, en ripostant, une seule salve a suffit à réduire le vaisseau milous en miettes."

Stepquest: "Tu crois donc qu'ils seront capables de détecter nos forces?"

Draco: "Effectivement, j'ai un doute à ce sujet, même si l'opération menée nous amène à penser le contraire. De plus, vu leur nombre impressionnant, s'ils se mettent en formation hérisson, ça va être un massacre."

Stepquest: "Je vois ce que tu veux dire... Mais que faire d'autre?"

Draco: "Alfred a mis au point une arme basée sur une anomalie temporelle créée par accident par le réacteur de l'Atlantis. Elle est capable de stopper le temps dans un espace défini."

Stepquest: "Génial! Pourquoi ne pas l'utiliser d'entrée de jeu?"

Draco: "Tout simplement parce qu'elle entraînerait la destruction de mon navire. Cette arme pompe trop d'énergie et déstabilise le réacteur."

Stepquest: "Un petit prix à payer..."

Draco: "Peut-être pour toi. Saches que, si la situation devient désespérée, je n'hésiterai pas à l'utiliser. Mais, vu la puissance du réacteur de mon vaisseau, son explosion entraînera la destruction de tout ce qui se trouvera à moins de 6.000.000 de kilomètres. Lorsque je te dirai de dégager, il faudra que toutes tes forces passent immédiatement en hyper-espace sous peine d'aller voir le bon dieu en personne."

Stepquest: "Ok, mais une dernière chose..."

Draco: "Laquelle?"

Stepquest: "Tu dois te douter que la Fédération ne te laissera pas partir sans rien dire après la bataille."

Draco: "Je ne suis pas stupide. Je sais bien qu'ils veulent ma peau."

Stepquest: "Quand j'ai appris ta mort, c'est comme si je venais de perdre une partie de moi-même. Mais je suis un général de la Fédération. Je ne pourrai donc pas te laisser partir."

Draco: "Je comprends bien ta situation, mais comprends-moi aussi. L'idée de croupir en prison le restant de mes jours..."

Stepquest: "Laisse tomber, on verra ça après la bataille."

Draco: "Oui, nous verrons ça après la bataille."

Stepquest était dans le genre de situation qu'il détestait le plus. Tiraillé entre son devoir de général et son amitié pour Draco, il ne savait plus vraiment quelle décision prendre. Draco savait cela et ne lui en voulait pas. Il savait que lorsqu'on arrivait à ce niveau dans la hiérarchie fédérée, le devoir passait avant tout. Et tant qu'à ce faire pourchasser, il préférait que ce soit par son ami.

Le briefing aux troupes fut fait dans les quelques heures qui ont précédé le début de l’attaque. Les hommes malgré une sourde peur au ventre étaient remontés à bloc, aussi embarquèrent-ils dans une sérénité et un calme de cimetière.

Les quatre groupes de « Ratissage » prirent leurs positions à plusieurs millions de kilomètres de la horde sauvage. Les petits groupes de harcèlement filèrent vers leur cible et à 8h35 précises, lorsque le Général Stepquest donna le feu vert, ils opérèrent comme prévu, attaques, regroupement, changement d’angle, attaques et ainsi de suite.

Dans les deux premières heures, au moins trente cinq pour cent des forces ennemies partirent en fumée. Il y avait des épaves partout, il fallait maintenant tenir compte de ces monceaux de ferrailles qui dérivaient en tous sens. Les pertes de la Fédération étaient insignifiantes et la bataille continuait.

Le Général Stepquest et le Capitaine Draco observaient depuis leurs vaisseaux respectifs l’évolution des combats.

Stepquest : « Draco, tu as vu, pour l’instant nos « petits » se défendent bien, ils leur en foutent plein la gueule pour pas un rond ! On se croirait à la fête foraine ! »

Draco : « Mouais….. mais regarde, au centre de la nuée ennemie, les forces se regroupent, se compactent et ça ne sent pas bon ce truc là !»

