Amis de la prose, bonsoir.
#261
Posté 01 August 2005 - 13:31
#262
Posté 01 August 2005 - 14:13
Blague à part, même si être parents n'est pas toujours très drôle, je crois que dans ma carrière professionnelle c'est ce métier de père qui m'aura le plus plu !
Et alors que maintenant je suis Grand-Père...je ne vous explique même pas !!
#263
Posté 01 August 2005 - 14:19
#264
Posté 01 August 2005 - 15:44
J’ai trouvé en son teint de cannelle
Le reflet chocolat chaud des ses prunelles
Le sourire délicieux que seule apporte l’enfant
Les petits bras tendus si tendrement
D’un pas encore hésitant comme en une danse
Tournant indécise de ses cheveux ébène une boucle serrée
Posant la halte si près de son ancêtre en transe
Désirant de toutes ses fibres la cueillir pour l’embrasser
Douce peau caramel aux senteurs de nouveau né
D’une main aventureuse elle caresse le menton piquant
Répète sans cesse le geste avec une tendresse innée
Qui transforme le vieux barbus en innocent enfant
Son regard profond, son rictus figé, elle parcours le visage
Recherchant en cette face tout de blanc couverte
L’écho de l’amour d’un grand-père pour sa petite fille sage
Le sourire indulgent, la bonne grosse bise qui lui sera offerte
Soudain par les lèvres entrouvertes, c’est l’éclair de jolies dents dévoilées
L’enfant sait que les genoux qui la portent sont ceux d’un être aimé
Elle approche un baiser, adresse un sourire et câline son papy émerveillé
Quoi de plus grandiose en ce monde égoïste et sans pitié ?
Alors le papy, une goutte d’émotion au coin de l’œil ridé
Serre contre lui ce petit être fragile issue de sa lignée
Il la couvre de bisous en veillant avec délicatesse
A ce que sa barbe naissante, ne l’agresse
A ceux qui n’ont connus les joies d’être mère ou père
Et qui ne connaîtront pas celles d’être grand-mère ou grand-père
Je souffle un peu de ma passion pour ce petit être adoré
Qui prend en ma vie la place d’un peuple tout entier
Je t’aime ma petite fille à la peau tannée
Tu es la lueur des origines, pour moi blanc de peau,
Rien de plus merveilleux ne pouvait m’arriver
Ta vie garde en elle ce qu’il y a de plus beau
Ris à pleines dents que je me gave à ta voix
Cache en un jeu tes yeux sombres de tes petites mains
Je sais où te trouver au plus profond de moi
En un lieu magique, en un secret jardin.
Quand la nuit m’emportera au soir de ma vie
J’espère avoir pu m’user les yeux à te regarder
Fatiguer mes tympans à tes chants et tes cris
Perdu à tes caresses le sens du toucher
Alors ce jour là, ma vie sera souvenirs,
Pour toi mon enfant, pour mon fils, ton père,
Mais aussi pour moi qui t’aurai vu grandir
Avec le regard bienveillant d’un grand père
#265
Posté 03 August 2005 - 14:59
Des gens qui se marrent, des fêtards jusqu'à tard
A chanter des paillardes en bon faluchards
Ivres ou beurrés, ils étaients ronds, peinards
Jamais dans leurs yeux les six pattes d'un cafard
Ils ont le verre vide pour seul cauchemard.
Il n'y a pas de désespoir dans leur grande foire
La main sur le comptoir, on leur ressert à boire
Miné sous mon chapeau noir, pas plus de déboires
Je fête le mardi soir, pinte pour abreuvoir
Et au fond dans le noir, je l'ai perçu s'échoir
Sortie par erreur comme l'arme d'un tiroir
J'ai toujours cru que seules larmes ici
Etaient les sanglots de houblon sortis du fut
Mais le tumulte des douleurs est sans merci
Elle s'empare de l'iris des anges déchus
Et ce au coeur de nos ivresse et des folies
La tristesse au milieu des verres dégustés
Rien n'a pu faire tomber la mélancolie
Une âme en peine dans les foies dévastés
#266
Posté 03 August 2005 - 15:31
La forêt à l’horizon devient noire profond
En mon esprit aux neurones tordus
Des heures sombres trônent impromptues
Quoi mon âme, quoi mes idées ?
