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Témoignage qui fait froid dans le dos


47 réponses à ce sujet

#1 cblutch

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Posté 01 October 2004 - 18:23

"Notre fille de 16 ans revenait de classe sur son cyclomoteur.
Un chauffard, nous devrions plutôt dire un assassin, qui conduisait en état d'ivresse et à une vitesse excessive a percuté le cyclomoteur par l'arrière et a roulé sur notre fille.
Notre fille unique est décédée le soir même à l'hôpital.
Nous étions désemparés, brisés, anéantis.
Après l'enterrement de notre fille, nous avons décidé de nous battre, pour la mémoire de notre enfant, pour qu'il ne soit pas mort pour rien.
Mais, que faire ?
... nous ne voulions pas de cette aumône mais le châtiment du conducteur.
L'assurance du conducteur responsable de l'accident nous a rapidement contactés pour nous proposer de nous indemniser, c'est à dire de nous donner une somme d'argent, dérisoire d'ailleurs, car en France, la vie d'un enfant ne vaut rien.
De toute manière nous ne voulions pas de cette aumône mais le châtiment du conducteur.
Nous avons connu la F.N.V.R. par Internet.
Nous avons pris contact avec cette Association et longuement parlé avec des bénévoles et son président qui, lui aussi, a perdu un fils dans un accident de voiture.
Ensemble, nous avons décidé de nous battre pour notre fille et pour tous les autres enfants en danger sur nos routes.
Nous avons obtenu une condamnation du chauffard de 30 mois de prison dont 12 mois de prison ferme. Bien entendu, le conducteur a fait appel de cette décision.
Peu importe, tôt ou tard, il devra accomplir sa peine."
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#2 cblutch

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Posté 01 October 2004 - 18:34

J'aurais du mettre TEMOIGNAGES ...

"Nous avons perdu Sébastien en 1993 alors qu'il circulait à VTT sur une route départementale, il avait 14 ans. Mis à part son age et son mode de transport, il m'a semblé lire notre histoire. Lui aussi a été reconnu
responsable, comme si un vélo avait la moindre chance contre une auto, son chauffard allait lui aussi très vite car il était aussi pressé, nous avons refait l'enquête nous-même car le travail avait été bâclé par la gendarmerie qui n'était même pas correctement équipé pour faire cette enquête.
Le conducteur a lui aussi porté plainte contre nous car Sébastien (à qui il a été fait une recherche d'alcoolémie post-mortem, mais pas au chauffard) avait abîmé sa sacro-sainte voiture, de nombreuses personnes nous ont également dit qu'il était un danger public, qu'il venait de changer de voiture car il avait détruite la précédente dans un accident.
Finalement l'affaire a été classée sans suite par le procureur etnous avons dû nous constituer partie civile, nous nous sommes même fait "sortir" du palais de justice en voulant récupérer le PV.
L'instruction a duré 2 ans pour que le procès se déroule entre deux voleurs de poule, et
entendre le procureur demander ce que ce pauvre homme faisait dans ce tribunal où il n'était pas à sa place!
Voilà, voyez-vous ce genre d'affaire se ressemblent toutes plus ou moins surtout dans leurs suites. Peut-être un jour quelqu'un aura gain de cause, je souhaite que ce soit vous. A ce moment là les mentalités changeront peut-être, il suffira d'une jurisprudence, car la crainte sera là, et tout ce beau monde qui se vante d'appliquer la justice comprendra que
nous ne leur demandons pas grand chose, seulement que les coupables soient reconnus comme tel et surtout qu'ils prennent conscience de leurs actes.
Merci d'avoir lu mon témoignage, et vous pouvez le constater encore
une fois, on peut tuer sur la route sans être inquiété."

#3 cblutch

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Posté 01 October 2004 - 18:40

""Nous avions tous entre 19 et 21 ans. Notre vie a bien failli s’arrêter ce jour là.

Nous revenions d’une bonne soirée, comme on dit à la bonne franquette, nous revenions du casino au retour de nos domiciles respectifs, il était exactement 03H57 lorsqu’un chauffard ivre mort nous a percuté à pleine vitesse en sens inverse. Nous étions sur notre voie pour rentrer quand nous avons aperçu les phares de cette voiture déjà engagée et prête à nous percuter, mon petit ami a eu à peine le temps de se déporter au plus à droite sur une seconde voie du même sens qu’une fraction de seconde plus tard nous étions déjà touchés par le véhicule, mon petit ami a voulu éviter le choc frontal en vain. L’impact a été d’une force inouïe, notre véhicule a tourné et a reculé de plusieurs mètres, on s’est même sentis s’envoler pour ensuite retomber sur un grillage bordant la route. Lorsque je releva ma tête pour m’apercevoir que malgré le choc j’étais toujours vivante, je vis aussi mon petit ami les yeux clos, tête en sang sur le volant, les jambes bloquées sous le moteur.