Stepquest : « Accélérons le mouvement, avec des rotations plus fréquentes. Certes nous prenons le risque de nous faire repérer plus facilement, mais si ne faisons pas basculer l’équilibre des forces en notre faveur, ils vont vite comprendre qu’en formation hérisson ils peuvent arroser dans tous les sens, donc nous causer des dégâts !»

Draco : « Ok, je donne mes ordres en conséquence !»

Francis : « Mon général, avez-vous l’intention d’utiliser les X3 ? Ca pourrait être intéressant, qu’en pensez-vous ? »

Stepquest : « Attendez Francis, nous ne les avons pas testé et ne savons même pas quelle doit être notre limite de sécurité. Je préférerai de loin ne les utiliser qu’en ultime recours, à moins que nous puissions en modifier une…. Appelez-moi Stir-XHJ.»

Stir-XHJ : « Mon Général en quoi puis-je vous être utile ? »

Stepquest : « Est-il possible de reprogrammer une X3 afin qu’elle se glisse au sein de la meute ennemie sans être détectée.»

Stir-XHJ : « Je pense que oui mon Général. Vous avez l’intention de l’utiliser ? »

Stepquest : « Oui.»

Stir-XHJ : « Mais si vous me permettez mon Général, nous prenons de grands risques, je ne sais pas encore très bien comment cela fonctionne ni même comment la X3 se mets en œuvre ou comment on paramètre sa puissance et…… »
Stepquest : « Vous sortez d’un stage de trois mois sur ce matériel ! Qu’est-ce que vous avez glandé pendant ce temps ! Ne perdez pas de temps en discussions stériles, vous avez deux heures pour me paramétrer et me programmer cette X3 pour une puissance max et un trajectoire vers le centre de l’amas de vaisseaux ennemis, et le temps presse.»

Stir-XHJ : « Bien mon Général, je vais faire l’impossible »

Stepquest : « Je ne vous en demande pas plus ! »

La bataille continuait, mais la tactique des Milous commençait à porter ses fruits. La formation en hérisson avait l’avantage de couvrir tous les angles d’attaque et donc de répondre en aveugle immédiatement. Bien sûr les fédérés continuaient à faire des dégâts, mais petit à petit les pertes de la fédération s’alourdissaient.

Stepquest : « Draco je crois que tu avais raison, ces fils de ###### sont en train de gagner du terrain. Mais j’ai une petite surprise pour eux qui va te facilité la tâche si tu dois leur faire le coup de la sucette temporelle ! »

Draco : « De quoi tu parles ?»

Stepquest : « D’un petit cadeau de dernière minute….la X3 »

Draco : « La quoi ?»

Stepquest : « La X3, mini fusée furtive à dispersion neutronique d’anti-matière. Un petit joujou capable de te faire disparaître une étoile sans laisser la moindre trace. Au centre de recherche, ils appelle ça « Le feu de Dieu », c’est pas un gadget bon prix, mais à priori cela devrait au moins faire sauter la moitié du troupeau de Milous et je peux t’assurer qu’ils n’auront pas l’occasion de faire un appel aux morts.»

Draco : « Nom de Dieu ! Mais t’en a beaucoup des suppos de ce genre ? Tu ne m’en avais pas parlé !»

Stepquest : « Tu n’aurai pas le culot de vouloir aussi les clés de mon bus ? J’en ai une quinzaine en stock, mais comme cela vient de sortir et que nous n’avons pas eu le temps de tester, j’étais pas très chaud pour les utiliser. Maintenant que nous avons des pertes qui commencent à m’inquiéter, je me dis que le test en grandeur réelle peut être savoureux !.»

Le lancement de la X-3 eu bien lieu. Tout le monde retenait son souffle en espérant que le résultat soit bien celui escompté.
La bombe se dirigeait vers son objectif mais, arrivée à proximité de la nuée de vaisseaux milous, elle fut touchée par un tir de barrage qui la fit exploser immédiatement. Le souffle de la déflagration fut tel qu'un bon millier de vaisseaux milous fut détruit. Mais, malheureusement, plusieurs vaisseaux fédérés furent touchés, dont l'USS Bad Black Bird ainsi que l'Atlantis.

