Comment ne pas être inspiré pas nos nymphes préférées ! Mais bon, pour les bisous j'accepte !
En cette Saint Valentin 2005
#101
Posté 17 February 2005 - 18:20
#102
Posté 17 February 2005 - 19:28
ca fais tjr plaisir des ptits mots doux comme ca
#103
Posté 17 February 2005 - 20:44
Allauch n'avait jamais été aussi belle aux yeux de Draco. Celui-ci se mit à chanter doucement, puis de plus en plus fort, mais cessa de peur d'être ridicule. Il leva la tête, rêveur, et observa les nuages... celui-ci ressemblait à une rose. Celui-là à un coeur... Après avoir longtemps marché, il arriva enfin devant la maison.
Timidement, il frappa trois petits coups. Comme rien ne se passait, il allait insister lorsque la porte s'ouvrit sur Carole. Elle était plus angélique que jamais, et gratifia Draco de ce sourire si magique dont elle avait le secret.
- Entre, lui dit-elle.
Arrivé au salon, Draco s'assit dans un fauteuil et soupira. Carole vint s'asseoir près de lui.
- Alors, que racontes-tu?
- Euh... rien, rien de bien spécial.
Draco semblait ailleurs. Son amie s'en aperçut et lui demanda s'il allait bien.
- Oui, je vais bien! En fait...
- En fait?
- En fait, j'ai simplement envie de t'embrasser.
Carole eut un sursaut.
- Me... mais... moi?
- Oui.
Un silence s'ensuivit. Draco comprit qu'il était allé trop loin.
- Excuse-moi, Carole, je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça.
- Tu ne le sais pas?
- Euh... à vrai dire, euh... enfin, je voulais dire que...
- Est-ce que tu étais sérieux? Le coupa Carole.
Il hésita.
- Je suppose que non. J'ai sûrement dit ceci sans réfléchir. Je suis désolé.
- Draco...
- Je suis désolé, oublie-ça.
- Draco, embrasse-moi...
Cette fois-ci, ce fut lui qui sursauta. Après un moment, sans mot dire, il approcha ses lèvres de celles de Carole. Puis, dans le silence de cette maison tranquille, au milieu d'une journée comme les autres, ils s'embrassèrent pour la première fois.
Puis Draco approcha sa bouche de l'oreille de son amie et chuchota quelque chose d'imperceptible. Soudain, une larme coula sur la joue de Carole.
- Moi aussi, je t'aime, dit-elle.
- Cela fait déjà trois mois... trois mois que nous nous sommes vus... trois mois que la foudre m'a frappé... et bien que j'aie eu d'autres aventures avant de te connaître, je t'aime cent fois plus que toutes les autres femmes réunies.
- Voyons... tu vas me faire rougir, murmura Carole.
- Pourquoi? S'écria-t-il. Tu es la personne la plus rousse que je n'ai jamais connue! La plus rousse de tout Allauch! Les gens ne t'arrivent pas à la cheville.
- Mais et toi, tu es si tendre...
- Cela n'est rien à côté de toi. Lorsque je t'embrasse, j'ai l'impression que je m'envole. Quand je te quitte, j'ai l'impression que mon coeur se fait piétiner par un féroce cheval, ou transpercer par mille lances empoisonnées.
- Mais toi aussi, Draco, tu as beaucoup de qualités...
- Embrassons-nous encore... souffla Draco.