J’ai vu la mort et l’agonie, je suis sortie du véhicule et vis mes amis derrière criant et gémissant, je pensais être la seule survivante de ce cauchemar. J’ai appelé les secours de mon mobile et ne pu que d’écrire les dégâts, pour moi mon petit ami était mort. J’ai crié, crié et encore crié. Mes amis se sont alors tirés hors du véhicule, ils étaient choqués et contusionnés mais se portaient heureusement bien. Sous la douleur de mes cris sans réponses, je vis pourtant le visage de mon ami revivre, il avait perdu connaissance durant l’impact. Il me disait qu’il souffrait, qu’il avait mal à ses jambes coincées sous le moteur, il a commencé à perdre du sang de la bouche et du nez. Je l’ai vu mourir, pour moi il allait mourir. Autant vous dire que c’est une de ces douleurs qui vous marque à vie. Les secours sont arrivés très vite et ont fait un excellent travail. Mon petit ami a été désincarseré au bout de plus d’une heure et demi d’acharnement des pompiers. Ses jambes sont indemnes malgré le choc, nous sommes tous les quatre vivants certes avec des séquelles corporelles plus ou moins importantes selon le cas mais cela n’empêche pas que cet homme a failli nous ôter la vie.

J’ai subi une intervention du poignet avec une immobilisation de plus de trois mois, entraînant un suivi de kinésithérapie toujours en cours à ce jour plus de onze mois après l‘accident.

Mon petit ami a lui aussi subis une opération de la face pour multiples fractures des parois du nez et du visage.
Cet homme avait 1,30 g/l d’alcool dans le sang et a déclaré qu’il ne se souvenait de rien ! Ce même homme sur les lieux de l’accident bien conscient de ce qu’il s’était passé rigolait en soufflant dans son Alcootest !
Nous gardons des séquelles de cet accident. Il nous suivra toute notre vie. Je n’ai que 20 ans et je dois vivre avec ces images et ces bruits, tout ce sang et toutes ces douleurs ancrées au fond de moi.
Cependant je ne resterai pas dans le silence et me battrais pour obtenir justice.
C’est en restant dans le silence que l’on cautionne de tels actes.""

#4 cblutch

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Posté 01 October 2004 - 18:44

""Dans des conditions météorologiques difficiles, Nathalie a renversé une personne âgée qui a déboulé devant sa voiture. Un accident qui a profondément modifié sa vie.

Je ne voulais pas passer mon permis de conduire, c'est contre ma nature, la vitesse, la mécanique, je n'aime pas la voiture. Pour me faciliter la vie, je l'ai fait finalement. Un soir d'hiver, j'ai proposé à ma soeur de la ramener chez elle avec ses courses. C'était la fin de l'après-midi, il neigeait, pas très fort, plutôt des flocons mêlés de pluie, il y avait un bizarre brouillard, une lumière oppressante, éblouissante et pourtant déjà sombre. Le long d'une rue assez passante, un camion obstruait la chaussée. J'ai freiné pour le dépasser et je me rappelle alors un choc épouvantable et sourd, un visage hagard sur le pare-brise, le coup de frein, j'ai crié, ma soeur également, puis un second choc, un corps qui tombe.

Je suis sortie, une dame d'un certain âge était couchée par terre, près d'une roue, démantibulée comme une poupée de chiffon, c'était curieux, elle ne saignait pas. Je me suis approchée et me suis évanouie, légèrement blessée et très perturbée par le spectacle, les dégâts que je venais de causer. Je me suis réveillée à l'hôpital, vivante, mon cauchemar a commencé.

Le médecin et mon mari m'ont appris que la dame était morte. J'ai senti à ce moment-là que toutes mes peurs avaient atteint le point de rupture : je vivais et j'avais tué une personne. J'ai alors attendu le procès sereinement, soulagée de payer par la prison; il me semblerait que le châtiment laverait mon péché. Je dis cela comme ça, parce que je ne suis pas croyante, c'était diffus en moi, sauf cette certitude : je devais expier. Le fils de ma victime a été ignoble. A l'époque, je trouvais normal qu'il m'insulte, qu'il me téléphone et m'écrive pour me souhaiter le pire, ça faisait partie du châtiment.

