La MV Agusta de John Surtees
Started by Frack, 10 Jun 2004 12:07
10 replies to this topic
#1
Posted 10 June 2004 - 12:07
MV AGUSTA 500 FOUR
JOHN SURTEES / 1956
Pour arriver à gagner, il a dû quitter Norton et signer chez MV Agusta. Avec cette MV 500 quatre cylindres, John Surtees a écrit l’histoire puisqu’il réussissait cette même année à enlever son premier titre mondial dans la catégorie 500 CC.
Soixante-sept victoires, huit deuxièmes et deux troisièmes places. Voici l’excellent bilan de John Surtees en 1955 . Il n’est donc pas extraordinaire que Domenico Agusta ait alors cherché à s’assurer les services de ce pilote britannique né à Catford le 11 février de 1934 et qui avait déjà clairement démontré ses qualités de pilote. C’est ainsi le comte Domenico – comme l’appellent affectueusement les hommes du département course – prend contact avec Surtees et lui donne rendez vous pour des séances d’essais à Monza et à Modène.
PRISE DE CONTACT
John Surtees avait déjà prouvé son adresse au guidon de différentes machines dans différentes cylindrées. Mais il n’avait alors jamais eu l’occasion de rouler sur une marque comme MV et encore moins sur une quatre cylindres. Son poids élevé et son comportement en faisaient une de ces machines réservées aux seuls pilotes de talent. Et manifestement John Surtees n’en manque pas. Au cours des séances d’essais, « Big John » effectuait deux tours avant de s’arrêter parce que la moto ne fonctionnait pas bien et posait des questions sur ce qui, d’après lui l’empêchait de rouler comme il le désirait. John ne s’arrêtait pas aux temps effectués par les pilotes qui avaient roulé sur ce circuit et ébauchait un sourire à chaque fois qu’il entrait dans les boxes. Il apporta tellement de modifications qu’il battait le record du circuit, ouvrant ainsi les portes d’une excellente collaboration avec la marque qui ne tardait pas à lui proposer un contrat. Mais quelle était la différence entre cette moto et les autres ? Qu’est ce qui la rendait meilleure ? Ce qui est certain, c’est que MV utilisait déjà un moteur quatre cylindres depuis de longues années. Le moteur datait de 1950 et avait été amélioré au fil des années en différentes occasions. Les quatre cylindres couraient depuis quinze ans, ce qui leur avait permis de recevoir de nombreuses modifications et de remporter de nombreuses victoires aux mains des plus grands pilotes.
Comme le prouvait Surtees en 1956, la MV n’avait rien à envier aux autres machines. Sa cylindrée exacte était de 497,5 cc pour une course et alésage de 53 x 56,4 millimètres. Il était alimenté par quatre carburateurs Dell’Orto. Le châssis était constitué d’un cadre tubulaire avec fourche télescopique à l’avant et amortisseur hydraulique à l’arrière. En ce qui concerne les pneumatiques, et comme il devait le faire tout au long de sa carrière, Surtees faisait confiance aux Dunlop.
DONNÉE EN CHIFFRES
Le moteur était un quatre cylindres réellement puissant.
DONNÉE SIGNIFICATIVE
C’est à Monza et à Modène que « Big John » a pris en mains la MV quatre cylindres.
FICHE TECHNIQUE
Moteur : quatre cylindres de 53 x 56,4 mm de course et alésage.
Cylindrée : 497,5 cc
Taux de compression : 10 : 1
Alimentation : 4 carburateurs Dell’Orto SS 28
Lubrification : par carter humide
Boîte de vitesse : cinq rapports
Châssis : tubulaire
Empattement :1 370 mm
Suspension avant : fourche télescopique hydraulique
Suspension arrière : amortisseurs hydrauliques
Pneumatiques : 3,00-19’’ à l’avant et 3,50-18’’ à l’arrière.
ENCADRÉ
DE QUATRE À SIX CYLINDRES
Un an après le premier titre de champion du monde de Surtees, MV pariait sur le six cylindres. Le lieu choisi pour les premiers pas fut le circuit de Monza bien que ce fut en course à l’occasion du Grand Prix des Nations, la manche italienne du championnat du monde de vitesse. Elle avait en bonne logique de sérieuses différences avec la quatre cylindres. Ainsi, tandis que la quatre cylindres de Surtees tournait à 10 500 tours, pesait un poids de 140 kilos, avec un réservoir de 24 litres et atteignait une vitesse de 230 kilomètres à l’heure, la six cylindres tournait à 15 000 tours, pesait 145 kilos, possédait un réservoir de 22 litres et atteignait les 240 kilomètres à l’heure.