Francis: "Mon Général! Nous avons subit des dégâts importants!"

Stepquest: "Bougre d'âne! Tu crois que je ne l'ai pas remarqué? Je veux la liste des dégâts et tout de suite!"

Francis: "Brèches sur les ponts 4, 6, 7, et 15! On ferme les cloisons étanches! Les tubes lance-torpilles sont HS!"

Sur l'Atlantis, la situation n'était pas bien meilleure.
Nausicaa: "Capitaine! Brèches sur le pont 9! Les tourelles 2 et 4 sont hors service! Seule la propulsion conventionnelle est disponible!"

Draco: "Ouvre un canal vers le vaisseau du Général Stepquest!"

Nausicaa: "C'est fait capitaine! Heu... les signes vitaux d'Alfred sont alarmants! Il a dut lui arriver quelque chose!"

Draco: "Passe la communication sur tout le navire, le vais voir Alfred. Où était-il lors de l'explosion?"

Nausicaa: "Sur le pont 8!"

Draco: "J'y vais! Step! Tu m'écoutes?"

Stepquest: "Oui! Ca va de ton coté?"

Draco: "Pas terrible, j'ai des brèches sur la coque et deux de mes tourelles sont HS. De plus, Alfred ne semble pas aller bien. Et toi?"

Stepquest: "Il semble qu'on ai eu un retour de manivelle assez violent! Un bon millier de vaisseaux milous y sont restés mais j'ai pas mal de brèches sur la coque et je ne peux plus lancer de X-3!"

Draco: "Bref, c'est la débandade! Je te recontacte dans quelques minutes!"

Stepquest: "OK!"

Draco couru vers le pont 8 afin de porter secours à Alfred. Arrivé sur place, il constata les dégâts et chercha Alfred. Au bout de quelques instants, il le retrouva sous une poutrelle qui était tombé à cause de l'onde de choc.

Draco: "Alfred, ça va?"

Alfred: "J'ai connu des jours meilleurs. Je ne sens plus mon corps..."

Draco: "T'inquiètes pas, je vais te sortir de là."

Alfred: "Merci capitaine."

Il était clair que la colonne vertébrale d'Alfred avait été touchée, aussi Draco fit attention lorsqu'il dégageât Alfred et l'emmena à bord du vaisseau de transport Wolf et le mis sous assistance médicale.

Draco: "Nausicaa, rejoins-moi en salle d'embarquement 5!"

Nausicaa: "Que se passe-t-il, capitaine!"

Draco: "Fais ce que je te dis!"

En demandant à Nausicaa de le rejoindre, Draco avait pris sa décision. Il allait utiliser l'arme temporelle.

Draco: "Draco à Stepquest! Step, tu m'entends?"

Stepquest: "Oui! Fais vite, c'est pas la joie ici!"

Draco: "Barre-toi avec tes hommes le plus loin et le plus vite possible!"

Stepquest: "Que vas-tu faire?"

Draco: "Tu le sais très bien..."

Stepquest: "Mais c'est du suicide!"

Draco: "Je sais... pas le choix..."

Stepquest: "Draco!"

Draco coupa la communication et pris la télécommande de l'Atlantis. Il entra un cap en plein milieu de la nuée de vaisseaux milous. Cette manœuvre surpris les vaisseaux ennemis qui, afin d'avoir un meilleur angle de tir pour abattre l'Atlantis, commencèrent à s'entrechoquer. Arrivé au centre de la formation ennemie, Draco activa l'arme temporelle mise au point par Alfred. L'effet fut immédiat: les vaisseaux milous furent tous figés. Alors que les troupes fédérées se mettaient à bonne distance, le réacteur de l'Atlantis commença à surchauffer. Trois minutes plus tard, l'inévitable arriva. Le réacteur de l'Atlantis explosa emportant avec lui toutes les forces milous en présence, ainsi qu'une planète inhabitée qui se trouvait non loin de là.