Je me suis promis de ne plus jamais conduire. Et de fleurir la tombe de la vieille dame régulièrement, comme si c'était ma mère. Sur le chemin de croix que j'ai entamé, cette visite au cimetière m'apportait des moments de paix. Sinon, je ne dormais plus, je ne travaillais plus, incapable de me concentrer, je pleurais beaucoup, le psychologue m'assurait que le temps apaiserait la douleur. Mais j'ai compris que seules la prison et une reconciliation avec cet orphelin (il était plus âgé que moi) me permettraient de revivre presque normalement.

Hélas, le tribunal a estimé que les conditions météorologiques plaidaient en ma faveur, la victime avait surgi de derrière le camion en pleine rue, et on a estimé que je roulais lentement, il y avait des témoins, c'était un malheureux concours de circonstances, j'ai obtenu le sursis. Exactement ce que je ne voulais pas. Le fils de ma victime m'a harcelée, insultée en public. Je ne me défendais pas, je restais muette, je n'avais rien à répondre, après tout, tribunal ou pas tribunal, j'avais tué sa mère. J'ai continué à aller au cimetière, puis j'ai repris le travail.

Les années on passé. J'étais très entourée par ma famille et mes amis. Mais quand j'ai été enceinte, j'ai avorté, je n'ai pas voulu qu'un enfant naisse d'une maman assassin. Mon époux m'a supplié de garder ce bébé, je lui ai expliqué que j'acceptais le divorce s'il voulait fonder un vrai foyer. Il est resté auprès de moi, je ne mérite pas un tel cadeau, mais la vie est injuste, n'est-ce pas ? Au cimetière, je parlais à la morte, de tout et de rien, de mes années gâchées, de sa disparition. Je croisais son fils, c'était terrible comme il me traitait quand il me voyait sur la tombe de la vieille dame. J'ai résisté, j'avais l'impression que plus je soignais la tombe, plus la morte m'encourageait à vivre. Peut-être que je me suis inventer une histoire pour me rassurer ?

Peu à peu, le fils a cessé de me maltraiter. Il a fallu dix ans pour qu'il consente à me parler, à me pardonner. Mon existence a été totalement boulversée par cet événement. Je n'ai pas eu d'enfant, je suis restée dans la région par respect pour la vieille dame. En fait, à 27 ans, j'ai appris la relativité des choses et aussi une forme de sagesse, comprendre par exemple que ce qu'on nomme le bonheur, ça n'est pas gagner beaucoup d'argent, le dépenser pour les caprices, et mener une vie folle. Le bonheur, ce peut être la tendresse de vos proches qui vous soutiennent dans l'adversité. ""

#5 cblutch

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Posté 01 October 2004 - 18:46

""C'était le matin de Noël...

En ce matin du 25 décembre 2001, les enfants se sont levés de bonne heure, le regard déjà plein d'espérance de toutes les merveilles apportées par Le Père Noël et déposées au pied du sapin.

La joie, les sourires, l'instant de frisson de la découverte du cadeau tant désiré. 1 moto téléguidée sans fil, 1 Ken pour pouvoir enfin marier sa Barbie, les rires, l'émerveillement et la magie du matin de Noël, j'espère que vous connaissez ou connaîtrez cela un jour.

Puis, parce que la vie reprend son cours, le petit déjeuner, la douche, les préparatifs pour aller passer la journée avec les grands-parents qui n'habitent pas trop loin. A peine à 100 kilomètres de là. Et surtout ne rien oublier. Les cadeaux pour les cousines et cousins, pour toute la famille qui va enfin se retrouver et qui ne c'est pas vue depuis cet été.

La route, la pluie, le vent, la grêle. Nous sommes en hiver, il ne faut pas l'oublier. Alors prudemment on lève le pied. N'avons nous pas à protéger notre bien le plus précieux, nos enfants.

Et puis, dans la voiture, sur la route, les rires, la joie de Noël est là, toujours présente, bien au chaud malgré la froidure du dehors.

Soudain, en haut d'une côte, la fin de tout cela. 1 dixième de seconde qui fait basculer la vie de bonheur en horreur infini. En face de vous, des voitures disloquées, des bruits terrifiants se font entendre, une terreur qui vous saisit, une main qui vous serre le coeur, vous allez étouffer, vous ne pensez plus qu'à sauver la vie de ceux que vous aimez. Réactions, freinage, coups de volant instinctifs. Vous vous retrouvez dans un carambolage. Pas de blessés ? Non, ce n'est pas fini, d'autres voitures arrivent à une vitesse incroyable derrière vous. Vous les voyez dans le rétroviseur. Impuissants. Vous êtes immobilisés. Coincés dans cet enchevêtrement de véhicules démantibulés. Les enfants, les enfants !!! La seule et angoissante pensée. L'odeur, la fumée, les cris. Les gens qui commencent à se dégager des voitures et à s'éloigner en courant comme ils le peuvent avec eux aussi des enfants, des bébés. Le sang qui commence à se répandre sur la route. L'odeur âcre de ce sang qui se mélange à l'odeur de l'essence. Le regard hébété des enfants que vous continuez malgré tout à essayer de retirer de cet enfer.