Ils s'embrassèrent donc. Au loin, on entendait ''Your Eyes'' de Richard Sanderson. D'où cela venait-il? Quelle importance, du moment que c'était là. Bientôt, la musique, l'amour, les entraînèrent dans un tourbillon sans fin. Il n'y avait plus de plafond, plus de mur. Allauch était loin. Ils virent passer un cèdre, au dessous d'eux. Puis deux. Maintenant, ils étaient sur la mer. Ils frissonnèrent... était-ce le vent qui s'était levé et qui faisait frémir un peu leur peau? Quelques nuages voilèrent le ciel. A mesure que les notes s'envolaient, la musique devenait de plus en plus belle, et le ciel de plus en plus gris. On se serait cru dans un tableau de Degas. Des larmes de joie dans la voix, la musique jouait. Quelques gouttelettes de pluie vinrent alors troubler cet océan, tels des pizzicatos que le vent sifflant emportait au loin avant de les renvoyer à la figure des amoureux. Après quelques instants les gouttes grossirent, s'écrasant lourdement sur la surface de l'eau. Carole, que la folie saisissait, se voyait Sourire au milieu des éclairs... Plus la musique jouait plus le temps s'agitait, plus le ciel s'assombrissait, plus les vagues grandissaient, se brisant bientôt contre leurs pieds dans une explosion d'écume crépitante, poussées par des bourrasques assassines... leur baiser dansait sur cet air tourmenté, cet océan symphonique, cet opéra dramatique, les vagues étaient à présent immenses et la pluie tranchait le ciel plus sombre que la plus noire des nuits, c'était affreusement grand et terriblement beau, si beau que ça faisait mal, la musique hurlait sa douleur, de plus en plus fort, les notes tourbillonnaient, le vent devenait tornade, les vagues devenaient rouleaux, les amants tournoyaient, autour de leurs bouches, autour de leurs mains... et tout s'arrêta soudain.
- Je voudrais t'épouser, dit Draco.
Carole tressaillit.
- Pardon?
- Je t'aime. Je veux t'épouser. Veux-tu être ma femme, Carole?...
Leurs lèvres tremblaient.
- Oui! Murmura-t-elle.
Toute la nuit, ils restèrent enlacés, à parler, ou à s'embrasser.
- Je t'ai déjà parlé d' Olivier de Stepquest? Demanda Draco.
- Non.
- Il m'a dit un jour que je ne pourrais jamais séduire qui que ce soit, même une folle.
- Il ne faut pas écouter ce genre d'idioties... comment pouvait-il te dire ça, à toi, qui es si... romantique!
- Tu ne le connais pas. Sa bêtise dépasse l'entendement.
- Je veux bien te croire!
Dans un sourire, un souffle, un battement de cils, ils se dirent ''je t'aime''. Ce sourire brille encore au fin fond des étoiles... ce souffle chante encore dans les hautes couches de l'atmosphère... ce battement de cils scintille toujours quelque part. Ils s'aiment.
#104
Posté 17 February 2005 - 20:55
Les choses évoluent et nos deux petits filous finissent par s'aimer et se marient (j'ai dit imaginez... ).
Imaginez que nous sommes 5 ans plus tard...
Au Café D'Autocadre
par Admin-Draco
Un grondement sourd à peine rythmé par les pas de Nico embrumait Lille. Celui-ci se mit à chanter doucement, puis de plus en plus fort, mais cessa de peur d'être ridicule. Il traversa le zoo, et bizarrement sourit au lion qui le regardait d'un oeil morne. Sans trop savoir comment, il se retrouva devant la porte.
Il sortit ses clefs, fit tourner le verrou, et entra.
- Ptite Grenouille, tu es là? Appela-t-il.
Un bruit de pas précipités se fit entendre. Peu après, elle apparut dans le couloir.
- Donne ton manteau, je vais te débarrasser, dit-elle.
- Tu es si attirante, répondit simplement Nico.
- Tu viens? Fit gaiement Ptite Grenouille.
Arrivé au salon, Nico s'assit dans un fauteuil et soupira.
Il ferma les yeux, et bailla.
- Viens sur mes genoux, dit-il à Ptite Grenouille. Je vais te raconter quelque chose.
Celle-ci obtempera, et fit comme si elle ne se doutait de rien. Mais elle savait exactement ce qui allait se passer. D'ailleurs, elle ne fut pas sitôt près de lui qu'il la serra dans ses bras et se mit à l'embrasser fougueusement. Peu après, elle le regarda et lança:
- Tu es tellement prévisible que tu en es touchant!
- Ah oui? Fit Nico. Ça, c'est ce que tu crois. Car j'ai la preuve du contraire.
- J'aimerais bien voir ça!
- Viens, je vais te le dire en secret... dit-il.
Mais Ptite Grenouille, pas dupe, se jeta sur lui avant qu'il n'ait eu le temps de tenter quoi que ce soit, et l'embrassa à son tour.
Ils se regardèrent. Nico approcha sa bouche de l'oreille de Ptite Grenouille et chuchota:
- Je t'aime...
