Amis de la prose, bonsoir.
#301
Posté 28 September 2005 - 16:19
Un trio pour avenir ?
Cernes mouvantes à la surface de l’eau
Pavés mainte fois créateurs d’espaces ridés
Divergences profondes qui coulent à flots
Et laissent au vents un goût frelaté
Le temps est illusoire, la seconde éternité
La charge importante qui retient le fidèle
Est parfois pesante au point de masquer
Celui qui manque, l’être essentiel
A qui les fautes, à son pas de porte
Il faut fréquemment balayer
Qu’on soit géant ou cloporte
C’est une nécessité
Pourquoi ne pas attendre les vents plus doux
Ils donnent les nouvelles, apaisent les courroux
Pourquoi ne pas dire j’ai tort, j’en suis désolé
Je suis quelqu’un qui s’est trompé.
J’ai croisé par l’esprit cet être recherché
Par un fil magique en ce midi précis
Avec celui-ci, j’ai longtemps parlé
Et me suis de son amitié, enquis
Qui peut vouloir rapide, ce qui doit être lent
Qui le demande comme on crie au secours
Il a tant de charges à surmonter au présent
Qu’ailleurs il ne peut être chaque jour.
Lorsqu’une quête obsède l’esprit
Il faut gravir le temps avec calme et raison
S’en ouvrir au sujet, ne pas être indécis
Eviter les chemins, aller en sa maison
Point de détours à prendre
Sur les chemins de l’amitié
Points de comptes à rendre
Rien que des vérités
Soupirs vous n’êtes que songes
Pleurs vaines au vu du temps écoulé
Remords déplacés qui rongent
L’espace qui s’étends à jamais
J’ai croisé en ce midi précis
Un être d’amitié rempli
#303
Posté 03 October 2005 - 10:13
Ma confiance est difficile à donner,
Internet j’ai appris à me méfier,
Pourtant sur certains point ma méprise.
En effet, certains échanges m’éblouissent,
Sans jamais se rencontrer,
On peut lier de grandes amitiés,
Qui jamais ne se ternissent.
Il y a deux ans, cela m’est arrivé,
De discussions banales ont commencées,
Mais de franches rigolades s’en sont suivies,
Un lien de fraternité nous a unis.
Une personne comme lui est rare,
Il n’y a qu’à voir son avatar,
Ses pensées en font un sage,
Qui franchement ne paraît pas son âge !
Je reste impressionné par ses multiples talents,
Il apprivoise l’écriture avec une facilité déconcertante,
Sa culture générale n’a d’égale que sa générosité,
Et son humour ne peut être qu’envié.
Que j’aimerais avoir sa sérénité,
Nos échanges m’ont beaucoup appris,
Il a réussi sur le monde à m’ouvrir l’appétit,
Sa soif de connaissance m’a toujours impressionné.
Je ne suis pas un être parfait,
Des périodes difficiles j’en sors meurtri,
Des doutes alors règnent dans mon esprit,
C’est pour cela que je reste en retrait.
C’est dans ces moments éphémères,
Que quelques lignes reçues sur la toile,
De cet homme qui brille tel une étoile,
Vous dises que vous tenez une amitié sincère.
#304
Posté 03 October 2005 - 10:26
La méfiance a toujours été ma devise,
Ma confiance est difficile à donner,
Internet j’ai appris à me méfier,
Pourtant sur certains point ma méprise.
En effet, certains échanges m’éblouissent,
Sans jamais se rencontrer,
On peut lier de grandes amitiés,
Qui jamais ne se ternissent.
Il y a deux ans, cela m’est arrivé,
De discussions banales ont commencées,
Mais de franches rigolades s’en sont suivies,
Un lien de fraternité nous a unis.
Une personne comme lui est rare,
Il n’y a qu’à voir son avatar,
Ses pensées en font un sage,
Qui franchement ne paraît pas son âge !
Je reste impressionné par ses multiples talents,
Il apprivoise l’écriture avec une facilité déconcertante,
Sa culture générale n’a d’égale que sa générosité,
Et son humour ne peut être qu’envié.
Que j’aimerais avoir sa sérénité,
Nos échanges m’ont beaucoup appris,
Il a réussi sur le monde à m’ouvrir l’appétit,
Sa soif de connaissance m’a toujours impressionné.