Un mot, une syllabe, une locution usurpée
Jaillis de mon lointain passé
Ou à d’autres empruntés
Je sombre et songe en mon présent
Agité de soubresauts démens
Crachant à l’œil de la société
Mes souffrances ancrées
Au fil de l’eau de ma vie
S’écoule un sang noirâtre, empoisonné
Il creuse les rides en mon esprit
Plus violentes qu’orage d’été
Cancer de la mémoire, plus que d’un poumon
Il angoisse et coupe avec force ma respiration
Je sombre dans l’ennuie et dans la haine
Gavé de violences et de peines
Tombeau
Pierre de marbre lisse
Ma peau
Glisse telle pelisse
Os blanc de soleil
Sans once de chair
La faucheuse veille
Rien à faire
Enfants, vieux et démunis
Accidentés de la vie
Richesse mal acquise ou pas
Nul n’y échappera
Embryon
Fœtus
Bébé bien rond
Rictus
Vie, mort
Mort, vie
Eternel ressort
Mouvement infini
Lorsque les temps de douleurs seront passés ne laissant qu’un relent d’amertume flotter au gré des vents, sous la terre humide d’un sous bois, couvert par le tapis de feuilles de l’automne, une petite graine pleine d’espoir percera au printemps le mur de composte pour darder vers le soleil sa volonté de vivre…..
#267
Posté 05 August 2005 - 14:15
Son p’tit sac à la main
Sourit aux inconnus
Leur montre le chemin
Etoile sous la pluie.
Elle travaille la nuit
Jusqu’au petit matin
Promet le paradis
Dans son corps en satin
Etoile dans la nuit.
Elle n’a pas d’instruction
Diplôme ou référence
Seule la prostitution
Assure son existence
Etoile un peu ternie.
Ses joies, sa revanche,
C’est son petit gamin
Qu’a même pas la peau blanche
Comme disent les gens biens
Etoile pour demain.
Mais un jour ça pétera
Elle prendra son gamin
Partira pour les States
Retrouver son frangin
Il est dans les affaires
Car il lui a écrit.
Elle est partie là-bas
Le gamin à son bras
Pour vivre en attendant
Refit quelques passages.
Mais vite le trottoir
Au début provisoire
Transforma en cauchemar
Le rêve dérisoire
Amérique ou Paris
Quelle est la différence ?
#268
Posté 09 August 2005 - 22:35
J'allume ma télé mon ordi, mon télphone ne sonne plus
Tous partis, en vacances, a taffer, tous loin
je suis sans amis, les seules personnes a qui je parle, je les gonfle
Me fais chier au taf pour un salaire de ######
J'ai envi de tout plaquer, prendre le B6 et rouler
sauf que je peut pas, pas de sous pour mettre de l'essence
Pas d'endroit ou aller, pas de projet, pas d'avenir
Une famille de ######, une ambiance de ###### et j'avance seul
Seul, dans tout ce que je fais, je déprime et surtout pete un cable
Veux de l'angle, du gros, ras le bol de cette "autorité" autoritaire
vive le pays des libertés de l'homme, la société se meurt
Imaginez vous un futur propre, heureux, tranquille...
Quand vous faite des gamins, vous pensez a vous ou a eux??
A quoi sa sert de vivre, se lever pour bosser a contre coeur, pour un système
Parce qu'il faut faire sa.
J'arrive même pas a pleurer, trop de haine? Pas de repères??
De toute façon je csais même pas ce que je fais demain... ni ce que j'ai fait hier
Personne prend de mes news, personne m'appel pour sortir
Je suis un insociable, faut faire avec, attire les boulets
Veux menvoyer en l'air, veux respirer, veux rouler, veux vivre pour pouvoir mourrir en paix
Je vois pas se ###### de point de corde, celui qui nous dit, là tu réaccélères
Vois pas cette foutue entrée de virage qui te dit freine!!
