Amis de la prose, bonsoir.
#221
Posté 30 March 2005 - 15:47
Tout au fond de mon cœur, sis bien au chaud
Un subtil mélange blanc de neige, noir de corbeau
En cette caverne magique que mon sang porta
Prends tant de place qu’il me mets en émoi
C’est un grain de lumière au sourire gracieux
Un ombre sous les nuées aux reflets de douceur
Un petit être jeune aux grands yeux sombres et radieux
Aux petites mains généreuses pleines d’ardeur
Passer des heures à scruter ses gestes hésitants
Lire à ses yeux charbon tous ses étonnements
Penser se précipiter pour ne pas qu’elle choit
Vivre de ses tendresses, câlins de petits doigts
Je t’ai rêvé mon ange plus que de raison
Espéré te voir glisser au sein de la maison
Respirant le doux de ta peau, les yeux fermés
Jetant ton mon amour à tes petits pieds
Je lis ton sourire et entends tous tes mots
Que ton jeune âge ne peut encore me dire
Et s’il faut un combat pour pouvoir les écrire
J’arracherai au vent les nuages les plus hauts
Tu es mon calme, ma joie et ma sérénité
Tu es mon tendre amour le soleil éclaté
Parcourant mon ciel par une nuit voilée
En donnant à ma vie folle félicité
Peau de cannelle vêtue douce comme soie
Petit être fragile comme cristal de neige
Tes racines d’Afrique dans ton sang se noient
Mélangeant neige et ébène en un doux arpège
Qui viendra me dire qu’il faut que tu souffres
Qui osera jamais porter vile main sur toi
Connaîtra la torture brûlante de mon souffle
Et par mon bras certain périra
De Paris à Dakar, les hommes sont identiques
Qu’ils soient blancs de peau ou sombre comme ébène
Il faut que tu saches qu’au-delà des idiotes critiques
Ton papy de toute sa tendresse calmera tes peines
Alors vient jolie princesse, guide tes pas vers moi
Ne grandit pas trop vite pour que mes yeux apprennent
Que ce petit cristal de neige mêlé d’ébène
Laixse ses plus belles empreintes au fond de moi
Je t’aime mon enfant et te fais place en mon cœur
Parmi ceux sans qui je ne suis qu’un reflet pâlissant
Je t’aime mon enfant au creux de mon bonheur
Plus fort pour toi et par toi plus puissant
Petit trésor subtile aux racines ensoleillées
Gavé d’accents roques d’ hommes géants
Puisant ta source aux chants des femmes décorées
De couleurs pimpantes, de voix hauts perchées
Viens te blottir en mes noueuses branches
Viens à ta jeune ouie quérir mes tendres mots
Partage avec moi le lien qui nous arrange
Pour faire de nos échanges le plus beau des cadeaux
Un jour peut être, lorsque plus grande
Sans souvenirs effacés, tu me souriras
Ayant perdu bébé pour te dire ma grande
Garde une main tendue vers ton grand papa
Tu es mon espoir, ma source de vieillesse
Tu es entre le blanc et le noir, une déesse
Une petite bouclée, petite aux cheveux crépus
De Paris et de Dakar à peine issue
A toi mon amour, ma petite fille
Trop petite encore, déjà grande en moi
Sucrée comme effluves de vanille
Tu as fais de moi le plus grand des rois
#222
Posté 30 March 2005 - 15:49
#225
Posté 30 March 2005 - 16:09
#226
Posté 03 April 2005 - 02:00
je la connais, elle me ressemble un peu
je suis la mère d'un enfant et l'enfant d'une mère
la femme d'un homme la soeur de mes soeurs et de mon frère
mais pour moi, qui suis-je maintenant
je ne suis meme plus ma meilleure amie
je me suis perdue je crois dans une vie qui n'ai plus la mienne
comment ais-je pu a ce point oublier ce que j'ai été
ou est donc passé mon ame d'enfant
pourquoi ais-je l'impression de ne plus rien controler
les gens disent de moi que je suis plutot sympa
oui, c'est sans doute vrai mais plus comme autrefois
je me méfie et ne livre rien de mon etre
alors les gens me confie leur problème et mal etre
oui mais moi, qui pourra entendre mes cris,
personne ne sais entendre quand ca ne les concerne pas
je deteste ce que je suis devenue
et tout le monde s'en fou
alors je reste là, tapie dans l'ombre
j'attend le jour ou je pourrai revenir a la lumiere et reprendre ma vie
en attendant, je laisse cette femme s'occuper de mon enveloppe
je dois reprendre des forces car la lutte sera rude
mais je me battrai jusqu'au dernier souffle
je retrouverai le chemin que j'ai quitté
jamais je n'abandonnerai les gens que j'aime à cette inconue
je reviendrai plus forte que jamais et je retrouverai mon royaume
pas de rime ou de vers cette fois-ci
juste des mots arracher dans mon âme
regarder donc ce que je suis devenue
me livrant sans retenu a de parfais inconus
#228
Posté 03 April 2005 - 08:40
#229
Posté 03 April 2005 - 09:12
Sentinelles perdues aux rives des chagrins,
Petits cailloux semés en d’inutiles grains,
Tristes tourments repus de larmes salutaires.