La suite, je ne peux pas trop la raconter. Trop d'images, de sensations, la violence a dominé ces instants. Les pompiers, les ambulances, les heures d'attente dans le froid ou quelques minutes seulement.

Le bruit des instruments de désincarcérations pour les pauvres malheureux qui n'ont pu être sauvés.

Et aussi le bonheur égoïste de voir les siens indemnes près de soi. Et la honte de ce bonheur face aux pleurs de ceux qui ont perdu quelqu'un de cher.

Tout cela est indescriptible, horrible, comment expliquer cela à des enfants de 5 et 8 ans, comment maintenant les aider à ne pas faire des cauchemars toutes les nuits prochaines.

Cela c'est passé un matin de Noël en Bretagne, mais aurai très bien pu arriver chez chacun de vous.

Vous me direz peut-être pourquoi : " lettre aux assassins" ?

Assassin, celui qui roulait avec un taux d'alcoolémie supérieur à la moyenne. 0% d'alcool devrait être le seul taux autorisé.

Assassin, celui qui roulait à une vitesse largement supérieure à la moyenne sur une route mouillée et à moitié verglacée.

Assassin, celui qui roulait sans aucun respect du code de la route... en s'amusant à doubler par la droite et à faire du gymkhana entre des voitures.

Assassin, celui qui roulait avec une totale indifférence des autres vies humaines.

Assassin, celui qui à une arme entre les mains. Son volant. Et qui s'en fout éperdument.

Je ne veux même pas savoir quel est le genre de cet assassin. Cela n'y changera rien. Qu'il soit vivant ou parmi les victimes m'importe peu. Tout ce que je sais c'est que ma seule idée maintenant va être d'essayer de faire oublier cette journée à mes enfants.

Vous rendez-vous compte. Essayez de leur faire oublier un Noël... ""

#6 cblutch

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Posté 01 October 2004 - 18:47

""La voiture une nouvelle arme pour tuer. Le 14 juillet, alors qu'ils prenaient la route pour aller voir le feu d'artifice de OISSEL, les trois occupants d'une Citröen AX ont trouvé la mort. Ils ont croisés sur leur chemin deux BMW qui faisait la course à 180 km heure sur une petite route, limitée à 50 km/h. Dans cette voiture se trouvait mon fils âgé de 24 ans. Il aurait eu 25 ans le 30 août. Une heure avant le drame, ses dernières paroles au téléphone :

- Je t'aime ma petite mère.

Et puis la mort.

Depuis, je cherche, je suis perdue, j'avance pour mes filles, mon mari et l'envie de me battre pour que la mort de mon fils et des autres ne soient plus un fait banal.""

#7 cblutch

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Posté 01 October 2004 - 18:51

""Le gamin gît sur le sol. Son cartable d’écolier est ouvert et ses cahiers sont éparpillés sur la chaussée.

Quand nous arrivons, quelques badauds au visage blême se tiennent autour de lui, sans oser l’approcher.

Son petit corps est disloqué et sa bouche dessine un rictus. Celui de la douleur. Le petit veut bouger, se lever, mais aucun de ses membres ne répond. Il ne peut même pas pleurer et pourtant il en a envie. Le silence est glacial et ce petit bonhomme silencieux, étendu sur le côté, qui ne pleure même pas…

Je tiens sa petite tête en lui chuchotant dans l’oreille des mots d’encouragement. Il en a du courage le petit, il a mal, très mal. Si seulement il pouvait se plaindre.

Seuls ses yeux me parlent. Nos regards ne se lâchent pas et je sens qu’il se raccroche au mien de toutes ses forces.

Puis les ambulanciers arrivent sirènes hurlantes. Le médecin fait l’examen du petit corps. Les traits de son visage se crispent. Son inquiétude est perceptible et en dit long sur l’état du petit.

Les minutes passent comme une éternité avant que le gamin prenne place dans l’ambulance. Les souffrances atténuées par la morphine du médecin, son corps est installé sur une civière à matelas gonflant. Ses yeux se ferment.