Les MV étaient connues en Angleterre comme les « camions de pompiers ».
Surtees a eu du mal à se faire aux exigences de la MV Agusta.
Les quatre cylindres étaient des machines lourdes et la MV Agusta ne faisait pas exception à la règle.
LÉGENDES MINIATURE
Trois quarts :
Sur les côtés du carénage, il est bien clair qu’il s’agit d’une MV Agusta.
L’entrée du réservoir de carburant était très saillante.
Face :
Le numéro 1 sur le carénage indique qu’il s’agit de la moto du champion du monde en titre.
Contrairement aux machines d’aujourd’hui, la bulle du carénage était beaucoup plus large et moins aérodynamique que celles d’aujourd’hui.
On apprécie l’excellente fourche télescopique avant qui équipait la moto.
Arrière :
L’amortisseur arrière donnait d’excellents résultats.
La roue arrière mesurait 3,50-18’’.
Le dosseret de selle ne peut cacher son âge.
LÉGENDES
MV avait construit une pièce d’horlogerie qui tournait à la perfection.
Détail 1 :
Le dessin des repose-pieds était en accord avec le reste de la moto.
Détail 2 :
Surtees tirait le rendement maximum des freins à tambours.
JOHN SURTEES / 1956
Pour arriver à gagner, il a dû quitter Norton et signer chez MV Agusta. Avec cette MV 500 quatre cylindres, John Surtees a écrit l’histoire puisqu’il réussissait cette même année à enlever son premier titre mondial dans la catégorie 500 CC.
Soixante-sept victoires, huit deuxièmes et deux troisièmes places. Voici l’excellent bilan de John Surtees en 1955 . Il n’est donc pas extraordinaire que Domenico Agusta ait alors cherché à s’assurer les services de ce pilote britannique né à Catford le 11 février de 1934 et qui avait déjà clairement démontré ses qualités de pilote. C’est ainsi le comte Domenico – comme l’appellent affectueusement les hommes du département course – prend contact avec Surtees et lui donne rendez vous pour des séances d’essais à Monza et à Modène.
PRISE DE CONTACT
John Surtees avait déjà prouvé son adresse au guidon de différentes machines dans différentes cylindrées. Mais il n’avait alors jamais eu l’occasion de rouler sur une marque comme MV et encore moins sur une quatre cylindres. Son poids élevé et son comportement en faisaient une de ces machines réservées aux seuls pilotes de talent. Et manifestement John Surtees n’en manque pas. Au cours des séances d’essais, « Big John » effectuait deux tours avant de s’arrêter parce que la moto ne fonctionnait pas bien et posait des questions sur ce qui, d’après lui l’empêchait de rouler comme il le désirait. John ne s’arrêtait pas aux temps effectués par les pilotes qui avaient roulé sur ce circuit et ébauchait un sourire à chaque fois qu’il entrait dans les boxes. Il apporta tellement de modifications qu’il battait le record du circuit, ouvrant ainsi les portes d’une excellente collaboration avec la marque qui ne tardait pas à lui proposer un contrat. Mais quelle était la différence entre cette moto et les autres ? Qu’est ce qui la rendait meilleure ? Ce qui est certain, c’est que MV utilisait déjà un moteur quatre cylindres depuis de longues années. Le moteur datait de 1950 et avait été amélioré au fil des années en différentes occasions. Les quatre cylindres couraient depuis quinze ans, ce qui leur avait permis de recevoir de nombreuses modifications et de remporter de nombreuses victoires aux mains des plus grands pilotes.
Comme le prouvait Surtees en 1956, la MV n’avait rien à envier aux autres machines. Sa cylindrée exacte était de 497,5 cc pour une course et alésage de 53 x 56,4 millimètres. Il était alimenté par quatre carburateurs Dell’Orto. Le châssis était constitué d’un cadre tubulaire avec fourche télescopique à l’avant et amortisseur hydraulique à l’arrière. En ce qui concerne les pneumatiques, et comme il devait le faire tout au long de sa carrière, Surtees faisait confiance aux Dunlop.
DONNÉE EN CHIFFRES
Le moteur était un quatre cylindres réellement puissant.
DONNÉE SIGNIFICATIVE
C’est à Monza et à Modène que « Big John » a pris en mains la MV quatre cylindres.
FICHE TECHNIQUE
Moteur : quatre cylindres de 53 x 56,4 mm de course et alésage.