Je les voulais flambeaux, ils ne sont que poussière,
Volages et furtifs ils s’éloignent souvent,
Retenant du portrait de mon pleur émouvant
Qu’une vague langueur à l’allure grossière.
Comment les modeler aux flots de mes pensées ?
Comment apprivoiser leurs lyres insensées… ?
Si j’offrais à leur goût, ton visage précieux,
Le toucher de la soie vers ta main qui m’effleure,
En délice bleuté, la couleur de tes yeux,
Sauraient-ils m’apaiser quand sur mes mots je pleure ?
A l’heure où la pensée sourdement se disperse
Comme un écheveau perd ses fils échevelés,
J’abandonne mon âme aux rêves dentelés
Vers ces lieux inconnus où ton jour se déverse.
Le soir n’existe plus. Seule l’heure est trop longue !
Mon regard et mes mains ne se posent sur rien…
Dans l’obscur, un désir au tracé aérien
Déroule autour de moi sa silhouette oblongue.
Quelle écharpe de soie échappe à tes épaules
Et caresse ma joue de ses mots envolés,
Comme au bord de l’étang le vert tendre des saules
Parsème les eaux bleues de sourires frôlés ?
Tu es loin … et j’entends le cri de ton absence
Quand l’onde de ton cœur inonde mon silence.
- Carole aime ceci
#230
Posté 04 April 2005 - 15:37
Le verdict est tombé, je suis condamné,
Mais quel crime ai-je commis,
Quel méfait, quel délit.
Les causes je ne les connais point,
Je n’en connais que les conséquences,
Mais si là est mon destin,
Je supporterai toutes ces souffrances.
Parents, femme et enfants,
Sont là présents au premier rang,
Mais alors que d’eux j’attendais un soutien,
J’ai bien compris qu’il n’en sera rien.
Je veux au monde crier,
Demander à ces enfoirés,
Mais qu’ai-je donc fait de mal,
Pour mériter la peine capitale.
Ils m’ont jugé, ils ont délibéré,
Le verdict est tombé, je suis condamné,
Mais quel crime ai-je commis,
Quel méfait, quel délit.
Mon pécher je vais vous le confesser,
Amoureux d’une femme je suis tombé.
Mon crime est d’aimer à présent,
Une autre que la mère de mes enfants.