Dans les vaisseaux fédérés, se fut une explosion de joie. Une manifestation à laquelle ne participa le Général Stepquest.

Francis: "Regardez mon Général, il n'y plus un seul milous dans les environs!"

Stepquest: "Plus de capitaine corsaire non plus..."

Francis: "Ah... oui, vous avez raison, plus de trace de l'Atlantis. C'est bien grâce à lui que nous sommes encore vivants..."

Stepquest: "Tout à fait, mon cher Francis."

Francis: "Qu'allons-nous faire, mon Général?"

Stepquest: "Ce que tout marin ferait à notre place. Ouvrez un canal vers toute la flotte!"

Francis: "C'est fait, mon Général..."

La gorge nouée par l'émotion, Stepquest pris la parole.

Stepquest: "Mes amis, compagnons d'infortune, je vous annonce que les milous ne sont plus qu'un mauvais souvenir. Mais cela ne doit pas cacher la perte d'un homme d'une grande valeur, d'un homme qui s'est sacrifié pour nous, pour le genre humain. Bien qu'il était l'ennemi public numéro un, c'était un homme bien, un ami cher à mon coeur. Aussi, je vous demande d'observer une minute de silence avant d'entamer le chant aux marins disparus."

Ainsi, sur tous les vaisseaux fédérés, une minute de silence fut observée. C'est alors que l'impossible...

Draco: "Stepquest! Draco à Stepquest! Tu m'entends?"

Stepquest: "Draco? C'est bien toi?"

Draco: "Oui, c'est bien moi!"

Stepquest: "Comment..."

Draco: "Nous avons pris la fuite sur un vaisseau de type Wolf et sommes passés en hyper-espace juste avant l'explosion. Nous allons bien mais Alfred a été salement touché. Il faut que j'aille le faire soigner."

Stepquest: "Draco, nous avons de bons médecins et je dois te ramener sur Terre pour que tu y sois jugé!"

Draco: "Vous avez aussi de bons matons! Il n'est pas question que je moisisse le reste de mes jours en tôle! A la prochaine, mon ami!"

Stepquest: "Draco, je te jure que je te retrouverai et que je te ferai traduire en justice!"

Draco: "Je te souhaite bon courage!"

#20 Draco

Draco

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Posté 15 July 2004 - 20:02

Chapitre XIX : Le retour du JEUDI


Dix ans ont passé. Stepquest et Draco ont réussit à repousser l’invasion MILOU en unissant leurs forces.
Depuis, Stepquest avait mit un point d’honneur à arrêter Draco. Il était toujours un soldat de la Fédération, non ?
L’Atlantis ayant été détruit et Alfred gravement blessé, ce dernier avait transféré sa conscience dans un robot de sa conception. Il construisit également un nouveau vaisseau qu’il baptisa Atlantis-SSX

