687 réponses à ce sujet

[Carole]

Merci mon p’tit Duc
J’étais bien inspirée cette nuit

[Stepquest]

Dans notre bel alphabet

Il y a une intruse vilaine

Une lettre méchante

Une lettre toute en cruauté

 

Je n'aime pas la lettre "N"

Car elle est source de guerre

Alors je ne l'aime guère

 

En revanche il y a

Bien éloignée du "A"

La lettre des félicités

Et des amours déclarés

 

A,B,C votre regard sur le clavier

Tentez de la deviner

Elle n'est pas loin du "P"

Le "L" en est tout près

 

Synonyme des "je t'aime"

Des amants déchainés

La plus sensuelle du petit Litré

Elle est tendresse, elle est "M"

 

 

Des deux lettres qui se suivent mais ne se ressemblent pas, laquelle des deux vous choisissez ?

[Carole]

M !!!!!!!

Trop joli !!!

[Stepquest]

M !!!!!!!

Trop joli !!!

Ton joli poème m'a inspiré ce jeux des mots entre les lettres "N" et "M" , une sorte de clin d'oeil !

[Carole]

C’est inspirant tout cela !
J’adore !

[Stepquest]

C’est inspirant tout cela !
J’adore !

Inspirant ou expectorant ? 

[Carole]

Inspirant !!!
Car même si j’ai le pif bouché, je peux quand même inspirer par la bouche

[Stepquest]

Inspirant !!!
Car même si j’ai le pif bouché, je peux quand même inspirer par la bouche

Donc tu n'as pas mis la main devant ta bouche !

[Carole]

Pour respirer non autrement je ne peux plus respirer

[Stepquest]

Pour respirer non autrement je ne peux plus respirer

J'avoue que c'est ballot ! Bon alors, j'accepte tes explications et m'en vais mettre un second masque !

[Carole]

[Stepquest]

Ne rigole pas trop fort sinon tu va éternuer, ou tousser peut-être ?

[Carole]

J’évite de tousser ça fait trop mal à la gorge...
Ma prof de chant disait toujours : « Ne toussez pas !! Avalez !!! ». Il fallait qu’on garde nos voix !

[Stepquest]

J'ai le pif enrhumé

Les oreilles toutes gonflées

La gorge éraillée

Le ventre empêtré

 

Je tousse, je crache, j'expectore

Je renifle, je crache à travers et à tord

Et je passe sur les gaz, ne pas préciser

Je suis fatigué, sur les jantes, erinté

 

Tout douloureux et fourbu

J'ai même mal au ...

Pour ne rien vous cacher

Tremblant de la tête au pieds

 

Comment me rendre sans tomber

Chez mon toubib préféré

Un VSL vais commander

Pour me faire vite fait livrer

 

Chaud comme une call-girl alitée

Je tremble, mais pas de gaité

Je sue, et cela rime, désolé

Avec "Je pue" !

 

Une main, sur la bouche soudée

Une autre tentant d’attraper

Les médocs conseillés

Je chois de mon canapé

 

Et voilà l'arcade éclatée

Aux urgences vais devoir aller

Nom d'une pipe en bois travaillé

Aujourd'hui, putain de journée

[Carole]

énoooorme !!!!

[Stepquest]

J’évite de tousser ça fait trop mal à la gorge...
Ma prof de chant disait toujours : « Ne toussez pas !! Avalez !!! ». Il fallait qu’on garde nos voix !

Je n'aime " Glaire " ça !

[Carole]

J’évite de tousser ça fait trop mal à la gorge...
Ma prof de chant disait toujours : « Ne toussez pas !! Avalez !!! ». Il fallait qu’on garde nos voix !

Je n'aime " Glaire " ça !

Ah !!! Berk !! Ou « blek » comme dirait Timothée.

[Stepquest]

 

 

J’évite de tousser ça fait trop mal à la gorge...
Ma prof de chant disait toujours : « Ne toussez pas !! Avalez !!! ». Il fallait qu’on garde nos voix !

Je n'aime " Glaire " ça !

Ah !!! Berk !! Ou « blek » comme dirait Timothée.

 

Tu as tendu la perche, comment ne pas la saisir ? Comme quoi, la poésie mène à tout! Ses chemins ne mènent pas à Rome, ils nous portes vers les sentiers de l'esprit même si ce dernier parfois s'égare !

[Stepquest]

Le vol du Condor

Rapace, dieu des airs raréfiés
Ailes rigides et regard acéré
Je plane au-dessus des espaces viciés
Où s’agite la civilisation polluée

La fine ouate d’un nuage caresse ma joue
D’un battement d’aile j’esquive, je joue
Sous moi défile le décors vert et roux
Des hauts plateaux Indous

Libre d’aller, libre d’être
Je glisse dans la nuée
Par les jours ensoleillés
Traquant le chasseur qui me guette

Point de puissance non utilisée
Mon vol est royal, mon plongé précis
Ma vue sans défaut guide mes piqués
Et mes griffes puissantes sont sans merci

Pourquoi devrai je faire des efforts
Pour quérir plus que nécessité
Lorsque le muscle est fort
Le temps doit être à visiter

Le sol tourne à chaque virement d’aile
L’horizon existe peu lorsque l’œil est haut placé
Mon Dieu vu d’ici que la Terre est belle
Pourquoi vils les hommes veulent ils la déprécier

Sous les appuis de l’air glisse mon corps
Mon esprit est serein, sous le soleil d’or
Qu’il est bon en ces temps de vivre dehors
D’entendre la flûte jouer le vol du condor

Si je devais oiseau que je suis
Offrir aux hommes un précieux cadeau
Je donnerai mes grandes ailes fortes
Pour que la paix les porte

Ils verraient de mes yeux embrasant l’immense
Que plaines, montagnes et vallées
Ont plus d’importance que leurs villes en transe
Où les populations sont entassées

Je suis juste d’esprit et puissant de corps
On me dit dangereux parce que carnivore
Mais en quoi mes repas ont ils faits disparaître
Des espaces terriens toute une communauté d’êtres

Qui de mon noble vol ou de leur marche forcée
A sur cette planète le plus détérioré
Ne faisant que me nourrir pour ne pas mourir
Je n’ai pas par mes actes à jamais rougir

Demandez moi quel pourrait être mon vœu
Etre un homme ou rester oiseau royal
Je répondrai sans doute si je peux
Que mon avenir est animal

Un filet d’argent brillant au soleil
Traverse la vallée encaissée
Je parcours les airs et veille
Sur mon vol plané

Où es tu chasseur immonde
Où te caches tu attendant mon passage
Pourquoi veux tu qu’en ce bas monde
La poudre tonne encore et noircisse mon plumage

Va donc en ton endroit rire et chanter
Conter à tes petits mon vol majestueux
Baisse ton fusils chargé
Et regarde moi bien dans les yeux

Qu’aura tu gagné à me faire tomber
Une médaille, une prime, l’estime méritée
Qu’aura tu perdu à me faire déserter
Les grands espaces où j’avais ma nichée

Le vol du condor est un avenir
Il est ce que la Terre a le mieux porté
Qu’il soit condor, requin ou tapir
L’animal est le roi protégé par Noé

Homme que je suis, je dédie ce poème
A tous ceux qui ne savent plus voler
A leurs cœurs desséchés par la haine
A leurs mains non tendues vers l’amitié

Je ne me rappelle plus avoir écris cela mais, je persiste et signe !

[Carole]