- Carole aime ceci
#231
Posté 04 April 2005 - 15:38
#232
Posté 04 April 2005 - 15:38
Comme la façon dont l’extérieur se reflète à la lumière du soleil après le passage de la pluie,
Pleurer apaisera ton cœur
Le monde que j’observe du haut de la colline
Devrait être remplit d’amour aujourd’hui également
Sans remarquer que nous étions entrain d’errer
La plus douce chanson d’amour ne nous touchait pas
Je veux te protéger… toi seule… quand tu as ce sourire radieux
Je veux te protéger… ton cœur enfermé dans la solitude et tremblant de tristesse… pour le restant de mes jours
Je te promets de tout tenter… quitte à tout perdre
Ma chérie je pense à toi, je veux vivre en ta compagnie
Nous sommes trop gentils et intimidés
Ce qui explique que nous avions du mal à déclarer nos véritables sentiments
Nous commencions alors à nous vanter
Mais ça va maintenant… car je me sens bien
Nous nous aimerons… même si un vent puissant décide de nous séparer
Nous nous aimerons… Nous serons toujours ensemble dans nos prières… à tout jamais
Je veux te protéger… toi seule… quand tu as ce sourire radieux
Je veux te protéger… ton cœur enfermé dans la solitude et tremblant de tristesse… pour le restant de mes jours
Je n’oublierai pas… le vent, les arbres… ou le couché de soleil que nous avons observé ce jour là
Je n’oublierai pas… cette chanson que j’aimais… ou la couverture de ce livre d’images que j’ai lu tant de fois
Je veux te protéger… toi seule… quand tu as ce sourire radieux
Je veux te protéger… ton cœur enfermé dans la solitude et tremblant de tristesse… pour le restant de mes jours
Nous nous aimerons… Nous serons toujours ensemble dans nos prières… à tout jamais
Je n’oublierai pas… ce ciel azuré, cette mer bleutée ou les rayons de ce soleil d’été
Je n’oublierai pas… tous ces mots que nous nous sommes dits, je n’oublierai absolument rien
Ce bref arc-en-ciel
Je suis sur qu’il formera un pont menant jusqu’à toi
Je veux te protéger… toi seule… quand tu as ce sourire radieux
Je veux te protéger… ton cœur enfermé dans la solitude et tremblant de tristesse… pour le restant de mes jours
- Carole aime ceci
#233
Posté 04 April 2005 - 15:40
#234
Posté 08 April 2005 - 15:36
ta chair arraché à ton coeur
ton enfant t'a quitté, pleur mon ami
souffrance dechirante et profonde douleur
demance aux cieux de la guider dans la nuit
que dire à un père qui pert sa fille?
quel mot pourrai appaiser sa peine?
aucun espoir de guerir sa plaie
laissons le pleurer en paix
ne t'inquiète pas mon ami
pleure ta douleur sans retenue
nous attendrons que ton coeur meurti
retrouve un peu sa lueure perdue
elle etait jeune et avait toute sa vie devant elle
mais le destin te l'a enlever, pleur mon ami
quand s'ouvrirons les portes devant elle
appaisée et heureuse tout de même d'etre au paradis
pleur ta peine mon ami
#235
Posté 08 April 2005 - 15:40
pleur mon ami
ta chair arraché à ton coeur
ton enfant t'a quitté, pleur mon ami
souffrance dechirante et profonde douleur
demance aux cieux de la guider dans la nuit
que dire à un père qui pert sa fille?
quel mot pourrai appaiser sa peine?
aucun espoir de guerir sa plaie
laissons le pleurer en paix
ne t'inquiète pas mon ami
pleure ta douleur sans retenue
nous attendrons que ton coeur meurti
retrouve un peu sa lueure perdue
elle etait jeune et avait toute sa vie devant elle
mais le destin te l'a enlever, pleur mon ami
quand s'ouvrirons les portes devant elle
appaisée et heureuse tout de même d'etre au paradis
pleur ta peine mon ami
Ce poème est absolument superbe zhornette. Je ne le relirais pas pourtant car il me touche vraiment trop...
#236
Posté 08 April 2005 - 15:47
Devant la douleur de ce père, j'en suis un également, et probablement de cette mère, les mots sont comme des pétales tombés au sol, taches d'espoir de renaissance, mais aussi fragiles comme le souffle d'une respiration.
Pour cet homme en perdition, sois l'épaule, la main tendue, le sourire qui relègue un peu le drame, comme l'éclairit entre deux orages!
Je plains cet homme !
#237
Posté 08 April 2005 - 15:50
Je n'applaudis pas Zhornette car le sujet est trop grave, mais tes mots sont douceur et réconfort, scincérité et générosité. Le poème est parfois l'espression des mots qui ne se veulent dire, de notre timidité devant l'inacceptable, de nos refus profond de briser le respect qu'impose le silence !
Devant la douleur de ce père, j'en suis un également, et probablement de cette mère, les mots sont comme des pétales tombés au sol, taches d'espoir de renaissance, mais aussi fragiles comme le souffle d'une respiration.
Pour cet homme en perdition, sois l'épaule, la main tendue, le sourire qui relègue un peu le drame, comme l'éclairit entre deux orages!
Je plains cet homme !
oui, les mots sembles tellement inutiles parfois...
#239
Posté 17 June 2005 - 19:31
ça va en occuper un...
#240
Posté 17 June 2005 - 19:55
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