Dans la province de TORBE de la quatrième planète de BLURP-bloop !bloop (je n’y peux rien s’il n’y a que de l’eau sur cette planète !), du système bi-stellaire CUBITUS-RADIUS, de la galaxie 4827-CC-75, de l’agglomération cunéiforme de la Triade, du parallaxe temporel 24-EURO-50, de l’espace temps primordial, de la strate initiale, vivait un clan dirigé par le Tupeutel(*) Maître Dhenlfhyon-Presto surnommé Maître DP (Pour les intimes uniquement).
Le Tupeutel n’était pas apprécié de ses subordonnés, de son épouse OUICHE-E la belle Toiossi Tupeutel (Nom officiel de la femme du Tupeutel), de son armée, de son peuple et du garagiste de la rue Poliveau- Paris XIII. Bref personne ne l’aimait. Comme il était loin d’être crétin, il le savait, et comme on dit « quand nous savons, de Marseille, le terrain devient glissant » (Proverbe de la province de TORBE, probablement deuxième moitié du VIII ème siècle).
Alors il pleurait dans le paletot de sa mère, la « Gouzy-Gouzat » prénommée Faipashieche. Un peu revêche sur les bords et même au milieu, cette dernière le rabrouait souvent en lui disant, ce qui l’agaçait énormément « Qu’est-ce que ta encore à pleurnicher.. mon Dhen-Dhen à sa mémère ! ». Alors il s’éloignait, empreint de morosité, les larmes z’aux z’yeux, le pas traînant, les bras ballants, la bouche entrouverte, ses gros yeux globuleux fixant le sol marbré de son palais. A cet instant il n’était pas de bon poil, ce qui est curieux pour un humanoïde aussi poilus qu’un dos de cuillère à soupe !.
IL essayait bien de se dire que les choses iraient mieux le lendemain, que sa laideur proverbiale n’arrangeait pas les choses, que les gens ne l’aimaient pas car ils étaient jaloux, rien n’y faisait.
Le voyant comme cela, dépérissant un peu plus chaque jour, son fidèle conseiller et complice TDC le splendide, lui proposa d’organiser une bonne guéguerre afin qu’il s’occupasse.
(*) Le tupeutel est l’équivalent d’un empereur qui aurait les fonctions religieuses, politiques et militaires, une sorte de gros ### quoi (NDLR).

Massés en 1.200 groupes de 1.000 vaisseaux « supra armés jusqu’aux dents »(C’est la marque des vaisseaux), les forces du Maître Dhenlfhyon-Presto avançaient dans les profondeurs insoupçonnées de l’espace immense, mais généreux, de l’univers impitoyable (Tiens ça me rappelle quelque chose !). Ils étaient paumés, car ne sachant pas à qui faire la guerre, ils étaient partis au pif (Blair en Anglais).
Cela faisait bien 80 octelpes (Environ 8 mois) qu’ils naviguaient lorsque la vigie du vaisseau amirale détecta un navire inconnu :

La vigie : « Tiens étrange, une fois ! Serait-il possible que nous ne soyons pas seuls dans l’univers ? » S’interrogea t-elle ! (Pas bête la vigie !) – « Ordinateur, donne-moi plus d’informations sur ce vaisseau spatial étranger, deux fois ! »

Ordinateur : « Il s’agit d’un vaisseau étranger Vigie ! C’est à dire qu’il est pas de chez nous, une fois aussi »

La vigie : « Ah ! d’accord je comprends mieux ! Peut-être qu’il faudrait en parler au Pacha, trois fois ! Bon je me lance et je l’appelle. »

Joignant le geste à la parole, le vigie compose le code « ultra-supra-hypra secret » du chef d’escadrille POUETTEDEUXFOIS le nez pointu, afin de l’informer de cette nouvelle importante.

La vigie : « Allô ! Chef d’escadrille POUETTEDEUXFOIS le nez pointu ? Que mes respects les plus grands vous soient réservés, que votre règne arrive, que votre nom soit sanctifié….(Tiens ça aussi me rappelle quelque chose ! ), je vous appelle pour vous informer qu’un « vaisseau étranger-c’est-à-dire-qui-n’est-pas-de-chez-nous » à été détecté dans le secteur 24/2=12. »

POUETTEDEUXFOIS le nez pointu : « Bravo pour votre vigilance Vigie ! Vous serez nommé à l’ordre supérieur des « Tabourets de verre » en tant que « Spouel d’or à poils laineux ! Je prends l’affaire en mains».