Cylindrée : 497,5 cc
Taux de compression : 10 : 1
Alimentation : 4 carburateurs Dell’Orto SS 28
Lubrification : par carter humide
Boîte de vitesse : cinq rapports
Châssis : tubulaire
Empattement :1 370 mm
Suspension avant : fourche télescopique hydraulique
Suspension arrière : amortisseurs hydrauliques
Pneumatiques : 3,00-19’’ à l’avant et 3,50-18’’ à l’arrière.
ENCADRÉ
DE QUATRE À SIX CYLINDRES
Un an après le premier titre de champion du monde de Surtees, MV pariait sur le six cylindres. Le lieu choisi pour les premiers pas fut le circuit de Monza bien que ce fut en course à l’occasion du Grand Prix des Nations, la manche italienne du championnat du monde de vitesse. Elle avait en bonne logique de sérieuses différences avec la quatre cylindres. Ainsi, tandis que la quatre cylindres de Surtees tournait à 10 500 tours, pesait un poids de 140 kilos, avec un réservoir de 24 litres et atteignait une vitesse de 230 kilomètres à l’heure, la six cylindres tournait à 15 000 tours, pesait 145 kilos, possédait un réservoir de 22 litres et atteignait les 240 kilomètres à l’heure.
Les MV étaient connues en Angleterre comme les « camions de pompiers ».
Surtees a eu du mal à se faire aux exigences de la MV Agusta.
Les quatre cylindres étaient des machines lourdes et la MV Agusta ne faisait pas exception à la règle.
LÉGENDES MINIATURE
Trois quarts :
Sur les côtés du carénage, il est bien clair qu’il s’agit d’une MV Agusta.
L’entrée du réservoir de carburant était très saillante.
Face :
Le numéro 1 sur le carénage indique qu’il s’agit de la moto du champion du monde en titre.
Contrairement aux machines d’aujourd’hui, la bulle du carénage était beaucoup plus large et moins aérodynamique que celles d’aujourd’hui.
On apprécie l’excellente fourche télescopique avant qui équipait la moto.
Arrière :
L’amortisseur arrière donnait d’excellents résultats.
La roue arrière mesurait 3,50-18’’.
Le dosseret de selle ne peut cacher son âge.
LÉGENDES
MV avait construit une pièce d’horlogerie qui tournait à la perfection.
Détail 1 :
Le dessin des repose-pieds était en accord avec le reste de la moto.
Détail 2 :
Surtees tirait le rendement maximum des freins à tambours.
#4
Posted 10 June 2004 - 20:15
ouais enfin ce qu il faut aussi retenir c est qu a l epoque las meilleurs pneus slick collaient moins que nos plus mauvais pneus de route d aujourd hui qu au niveau equipement ils n avaient rien a envier aux gignols scooteurise :D qui trainent dans nos villes que la mecanique etait en partie faite par les pilotes et qu en cas de gamelle t avait autant de chance de t en sortir que de gagner au loto...ça force le respect
N empeche que pour nous les vieux ( hein ouais hellgihem) y a des noms comme ça qui sont un peu nos references la mv4 en fait partie.
###### ça rajeunit pas tout ça ... misere
#9
Posted 18 June 2004 - 15:48
A cette époque là les machines n'etaient pas les memes et les besoins de connaissances non plus...
On ne peut donc pas comparer deux pilotes qui ont une telle différence d'année...
Toujours est il que c'est le seul (remarque j'ai un tit doute là...) à avoir été champion du monde Moto et Auto...
C'est l'un des plus grands de ce monde, c'ets clair et net...
On ne peut donc pas comparer deux pilotes qui ont une telle différence d'année...
Toujours est il que c'est le seul (remarque j'ai un tit doute là...) à avoir été champion du monde Moto et Auto...
C'est l'un des plus grands de ce monde, c'ets clair et net...
#11
Posted 20 June 2004 - 23:27
Attendez, le plus grand pilote arrive (lol). Je devrais bientot commencer mes heures de gros cube... J'ai fait le parie de lever le CB 500, sa marche a la poigné? ou faut jouer de l'embrayage?
J'y pense, ya un pilote qui a gagner le dakar sur moto et voitur (mais j'ai oublié son nom) donc c'est pas le seul (sauf que lui c'ezst en rallye, je sais)!
J'y pense, ya un pilote qui a gagner le dakar sur moto et voitur (mais j'ai oublié son nom) donc c'est pas le seul (sauf que lui c'ezst en rallye, je sais)!
J'existe au dessus de 9000 tours...
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