Je ne suis pas un être parfait,
Des périodes difficiles j’en sors meurtri,
Des doutes alors règnent dans mon esprit,
C’est pour cela que je reste en retrait.
C’est dans ces moments éphémères,
Que quelques lignes reçues sur la toile,
De cet homme qui brille tel une étoile,
Vous dises que vous tenez une amitié sincère.
sur toi, s'abattra la vengeance du tout puissant
#306
Posté 03 October 2005 - 10:43
Avenir en trio ?
Un trio pour avenir ?
Cernes mouvantes à la surface de l’eau
Pavés mainte fois créateurs d’espaces ridés
Divergences profondes qui coulent à flots
Et laissent au vents un goût frelaté
Le temps est illusoire, la seconde éternité
La charge importante qui retient le fidèle
Est parfois pesante au point de masquer
Celui qui manque, l’être essentiel
A qui les fautes, à son pas de porte
Il faut fréquemment balayer
Qu’on soit géant ou cloporte
C’est une nécessité
Pourquoi ne pas attendre les vents plus doux
Ils donnent les nouvelles, apaisent les courroux
Pourquoi ne pas dire j’ai tort, j’en suis désolé
Je suis quelqu’un qui s’est trompé.
J’ai croisé par l’esprit cet être recherché
Par un fil magique en ce midi précis
Avec celui-ci, j’ai longtemps parlé
Et me suis de son amitié, enquis
Qui peut vouloir rapide, ce qui doit être lent
Qui le demande comme on crie au secours
Il a tant de charges à surmonter au présent
Qu’ailleurs il ne peut être chaque jour.
Lorsqu’une quête obsède l’esprit
Il faut gravir le temps avec calme et raison
S’en ouvrir au sujet, ne pas être indécis
Eviter les chemins, aller en sa maison
Point de détours à prendre
Sur les chemins de l’amitié
Points de comptes à rendre
Rien que des vérités
Soupirs vous n’êtes que songes
Pleurs vaines au vu du temps écoulé
Remords déplacés qui rongent
L’espace qui s’étends à jamais
J’ai croisé en ce midi précis
Un être d’amitié rempli
desolé je ne l'avais pas encore lu mais
sur toi, s'abattra la vengeance du tout puissant
#308
Posté 03 October 2005 - 16:19
Ne pas faiblir
Ne pas faillir
Ne pas pâlir
Ne pas mentir
Se dire
Que ceux qui croient y arrivent bien
Même si tu ne comprends pas comment
A ressentir une vie durant
L'illumination intérieure
A abriter une vie durant
La présence lointaine
A espérer une vie durant
L'impossible rencontre
Ne pas faiblir
Ne pas faillir
Ne pas trahir
Y croire vraiment
Rester solidement accroché
A l'incroyable pensée
D'un merveilleux céleste
D'un paradis terrestre
Se défaire un peu
De l'idée stupide
D'une existence cruelle
Ravageant sans merci
Se dire alors aussi
Que cette curieuse vie
N'a pas encore réussi
A te briser vraiment
Message d'espoir...
#309
Posté 03 October 2005 - 18:43
Il ne faut pas être désolé, ce que j'écris n'est pas incontournable ou obligation de lecture pour un droit de cité sur Autocadre !
Restons humble ce qui est grand chez moi est la taille (1,87m) et le tour de taille...(Je n'en dirai pas plus!)!
sur toi, s'abattra la vengeance du tout puissant
#310
Posté 05 October 2005 - 13:38
A la lecture de certains propos je devine le malaise. En des lieux incertains d’échanges mêlés, tels en ces antiques forum où toges et sandales tournoyaient au gré de l’énergie des paroles, l’apparence est souvent trompeuse. En effet, des cinq sens dont l’homme dispose, seul l’œil est assouvi par l’écris, et encore partiellement.
Point de son d’une voix, point de contact physique, point d’expressions fugaces pouvant trahir le mensonge ou du moins l’oubli d’informer. Aussi dédire ou glorifier untel ou tel autre me semble bien inutile et fort inapproprié.
Les actes, toujours les actes ! Bien des personnes pensent que la misère humaine est intolérable, mais combien font quelque chose pour en diminuer le poids ? Bien des hommes prônent la tolérance, la paix, l’écoute, le partage des idées, mais combien mettent ils ces principes en action ?