Joignant le geste à la parole, POUETTEDEUXFOIS le nez pointu compose le code « ultra-supra-hypra-Méga secret » de l’amiral POURERIEN le gros , afin de l’informer de cette nouvelle très importante.
Mais qui se trouve dans ce vaisseau spatial, spécial ? D’où provient-il ?…….
Voilà la grande question que se pose l’amiral POURERIEN le gros ! Et lorsqu’il obtient audience avec le Tupeutel(*) Maître Dhenlfhyon-Presto surnommé Maître DP, c’est exactement ce que lui rétorque à propos ce dernier.
A bord de l‘Archimoelle, le vaisseau personnel du Tupeutel, l’effervescence était à son comble. Tout le monde courrait à droite, à gauche, au centre et cela occasionnait quelques collisions qui resteraient dans la mémoires des matelots et de leurs supérieurs qui d’ailleurs à ce moment même étaient en train de gueuler des ordres de tous les cotés.
Assis dans son fauteuil hyperlaxe à massage incorporé, le Tupeutel réfléchissait intensément ! (p’tain ça fume !).

Tupeutel : « D’après ce que vous me communiquez enseigne POUALONHET, poids du vaisseau, couleur, forme, sigles, je serait tenté d’imaginer que cela me fait éventuellement penser si toutes vos données sont avérées à 100%, au vaisseau d’un de mes vieux amis ! Mais êtes vous sûr et certain de ce que vous me communiquez POUALONHET ? »

Enseigne POUALONHET : «En ce qui concerne mes données, elles sont fiables. Mais je ne comprends pas Grand Tupeutel ! Aucun vaisseau de ce type ne provient de nos chantiers, il ne peut être qu’étranger ! Auriez-vous un ami qui viens d’une autre planète ? »

Tupeutel : « Quest-ce que cela peut te foutre ! tordu de la moelle ! Qui c’est le patron ici ? Tu veux finir ta vie dans les mines de LAGOUYETTE à extraire du DELIRIUM 27h2 ? »

Alors si c’est un pote du Tupeutel, qui est-ce me dites vous ?

Tupeutel : « Amiral POURERIEN le gros ! faites approcher mon vaisseau de cet engin étranger et lancez des messages de paix en Bin’hr à son encontre. Allez y je crois qu’on ne craint rien ! Faites donc vous dis-je !»

On se rends compte de suite que l’Amiral POURERIEN le gros est très inquiet. Et si tout cela était un piège !

Le vaisseau étranger à stoppé ses machineries. Ses feux sont éteints, il ne bouge pas. TATATIN ! ! ! (ça c’est pour donner l’atmosphère !). L‘Archimoelle décrit une grande courbe pour accoster par la droite, tous détecteurs en fonction, les champs de protection activés et les lances – Pah t’ATE armés.

Soudain dans le poste de pilotage de l’Archimoelle, une voix retentit. Tous les matelots présents stupéfaits reculent d’un pas et marquent un temps d’arrêt. Les petits Chefs portent leur main à leur paralysant de combat tout en restant droit comme des « i », les grands Chefs entourent le Tupeutel de leurs corps pour le protèger. L’atmosphère est tendue, le temps semble s’être arrêté, on entendrait acarien péter ! L’image de l’écran de contrôle se stabilise et l’ensemble des protagonistes présents dans la salle des commandes voient apparaître su l’écran un humanoïde inconnu.

Cet être est beau, son visage respire une intelligence hors du commun, son regard est franc, sa stature est exceptionnelle, sa musculature impressionnante…bref un Dieu.

L’étranger : « Salut Tupeutel ! Comme ça va depuis la dernière fois ? Tu as le bonjour de Lulu la Nantaise »

Tupeutel : « Ah ! je savais bien que c’était toi, ma vieille branche. Toujours en vie la Lulu ? Mais dis donc ça lui fait quel age aujourd’hui, elle est toujours chez CARA’el’GRAND ? Ah ! ba ça fait plaisir de te voir ! Un godet ? »

L’étranger : « Attends j’arrive. Tu as toujours ton petit cru de Chouip rosé ? La Lulu vient de fêter ses soixante dix berges, elle est toujours chez CARA’e’l’GRAND, ça nous rajeuni pas tout ça ! »

Tupeutel : « Ah ! mon vieux Stepquest, quand je pense à nos blagues à l’école Astro - spatiale de Tapezy les Grelèches, on n’étaient pas les derniers à courir la gazelle, à trousser la donzelle, tu rappelle le pion à qui on avait fait gober une grenouille pendant son sommeil ? Et le Général La Fouille en Berne, directeur de l’école, à qui on avait piégé le burlingue, il était pas comptant ! Faut dire un mobilier renaissance d’époque tout en massif passé par perte et profits, je dis pas que la blague n’était pas croustillante, mais pour la perte du patrimoine c’était un peu ballot !»