Bien sûr, il lui avait déjà dit qu'il l'aimait. Bien sûr, il lui avait dit des milliers de fois. Mais ce sentiment était toujours le même. Il voulut le lui dire.
- Cela fait maintenant cinq ans que nous nous connaissons. Et je n'ai jamais eu d'autre amour que le tiens.
- Voyons... tu vas me faire rougir, murmura Ptite Grenouille.
- Pourquoi? S'écria-t-il. Tu es la personne la plus sublime que je n'ai jamais connue! La plus sublime de tout Lille! Les gens ne t'arrivent pas à la cheville.
- Mais et toi, tu es si innocent...
- Cela n'est rien à côté de toi. Lorsque je t'embrasse, j'ai l'impression que je m'envole. Quand je te quitte, j'ai l'impression que mon coeur se fait piétiner par un féroce cheval, ou transpercer par mille lances empoisonnées.
- Mais toi aussi, Nico, tu as beaucoup de qualités...
- Ma puce... Ptite Grenouille...
Mais il ne put continuer. Une fois de plus, leurs lèvres se rejoignirent. Ils déliraient presque tant la fièvre les gagnait... ils étaient en haut d'un noyer, en train de rêver à l'air libre. Près d'eux, Queen chantait ''It's A Kind Of Magic'' en les regardant. Comme frappé d'un coup de foudre, Nico fasciné eut à peine le temps d'apercevoir, dans un éclair, comme dans une toile de Degas, Ptite Grenouille réincarnée en sirène... Ecume bouclée, vagues ébouriffées, ciel baigné de nuages qui font cligner la lune, commissures nacrées de lèvres de coquillages, le sourire émaillé de corail blanc, la voix lactée et les seins nus étoilés de mer... tout disparut lorsque Nico rouvrit les yeux.
- Notre mariage a été la plus merveilleuse idée de notre vie, murmura Ptite Grenouille.
- Je suis bien d'accord avec toi...
Ils restèrent ainsi toute la nuit à se regarder dans le blanc des yeux. Parfois, ils s'embrassaient. Parfois, ils parlaient.
- Ne me quitte jamais, disait Nico.
- Je ne te quitterai jamais. Tu es bien trop loyal pour que je te quitte, répondait Ptite Grenouille. Tu es l'opposé de la bêtise, de la brutalité... tu vaux bien plus que ce rustre de Kefkof. Je ne sais pas comment j'ai fait pour lui trouver du charme.
Et ils s'embrassaient. Puis ils s'embrassaient une nouvelle fois.
Ils s'embrassèrent pendant des heures. Des jours. Des années. Si d'aventure vous ne croyez plus à l'amour, sachez qu'en ce moment même ils s'embrassent quelque part.
#105
Posté 17 February 2005 - 21:10
y'en a une qui va être heureuse demainLà, j'ai écrit un petit délire...
Allauch n'avait jamais été aussi belle aux yeux de Draco. Celui-ci se mit à chanter doucement, puis de plus en plus fort, mais cessa de peur d'être ridicule. Il leva la tête, rêveur, et observa les nuages... celui-ci ressemblait à une rose. Celui-là à un coeur... Après avoir longtemps marché, il arriva enfin devant la maison.
Timidement, il frappa trois petits coups. Comme rien ne se passait, il allait insister lorsque la porte s'ouvrit sur Carole. Elle était plus angélique que jamais, et gratifia Draco de ce sourire si magique dont elle avait le secret.
- Entre, lui dit-elle.
Arrivé au salon, Draco s'assit dans un fauteuil et soupira. Carole vint s'asseoir près de lui.
- Alors, que racontes-tu?
- Euh... rien, rien de bien spécial.
Draco semblait ailleurs. Son amie s'en aperçut et lui demanda s'il allait bien.
- Oui, je vais bien! En fait...
- En fait?
- En fait, j'ai simplement envie de t'embrasser.
Carole eut un sursaut.
- Me... mais... moi?
- Oui.
Un silence s'ensuivit. Draco comprit qu'il était allé trop loin.
- Excuse-moi, Carole, je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça.
- Tu ne le sais pas?
