

Ah quand je caresse tes rétros
De chrome ils sont passés à plastique
De manuels à électriques
Comme tu es belle mon auto
Tes lignes se sont tendues
Tes roues z’agrandues
Et moi qui n’en puis plus
Poétise comme un tordu
Comment, tu roules des mécaniques
Tu frimes avec ton pot catalytique
Tes airbags excentriques
Ta suspension pneumatique
Et si tu n’est pas Germanique
Souffre de bien des critiques
Car en ce monde fanatique
Il faut que tout se termine en IQUE
Vien ici Monique que je….
Non pas de cela ici
Ne faisons pas le jeu
Des vilains mistigris
Quand de fatigue harassé
Je me jette sur ton douillet drapé
Et t’échauffe d’un tour de clé
Réponds à mes doux appels du pied
Ne pars pas à la dérobée
En dérapages incontrôlés
En aqua-planing appuyé
A me foutre dans le fossé
Que ta radio me repose
Que ta clim ne jamais m’indispose
Que ton grand coffre grandiose
Prenne ce que j’y dépose
Enfin merveille technologique
Suspension souple, moteur énergique
Je te veux écologique
Sans pour autant que tu propulse électrique
Si Le Dieu Mécanique m’entends
Qu’il ne soit pas mécontent
Après l’un de ses grands enfants
Aimant l’auto passionnément