… Avec mon collègue policier, nous devons procéder au constat. Connaître les raisons. L’automobiliste touché par ce drame est livide. Il ne comprend pas comment cela a pu se passer. Il ne roulait pas vite, à 60 km/h maximum. C’est vrai que le tronçon de route est limité à 50 km/h, mais la route est large et la visibilité excellente, alors…

Il ne comprend pas. Il était attentif, il ne téléphonait pas, il regardait sa route, il était heureux.

Soudain, un petit gamin surgit de nul part s’est élancé devant lui. Il a freiné de toutes ses forces mais sa maudite voiture équipée d’ABS ne s’arrêtait pas. Impuissant, il voyait l’enfant se rapprocher de son capot. Il a bien donné un coup de volant pour l’éviter, mais…

Il a entendu un bruit sourd et sinistre qu’il n’oubliera jamais. Il a vu le petit s’envoler par dessus sa voiture et retomber lourdement.

C’est horrible. Il ne comprend pas. Il ne roulait pas vite. Il conduit depuis vingt ans sans accident et il n’a rien pu faire. Pourquoi est-ce arrivé à lui, pourquoi ?

Autant de questions sans réponse.

Le lendemain on pouvait lire dans le journal, Le petit écolier percuté par une voiture sur le chemin de l’école hier après-midi, n’a pas survécu à ces blessures. Il est décédé quelques heures après son admission à l’Hôpital.

L’automobiliste que nous n’accablerons pas n’était pourtant pas un chauffard. Mais il s’en voudra toute sa vie d’avoir roulé à 60 km/h au lieu de 50 km/h.

Il a tué un petit bonhomme, anéanti une famille, des amis et des copains
et lui... il devra vivre avec ça.""

#8 cblutch

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Posté 02 October 2004 - 19:34

Salut a tous décidement mes sujets ne font plus réagir je suis un peu déçu... :huh: :hein:

#9 Draco

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    Papy de la route...

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Posté 02 October 2004 - 19:45

Ce n'est pas qu'ils ne font pas réagir. Pour ma part, j'essaye de m'en remettre.

Que peut-on dire face à ces témoignages? Que ça fait froid dans le dos? Qu'on est de tout coeur avec ces personnes? Bref, le genre de réponse bateau qui veut tout et rien dire et qui ne me plaît pas. Dans ces conditions, je préfère lire et ne rien dire. J'estime que les témoignages sont assez clairs et foutent des claques suffisament violentes. :ph34r:

Parfois, le silence est plus violent que les mots! :jap:

Pour conclure, le succès d'un topic ne se vois pas seulement au nombre de posts, mais aussi au nombre de lectures.

#10 cblutch

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Posté 03 October 2004 - 09:11

:jap: :merci:

#11 cblutch

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Posté 04 October 2004 - 19:52

Tu me dira quand je vois 52 lectures en 4 jours je ne trouvepas cela super énorme ce qui prouve bien que cela n'intéresse personne.... :huh:

#12 naibaf

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Posté 04 October 2004 - 20:25

c'est pas que ça interesse pas mais y a pas mal de gents qui ne veulent pas lirent le malheur des autres voila tout
ferrari resterà per me la migliore automobile del mondo

#13 A3rls

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Posté 04 October 2004 - 22:00

Tout à fait, perso j'ai meme pas fini le 1er temoignage. Non pas parce que je "m'en fous", loin de là, mais parce que c'est pas le genre de chose que j'aime lire, j'ai asser de soucis comme ça pour penser à ça :(

#14 _Guest*

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Posté 05 October 2004 - 08:18

idem je n ai pas lu tous les temoignages mais meme ceux ou l'on espere que ca se finisse bien ne se finisse pas bien
c tres dur de reagir sur des sujets qui touche la vie et la mort car qui n'a jamais transgresser le code de la route
ce qu il faut ce dire c que ca aurais pu etre nous a ce moment la donc essayons de nous respecter et comme ca moins de malheur sera fait

#15 cblutch

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Posté 05 October 2004 - 14:52

Vous savez j'ai mis ces témoignages car je pense que cela peut arriver a chacun d'entre nous même quand on respecte le code de la route, alors imaginez un peu quand on conduit avec 2.4g dans le sang (voir les infos en ce moment a la télé et la responsabilité des hotes du gars qui a tué 4 jeunes et lui aussi d'ailleurs). Je les ai mis aussi pour que les gens réalisent éffectivement que c'est malheureusement notre quotidien et que nous n'y faisons même plus attention quand on en parle dans les journeaux............... :blink: Je n'ai pas mis ça sur le forum pour dégouter les gens mais moi je me sens concerné.... :merci:

#16 cblutch

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Posté 05 October 2004 - 15:59

"Avec le temps la douleur devient supportable,
La tristesse se remarque moins sur mon visage
Avec le temps, parler de toi sans pleurer devient possible...
La vie reprend petit à petit sa place : notre fille Mathilde grandit
Grâce à elle, la vie a de nouveau un sens
Je parle de toi avec nostalgie et non plus avec mélancolie...
Je voudrais me souvenir uniquement des merveilleuses,
mes trop courtes années passées auprès de toi
Mais le temps n'efface pas les affreux souvenirs
comme celui du jour de l'accident, du procès...
Tu étais ma raison de vivre, aujourd'hui c'est notre fille,
le plus beau cadeau que tu m'aies donné
Je te promets que je ferai de mon mieux pour quelle soit heureuse
et que JAMAIS elle ne soit confrontée à la drogue
Une chose est sûre : le temps ne réussira jamais à apaiser la haine
que je porte à celui qui t'a arraché à nous.

Séverine (mars 2004)




Le 20 Novembre 2002... Maman pleure



« Mais ce n'est pas de ta faute ma Chérie, c'est seulement parce que ton Papa me manque terriblement ».
C'est ce que j'explique tous les jours à ma petite fille Mathilde qui a deux mois et qui ne connaîtra jamais son Papa.
La semaine dernière, a été jugé l'assassin de mon mari : il a pris deux ans de prison dont un ferme et annulation du permis pour deux ans. Je trouve la peine légère ; malheureusement, je ne peux rien faire puisqu'actuellement, les lois sont ainsi faites.
J'espère sincèrement qu'un jour, le cannabis au volant sera reconnu comme aussi dangereux que l'alcool et qu'enfin on fera appliquer des lois à la hauteur du préjudice subi et que les peines seront beaucoup plus lourdes.
Celui qui a tué Jean-Marc n'a même pas eu un mot pour moi, ni même pour Mathilde ; c'est déplorable de voir à quel point la mort d'un homme, une famille brisée n'ont aucune valeur pour ce jeune drogué.
Pour lui, ce qu'il a fait, et ces quelques mois de prison ne seront qu'une parenthèse dans sa vie. D'ici quelques mois, il aura tout oublié, il reprendra une vie normale, peut-être fondera-t-il une famille ?
Alors que pour moi, la vie n'a plus aucun sens. J'ai perdu mon amour et j'ai perdu ma vie, et pourtant je dois me battre pour notre petite fille, parce qu'elle a le droit au bonheur.

Séverine

#17 cblutch

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Posté 05 October 2004 - 16:01

"Nathan n'avait que 4 ans ½.

Il était le troisième enfant de notre famille, choyé par tous, adoré par son frère et sa sœur. Il était rieur, curieux de tout, parfois boudeur ou coléreux mais le plus souvent souriant, câlin et aimant.
Il était notre rayon de soleil, la courroie de distribution qui donnait de l'énergie à notre famille.
Ce 29 août 2002, Nathan rentrait de vacances avec ses grands-parents paternels.

Son grand-père nous a dit qu'au moment de l'accident, Nathan riait dans la voiture, qu'il était heureux de rentrer pour nous retrouver tous les 4, pour reprendre l'école avec ses copains…
Ses rires, sa joie de vivre ont été stoppés nets parce qu'une femme a lancé sa voiture contre celle où se trouvait Nathan.
Elle roulait à gauche et mon beau père n'a rien pu faire, tout est allé trop vite… le choc a été terrible.
Nathan est sorti seul de la voiture, il s'est plaint du ventre puis a sombré dans le coma… Il est décédé après 1h15 de réanimation….

Depuis un an, nous avons rencontré toutes sortes de difficultés tant juridiques qu'administratives ou professionnelles…

L'audience au tribunal correctionnel a eu lieu et un grand nombre de questions restent sans réponses :
- Pourquoi le substitut du procureur a demandé que la recherche toxicologique ne soit pas effectuée chez cette femme alors que le prélèvement sanguin avait déjà été effectué ?

- Pourquoi les gendarmes n'ont-ils pas pris les noms des témoins présents au moment de l'accident ?

- Pourquoi la présence du téléphone portable de cette femme n'a-t-elle pas été signifiée ?

Toutes ces questions demeurent et nous torturent…

Cette femme ne donne aucune explication, se cache derrière une amnésie, un malaise…
Alors que le procureur s'est dit inquiet de savoir cette femme au volant d'une voiture, cette dernière n'a qu'une suspension du permis de conduire de 15 mois… !"