- Euh... à vrai dire, euh... enfin, je voulais dire que...
- Est-ce que tu étais sérieux? Le coupa Carole.
Il hésita.
- Je suppose que non. J'ai sûrement dit ceci sans réfléchir. Je suis désolé.
- Draco...
- Je suis désolé, oublie-ça.
- Draco, embrasse-moi...
Cette fois-ci, ce fut lui qui sursauta. Après un moment, sans mot dire, il approcha ses lèvres de celles de Carole. Puis, dans le silence de cette maison tranquille, au milieu d'une journée comme les autres, ils s'embrassèrent pour la première fois.
Puis Draco approcha sa bouche de l'oreille de son amie et chuchota quelque chose d'imperceptible. Soudain, une larme coula sur la joue de Carole.
- Moi aussi, je t'aime, dit-elle.
- Cela fait déjà trois mois... trois mois que nous nous sommes vus... trois mois que la foudre m'a frappé... et bien que j'aie eu d'autres aventures avant de te connaître, je t'aime cent fois plus que toutes les autres femmes réunies.
- Voyons... tu vas me faire rougir, murmura Carole.
- Pourquoi? S'écria-t-il. Tu es la personne la plus rousse que je n'ai jamais connue! La plus rousse de tout Allauch! Les gens ne t'arrivent pas à la cheville.
- Mais et toi, tu es si tendre...
- Cela n'est rien à côté de toi. Lorsque je t'embrasse, j'ai l'impression que je m'envole. Quand je te quitte, j'ai l'impression que mon coeur se fait piétiner par un féroce cheval, ou transpercer par mille lances empoisonnées.
- Mais toi aussi, Draco, tu as beaucoup de qualités...
- Embrassons-nous encore... souffla Draco.
Ils s'embrassèrent donc. Au loin, on entendait ''Your Eyes'' de Richard Sanderson. D'où cela venait-il? Quelle importance, du moment que c'était là. Bientôt, la musique, l'amour, les entraînèrent dans un tourbillon sans fin. Il n'y avait plus de plafond, plus de mur. Allauch était loin. Ils virent passer un cèdre, au dessous d'eux. Puis deux. Maintenant, ils étaient sur la mer. Ils frissonnèrent... était-ce le vent qui s'était levé et qui faisait frémir un peu leur peau? Quelques nuages voilèrent le ciel. A mesure que les notes s'envolaient, la musique devenait de plus en plus belle, et le ciel de plus en plus gris. On se serait cru dans un tableau de Degas. Des larmes de joie dans la voix, la musique jouait. Quelques gouttelettes de pluie vinrent alors troubler cet océan, tels des pizzicatos que le vent sifflant emportait au loin avant de les renvoyer à la figure des amoureux. Après quelques instants les gouttes grossirent, s'écrasant lourdement sur la surface de l'eau. Carole, que la folie saisissait, se voyait Sourire au milieu des éclairs... Plus la musique jouait plus le temps s'agitait, plus le ciel s'assombrissait, plus les vagues grandissaient, se brisant bientôt contre leurs pieds dans une explosion d'écume crépitante, poussées par des bourrasques assassines... leur baiser dansait sur cet air tourmenté, cet océan symphonique, cet opéra dramatique, les vagues étaient à présent immenses et la pluie tranchait le ciel plus sombre que la plus noire des nuits, c'était affreusement grand et terriblement beau, si beau que ça faisait mal, la musique hurlait sa douleur, de plus en plus fort, les notes tourbillonnaient, le vent devenait tornade, les vagues devenaient rouleaux, les amants tournoyaient, autour de leurs bouches, autour de leurs mains... et tout s'arrêta soudain.
- Je voudrais t'épouser, dit Draco.
Carole tressaillit.
- Pardon?
- Je t'aime. Je veux t'épouser. Veux-tu être ma femme, Carole?...
Leurs lèvres tremblaient.
- Oui! Murmura-t-elle.
Toute la nuit, ils restèrent enlacés, à parler, ou à s'embrasser.
- Je t'ai déjà parlé d' Olivier de Stepquest? Demanda Draco.
- Non.
- Il m'a dit un jour que je ne pourrais jamais séduire qui que ce soit, même une folle.