Vois rien, je sais même pas en quel rapport je suis
je suis en solo, et je tangue, le moteur me parle plus
Le reveil me leve, l'heure me couche,
Je bouge et réagi par raport a des appareils, une journée sans un mot gentil, une semaine, deux mois...
De toute façon on s'en fou, t'intéresse qui? Tu t'intéresses a quoi?? Tu fais quoi de ta vie??
Rien
Voila ce que t'es, ce que tu seras, si t'arrives pas a bouger ton ###### de cul, si tu reste posé sur cette chaine a attendre que cela te tombe tout cuit dans le bec
Bientot les potes reviennent, un, puis deux, mais tu sais m^me pas quand, de toute façon ils t'apellerons pas
Tu dit n'imp', va te coucher, me parle tout seul, mais bon, sa soulage!!!
Donner moi un fusil, de la drogue, une bécane, de toute façon, le résultat est le m^me, se fracasser la tête, pour ne plus rien sentir, ne plus rien entendre ni voir...
J'ai pas 19 pige, suis déjà blasé, j'ai envi de rouler, mais peut pas, j'ai envi de partir, mais peut pas, j'ai envi de la voir, mais je ne la connais pas, j'ai envi de le tuer, mais sa ne se fais pas te pourquoi??????
PArce que la société la dit, parce que tout le monde vie dans ce ###### de moule de ###### a tel point que tu peut violer une fille sur le trottoir on te dira rien!!!
Parais que c'est la jeunnesse qui débloque, parait que sa passe, dans tout les cas, c'est sa ou je tire tout droit, dans l'herbe verte, légèrement humide, dans le chant des oiseaux et l'air pur!!!
Laissez moi vivre ######!! Juste vivre... j'ai jamais demandé a venir, alors laisser moi tranquil, sinon j'aurais beau tout poser, les cals pieds, le pot ou le genou, je vous promet que je le passerais pas...
J'aime une moto, ma seule source de plaisir, c'est normal???de toute façon j'ai que sa, alors.. Et puis votre avis, m'en fou, je vie pour moi, vous pouvez me dire tout et rien c'est pareil!!!
Désolé pour se total pétage de cable, fallait que sa sorte et veux pas le gueler dans ma baraque... Ici, personne le ramenera aux yeux des gens que je cotoi et de toute façon, m'en tape!!!
Allez y avec vos moral, votre expérience, vos conseils, sa vous occupera seulement!!!! excusez moi, j risque de choquer, la société de focus que nous formons....
#269
Posté 10 August 2005 - 08:45
#270
Posté 10 August 2005 - 11:11
Dans ce tunnel obscure, aujourd'hui, tu te sens égaré.
Tu ne vois plus cette lumière qui a cessé de briller.
Mais la vie est ainsi faite, parfois de rires , parfois de peines.
Quand au font de l'abîme, tu pense que ça n'en vau plus la peine.
Si douleurs et souffrances, à ce jour , sont tes seules amies.
N'oublis pas,qu'ici , aujourd'hui tu trouvera un peu de réconfort.
Bien sur, nous ne pourront rien changer à ta vie.
Mais tout du moins, juste un instant, de détourner de l'envie de mort.
Qu'il est douloureu de voir un ami en souffrance.
De ne pouvoir rien faire pour adoucir son chagrin.
Quand, sur lui, le sort s'acharne à ne lui donner que malchance.
Nous restons là, impuissants à regarder son déclin.
Mais ici , aujourd'hui, je dédie pour toi ces quelques mots.
Ressens-tu notre présence parfois muette et incertaine?
Rien que des mots, rien qu'une pensée pour toi, cher Hémort.
Saches que du plus profond de mon coeur, je partage ta peine.
#271
Posté 11 August 2005 - 13:28
Et je devrait plus facilement dire, ah ! cette civilisation ! Car en fin de compte, cette société à laquelle on reproche tous les maux, elle s’est bâtie au fil des millénaires en fonction des choix des hommes, enfin de certains qui sous le prétexte de prendre en charge les rennes des décisions, en ont profiter pour soigner leur ego, leur porte - monnaie, leur pouvoir et leur idée de la société !