#18 cblutch

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Posté 05 October 2004 - 16:02

"Le 21 Juillet 2002, ma fille unique Laetitia REVET, âgée de 32 ans, pleine de vie et de projets, était tuée dans un accident de la circulation à Morestel (Isère) alors qu'elle
venait de passer une merveilleuse soirée avec son compagnon et des amis.
Le conducteur responsable de l'accident a été reconnu, au cours de l'audience au tribunal
de Bourgoin-Jallieu, le 15 Janvier 2004, responsable de :
- Homicide involontaire (c'est comme cela qu'on appelle un meurtre effectué au
volant d'une voiture…),
- Blessures involontaires,
- Refus de priorité à une intersection de route,
- Usage illicite de stupéfiants,
- Récidive, puisqu'un jugement récent lui avait octroyé une peine de prison avec sursis, (auxquelles s'ajoute une fausse déclaration de circonstances de l'accident à la gendarmerie de Morestel, dans un premier temps,) pour lesquels le Procureur général avait demandé 12 mois de prison ferme, donc 4 mois avec sursis, 3 ans de suspension de permis (il est à noter que le jour du procès, ce monsieur était toujours en possession de son permis), 100 Euros d'amende.
L'affaire mise en délibéré a abouti le 29 Janvier 2004 à une peine de : 18 mois de prison avec sursis - Suspension du permis de conduire pendant 18 mois - 100 Euros d'amende
Depuis le 21 Juillet 2002, c'est une maman et une famille anéanties de douleur qui voudraient que tout cela ne soit qu'un cauchemar et qui pleurent Laetitia, jeune femme lumineuse et à qui on n'a pas laissé le temps d'avoir un enfant.
Depuis le 29 Janvier 2004, c'est une famille révoltée contre la justice des hommes… et qui crie son incompréhension."

#19 cblutch

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Posté 05 October 2004 - 16:05

"Je m'appelle Martine, un prénom banal pour une vie banale. Toute ma vie se base sur l'amour et l'éducation que je donne à mes enfants, Aurélie et Ludovic « Ludo », jusqu'au jour du 21 janvier 2002 , où vers 2 heures du matin, le Maire de ma commune frappe à ma porte, et là, c'est l'horreur, tout bascule.
Ludo, « mon » Ludo, mon fils de 20 ans vient de se tuer dans un accident de la route. Il n'existe aucune phrase, aucun mot pour traduire ce qu'une mère et un père peuvent ressentir à cet instant précis. Un enfant… N'est-il pas une partie de soi-même ? C'est comme si on venait de nous amputer d'un membre, comme si on venait de nous voler tout notre oxygène, on ne peut pas penser que cela puisse nous arriver, non, pas à nous ! Et pourtant c'est certain, cela n'arrive pas qu'aux autres.

Mais il y a eu cette fameuse troisième mi-temps … Comme si souvent dans ce club de foot …

Ludo a bu beaucoup, beaucoup trop … Il part et c'est l'un de ses copains qui prend sa voiture car il n'était pas en état de conduire, ils vont chez un autre copain pour finir la soirée, mais il est instable, reprend sa voiture et décide de prendre l'autoroute pour aller voir quelqu'un dans le midi de la France.
Il fait quelques kilomètres sur l'autoroute et réalisant que probablement, il n'est pas apte à conduire, il décide de faire demi-tour, sage décision qui cependant va lui coûter la vie, il ne doit plus se souvenir qu'il est sur une autoroute.

La suite, nous la connaissons cette erreur lui sera fatale et ce sera la dernière hélas !

Ce que je veux faire passer par ce message est qu'on ne peut pas empêcher tout le monde de boire dans une soirée… Qu'importe, mais surtout que la personne qui boit ne conduit pas et que certains soient assez sages pour ne pas boire et prendre le volant ensuite..
Ludovic 20 ans et son chien Max




Je l'ai répété maintes et maintes fois à Ludovic, il me répondait : Ne t'en fais pas Maman, je ne suis pas fou !

Pas fou, non ! mais comme tous les jeunes de son age, spontané, irréfléchi, impulsif, trop sûr de lui et puis quand on est jeune on ne pense pas à la mort, et pourtant…Combien de jeunes et de moins jeunes devront encore se tuer sur les routes avant de comprendre que la vie vaut tellement plus que quelques verres d'alcool !Ludovic me disait tout le temps : tu sais Maman, il m'est arrivé un truc de fou et bien cette nuit du 21 janvier, c'est à moi qu'est arrivé ce truc de fou.