- Il ne faut pas écouter ce genre d'idioties... comment pouvait-il te dire ça, à toi, qui es si... romantique!
- Tu ne le connais pas. Sa bêtise dépasse l'entendement.
- Je veux bien te croire!
Dans un sourire, un souffle, un battement de cils, ils se dirent ''je t'aime''. Ce sourire brille encore au fin fond des étoiles... ce souffle chante encore dans les hautes couches de l'atmosphère... ce battement de cils scintille toujours quelque part. Ils s'aiment.
en tout cas draco !
#106
Posté 17 February 2005 - 21:13
heu, que dire ?Imaginez: ptite grenouille et Nico se rencontrent.
Les choses évoluent et nos deux petits filous finissent par s'aimer et se marient (j'ai dit imaginez... ).
Imaginez que nous sommes 5 ans plus tard...
Au Café D'Autocadre
par Admin-Draco
Un grondement sourd à peine rythmé par les pas de Nico embrumait Lille. Celui-ci se mit à chanter doucement, puis de plus en plus fort, mais cessa de peur d'être ridicule. Il traversa le zoo, et bizarrement sourit au lion qui le regardait d'un oeil morne. Sans trop savoir comment, il se retrouva devant la porte.
Il sortit ses clefs, fit tourner le verrou, et entra.
- Ptite Grenouille, tu es là? Appela-t-il.
Un bruit de pas précipités se fit entendre. Peu après, elle apparut dans le couloir.
- Donne ton manteau, je vais te débarrasser, dit-elle.
- Tu es si attirante, répondit simplement Nico.
- Tu viens? Fit gaiement Ptite Grenouille.
Arrivé au salon, Nico s'assit dans un fauteuil et soupira.
Il ferma les yeux, et bailla.
- Viens sur mes genoux, dit-il à Ptite Grenouille. Je vais te raconter quelque chose.
Celle-ci obtempera, et fit comme si elle ne se doutait de rien. Mais elle savait exactement ce qui allait se passer. D'ailleurs, elle ne fut pas sitôt près de lui qu'il la serra dans ses bras et se mit à l'embrasser fougueusement. Peu après, elle le regarda et lança:
- Tu es tellement prévisible que tu en es touchant!
- Ah oui? Fit Nico. Ça, c'est ce que tu crois. Car j'ai la preuve du contraire.
- J'aimerais bien voir ça!
- Viens, je vais te le dire en secret... dit-il.
Mais Ptite Grenouille, pas dupe, se jeta sur lui avant qu'il n'ait eu le temps de tenter quoi que ce soit, et l'embrassa à son tour.
Ils se regardèrent. Nico approcha sa bouche de l'oreille de Ptite Grenouille et chuchota:
- Je t'aime...
Bien sûr, il lui avait déjà dit qu'il l'aimait. Bien sûr, il lui avait dit des milliers de fois. Mais ce sentiment était toujours le même. Il voulut le lui dire.
- Cela fait maintenant cinq ans que nous nous connaissons. Et je n'ai jamais eu d'autre amour que le tiens.
- Voyons... tu vas me faire rougir, murmura Ptite Grenouille.
- Pourquoi? S'écria-t-il. Tu es la personne la plus sublime que je n'ai jamais connue! La plus sublime de tout Lille! Les gens ne t'arrivent pas à la cheville.
- Mais et toi, tu es si innocent...
- Cela n'est rien à côté de toi. Lorsque je t'embrasse, j'ai l'impression que je m'envole. Quand je te quitte, j'ai l'impression que mon coeur se fait piétiner par un féroce cheval, ou transpercer par mille lances empoisonnées.
- Mais toi aussi, Nico, tu as beaucoup de qualités...
- Ma puce... Ptite Grenouille...
Mais il ne put continuer. Une fois de plus, leurs lèvres se rejoignirent. Ils déliraient presque tant la fièvre les gagnait... ils étaient en haut d'un noyer, en train de rêver à l'air libre. Près d'eux, Queen chantait ''It's A Kind Of Magic'' en les regardant. Comme frappé d'un coup de foudre, Nico fasciné eut à peine le temps d'apercevoir, dans un éclair, comme dans une toile de Degas, Ptite Grenouille réincarnée en sirène... Ecume bouclée, vagues ébouriffées, ciel baigné de nuages qui font cligner la lune, commissures nacrées de lèvres de coquillages, le sourire émaillé de corail blanc, la voix lactée et les seins nus étoilés de mer... tout disparut lorsque Nico rouvrit les yeux.