Que faisaient ceux qui ne s’étaient pas engagés à bâtir les fondations de la société humaine pendant ce temps là ? Ils pêchaient, ils péchaient aussi, ils cultivaient, ils guerroyaient de gré ou de force, ils faisaient des enfants, tentaient de les élever….ils engraissaient ceux qui s’étaient autoproclamés : décisionnaires !
Je tends l’oreille ! Quid de la « vox populi » qui empêche les vilains de déraper ? La Révolution Française ? La prise de la Bastille ? Ben voyons, révolution bourgeoise qui fit plus de morts et de désappointés dans le peuple que dans l’aristocratie et dans la bourgeoise française ! La preuve, le Révolution Française donna un fils au peuple : Napoléon 1er !
Alors Hemort, après ce préambule vaguement historique, je tiens à te dire que ce pour quoi tu cries n’est malheureusement pas nouveau, il ne fait pas plus partie de la jeunesse actuelle que de celle des années 50 !
Ce qui te grignote aujourd’hui peut être causé ou amplifié par un tas de raisons différentes. Lorsque j’avais ton age, voici ce qui m’irritait :
- L’injustice, l’intolérance
- La disparitions de certaines espèces à cause de l’homme,
- L’armée, la police, le gouvernement,
- La faim dans le monde,
- Mon incompréhension vis à vis des détails technologiques,
- Le mensonge, le manque d’honnêteté,
- La jalousie, la haine,
- Cette société de l’époque qui se tournait non vers la qualité, mais vers la quantité,
- L’absence de considération, le racisme,
- Le monde du travail
- etc. …….
Trente deux ans plus tard, j’ai toujours en grande partie les mêmes points de vue, ils se sont amplifiés, je suis moins tolérant malgré mon envie de m’améliorer et je ne te cacherai pas mon aversion pour cette civilisation dans laquelle nous vivons.
Alors comment vivre avec cela ?
En premier lieu, il faut relativiser un certain nombre de choses, prioriser en quelque sorte en ramenant au bon niveau les événements et leurs effets. Je me suis focalisé sur certaines choses, cela ne veut pas dire que je me sois lobotomisé les sentiments, que je ne sois plus capable de réagir à ce que j’entends ou ce que je vois ! Disons que je le vie mieux !
J’ai trouvé des points forts à ma vie, des sortes de châteaux forts imprenables dans lesquels je me réfugie en cas de douleurs, de problèmes ou d’incertitudes. Car bien sûr, bien que fils d’ouvriers, j’étais passé violemment du monde douillet de l’adolescence, au terrain vicieux de la vie d’adulte, à la fange exécrable du monde du travail !
Malgré mes propos qui peuvent être vus d’une noirceur sans communes limites, je peux t’assurer que j’aime la vie, même si les soucis dépassent parfois mes capacités à réagir sans faille en temps réel !
Alors courage, surtout ne pas prendre trop l’habitude de se regarder le nombril ou de trop s’abreuver à la souffrance des autres, gardes les yeux ouverts, les oreilles attentives et observes la fleur qui pousse au printemps, le sourire d’un enfant, enregistre le regard remerciant du SDF à qui tu donneras un euro !
Je n’ai pas vu passé mes cinquante premières années, alors….profites au sens positif du terme de tes 32 prochaines !
#272
Posté 11 August 2005 - 16:39
Merci Olivier
Pour conclure, je n'ai nullement envi de mort, c'est trop facile!!! Me battrais, comme toujous.
Olivier, j'ai un (très) sal caractère, et relativiser est pour moi contraire a mes "principes" les seuls choses qui me tiennent encore debout. Je suis également dégouté par a peu près les m^me chose que toi et je ne pense pas que nous soyons les seuls, tout le monde d'y pareil, mais personne fait un geste.
en tout cas, c'est sympa de votre part!! Merci!
#273
Posté 12 August 2005 - 09:39
#274
Posté 12 August 2005 - 11:45
"Je marchais seul sans savoir où,
dans la foule de la ville sans homme.
Des vieillards ronflaient dans les bras de cadavres en verre bien roulée,
qui par mystérieuse fatalité leurs murmuraient de voluptueux rêves.