Oh ! ne pensez pas que j’invective mes contemporains comme le ferait un dieu depuis son nuage. Je suis un homme simple avant tout, avec ses qualités et ses défauts, ses moments de grandeurs mais aussi de faiblesses, ses certitudes et ses doutes, sa part de tolérance et d’intolérance butée, ses ras le bols, ses excitations excessives, ses envies de foncer, de démolir, de construire autre chose, de vouloir transformer l’utopie en réalité, son désir de ne côtoyer que des gens qui ont quelque chose à dire ou à bâtir….
Sur le socle pour moi bâti
Point de statue
Une fois mon être parti
Rien ne sera plus
Seule est différente la pensée
Et cela est bon pour l’ensemble
Mais au fond de chacun, il semble
Que tout soit polycopié
Nul n’est indispensable dans l’unicité
Nul n’est géant face à la multitude
En cet espace facile et peu lettré
Chaque être est partie de certitude
#311
Posté 07 October 2005 - 16:56
Je boue de ne point me rouler dans la boue
Sans chemin je suis sans voie
Sans sentier je suis pas’entier
Oh là fidèle destrier qu’une vile missive stoppa
Ton ego est tronqué, ta danse arrêtée
Tu râles d’inactivité, de joutes et d’ébats
Ivre de ne point bouger.
Vilains esprits retors
Donzelle peu informée
Les uns nous portent tort
Elle veut nous museler
Je jète avec toi mon « C » aux deux
« C » comme canular de doux rêveurs
« C » comme catastrophique aveu
« C » comme crève - cœur
Pneus au sec, sans graviers
Caisse propre sans boue séchée
Je m’ennuie mon Maître
Que puis je maintenant être
Tu es toujours mon découvreur
Celui dont le chant du moteur
Illumine mes départs et parcours
Mes senteurs des bois et labours.
#312
Posté 07 October 2005 - 16:59
#313
Posté 10 October 2005 - 14:07
Devant le vide absolu
L’écho des silences
L’acceptation révolue
Le manque de résistance
Révolte oui, car en ce monde pervers où tout est permis, dans lequel on ne déverse que violences cinématographiques et jeux faisant l’apologie des massacres en tous les genres, on veut bâillonner ceux qui ne demandent rien à personne, ceux qui minoritaires veulent profiter avec le grand respect, de ce que leur offre la nature et la technologie.
Devant cette absence de solidarité
Immobile face aux ouies trop bouchées
Cabrant le regard pour se faire distinguer
Je crie « révoltez-vous » avant d’être aspiré
Révolte, parce que ceux qui veulent nous imposer une autre société n’acceptent pas le dialogue, les débats et les offres de combats communs. Leurs discours sont creux, emprunts de propagande, d’idées toutes martelées, de hargne de têtes de cortèges s’écrasant avec disproportion sur l’immobilité des forces de police.
Ces gens là veulent le conflit mais pas la concertation. Ils veulent paraître dans les médias mais pas rester dans l’ombre pour travailler à l’avenir.
Alors devant si peu de conviction de mes contemporains, peut être ma révolte va t elle se transformer en véritable révolution.
Je ne meurs pas d’être transparent mais d’être resté inaudible à la majorité !
#314
Posté 10 October 2005 - 15:18
Veulent s’en prendre demain
A vos petits joujoux chéris
Aux vos jolis engins.
Ils le crient avec véhémence haut et fort
Les quatre pieds ne sont que les premiers
Après avoir viré les gros de la danse
Ce sont les bipèdes motorisés qu'ils abhorrent
Mais vous dormez, sourds à mes appels
Bien au chaud en vos autos
Le vent se lève pourtant bien réel
Une tempête se prépare dans votre dos.
Pourquoi, moi qui devrait m’en moquer
Lance vers les nuages si vives paroles
Pourquoi piètre pratiquant j’élève en parabole
Ma voix pour dire « non », ou plutôt le gueuler.
Dans quelques années lorsque pâles vermisseaux
Au fond de leur « salon-pensée » vous auront cloué museau
Seules vos pleurs en ruisseaux iront à l’aventure
Elles seront les seuls souvenirs de vos voitures.
On veut nous calibrer comme l’œuf au cul de la poule
Créer de toutes mains un avenir ou s’écroule
Le moindre désir personnel non dimensionné
La moindre envie qui ne soit cataloguée.