- Notre mariage a été la plus merveilleuse idée de notre vie, murmura Ptite Grenouille.
- Je suis bien d'accord avec toi...
Ils restèrent ainsi toute la nuit à se regarder dans le blanc des yeux. Parfois, ils s'embrassaient. Parfois, ils parlaient.
- Ne me quitte jamais, disait Nico.
- Je ne te quitterai jamais. Tu es bien trop loyal pour que je te quitte, répondait Ptite Grenouille. Tu es l'opposé de la bêtise, de la brutalité... tu vaux bien plus que ce rustre de Kefkof. Je ne sais pas comment j'ai fait pour lui trouver du charme.
Et ils s'embrassaient. Puis ils s'embrassaient une nouvelle fois.
Ils s'embrassèrent pendant des heures. Des jours. Des années. Si d'aventure vous ne croyez plus à l'amour, sachez qu'en ce moment même ils s'embrassent quelque part.
bien sûr lol
#107
Posté 17 February 2005 - 22:30
sinon sympa ta ptite histoire
#108
Posté 17 February 2005 - 22:44
Ca l'aurais fais je trouve pour montrer l'amour fort entre ces 2 personnages !
Sinon pas mal l'histoire !
I put my trust in you - Pushed as far as I can go - And for all this - There’s only one thing you should know...
Méta-Topic des Reportages Photo
#109
Posté 18 February 2005 - 09:30
Là, j'ai écrit un petit délire...
Allauch n'avait jamais été aussi belle aux yeux de Draco. Celui-ci se mit à chanter doucement, puis de plus en plus fort, mais cessa de peur d'être ridicule. Il leva la tête, rêveur, et observa les nuages... celui-ci ressemblait à une rose. Celui-là à un coeur... Après avoir longtemps marché, il arriva enfin devant la maison.
Timidement, il frappa trois petits coups. Comme rien ne se passait, il allait insister lorsque la porte s'ouvrit sur Carole. Elle était plus angélique que jamais, et gratifia Draco de ce sourire si magique dont elle avait le secret.
- Entre, lui dit-elle.
Arrivé au salon, Draco s'assit dans un fauteuil et soupira. Carole vint s'asseoir près de lui.
- Alors, que racontes-tu?
- Euh... rien, rien de bien spécial.
Draco semblait ailleurs. Son amie s'en aperçut et lui demanda s'il allait bien.
- Oui, je vais bien! En fait...
- En fait?
- En fait, j'ai simplement envie de t'embrasser.
Carole eut un sursaut.
- Me... mais... moi?
- Oui.
Un silence s'ensuivit. Draco comprit qu'il était allé trop loin.
- Excuse-moi, Carole, je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça.
- Tu ne le sais pas?
- Euh... à vrai dire, euh... enfin, je voulais dire que...
- Est-ce que tu étais sérieux? Le coupa Carole.
Il hésita.
- Je suppose que non. J'ai sûrement dit ceci sans réfléchir. Je suis désolé.
- Draco...
- Je suis désolé, oublie-ça.
- Draco, embrasse-moi...
Cette fois-ci, ce fut lui qui sursauta. Après un moment, sans mot dire, il approcha ses lèvres de celles de Carole. Puis, dans le silence de cette maison tranquille, au milieu d'une journée comme les autres, ils s'embrassèrent pour la première fois.
Puis Draco approcha sa bouche de l'oreille de son amie et chuchota quelque chose d'imperceptible. Soudain, une larme coula sur la joue de Carole.
- Moi aussi, je t'aime, dit-elle.
- Cela fait déjà trois mois... trois mois que nous nous sommes vus... trois mois que la foudre m'a frappé... et bien que j'aie eu d'autres aventures avant de te connaître, je t'aime cent fois plus que toutes les autres femmes réunies.
- Voyons... tu vas me faire rougir, murmura Carole.