Au réveil,
j’aperçu un des vieillards plonger sa main dans sa chevelure bordélique
pour y secouer ses rêves.
J'avais soif et songeais aux cocktails molotov qui comblaient de flammes amoureuses les maisons aux enseignes ignobles que n'ignorent pas les ignares.
Les mains dans les poches,
les yeux sur le sol,
je vis un papier chifonné s'assoupir sur l'asphalte.
Je le cueillis comme une fleur:
"Dans les puits de mon âme
L'alcool me rend fier
Vulgaire
Aussi lourd qu'un étalon.
Signé ..............."
Un café était posté sur la rue près de la poste.
Des chaises fourmillaient en son intérieur sombre,
d’où s’échappait une fumée aromatisée de lait caféiné et d’haleine de cigarette au parfum d’alcool cinquante et une fois délicieux.
A la terrasse,
une mère tendait une cuillère pleine de compote à sa fille de vingt-huit ans vétu d’un t-shirt remixé sur mesure.
A coté d’eux,
un singe déguisé en prince jouait de la flûte sur les nefs d’une jolie femme.
Vraiment très attirante.
Très exitante.
Charmante quoi...
La route roulait à vive à l’heure.
Un gamin à la drôle d'allure courait en hurlant :
- Je veux pas m’habiller en blanc ! Je veux m’habiller en bleu !
Il portait sur son dos un vieux marcel moustachu blanc
et le bruit de la foule s’éteignit.
Je marchais seul en repensant à l’unique femme,
femme de drame émotionnel,
qui m’avait giflé spirituellement.
Une fille de joie pourtant triste (pardon si c'est banal) m’accosta :
.......S
- BI.......OU ?
.......J
J'opérais alors un balancement horizontal de la tête,
qui signifiait simplement non.
La nuit pointa sa narine
et les réverbères se mirent à chanter leurs lueurs afin que les crimes mangent à leurs faim.
Près du sex shop de jeunes nymphettes jouaient à la querelle sur le trottoir.
Je m’approchai d’une d’elles,
je me cru dans le désert car j’était tombé amoureux,
et lui déclarait ma flamme et ma soif.
Elle répondit :
.........UCHOTE.....................MOTS
- CH....................MOI DES...............D’AMOUR.
.........OUCOUTE...................MAINS
Nous nous sommes mariés,
le lendemain,
à l’église, et oui, elle insistait…
Un chat galeux hurla pendant la cérémonie :
- Quel crime ont commis les mâtons… ?
Deux bonhommes qui apportent la morale en uniforme bleu l'on accosté,
je ne l'ai jamais plus revu.
Je savourais la nuit de noce
Je pourrais effectivement dire que j'ai baisé comme un dieu grec,
mais disons simplement que la nuit fut torride.
Très longue.
Puis au réveil ma belle c’était éclipsée comme la lune.
J'avais soif.
Je bus pas mal de larmes.
Je devin alors haineux avec une grande hache,
forgée après plusieurs comas éthyliques.
Et la vie continue en petits crimes mesquins... "
Si vous ne comprenez pas trop c'est normal: c'est ma vision de notre monde.
#275
Posté 12 August 2005 - 11:54
En tout cas j'ai parfaitement pu visualiser chacune des scènes...
#276
Posté 19 August 2005 - 15:54
Les algues de mes sombres idées.
Perché aux cimes des arbres sans feuilles
Les raisons profondes de mes écueils
Peau lisse et distendue au squelette sans force
Crâne vide de pensées, simple écorce,
Marche imaginaire vers terres lointaines,
Qui abreuvent le néant aux fraîches fontaines.
Car néant je suis, exempt de chaude sève
Perdu en un désert aride et dépeuplé,
Les yeux exorbités, foudroyé par un rêve
Un mirage à la vérité juste imaginée.
Grain de sable millénaire, voletant aux vents
Parle en mon oreille, ne me laisse pas sombrer
Conte moi la Terre et ses rebondissements
Le mica de ton sang, ta rondeur générée.