Stepquest : « Mouais ! C’est vari, mais bon, le passé est le passé ! Et toi ma vieille, comment ça gaze ? Tu as l’air mal en poing, petite mine, yeux fatigués, profile voûté comme une cathédrale du XII ème, tu serais pas en train de nous faire une petite déprime par hasard ? »

Tupeutel : « Je te caches pas que tout n’est plus comme avant ! La civilisation change, les habitudes se perdent. Ah ! si tu savais ! Rien que ça, par exemple avant, lorsqu’un manant osait me regarder dans les yeux, je pouvais le faire torturer jusqu’à ce que mort s’en suive ! Bah ! aujourd’hui je ne peux plus ! Je suis obligé d’en demander l’autorisation en trois exemplaires, le pire étant que si le mec à des enfants en bas age ou des vieux parents à nourrir, on me refuse ma demande……! Ah ! mon pauvre rien qu’à te le raconter j’en ai des larmes aux yeux et la glotte en trémolo ! Mais je parles, je parles, je m’affale, je me répands, je noirci cote et je te demande même pas des nouvelles des bons amis et de nos bons ennemis ? Draco sévit toujours en pirate dans les anneaux du système de « Lezben-Lourdce-parpaing » avec sa vielle carlingue toute rouillée ? »

Stepquest : « Il pirate toujours par là le bougre, mais il s’est offert une flotteur dernier cri avec l’armement idoine d’un croiseur , chargé comme un tanker, monté pour du gros, il t’allumerait le croupion à 1000 parsecs avec un taux de réussite de 100% au bas mot ! Ca t’en bouche un coin ! Ah ! il fait pas bon lui revendre une morue avariée ! Tiens pas plus tard que le mois passé, il avait entrepris de m’envoyer « Ad patres » à coups de « lance purée » thermique ! Tu me connais, moi je serait plus tôt diplomate, j’avais pas attaqué le premier ! Vlan ! il me tire dessus ! Comme je ne suis pas le dernier des bourrins, j’ai largué du « fumox », fais péter quelques bombinettes atomiques, et je me planques dans le cratère d’un astéroïde, histoire que l’orage passe ! »
Pendant ce temps, Draco, à bord de son nouveau vaisseau (l'Atlantis SSX) passait son temps à rechercher Stepquest. En effet, il en avait marre de participer à une chasse dont il était le gibier.
Draco : "Il n'a pas pu aller bien loin, vu l'état de son navire."

Nausicaa : "Et si le Général Stepquest s'était réfugié chez l'un de ses amis?"

Draco : "Pas bête comme idée. Je suis convaincu qu'il est partit voir son vieux pote de l'Astro-école de Tapezy les Grelèches."

Draco en était convaincu: Stepquest était partit se réfugier chez Tupeutel.

Draco :"S'il est partit par là-bas, il est forcément passé dans le territoire de Ksahav'l'modo."

Restait que s’il avait raison, il aurait des soucis à se faire face aux milliers de vaisseaux "supra armés jusqu'aux dents" de Tupeutel.

Draco : "Cap sur le quadrant PA en avant toute! Lorsque nous arriverons chez Ksahav'l'modo, nous demanderons à son technicien en armement Nico'l'belge de nous améliorer tout ça."

Voilà donc l'Atlantis SSX avec Draco aux commandes vers le quadrant PA tout en reluquant le décolleté de Nausicaa qui plongeait quasiment jusqu'au nombril (c'est d'ailleurs pour ça qu'il l’avait gardé comme pilote).





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