- Pourquoi? S'écria-t-il. Tu es la personne la plus rousse que je n'ai jamais connue! La plus rousse de tout Allauch! Les gens ne t'arrivent pas à la cheville.
- Mais et toi, tu es si tendre...
- Cela n'est rien à côté de toi. Lorsque je t'embrasse, j'ai l'impression que je m'envole. Quand je te quitte, j'ai l'impression que mon coeur se fait piétiner par un féroce cheval, ou transpercer par mille lances empoisonnées.
- Mais toi aussi, Draco, tu as beaucoup de qualités...
- Embrassons-nous encore... souffla Draco.
Ils s'embrassèrent donc. Au loin, on entendait ''Your Eyes'' de Richard Sanderson. D'où cela venait-il? Quelle importance, du moment que c'était là. Bientôt, la musique, l'amour, les entraînèrent dans un tourbillon sans fin. Il n'y avait plus de plafond, plus de mur. Allauch était loin. Ils virent passer un cèdre, au dessous d'eux. Puis deux. Maintenant, ils étaient sur la mer. Ils frissonnèrent... était-ce le vent qui s'était levé et qui faisait frémir un peu leur peau? Quelques nuages voilèrent le ciel. A mesure que les notes s'envolaient, la musique devenait de plus en plus belle, et le ciel de plus en plus gris. On se serait cru dans un tableau de Degas. Des larmes de joie dans la voix, la musique jouait. Quelques gouttelettes de pluie vinrent alors troubler cet océan, tels des pizzicatos que le vent sifflant emportait au loin avant de les renvoyer à la figure des amoureux. Après quelques instants les gouttes grossirent, s'écrasant lourdement sur la surface de l'eau. Carole, que la folie saisissait, se voyait Sourire au milieu des éclairs... Plus la musique jouait plus le temps s'agitait, plus le ciel s'assombrissait, plus les vagues grandissaient, se brisant bientôt contre leurs pieds dans une explosion d'écume crépitante, poussées par des bourrasques assassines... leur baiser dansait sur cet air tourmenté, cet océan symphonique, cet opéra dramatique, les vagues étaient à présent immenses et la pluie tranchait le ciel plus sombre que la plus noire des nuits, c'était affreusement grand et terriblement beau, si beau que ça faisait mal, la musique hurlait sa douleur, de plus en plus fort, les notes tourbillonnaient, le vent devenait tornade, les vagues devenaient rouleaux, les amants tournoyaient, autour de leurs bouches, autour de leurs mains... et tout s'arrêta soudain.
- Je voudrais t'épouser, dit Draco.
Carole tressaillit.
- Pardon?
- Je t'aime. Je veux t'épouser. Veux-tu être ma femme, Carole?...
Leurs lèvres tremblaient.
- Oui! Murmura-t-elle.
Toute la nuit, ils restèrent enlacés, à parler, ou à s'embrasser.
- Je t'ai déjà parlé d' Olivier de Stepquest? Demanda Draco.
- Non.
- Il m'a dit un jour que je ne pourrais jamais séduire qui que ce soit, même une folle.
- Il ne faut pas écouter ce genre d'idioties... comment pouvait-il te dire ça, à toi, qui es si... romantique!
- Tu ne le connais pas. Sa bêtise dépasse l'entendement.
- Je veux bien te croire!
Dans un sourire, un souffle, un battement de cils, ils se dirent ''je t'aime''. Ce sourire brille encore au fin fond des étoiles... ce souffle chante encore dans les hautes couches de l'atmosphère... ce battement de cils scintille toujours quelque part. Ils s'aiment.
Dis donc l'artiste l'histoire est absolument magnifique mais le mot "folle"...
En tout cas quelle imagination débordante et puis la chanson "Your eyes" tombe vraiment à pic!!! Si ça pouvait se passer réellement comme ça en vrai...
#110
Posté 18 February 2005 - 09:35
#112
Posté 18 February 2005 - 09:41
I put my trust in you - Pushed as far as I can go - And for all this - There’s only one thing you should know...
Méta-Topic des Reportages Photo
#114
Posté 18 February 2005 - 11:47
S'il y en a une parmis vous qui saura se reconnaître...