Montre moi l’oasis et ses arbres si fiers
Une parcelle d’ombre en tendresse
Qui réconforte d’une caresse
Mon corps meurtri au rouge fer
Et mon enveloppe s’ouvre toute grande aux cieux
Soufflant vers les nuées une vibration solitaire
L’assemblage en cet instant trop vieux
Se recroqueville et choit à terre
Blanche randonnée vers une terrifiante inconnue
Lumière féconde attire tel l’aimant
Ce filet d’histoire maintenant tout nu
Grain d’une vie qui a passé son temps
Et la bulle bleue aux polychromes striures
Recule à présent pour couper la sente
Il n’est point de retour en cette nature
Point d’arrêt, point de descentes
Nuée, froid, chaleur,
Lumière, noirceur
Qui étais je, et que suis je devenu
Je flotte en cette inconnue.
Eloignement du passé qui fuit tête basse
Présent jamais vécu avec intensité
Le futur est questions et cela me lasse
J’ai besoin de dormir pour l’éternité.
Oui ? Que dites vous ? Je ne vous entends plus
Flous sont vos visages et les miens souvenirs
Je file entre les astres et les jets de gaz dodus
Je veux parler, crier en ce silencieux empire.
Mes pensées se fluidifient, j’en oublie le sens
Tout tourne de plus en plus vite, je n’y voit plus rien
C’est l’arrêt de la raison, la fin des sens
Ca y est je ne suis plus rien !
Nuit, nuit profonde à la fois chaude et glacée
Plus de lumière, plus de matière, rien qu’une vibration
Un vibration en attente, par des particules animée
Elle s’amplifie, se dédouble et devient agitation.
En ces lieux océaniques et nourriciers
L’incroyable se déroule depuis l’éternité
Pour mener le plus beau des combats
Un petit cœur bat.
#277
Posté 22 August 2005 - 14:29
les échanges animés en volutes de mots
Acides véhéments, parfois cannibales
Les empoignades volaient haut
La région comme par vilain vent, aspirée
Reflète la solitude, mouvements désordonnés
Point de verve et point de Chevaliers
Pour croiser le fer et manier l’épée
Où sont passé les temps
De joyeuses conquêtes
Les lieux aux différends
Et aux prises de têtes
L’un portait la haine envers tel fabriquant
L’autre avec folle vindicte, lui répliquant
Il y avait en ces terres foyers d’énergies
Vociférations, affirmations et cris
Mes les temps sont troublés
Et finis à jamais, je le crains
L’essence volatile envolée
Ne connaît plus ce chemin
La carcasse passe, les yeux se lèvent
L’ouie se tends pour percevoir l’inaudible
C’est le cri de l’oiseau, sa chanson trop brève
Une écriture ancienne qui n’est plus visible
Changent les temps comme changent les hommes
Changent les chemins et leurs destinations
Les sujets se flétrissent comme s’abîment les pommes
Loin les temps et leurs dissertations
Un moteur d’éteint et son huile s’écoule
Le silence se fait, silencieux il déboule
Ecrase et réduit aux souvenirs passés
Les grandes heures de félicité
Pourquoi ?
#278
Posté 22 August 2005 - 16:14
Trouble et incertain il cherche sa felicité
Pourquoi les hommes de ce monde-ci sont différants d'autrefois
Parce que l'évolution de la vie est ainsi faite, plus de place pour l'émoi
Les chevaliers d'antant sont-ils perdus
Pas évident, il se pourrai qu'ils reviennent un jour
Et seront bien surpris de voir un monde déchu
Ou plus rien ne tourne rond, même plus l'amour
Que ferraient-ils nos ancêtres devant une civilisation aussi abatues
Que diraient-ils à nos enfants devants une haine sans loi
Que bien évidemment que eux aussi ont vécus
La déferlante sanguinaire des hommes qui se croyaient les rois
#279
Posté 22 August 2005 - 16:40
Des milliards d"habitants, les grains de sable
Et la vie sous des cieux inhospitaliers, parsème insectes et petits rongeurs !
La Terre est un désert immense,
Nous sommes les grains de sable
Et la vie sous des cieux hospitaliers, parsème de nuisibles destructeurs !
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