Et le deuxième:
Ayato Kamina est abordé par le gouvernement de Mû qui le met en contact avec le Rahxephon, un robot vivant qui attend son performer, son pilote, ce que se révèle être Ayato. Cependant, un imprévu survient avec l'intervention de Reika Mishima, une mystérieuse camarade de classe, qui le pousse à s'enfuir avec le Rahxephon. Forcé d'abandonner ses amis et sa famille, il rejoint le camps adverse, l'alliance terrestre, et notamment la division Terra, en charge d'affronter Mû. Il est guidé par Haruka Shitou, une jeune femme, offcier de renseignement chez Terra, qui a été la première à établir le contact avec lui.
L'oncle d'Haruka accueille chaleureusement le jeune homme à venir vivre chez lui, où il fait connaissance de Megumi, la soeur cadette d'Haruka. Megumi travaille également pour Terra mais en tant qu'opératrice stagiaire. Ayato participe aux expériences de recherche sur le Rahxephon, menées par le docteur Itsuki Kisaragi. La jeune soeur du docteur, Quon, est l'une des rares civiles tolérée au sein de Terra mais il s'avère qu'elle a aussi une nature particulière, comme Ayato.
Ayato s'avère très utile pour combattre les dolems envoyés par Mû, mais il a quelque mal à avec les autorités et à s'y adapter. Le commandant de Terra, Jin Kunugi, lui est antipatique au premier contact et surtout, tout le groupe doit subir la présence de Makoto Isshiki, un inspecteur envoyé par l'alliance, qui s'avère tout puissant et inquisiteur, ce qui n'arrange pas la situation.
Techniquement, le travail du studio Bones est bien fait et range Rahxephon parmi les séries de qualité telles que Cowboy Bebop ou encore Witch Hunter Robin. Il est à noter qu'il s'agit du premier travail de réalisation d'Itaka Izubuchi, célèbre jusqu'à présent pour avoir fait le mecha design des oavs de Pat Labor.
Rahxephon comporte énormément de similitudes avec Evangelion, avec son sujet de robot vivant lié aux pilotes élus, ainsi que dans la composition des personnages. Le quator Ayato/Haruka/Megumi/Zin fait inévitablement penser à Shinji/Misato/Asuka/Goto. C'est surtout criant lors des premières apparitions des dolems et la façon dont se déroulent les combats, avec un nouvel ennemi à chaque épisode. Cependant, cette structure narrative s'est toujours trouvée dans beaucoup de séries, telles que Mazinger ou autre Grendizer (Goldorak). Nous ne pouvons pas dire que ce soit vraiment propre à Evangelion.
Après la phase d'introduction des personnages et de l'environnement, le scénario enchaîne donc de façon très classique, Ayato et le Rahxephon se trouvant confrontés à chaque épisode à un nouveau dolem qu'il s'agit d'abattre. Parallèlement aux combats, nous apprenons un peu plus de choses sur les différents protagonistes, qui dévoilent certains mystères du passé mais qui apportent de nouvelles questions, encore sans réponse. La série joue sur ces découvertes progressives, qui s'effectuent alors que la situation devient de plus en plus critique.
Tout comme dans les séries du genre, telles qu'Escaflowne ou encore Gundam, les relations sentimentales ont leur importance et portent à confusion avec les différents triangles amoureux qui se forment. Bien qu'introverti, Ayato sait se faire apprécier mais impossible de savoir qui il préfère au juste. Enfin, vient s'ajouter tout un volet politique, où à force de basses manoeuvres et de mégalomanie, les autorités gangrènent le camps de nos héros et leurs convictions. La situation est loin d'être manichéenne.
Les personnes de Rahxephon sont cependant plus matures que dans Evangelion. Ayato est certes indécis et insociable mais il se prend en main et il est loin de se montrer aussi insupportable qu'un Shinjin ou que Tsukasa dans .hack//SIGN. L'histoire passe par moins d'extrêmes. Nous avons un peu moins de ces nébuleuses divagations philosphiques qui prennent le dessus sur l'intrigue. Le récit reste cohérent et nous a surpris, notamment lors de l'épisode 19, Blue friends, un épisode bouleversant qui nous a fait voir la série Rahxephon d'un oeil très différent après.
Pour ceux qui ont vu et n'on pas tout à fait compris la fin:
Ce qui est bien dans l'histoire de RahXephon, c'est la dimension romantique que prend la fin, genre l'amour est toujours vainqueur.
Dès le premier épisode on voit une fille: Reika Mishima. On sent que le héros (Ayato) tient beaucoup à cette fille.
Plus tard on apprend qu'en fait, ses souvenirs avaient été modifiés par l'envahisseur et on fait la connaissance de Haruka Shitou.
On apprend plus tard que Haruka connaît Ayato et a vécu une histoire avec lui 15 ans auparavant et qu'elle l'aime toujours. Mais lui il ne s'en souvient pas. (souvenirs modifiés).
Bien qu'il ait vu Reika mourir, il la revoit régulièrement et la dessine souvent, toujours dans la même position: de dos sur un rocher scrutant l'horizon.
Toujours plus tard, on apprend que Haruka a pour nom de famille Shitou depuis ses 17 ans, après que sa mère se soit remariée.
La dernière scène de la série, on voit Reika dans la position des dessins d'Ayato. Elle se retourne vers lui, vient voir ce qu'il dessine (elle) et se présente: Haruka Mishima.
En fait, malgré la modification de ses souvenirs, il ne l'avait jamais oubliée. Juste le prénom Haruka qui s'était changé en Reika dans ses souvenirs. Et si on prononce en japonais, ces deux prénoms sont très proches.