Des hommes aujourd’hui se lèvent
Des hommes aujourd’hui réfutent cela
Si vous ni prenez garde, c’est la perte du rêve
Et après qu’est ce que ce sera ?
#315
Posté 21 October 2005 - 14:27
Comment ne pas se lâcher
Et de grippe aviaire, parler
Car de toutes elle est
Celle dont si peu on sait
La tournure alambiqué
Dont je ne discute la vérité
Me permet de terminé
Avec rime qui me fallait
Donc toi grippe des poulets
Des dindes, canards et poules
Tu nous envahie exprès
Et nous colle la chair de poule
Ah ! Vilaine et tenace grippe aviaire
Petits cachets et suppos dans l’ derrière
Viendront ils à bout de tes tentacules
Ou faudra t il remède violent pour que tu recule
On dit que des populations la moitié disparaîtra
De la place pour les autres ainsi tu feras
Finalement comme disent certains
Viens donc ma belle nettoyer le terrain
Ainsi donc tu fais la cocotte
Un coup tu viens, un coup tu ne sais pas
Nos toubibs protégés par des cottes
Essaient de comprendre ce que tu feras
#316
Posté 21 October 2005 - 14:30
#317
Posté 21 October 2005 - 15:44
La confiance de l'abandon, la présomption de la sécurité, comme un môme
J'ai bâti, sans comprendre et sans courage, une sphère irisée
Rêvée comme une cathédrale au dôme de cristal enfiévré
La guerre de l'an stupide, quand les hommes s’enchaînent
Ira ou n'ira pas. Rira, quand tout se gèle en petite bluette de haine ?
Dans un millimètre de ciel nocturne, léger, fouetté d'embruns
J'ai déposé ma caresse détournée et errante en chute sans fin
Au piquet éclaté, lacéré de hachures mixées ou mon envie s'étend
Mes vœux sont alignés et peinent à luire parcimonieusement
Cocagne éventée par la pluie d'une humiliation effrénée
Du déclin de mes ailes pétrifiées, je recueille la trève décapitée
Je l'embaumerais plus tard, dissolution inconsolable au siccatif de l'exil
Avec les vestiges d'un langage compris, qui séchement se modifie et devient péril
Appuyé sur le dos du regret, je regarde au loin, tentant d'apercevoir
Un salut, une envie sans renoncement, un simple lieu tranquille ou m'asseoir
Ma fragilité est-elle ma force ? qui par accident concède au confort ?
M'expulsant de la fausse paix qui serait sans conteste ma mort
Donc je replie mon chagrin et ma déception mêlés en petit sac de larmes
Dispersé au sein des lendemains du monde, mouillé, mais sans vacarme.
Imaginant des réponses qui ne m'arrangent pas, j'y mets la main
Je retourne et j'étale, je contourne, je détale, toujours en vain
De simulacre en contrevérité, je n'absorbe rien que ma désillusion de moi
Qui me murmure que je sature de ma frigidité d'action dans un vent inondé d'émois
Je n'écris pas pour m'avilir, mais que j’étouffe dans mon ego !
Torpeur de l'apathie qui s'éveille bien plus souvent que des mots
A croire que le ridicule est ma prétention ; Oyez ! jeunes et anciens :
je cherche à devenir mieux quand je ne suis pas même bien
J'ai conscience de n'être qu'un spécimen,
Poison rouge violent, cannibale de lui-même
Et bien plus tard quand j’entrouvre ma fenêtre
Quand à mes propres yeux je ne veux plus paraître
Je déverrouille la nuit, et cueille quelques étoiles
Je les collecte, et les épingle en panache boréal
Ou des images, des rêves de fuite, de retraite, d'abandon
Ornent mes défaites et deviennent raison, oraisons
Car un ami reste au loin, inaccessible....