Aujourd'hui que me reste-t-il de mon fils ? … Des photos que je ne peux plus regarder, une stèle que ses copains ont érigée en sa mémoire avec une plaque de rue accrochée sur celle-ci où il est marqué « Rue de la folie » en pleine campagne, là où Ludo allait jouer du jambé, il me reste donc son jambé « tam-tam africain » duquel plus jamais aucune musique ne s'échappera, il me reste son sourire et un grand vide autour de moi, de son père, de sa sœur et de Julie sa petite amie qu'il adorait.

Il reste aussi son nom dans un petit cimetière de campagne où je me refuse à aller, et à côté de son nom, il y a la gravure de son chien Max qui est parti avec lui.Merci de m'avoir lue et j'espère que vous comprendrez ma douleur et ferez après ça, preuve d'intelligence et mettrez tout en œuvre pour qu'un tel drame ne vous arrive jamais dans l'intérêt de ceux que vous aimez et qui vous aiment.Toute mon affection aux personnes qui ont vécu le même drame que moi et beaucoup de courage…"

#20 cblutch

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Posté 05 October 2004 - 16:11

"Je me présente je m'appelle Coralie, âgée de 16 ans qui habite dans le pas de calais. J'ai lu tous les témoignages du site et tous m'ont touché... Jusqu'à en pleurer!! Car il y a 3 mois j'ai perdu mon grand frère, mon seul frère (CEDRIC 20 ANS) et sa petite amie (SABRINA 17 ANS) dans un accident de la route..

Cela s'est déroulé la nuit du 27 au 28 juin à 0h28 exactement... Je dormais chez une copine.. à 1h15 le portable de mon amie sonna car le mien était fermée.. Un copain de mon frère me demanda. Je pris le téléphona. Il pleurait, il m'annonça que mon frère vient d'avoir un grave accident!! Mes larmes coulèrent!! Qu'est ce qui se passe ?? Qu'est qu'il a eu ?? J'étais paniqué !! Il Aussitôt il me dit : " Ton frère est mort, Coralie !! " et là je me suis mise à pleuré, hurlé et je crié "c'est pas vrai , c'est impossible" je voulais savoir qu'es ce qui s'était passé ?

Une SUBARU les a percuté de plein fouet !! Mon frère allait sortir du virage quand un autre rentra. Mais il m'annonça qu'il était pas seul, qu'il y avait Sabrina, elle est partie avec lui. Là je me suis écroulé !! IL fallait me réveiller !! C'est impossible on n'est pas dans la réalité !! Je tremblais de partout !! J'étais sur les nerfs !!

Je ne pouvais pas y croire que j'ai perdu mon frère. On était si proche, on se comprenait, les disputes entre nous se faisaient rares!!
Encore aujourd'hui j'ai du mal à m'en remettre, du mal à réaliser qu'il n'est plus à mes côtés.. J'ai tellement envie de le rejoindre !! De le serrer dans mes bras !!! Mais je ne le ferais pas car il y a mes parents !!

Ils étaient quatre en face. Le chauffard a voulu épater ses amis car il venait de s'acheter sa SUBARU IMPREZA 220CV, il voulait montrer au passager ce qu'elle avait dans le ventre en roulant à une allure excessive. Il a pensé cas lui !!! Il a voulu prendre son virage en long (comme ils roulaient très vite il a été sur la voie de mon frère pour mieux prendre le virage) en sachant qu'il pouvait y avoir une voiture en face mais cet inconscient a dit si il n'a pas de voitures tant mieux, si il en a une tant pis !!! Et voilà la suite deux morts innocents qu'ils ne le souhaitaient pas !!!

Son permis a été retiré pendant deux mois et là ça fait un mois qu'il recommence à rouler et à continuer !!! Le procès devait s'ouvrir le 9 septembre mais il a été reculé au 9 décembre!!

Je veux qu'il souffre qu'il soit punit !! Je ne veux pas que CEDRIC et SABRINA soient morts pour rien !!!
Ils me manquent !!! C'étaient des personnes respectueuses avec un coeur énormes !!
Mon frère ne sera jamais les résultats de son examen qui a été diffusé le jour de son enterrement. Il avait passer un BTS Technico-commerciale il allait être embauché dans un magasin où il a été remarqué par plusieurs qualités !! SABRINA était dans ma classe est cette année elle devait passer son BEP ACTION MARCHANDE en même temps que moi !! Voilà que je n'ai plus personnes!! Dans ma classe il me manque une amie et chez moi mon frère !!!
Ce qui me reste plus que des souvenirs, des photos , des cassettes vidéos !!.............."



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