"Chère Clairette
Ça va, j'espère? Car tu sais, je pense beaucoup à toi! C'est parce que tu es joyeuse, si joyeuse que mon esprit n'arrive pas à se détourner de toi. Oui, ma chère Clairette, je n'arrive pas à te faire comprendre à quel point tu es belle. Tu l'es plus qu'une fleur, qu'une étoile, ou même que Laëtitia Casta! Ce n'est pas un rêve, que je décris, c'est toi! Tu es si... si... pour moi, tu es la gentillesse incarnée. Il n'y a pas plus gentille que toi. Je sais que tu me diras le contraire, parce qu'en plus de toutes tes qualités, tu es modeste. Même Mylène Farmer, qui a la réputation d'être d'une humilité irréprochable, ne fait pas le poids à côté de toi. Bref, tout ça pour te dire que tu es la personne la plus fantastique au monde, Clairette. J'espère que tu m'honoreras bientôt de ta présence!
Bruce Willis"
Alors?
#115
Posté 18 February 2005 - 11:52
J'ai reçu un mail sur mon ordi et je crois qu'il m'a été adressé par erreur.
S'il y en a une parmis vous qui saura se reconnaître...
"Chère Clairette
Ça va, j'espère? Car tu sais, je pense beaucoup à toi! C'est parce que tu es joyeuse, si joyeuse que mon esprit n'arrive pas à se détourner de toi. Oui, ma chère Clairette, je n'arrive pas à te faire comprendre à quel point tu es belle. Tu l'es plus qu'une fleur, qu'une étoile, ou même que Laëtitia Casta! Ce n'est pas un rêve, que je décris, c'est toi! Tu es si... si... pour moi, tu es la gentillesse incarnée. Il n'y a pas plus gentille que toi. Je sais que tu me diras le contraire, parce qu'en plus de toutes tes qualités, tu es modeste. Même Mylène Farmer, qui a la réputation d'être d'une humilité irréprochable, ne fait pas le poids à côté de toi. Bref, tout ça pour te dire que tu es la personne la plus fantastique au monde, Clairette. J'espère que tu m'honoreras bientôt de ta présence!
Bruce Willis"
Alors?
#116
Posté 18 February 2005 - 11:55
J'ai reçu un mail sur mon ordi et je crois qu'il m'a été adressé par erreur.
S'il y en a une parmis vous qui saura se reconnaître...
"Chère Clairette
Ça va, j'espère? Car tu sais, je pense beaucoup à toi! C'est parce que tu es joyeuse, si joyeuse que mon esprit n'arrive pas à se détourner de toi. Oui, ma chère Clairette, je n'arrive pas à te faire comprendre à quel point tu es belle. Tu l'es plus qu'une fleur, qu'une étoile, ou même que Laëtitia Casta! Ce n'est pas un rêve, que je décris, c'est toi! Tu es si... si... pour moi, tu es la gentillesse incarnée. Il n'y a pas plus gentille que toi. Je sais que tu me diras le contraire, parce qu'en plus de toutes tes qualités, tu es modeste. Même Mylène Farmer, qui a la réputation d'être d'une humilité irréprochable, ne fait pas le poids à côté de toi. Bref, tout ça pour te dire que tu es la personne la plus fantastique au monde, Clairette. J'espère que tu m'honoreras bientôt de ta présence!
Bruce Willis"
Alors?
bien joué
#119
Posté 18 February 2005 - 11:58
qui a dit que tu disais des bêtises ?Bon bah puisqu'il paraît que je dis que des bêtises, je retourne dans mon univers 4x4 et puis je me casse en vacances ! Ha !
Moi!
- Je t'ai déjà parlé d' Olivier de Stepquest? Demanda Draco.
- Non.
- Il m'a dit un jour que je ne pourrais jamais séduire qui que ce soit, même une folle.
- Il ne faut pas écouter ce genre d'idioties... comment pouvait-il te dire ça, à toi, qui es si... romantique!
Méheuuuuuuu!!!! Fô pas le prendre au premier degré!
#120
Posté 18 February 2005 - 12:02
Bon bah puisqu'il paraît que je dis que des bêtises, je retourne dans mon univers 4x4 et puis je me casse en vacances ! Ha !
Non reste!!!!!!!
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