#318
Posté 21 October 2005 - 15:53
Une absence constatée, un manque de quiétude
Un besoin de Paul, de Raymond, de Gertrude
Bref de beaucoup de gaziers pour briser la solitude
Car à mon avis, Gentes Dames et Damoiseaux
Il y a comme en des latrines d’autoroutes, peu d’échos
Et pour ne pas surprendre j’hésite à traîner savate
De peur de réveiller, mulot, grenouille ou rate
Comment se fais ce donc, que malgré remaniements profonds
On n’y croise guère de membres, visiteurs ou gais modérateurs
Par le passé vivants par pelletés de posts furibonds
Qui par centaines et milliers donnaient sujets novateurs
J’ai reluqué en d’autres lieux sur les réseaux quatre quatre
Pour prendre le pouls et recherche la bonne vieille « éclate »
Mais il semble qu’en d’autres lieux la morne ambiance persiste
En dehors des cours de jeux où les pockets existent
Alors sœurs et frères d’armes, au feux
Brûlons tout notre bois et chargeons à la pelle
La houille, le charbon en un vœu pieux
Afin que moult visiteurs répondent à l’appel
Auriez vous en vos esprits quelques coquins sujets
Un détail, un question sur de vieilles Chevrolet
Pensez vous qu’en notre monde l’auto puisse durer
Alors que des vilains ne cessent de nous la dénigrer
Je vous sens mou du bulbe, faiblards du porte plume
Pourtant en une semaine, cinq sujets à la une
N’est pas trop gros défit j’en suis convaincu
Plongez en vos lectures et vous en trouverez bien plus.
Vous allez à me lire, sans doute râler
Le pépé sans vergogne c’est encore lâché
Point de perle, mais comme d’hab du clavier
Et oui c’est comme cela, on ne peut me changer
Je pose l’oreille et j’écoute poindre de mon micro
Le doux clapotis chuintant de vos claviers
M’indiquant que vous vous êtes mis au boulot
Allez posts par grands jets et à flot, coulez
#319
Posté 21 October 2005 - 16:26
Si l’humble que tu étais n’avait point failli
Tu aurai aujourd’hui en ta maisonnée
Compères fidèles et amis rassemblés
Je ne jète point pierres ou orties
J’ai l’age de passer et de tendre la main
Mais le passé s’efface parfois dans les cris
Il faut du temps au temps, des demains aux lendemains
Lorsque des doutes subsistes pour tarauder l’esprit
Lorsqu’en attitudes les questions fusent
Lorsque les paroles paraissent forfanteries
Les propos parfois sincères, abusent
Saches que bien des efforts restent à accomplir
La parole est vilaine car elle fait parfois très mal
Et si par de méchants détours elle détourne les dires
Elle devient plus terrible par ce trouble canal
L’absence est aussi à dessein dévastatrice
Elle sépare les frères et porte en excavatrice
La terre de l’amitié vers de nouvelles frontières
Bâtissant d’infranchissables murs de pierres
Quoi de plus difficile que d’abattre un édifice
Quoi de plus facile que d’une brassée redonner
Un vernis naturel pour combler l’artifice
Poser la première pierre d’une tour effondrée.
Non rien n’est gravé, seule la mort est voie définitive
Les regrets, les erreurs, les compassions effrénées
Ne sont que miettes d’instants, parcelles de secondes furtives
Un ami sincère ne se perd, même lorsqu’il est affligé
Step by step pas après pas,
La quête menée avec rectitude
Par Maat déesse pardonnera
Et en cela apportera quiétude
Donner du temps au temps
Se dire les vérités
Accepter de supporter le vent
Pour regagner l’amitié.
#320
Posté 24 October 2005 - 16:42
L'estime que j'ai pour toi est intacte
Malgré la distance, malgré ton silence.
Tes mots manquent,
Ton écoute importe pour moi,
Aides-moi à rester juste moi,
Pousses-moi à garder confiance
En mes heures, mes souffrances.
Quelle faute ai-je commise,
Pour que, plus rien, tu ne dises ?
Suis-je vraiment si mauvais
Pour que tu m'abandonnes ainsi ?
Suis-je réellement devenu si inutile
Pour que tu ne me confies plus tes détresses ?
Mon ami, où t'en es-tu allé ?
Où t'es-tu secrètement retiré ?
Oh ! Tout Puissant qui règne sur les cieux,
Pardonne, je t'en conjure, mes péchés vicieux,
Ouvre mon esprit, purifies-le au mieux
De ce qui enferme mon coeur odieux.
Replace entre nous ces liens amicaux,
Scelles-les solidement de ton sceau,
Efface de son coeur, que j'ai heurté, ces maux,
Retisse les mailles, supports de nos complices mots.
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